Sarrebourg

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Sarrebourg : descriptif

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Sarrebourg

Sarrebourg (Saarbůrch en francique rhénan, Såårburi en bas-alémanique, Saarburg en allemand) est une commune et sous-préfecture française située dans le département de la Moselle, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est. Elle occupe un carrefour sur le cours de la Sarre à mi-chemin entre Nancy et Strasbourg

La ville verrouille à l'est l'accès au col de Saverne, unique point de passage naturel à travers le massif des Vosges entre le bassin parisien et la plaine d'Alsace, et s'ouvre à l'ouest sur le plateau lorrain

Au nord s'étend la vallée de la Sarre qui gagne l'Alsace bossue tandis que le sud mène au Donon. Les premières mentions de la ville remontent au Ier siècle par le Romains comme point de traversée de la Sarre sur l'axe reliant Metz à Strasbourg, la ville est d'abord le centre d'un pagus

À la chute de l'Empire, Sarrebourg devient la capitale de la Sargovie supérieure sous l'égide des comtes de Dagsbourg puis passe dans le giron des évêques de Metz au XIIe siècle

Ces derniers la dotent d'imposantes murailles, qui lui valurent le surnom de Carcassonne lorrain à l'époque contemporaine

Cependant la ville, tournée culturellement et économiquement vers l'Alsace, voit l'émergence d'une classe marchande qui établit des traités commerciaux avec la ville impériale libre de Strasbourg et souhaite s'affranchir de la tutelle épiscopale. À la fin du XIIIe siècle l'attraction économique, linguistique et culturelle de l'Alsace surpassent les liens spirituels et temporels qui existaient avec la cité de Metz

Sarrebourg connait alors un essor économique tel qu'elle est appelée Kaufmannstadt-Saarburg – Sarrebourg la Marchande – à partir du XVe siècle

Néanmoins les bourgeois de la ville finissent par prêter allégeance au duc de Lorraine Jean II en 1464 et seront la seule partie du duché, avec le comté de Bitche, qui refusera de prêter hommage à Charles le Téméraire lors de sa conquête des États lorrains

À l'issue de la guerre de Trente Ans pendant laquelle la France occupa la Lorraine contraignant le duc Charles IV de Lorraine à l'exil, Louis XIV conquît l'Alsace et intégra Sarrebourg au royaume de France

Par le Traité de Vincennes de 1661, qui rend ses duchés au duc Charles IV, le roi de France annexe un certain nombre de villages et de bourgades Lorraines et Barroises et crée la « Route d'Alsace », un corridor de 2,5 km de large reliant Metz à Strasbourg et à Paris permettant aux troupes du roi de gagner le Rhin sans passer par un pays étranger. En 1790, Sarrebourg devient une sous-préfecture du département de la Meurthe. Après la défaite de 1870, l'arrondissement de Sarrebourg est annexé à l'Empire allemand au sein du Reichsland Elsaß-Lothringen

La ville voit alors l'arrivée de nombreuses garnisons allemandes et connait un fort développement urbain, la surface bâtie passant de 8 à 110 hectares entre 1871 et 1910

Du 18 au 20 août 1914 se déroule la bataille de Sarrebourg, l'un des premiers affrontements de la Grande Guerre, lors de laquelle les hommes du prince héritier Rupprecht de Bavière défendirent avec succès l'accès au seuil de Saverne, Metz et Strasbourg face à l'armée du général Dubail.

Géographie

Situation

Représentations cartographiques de la commune
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique

Sarrebourg est située dans le sud du département de la Moselle, près de la limite entre la Lorraine et l'Alsace. Le petit village de Hoff fait partie de la commune.

Le massif des Vosges se trouve à une dizaine de kilomètres au sud de la ville.

Elle est distante de 54 km de Strasbourg, de 64 km de Nancy, de 77 km de Metz et de 345 km de Paris (distance orthodromique).

Sur le plan linguistique, la commune fait partie de la Moselle germanophone.

