Monchy-Saint-Éloi

Localisation

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Monchy-Saint-Éloi : descriptif

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Monchy-Saint-Éloi

Monchy-Saint-Éloi est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Géographie

Localisation

La place publique, vue depuis la rue de Caucriaumont venant du château et de Rantigny : à gauche, la RD 162 vers Mogneville ; à droite l'entrée au bourg proprement dit ; au fond, les coteaux boisés.

La commune est située dans le département de l'Oise, entre le chef-lieu d'arrondissement de Clermont au nord et l'agglomération de Creil au sud, près de la rive gauche de la Brêche, à une distance orthodromique de 49 Paris.

La commune se trouve dans l'aire urbaine de Paris. Par ailleurs, elle se trouve dans l'unité urbaine de Creil ainsi que dans sa zone d'emploi et dans son bassin de vie.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Angicourt, Cauffry, Laigneville, Mogneville, Nogent-sur-Oise et Villers-Saint-Paul.

Communes limitrophes de Monchy-Saint-Éloi
Cauffry Mogneville Angicourt
Laigneville Monchy-Saint-Éloi[1] Villers-Saint-Paul
Nogent-sur-Oise

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 3,88 .

Le village se situe à l'extrémité sud du territoire communal, face à Nogent-sur-Oise. Le point le plus bas se situe à l'endroit où la Brêche quitte définitvement la commune, à 29 m au-dessus du niveau de la mer. Depuis la déviation de la rivière lors de la construction de la nouvelle voie rapide, la Brêche ne correspond plus exactement à la limite sud de Monchy-Saint-Éloi. Les coteaux aux pentes raides qui délimitent le bourg au nord ont déterminé sa forme de village-ruban et favorisé la formation d'une agglomération avec Villers-Saint-Paul, à l'est. Au nord-ouest du bourg, la RD 62 est encaissée entre deux collines à l'ouest et à l'est, et de nouveaux quartiers pavillonnaires se sont constitués le long de cette route, jusqu'à 500 m avant la limite de la commune avec Mogneville. En total, le village atteint ainsi une longueur de 2,3 km. En haut des coteaux boisés qui dominent Monchy-Saint-Éloi au nord, se trouve un plateau agricole à plus de 100 m d'altitude ; s'y situe le point culminant de la commune, à 116 m au-dessus du niveau de la mer. Le nord-ouest du territoire communal, c'est-à-dire la zone comprise entre la RD 62 en direction de Mogneville et la Brêche, est également boisé. Cette zone est occupée par une butte, face au château, atteignant une altitude de 87 m mais de faible étendue. Plus au nord, y succède une plaine marécageuse arrosée par la Brêche. Le territoire communal s'y rétrécit à une envergure de moins de 300 m et s'interpose entre les communes de Laigneville à l'ouest et Mogneville à l'est, pendant près d'un kilomètre. C'est à l'extrémité nord de ce ruban de marais que se trouve la limite commune entre Monchy-Saint-Éloi et Cauffry, longue de 150 m environ seulement.

La colline de Monchy est constituée par du calcaire grossier qui fut extrait jadis dans plusieurs carrières pour fournir de la pierre à bâtir. Elle est entourée de sables glauconieux, (plusieurs sablonnières ont existé), alors que les sols de la vallée sont constitués de quelques terres d'apport et de tourbe dans le marais. (on procéda à l'extraction de celle-ci à partir de 1798, date de partage des terrains communaux). Après l'arrêt d'exploitation des carrières, certaines furent utilisées pendant plusieurs décennies, comme champignonnières.

Hydrographie

Réseau hydrographique
Réseau hydrographique de Monchy-Saint-Éloi.

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie.

Elle est drainée par la Brèche,.

La Brèche, d'une longueur de 45 Reuil-sur-Brêche et se jette dans l'Oise à Villers-Saint-Paul, après avoir traversé 22 communes. Les caractéristiques hydrologiques de la Brêche sont données par la station hydrologique située sur la commune de Nogent-sur-Oise. Le débit moyen mensuel est de 2,19 . Le débit moyen journalier maximum est de 11,3 débit instantané maximal est quant à lui de 14,4 .

