Merlieux-et-Fouquerolles

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Merlieux-et-Fouquerolles : descriptif

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Merlieux-et-Fouquerolles

Merlieux-et-Fouquerolles est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Géographie

Entrée de la commune.

Description

Borne de nivellement sur le mur de l'église - Altitude 103 m.

Commune du Laonnois, dans l'Aisne, située à 4 vol d'oiseau à l'est d'Anizy-le-Grand, 13 Saint-Gobain, 10 Laon et 20 Soissons.

Il est aisément accessible depuis la Route nationale 2.

La ligne de La Plaine à Hirson et Anor (frontière) passe dans le sud du territoire communal, mais la station de chemin de fer la plus proche est la gare d'Anizy - Pinon, desservie par des trains TER Hauts-de-France, express ou omnibus, qui effectuent des missions entre les gares : de Crépy-en-Valois et de Laon ; de Paris-Nord et de Laon.

Un chemin de randionnée relie Merlieux-et-Fouquerolles au Sentier de grande randonnée GR 12A,

Communes limitrophes

Rose des vents Anizy-le-Grand
( deléguée de Faucoucourt)
Montbavin Rose des vents
Anizy-le-Grand
( deléguée de Lizy)
N Chaillevois
O    Merlieux-et-Fouquerolles    E
S
Pinon Vaudesson

Hydrographie

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le canal de l'Oise à l'Aisne, l'Ailette, la rigole d'alimentation de l'Ailette, Marais de Montbavin, le cours d'eau 01 de l'Epinette et le cours d'eau 01 du Pont de Pierre,,.

Le canal de l'Oise à l'Aisne est un canal à bief de partage au gabarit Freycinet reliant les vallées de l'Oise et de l'Aisne. Il relie les communes d'Abbécourt et de Bourg-et-Comin en passant sous le tristement célèbre « Chemin des Dames ». Ce cours d'eau coules dan sl'extrême sud du territoire communal.

L'Ailette tangente la limite sud du territoire communal. D'une longueur de 59 Sainte-Croix et se jette dans l'Oise (rive gauche) à Quierzy, après avoir traversé 36 communes.

Réseau hydrographique de Merlieux-et-Fouquerolles.

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : le centre d'Initiation à l'Environnement (1,9 ,.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 amplitude thermique annuelle de 15 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Aulnois-sous-Laon à 13 vol d'oiseau, est de 11,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Une partie de la Forêt de Pinon se trouve dans le territoire communal.

Une partie du « site Natura 2000 Tourbière et coteaux de Cessières Montbavin » se trouve dans la commune.

  1. Sandre, «  »
  2. Sandre, «  »
  3. Sandre, «  »
  4. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  5. Sandre, «  »
  6. Sandre, «  »
  7. «  », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  14. Arrêté du 13 janvier 2017 portant désignation du site Natura 2000 Tourbière et coteaux de Cessières Montbavin (zone spéciale de conservation), sur Légifrance.


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Toponymie

Merlieux est attesté sous les formes Merli (1151) ; Melliu (1219) ; Monasterium de Merliu (1241) ; Merlieu (1389) ; Mellieu (1413).
Issu du latin merula (merle) avec le mot lieux (du latin locus).

Fouquerolles, ancien hameau de la commune, est attesté sous les formes Fulcherolles (1158) ; Foukeroles (1229) ; Foucroles (1589) ; Fouquerolle.
Équivalent picard de fougerole « sorte de petite fougère ».

  1. Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l'Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 171.
  2. Stéphane Gendron, Animaux et noms de lieux, Errance, , p. 103.
  3. Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l'Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 118.
  4. Serge Lusignan, La langue voyageuse : Le picard et la famille d'Estrées au XIIIe siècle, lire en ligne), p. 163-172.

Histoire

Révolution française et Empire

La commune de Merlieux, instituée par la Révolution française, absorbe dès 1801 celle de Fouqueroles et prend le nom de Merlieux-et-Fouquerolles.

Époque contemporaine

À la fin de la Première Guerre mondiale, le village est considéré comme détruit et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le .

En 1973, Dominique Lestrat, fonctionnaire, anarchiste, retraité, membre du groupe local Kropotkine (Fédération anarchiste), et ses amis anarchistes fondent la Communauté anarchiste du Moulin de Paris avec un souci d'intégration et de participation active à la vie de la commune. De cet engagement a abouti une des très rares expérience de la démocratie participative dans un village en France. L'idée étant de bouleverser le fonctionnement traditionnel des institutions municipales en essayant d'en faire un simple organe exécutif des volontés exprimées par l'ensemble de la population. En parallèle, la dynamisation de la commune était recherchée.

À partir de 1986, afin d'éviter la mort du village qui ne disposait ni école, ni commerce, ni site touristique et dont l'importante population jeune ne pouvait que le quitter après leurs études, la municipalité obtient l'inscription de la commune dans le programme « pour habiter interactif » engagée par le ministère de l'équipement en vue de réaliser une salle polyvalente, douze logements locatifs, un centre de télétravail, un atelier communal et municipal, l'ensemble étant destiné à favoriser l'accueil de familles nouvelles tout en bénéficiant à l'ensemble de la communauté. L'ensemble a été édifié autour d'une place qui constitue un nouveau lieu de vie du village, avec l'aide financière de l'État, du conseil régional de Picardie, du conseil général de l'Aisne, de la Caisse d'allocations familiales. Cinquante-six bénévoles ont également contribués à la restauration de l'école, qui, en 1992, compte deux classes et sert d'école d'application d'instituteurs en milieu rural, comprenant un centre rural de lecture et de documentation ouvert à toute la population.

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  2. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  3. Journal officiel du 21 octobre 1920, p. 16155.
  4. Marianne Enckell, Guillaume Davranche, Rolf Dupuy, Hugues Lenoir, Anthony Lorry, Claude Pennetier et Anne Steiner, «  », Éditions de l'Atelier, (consulté le ).
  5. Voir notamment « Merlieux. Quarante ans de militantisme en milieu rural », Le Monde libertaire, hors série n° 48, mars-avril 2013, p. 44 à 50.
  6. Syndicat intercorporatif de Châteauroux (CNT-AIT), «  », (consulté le ).
  7. « Le rural se prend en charge Merlieux (Aisne), 170 habitants : comment éviter la mort d'une commune ? », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).

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Merlieux-et-Fouquerolles dans la littérature

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