Communes limitrophes

Rose des vents Haut-Clocher / Dolving Sarraltroff Réding Rose des vents
Haut-Clocher / Bébing N Réding / Buhl
O    Sarrebourg    E
S
Imling Hesse / Buhl Buhl

Relief

Le cœur de la ville est situé à une altitude de 250 mètres et occupe la vallée de la Sarre, qui à cet endroit prend une orientation sud-ouest/nord-est, délimitée par deux ensembles collinaires au nord et au sud.

Au nord-ouest, le massif forestier de l'Oberwald — où s'étend la forêt domaniale de la commune — s'élève à 330 mètres, se prolonge au nord par l'Unterwald et au sud par le bois de Rinting.

Au sud et à l'est, la crête collinaire Rebberg-Marxberg délimite le ban communal avec le Marxberg à l'est (285 m), le Petit Rebberg au sud-est (300 m) et le Grand Rebberg au sud (315 m). Cet ensemble de collines constitue le prolongement nord du Muckenberg (330 m) au sud où se trouve le village de Hesse.

Hydrographie

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Sarre, la Bièvre, le ruisseau d'Eichmatte, le ruisseau l'Otterbach, le ruisseau dit Tellerbach et le ruisseau le Buergermatt.

La Sarre, d'une longueur totale de 129,2 affluent de la Moselle et donc un sous-affluent du Rhin, qui coule en Lorraine, en Alsace bossue et dans les Länder allemands de la Sarre (Saarland) et de Rhénanie-Palatinat (Rheinland-Pfalz).

La Bièvre, d'une longueur totale de 24,8 Walscheid et se jette dans la Sarre à Sarraltroff, après avoir traversé neuf communes.

Réseaux hydrographique et routier de Sarrebourg.

La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Sarre et de la Bievre, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité. Ainsi en 2020, dernière année d'évaluation disponible en 2022, l'état écologique de la Bievre était jugé moyen (jaune).

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 amplitude thermique annuelle de 17 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nitting_sapc », sur la commune de Nitting à 7 vol d'oiseau, est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 993,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,9 ,,.

Statistiques 1991-2020 et records NITTING_SAPC (57) - alt : 266m, lat : 48°40'04"N, lon : 7°01'51"E
Records établis sur la période du 01-05-2007 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,1 −1 0,6 3,6 7,4 11,1 12,6 12,3 8,5 5,5 2,4 0 5,2
Température moyenne (°C) 2 2,9 6,1 10,1 13,7 17,5 19,2 18,9 14,8 10,6 6,1 3 10,4
Température maximale moyenne (°C) 5,2 6,9 11,6 16,7 20 23,8 25,8 25,4 21,1 15,7 9,7 6 15,7
Record de froid (°C)
date du record
−15,3
16.01.21
−17,4
07.02.12
−11,2
12.03.10
−6,2
04.04.22
−1,8
04.05.11
2,3
05.06.09
4
31.07.15
4,3
26.08.18
−0,5
28.09.08
−7,7
29.10.12
−12,1
30.11.10
−19,4
26.12.10
−19,4
2010
Record de chaleur (°C)
date du record
17,4
01.01.22
21,1
24.02.21
25,8
31.03.21
29,4
28.04.12
32,9
25.05.09
36,5
30.06.19
37,9
25.07.19
37,8
07.08.15
33
15.09.20
28,9
02.10.23
21,8
08.11.15
17,7
31.12.22
37,9
2019
Précipitations (mm) 85,7 78,5 74,2 60,1 89 80,3 80 76,5 84,7 88,4 91,5 104,8 993,7
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
5,2
−1,1
85,7
 
 
 
6,9
−1
78,5
 
 
 
11,6
0,6
74,2
 
 
 
16,7
3,6
60,1
 
 
 
20
7,4
89
 
 
 
23,8
11,1
80,3
 
 
 
25,8
12,6
80
 
 
 
25,4
12,3
76,5
 
 
 
21,1
8,5
84,7
 
 
 
15,7
5,5
88,4
 
 
 
9,7
2,4
91,5
 
 
 
6
0
104,8
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. Distances mesurées grâce à Google Earth.
  2. Sandre, «  »
  3. Sandre, «  »
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. «  », sur drias-climat.fr (consulté le )
  10. «  », sur meteofrance.com, (consulté le )