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : le plan d'eau du Château de Caucriaumont (1,6 ,.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 492 bassin versant de la Brêche. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte du Bassin Versant de la Brèche (SMBVB).

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 amplitude thermique annuelle de 14,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 4 vol d'oiseau, est de 11,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records CREIL (60) - alt : 88m, lat : 49°15'07"N, lon : 2°31'14"E
Records établis sur la période du 01-08-1954 au 31-07-2021
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,4 1,2 3,1 4,9 8,4 11,4 13,4 13,2 10,3 7,8 4,3 1,9 6,8
Température moyenne (°C) 4,1 4,6 7,5 10,3 13,7 16,9 19,2 19 15,6 11,9 7,4 4,5 11,2
Température maximale moyenne (°C) 6,8 8 12 15,6 19 22,4 24,9 24,8 20,9 15,9 10,5 7,2 15,7
Record de froid (°C)
date du record
−21,6
17.01.1985
−18,5
14.02.1956
−11,4
08.03.1971
−5,3
06.04.21
−2,6
03.05.1981
0,7
01.06.1975
3,5
01.07.1960
3,2
01.08.1965
−0,6
17.09.1971
−5
28.10.03
−11,3
24.11.1998
−16,7
31.12.1970
−21,6
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
15,9
27.01.03
21,4
28.02.1960
25,4
31.03.21
28
20.04.18
31,7
07.05.1976
36,4
27.06.11
41,6
25.07.19
39,3
09.08.20
35,3
15.09.20
28,3
01.10.11
20,7
08.11.15
16,9
07.12.00
41,6
2019
Ensoleillement (h) 492 867 1 417 2 008 2 169 217 1 806 1 184 674 614 erreur soleil-ann n'est pas un nombre (-)
Précipitations (mm) 56,2 47,1 48,2 45,2 60 56 56 57,6 45 61,1 59,2 70,6 662,2
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

Le site du marais de Monchy et la Grande Prairie est une ancienne tourbière alcaline, désormais boisée, et une zone marécageuge utilisée comme peupleraie, qui présente des espèces végétales caractéristiques des systèmes tourbeux dans quelques clairières, et quui présente une flore intéressante comprenant notamment des aconits du Portugal, potamots colorés, laîches paradoxales, samole de Valérandus, laîches à fruits écailleux, laîches bleuâtres, laîterons des marais, pigamons jaunes.

Le Conservatoire d’espaces naturels de Picardie gère le site depuis 2005.


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  1. « Communes limitrophes de Monchy-Saint-Éloi » sur Géoportail..
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  3. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  4. Sandre, «  »
  5. «  », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
  6. «  », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  7. «  », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
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  11. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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  13. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  14. «  », Sites et milieux naturels, sur https://www.cen-hautsdefrance.org/ (consulté le ).


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Toponymie

Le nom Monchy vient de Monciaco Villa (. À cette désignation s'ajoute vers 1240 le nom du saint patron de la paroisse : ce devient alors Monciacum sancti Eligii devenu Monchy-Saint-Éloi vers 1373. Sous la Révolution française elle a été dénommée Monchy-Éloi, puis de nouveau Monchy-Saint-Éloi.

  1. a b et c Lucien Charton, Liancourt et sa région, Liancourt, , 557 p., p. 280

Histoire

Antiquité

Monchy est un des plus anciens lieux habités du Beauvaisis. C'était un fundus (domaine gallo-romain) appartenant à un nommé Moncius. Les deux hameaux Candilly et Caucriaumont ont pour origine des domaines gallo-romains : Candilly le fundus de Cantiliacum, et Caucriaumont celui de Caucriacum[réf. nécessaire].