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Toponymie

  • En allemand : Saarburg, en francique rhénan : Saarbuerj et Saarbùrsch, en lorrain roman : Sallebo.
  • Anciens noms : Ponte Sarvix (Itin. d'Antonin), Pontesaravi (Table théod.), Saredurgo et Sareburco (tiers de sou ; Ét. num. , Saarburg (1871-1918 et 1940-1944)

À la fin du . Parallèlement, la charte 247 de l'an 713 Wissembourg est le premier texte à mentionner la ville sous la dénomination de Castrum Saraburgum. En 966, dans la charte de fondation de l'abbaye de Vergaville apparaît le nom de Saraburg, puis en 1189 on trouve dans la charte de l'abbaye de Haute-Seille le nom de Sarbuch. Ce n'est qu'en 1256 que le nom de la ville prend sa forme quasi actuelle – Sarebourg – dans le titre de fondation de la collégiale Saint-Étienne.

  1. a b c d e et f Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862
  2. Geoplatt
  3. Le Platt lorrain Pour les Nuls, Éditions First, 2012 (ISBN ).
  4. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  5. a et b Dominique Heckenbenner, « Pons Saravi, un pont sur la Sarre », dans Jean-Luc Massy, Les agglomérations secondaires de la Lorraine romaine, Presses universitaires de Franche-Comté, 1997, 435 p..

Histoire

Pons Saravi, une agglomération gallo-romaine secondaire de la Gaule belgique.

La première mention d'une occupation à l'emplacement actuel de la ville de Sarrebourg se trouve dans la Table de Peutinger, copie du Empire romain qui constituaient le cursus publicus du , située entre les stations de Ad Decem Pagos (Tarquimpol) et Tabernis (Saverne) en bordure de la Silva Vosagus, l'actuel massif des Vosges. L'Itinéraire d'Antonin, une seconde source romaine plus tardive, évoque le lieu sous le nom de Ponte Sarvix.

D'un point de vue toponymique, le sens renvoyé par les désignations de « Ponte Saravi » et « Ponte Sarvix » est celui d'un pont sur la Sarre. Aussi les érudits ont-ils donné comme nom à la cité antique de Sarrebourg celui de « pont de la Sarre » soit Pons – nominatif latin de « pont » et Saravi – génitif latin de « Saravus », le nom que donnaient les Romains à la Sarre.

Un passage sur la Sarre reliant la Gaule belgique à la Germanie supérieure

L'agglomération se trouve à cette époque sur la via salinensis, une importante voie romaine reliant Divodurum (Metz) à Argentorate (Strasbourg) par le col de Saverne et faisant partie du grand itinéraire de Gesoriacum (Boulogne-sur-Mer) à Argentorate (Strasbourg) par Samarobriva (Amiens) et Durocortorum (Reims). La ville antique de Pons Saravi se développe autour du franchissement de la Sarre. Ce dernier s'effectuait par un pont en bois d'une largeur estimée de huit mètres reliant les actuelles halles à la rue du Lieutenant-Bildstein et dont la dernière version a été datée de 247 ap. J.-C..

La via salinensis venait de Tarquimpol à l'ouest, traversait l'étang du Stock – dont la création est due aux ordres religieux au Moyen Âge – et bifurquait au sud de l'actuel village de Langatte. Un premier tronçon rejoignait Pons Saravi et en constituait certainement le decumanus. Le tracé de la voie se confondait avec l'actuelle rue du Lieutenant-Bildstein, traversait le pont sus-nommé, la place du marché et remontait la Grand'Rue jusqu'au sommet du Marxberg où le chemin du Wackenfurth en est probablement un vestige. Le second tronçon, plus direct, contournait Pons Saravi par le nord et franchissait vraisemblablement la Sarre à gué à hauteur de Hoff. Les deux voies se rejoignaient aux environs de Réding et continuaient leur parcours vers l'est en direction de la côte de Saverne.

La ville au | ]

Le , orienté nord-sud, correspondait aux actuelles rue de la Marne et rue Napoléon-Ier. Le decumanus, orienté est-ouest, correspondait à l'actuelle Grand'Rue avec ses prolongements place du Marché et rue du Président-Robert-Schumann, et était en continuité avec l'itinéraire reliant Divodurum (Metz) à Argentorate (Strasbourg) évoqué précédemment. La ville comptait également trois extensions.

L'extension la plus importante – le faubourg d'Outre-Sarre ou faubourg de France – s'organisait le long de l'actuelle rue du Lieutenant-Bildstein. La seconde se situait autour de l'actuelle impasse de la Source, au pied du Petit Rebberg. Il s'agissait d'un quartier cultuel où ont été découverts à l'été 1895 un mithraeum ainsi que deux autels dédiés aux divinités Nantosuelte et Sucellos, datés de la fin du Donon, montagne sacrée à l'époque celte et gallo-romaine.

Deux nécropoles ont aussi été identifiées aux abords de Pons Saravi au . L'usage de la première nécropole s'arrêtera à la fin de l'Antiquité alors que le Marxberg continua d'être le lieu d'implantation du cimetière de la ville durant le Moyen Âge et l'est encore de nos jours.

Enfin des hypothèses sont émises quant à l'approvisionnement de la ville en eau. En effet des fouilles menées en 2021 ont mis au jour la captation d'une source entre le Rebberg et le Mouckenberg près de la ferme du Mouckenhoff comportant un aqueduc souterrain de 170 mètres construit selon le principe des qanâts. On ignore à ce jour si cet ouvrage alimentait l'antique Pons Saravi ou un villa voisine.

Castrum Saraburgum, un foyer de christianisation de l'évêché de Metz tourné vers l'Alsace.

L'hypothèse la plus plausible est que la ville se fortifie au cours du castellum face à la pression montante des incursions franques et alamanes. Il ne reste aujourd'hui aucune trace de telles fortifications contrairement à la ville voisine de Tres Tabernæ [Saverne] qui aurait connu le même développement de ses défenses militaires.

Au début du Moyen Âge, Sarrebourg est une agglomération secondaire fortifiée, située aux confins des espaces lorrain et rhénan. La ville devient le centre d'un territoire en marge des zones d'influence des puissances lorraines et alsaciennes voisines. L'existence d'un pagus saroensis est attestée depuis la fin du . Le traité de Meerssen, qui conclut en 870 le partage de la Lotharingie, entre Charles le Chauve et Louis le Germanique fait état du comitatur Sarachuua subterior, aussi appelé oberer Saargau. Ce dernier s'étendait des sources de la Sarre jusqu'à Sarreguemines et Sarrebourg en était la capitale, cependant il disparût rapidement. En 966, la charte de fondation de l'abbaye de Vergaville fait encore mention du comitatus Saraburg.

À partir du sarrebourgeois qui s'étend sur un rayon d'environ 15 à 20 kilomètres autour de la ville comprenant notamment l'abbaye de Hesse, les prieurés de Saint-Quirin, Fénétrange et Lorquin, la haute vallée de la Sarre et de nombreux châteaux dont beaucoup ont été détruits. Seuls quelques-uns subsistent aujourd'hui encore à l'état de ruines comme le Geroldseck, ceux de Lutzelbourg ou de Turquestein. Sarrebourg et son umland sont alors de langue et de culture germanique, à l'interface des mondes alémanique et francique. La ville conservera cette spécificité culturelle jusqu'à la fin du francisation du pays de Sarrebourg.

Du  siècle au  siècle, la ville est une possession de la principauté épiscopale de Metz, qui en fait un foyer de christianisation tourné vers l’Alsace. Cependant, à la fin du Sarre sont sous l'égide des comtes palatins de Metz également comtes de Dabo. Il faut attendre la mort de Gertrude de Dabo et l'extinction de la lignée Dabo-Moha, pour que les évêques de Metz exercent à nouveau leur autorité sur la ville. Entre le XIIe et le sarrebourgeois tourné vers l'espace rhénan et en particulier Strasbourg.