Moyen Âge

Voici selon saint Ouen, et rapportés par Louis Graves, les événements qui se seraient produits à Monchy au temps de saint Éloi et de suite après sa mort, et qui ont amené la dénomination actuelle du village :

Éloi, conseiller des rois Clotaire II et Dagobert, avait coutume en se rendant à la villa royale de Compiègne de prendre son gîte au-delà de la rivière d'Oise à Monchy chez son ami Vualdolenus. Or comme cet homme, après la mort d'Éloi eut ôté le lit et la couche où Éloi avait coutume de coucher, l'ayant mis en un autre lieu il se coucha sur celui-ci, et il fut pris d'une grande fièvre durant la nuit, et par révélation sa femme et lui ayant été avertis en songes qu'ils eussent à leur retirer de là et à rétablir la couche en sa place : le mary voyant que la fièvre ne le quittait point, et même qu'elle augmentait de plus en plus, fit remettre les lit et couche en leur place ; ce qu'il n'eut pas si tôt fait que la fièvre le quitta et il fut guéri. Ce qu'étant divulgué, plusieurs commencèrent d'y venir faire leurs vœux et offrandes, et où plusieurs miracles furent faits ? Ce qui donna occasion à cet hôte de quitter sa maison et de la donner pour qu'elle soit démolie et qu'à sa place ont construisit une église en bois dans laquelle furent mis les lit et couches d'Éloi, après la mort de celui-ci survenue en 659, de nombreux miracles s'opérèrent en ce lieu par le contact de son lit entre autres l'un vers Clotaire, roi de France. C'est vraisemblablement depuis cette époque que le village de Monchy doit l'épithète qui accompagne son nom au saint patron des forgerons et des orfèvres.

Un château-fort se trouvait près de la Brêche. Les fossés de l'édifice actuel proviennent de cette forteresse, et ses quatre pavillons d'angle sont construits sur les fondations des anciennes tours.

Temps modernes

En 1539, le seigneur de Monchy est Jean de Marigny, député de la paroisse à l'assemblée de Creil pour la réforme des coutumes du bailliage de Senlis. À cette époque, le domaine du château appartient à l'abbaye royale du Parc aux Dames (à Auger-Saint-Vincent) qui le cède ensuite à un certain Denis Bodin qui rencontre des difficultés financières. Le domaine est saisi, vendu judiciairement et adjugé à Louis Leclerc qui devient seigneur de Monchy, et entreprend la reconstruction du château vers 1620.

Il s'agit d'un château à vocation résidentielle plus commode, de style Louis XIII. C'est un simple bâtiment rectangulaire allongé, terminé par deux pavillons carrés légèrement saillants. Les deux façades sont identiques. La reconstruction est due tout d'abord à Louis Leclerc puis à son gendre François Le Conte, trésorier général de l'extraordinaire des guerres et de la marine. Il détourne le chemin traversant le parc vers le nord, et la façade nord devient ainsi la façade principale. À la mort de François Le Conte, c'est son fils aîné, l'abbé Anthoine Le Conte, grand amoureux des lieux, qui termine la construction. Conseiller et aumônier du roi, devenu évêque de Grasse en 1681, il meurt au château le .

Époque contemporaine

En 1816, Didier Théophile Deyeux, fils du chimiste Nicolas Deyeux, installe sur la propriété du château une fabrique de carreaux étrusques, qui est déplacée vers la faïencerie de Liancourt en 1828.

Vers 1830, les 388 bois. On y trouve une école primaire, une tourbière, plusieurs carrières et un moulin à eau.

En 1852, le comte de Poret fait construire les ailes du château ainsi que la galerie éclairée par des vitraux de différentes provenances. Il fait également surélever la partie centrale du second étage, afin d'équilibrer la perspective du bâtiment.

Napoléon III se rendant au château de Compiègne effectue de fréquentes visites à Monchy, où il joue au billard avec son ami le comte de Poret.

Comme dans toute la France, à la fin du phylloxéra et doivent être entièrement arrachées. Dès lors, on fabrique du cidre pour remplacer le vin. À cette époque, de nombreux habitants fabriquent des chaussons et des galoches à leur domicile, leur production étant ensuite collectée par un voiturier qui les porte vers les fabriques de Liancourt. Pour cette raison la commune est surnommée Monchy-la-Galoche.[réf. nécessaire]

  1. a b et c , Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), , 146 lire en ligne), Google Livres.
  2. a b c d et e Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Seydoux

Héraldique

Blason
D'argent au tube à canon posé en fasce, accompagné de trois cloches, le tout de sinople.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
  1. https://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=15204

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Monchy-Saint-Éloi dans la littérature

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