À cette période, la ville voit se développer ses infrastructures religieuses. En 1173 – l'évêque de Metz Frédéric de Pluvoise ou Thierry IV, ou le comte Albert II de Dabo, les sources divergent – fonde un hospice près de la porte occidentale de la ville qui passera en 1222, avec la léproserie de Hoff, sous la gestion de la commanderie teutonique qui s'est installée dans la ville, place du marché cette même année (à noter qu'il s'agit de la seule commanderie teutonique en France avec celles de Metz et Strasbourg) ; en 1256 l'évêque Jacques de Lorraine élève l'église Saint-Étienne, déjà mentionnée en 1189 dans un acte de l'abbaye de Haute-Seille, au rang de collégiale en y installant un chapitre de chanoines ; en 1265-1266 les moines franciscains s'installent à Sarrebourg et y construisent la chapelle des Cordeliers ; entre 1250 et 1276 est fondé le convent des dominicaines de Weyerstein. Sur le plan militaire, l'évêque de Metz Jean d'Apremont entreprend la consolidation des fortifications de la ville et la construction de nouvelles murailles entre 1230-1240 qui seront terminées par son successeur Jacques de Lorraine.

Au cours du umland sortent de plus en plus du giron messin pour se tourner vers l'Alsace, et notamment la ville de Strasbourg. Les bourgeois des deux villes signent en 1229 un traité commercial mentionnant la fréquentation réciproque de leurs marchés. À la fin du Alsace surpassent les liens spirituels et temporels qui existaient avec la cité de Metz. Cette influence alémanique se retrouve dans l'architecture de la ville comme en témoigne la chapelle des Cordeliers édifiée d'après les modèles alsaciens de Niederhaslach, Strasbourg et Colmar. Les rapports avec le monde alémanique finissent par l'emporter au Strasbourg restera l'allié privilégié jusqu'en 1476.

Kauffmann Sarburg, les guerres bourguignonnes et l'intégration au duché de Lorraine

Kaufmannstadt Saarburg

Le développement urbain des .

Sarrebourg étant devenu une ville marchande, les bourgeois s'émancipent de la tutelle épiscopale si bien qu'en 1464 ils se réunissent dans la chapelle des Cordeliers et décident de prêter allégeance au duc de Lorraine dans le contexte des Guerres bourguignones qui s'annoncent et quitte ainsi la principauté épiscopale de Metz. Pour autant la ville n'intègre pas le bailliage d'Allemagne et reste autonome au sein du duché.

Notons que le blason actuel de la ville à trois demi-ramures de cerf reprend l'iconographie du sceau secret des bourgeois de l'époque utilisé entre 1390 et 1594 et portant l'inscription : S·SECRETUM·BURGENSIUM·DE·SARBURG. Le sceau officiel de la ville au Moyen Âge représentait saint Étienne sous la voûte d'un portail composé de deux tours à deux étages séparées par un fronton triangulaire, l'ensemble désignant sans doute la collégiale Saint-Étienne, sur champ semé d'étoiles.

Étendard de Sarrebourg au XVIe siècle

Étendard de la ville de Sarrebourg d'après Jakob Kœbel et Jacob Kallenberg in Wapen. Des Heyligen Römischen Reichs Teutscher nation (1545)
Utilisation Symbole décrivant l'usage, explicité ci-après Symbole décrivant l'usage, explicité ci-après
Caractéristiques
Les guerres bourguignonnes

Dès 1463, Ludwig von Lichtenberg et les autorités sarrebourgeoises transmettent des renseignements militaires au magistrat de Strasbourg concernant des préparatifs de guerre faits par le duc de Bourgogne et Ferry II, seigneur de Blâmont et allié des Bourguignons.

En 1475, le Charles le Téméraire, dans sa visée expansionniste, conquit la Lorraine et contraignit le duc René II à se réfugier en Champagne. De toute la noblesse du duché, seuls les comtes de Bitche et la ville de Sarrebourg refusèrent de rendre hommage à l'envahisseur. Cette dernière était défendue, en vertu de l'alliance militaire du Strasbourgeois qui voulaient protéger l'accès au col de Saverne, principale route vers l'Alsace et le Rhin depuis le plateau lorrain. Par ailleurs, la ville libre de Strasbourg fut elle-même partie prenante d'une alliance militaire contre le duc de Bourgogne – la Basse-Union aussi appelée Ligue alémanique – formée au printemps 1474 par les villes impériales libres de Strasbourg, Bâle, Colmar et Sélestat rejointes par les Confédérés suisses et l'archiduc d'Autriche Sigismond de Habsbourg.

De son côté, Charles le Téméraire s'allie à l'évêque de Bade et lui promit de rendre Sarrebourg à la principauté épiscopale de Metz, une fois la ville conquise. Au sud, les Confédérés suisses attaquèrent le Bas-Valais, possession des alliés savoyards du duc de Bourgogne. Ce dernier fut contraint de quitter la Lorraine pour mener une contre-offensive au lac de Neuchâtel en 1476 (batailles de Grandson et de Morat).

Parallèlement, le duc de Lorraine chercha à rejoindre les forces de la Basse-Union depuis sa retraite à Joinville en Champagne. Il demanda au roi de France Louis XI une escorte afin de se rendre en Suisse en traversant la Lorraine en l'absence des troupes du duc de Bourgogne. René II et les Français cachèrent leur dessein en prétextant ramener le duc en Allemagne afin qu'il s'y retira après la perte de son duché.

La halte du duc René II à Sarrebourg en 1476 sur son chemin pour rejoindre ses alliés de la Ligue alémanique en Suisse resta dans les annales, comme le relate La Chronique de Lorraine :

« Mais nulle part on ne fit à René un accueil plus beau que dans la ville de Sarrebourg. Les magistrats de la cité et seigneurs allemands du voisinage, les comtes de Bitche, de Richecourt, de Saarwerden, de Nassau, de Fenestrange, avertis de son arrivée depuis huit jours, s'étaient préparés à le recevoir d'une manière digne de l'affection qu'ils avaient pour lui. On avait fait provision de beau pain blanc, de vin rouge, blanc, clairet : les seigneurs étaient allés à la chasse et avaient rapporté du gibier à foison. Lorsque le duc fut à une lieue de la ville, les bourgeois avec les seigneurs formèrent une belle compagnie de huit cents hommes de cheval et de plusieurs piétons : ils allèrent au devant de lui et le reçurent comme le seul prince qu'ils eussent jamais reconnu. Mons notre souverain, dirent-ils, soyez le très-bien venu.

Le duc, les deux capitaines français, les seigneurs de Lorraine, tous les gens de distinction, logèrent dans la ville ; les autres allèrent dans les villages voisins. Les seigneurs festoyèrent René et les Français pendant trois jours, à la manière des Allemands. On avait le déjeûner, le dîner, la marande, le souper et avant d'aller au lit, le ressinon ou schlaftrunck. On mangeait toutes sortes de viandes, et de la venaison en quantité. Ceux de la troupe qui logeaient dans les villages, étaient traités de la même manière : rien n'était épargné : on servait à l'abondance.

Les Français étaient tout ébahis et demandaient si c'était telle vie que les Allemands avaient coutume de faire. Le troisième jour, ils prirent congés du duc, le matin, et retournèrent au pays de France, racontant la manière dont René était reçu en tous lieux, et le bon traitement que leur avaient fait à eux-mêmes les gens de Lorraine. »,

Après une halte de trois jours, l'escorte du roi retourna en France et les seigneurs de la Lorraine allemande, notamment le comte de Bitche et les Linange, comtes de Dagsbourg et seigneurs de Réchicourt, accompagnèrent le duc René II jusqu'à Strasbourg. De-là cent lansquenets suisses de la Basse-Union vinrent l'escorter jusqu'à Morat où il combattit l'armée bourguignonne avec la cavalerie suisse aux côtés d'Oswald von Thierstein.

Annexions, révolutions et guerres

La localité souffre beaucoup de la guerre de Trente Ans, de 1618 à 1648, et sa population diminue considérablement.

En 1661 par le traité de Vincennes, Louis XIV, rattache la ville au royaume de France, alors que le duché de Lorraine est toujours indépendant entre le royaume de France et le Saint-Empire romain germanique. Sarrebourg devient alors le chef-lieu d'une prévôté royale, par un édit de .

En 1790, dans un souci de franciser les régions frontalières, la fin des provinces et la départementalisation du royaume partage la Lorraine allemande entre les nouveaux départements de la Moselle dont la préfecture est Metz et qui reçoit les villes de Forbach, Sarreguemines et Bitche et celui de la Meurthe dont la préfecture est Nancy qui reçoit Sarrebourg comme chef-lieu d’un arrondissement.

L'ancienne gare de Sarrebourg.

La commune voit l’arrivée du chemin de fer le avec l’ouverture de la section Sarrebourg - Strasbourg de la ligne de Paris à Strasbourg.

Conformément au traité de Francfort de 1871 qui met fin à la guerre contre la Prusse et ses alliés, la ville de Sarrebourg est annexée, comme le reste de l'Alsace-Lorraine, au nouvel Empire allemand. La commune devient le siège de l'arrondissement de Sarrebourg, un arrondissement du district de Lorraine dont le chef-lieu est Metz, au sein de l'Alsace-Lorraine dont la capitale est Strasbourg.

Proche de la frontière française, Saarburg devient une place militaire d'importance et, grâce aux troupes nombreuses stationnées, connaît une période de prospérité sans précédent. Les autorités allemandes transforment les anciens remparts en avenues (actuelles avenues Fayolle, Poincaré et Clemenceau) et érigent plusieurs bâtiments comme la Poste impériale, l'église protestante, des casernes et des logements pour les troupes. La construction d'une nouvelle gare débute en 1911.

D'une guerre à l'autre

Destructions du 20 aout 1914 à Sarrebourg.

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les Alsaciens-Lorrains se battent légitimement pour l’Empire allemand. Beaucoup de jeunes gens tomberont au champ d'honneur sur le Front de l’Est, mais aussi à l’Ouest, en particulier en France et dans les Flandres.

La bataille de Sarrebourg se déroule entre le 18 et le . Elle voit s'affronter la armée française et la armée allemande. La ville est occupée par le corps français le mais dès le 21, les Français se replient en direction de Blâmont à la suite de l'échec de l'offensive vers Morhange.

Après quatre années de guerre, la ville redevient française. Elle est libérée le 20 novembre 1918 et intègre le nouveau département de la Moselle dont le chef-lieu est Metz. Sujets loyaux de l'Empereur, les Sarrebourgeois accueillent cependant avec joie la fin des hostilités et la paix, enfin retrouvée.

La commune trouve ses marques dans la République française en restant une importante ville de garnison. La nouvelle gare est inaugurée le

Au début de la Seconde Guerre mondiale, la ville sert de base arrière pour les troupes de la ligne Maginot qui stationnent là jusqu'à l'armistice du 22 juin 1940.

Lors de la seconde annexion, la commune est renommée « Saarburg », et redevient le siège du « Landkreis Saarburg », mais cette fois au sein du Gau Westmark dont le chef-lieu est la ville allemande de Sarrebruck.

Le , Adolf Hitler, en personne, inspecte les troupes allemandes du secteur de Sarrebourg, en particulier le Erwin von Witzleben se rendent de la gare à la salle des fêtes, où le chancelier préside une fête en son honneur. Il passera ensuite à Lutzelbourg avant de rentrer à Berlin.

Alors que la Hitlerjugend devient obligatoire pour les jeunes du pays le , une ordonnance institue le service militaire dans l'armée allemande le . Dix jours plus tard, les premiers « Malgré-nous » sont appelés dans les armées du Reich. Les civils ne sont pas épargnés.
À partir de 1944, Sarrebourg est située sur la « Schutzwall West » et les bombardements américains se succèdent au-dessus du « Gau ». La ville est finalement libérée par la  division blindée le .

En 1953, Sarrebourg fusionne avec le village voisin de Hoff.

Garnison

C’est à la suite de l’annexion allemande de 1871 que Sarrebourg, alors proche de la frontière avec la France, va véritablement devenir une importante ville de garnison. Auparavant, la commune ne comptait qu'un simple dépôt militaire qui occupait une partie de l'ancien couvent des Cordeliers appelée la vieille caserne.

Durant la période allemande, de nombreuses casernes en briques rouges et jaunes (style caractéristique de l'architecture militaire prussienne), et un hôpital militaire sont construits. Un terrain de manœuvres, dont une partie est utilisée par l'aviation militaire, est aménagé à Buhl. En 1910, la ville compte 10 019 habitants dont 4 159 militaires.

La caserne du  régiment d'uhlans , située route de Buhl, est achevée en 1878. Elle accueille le  régiment d'uhlans à partir de 1895. Le régiment de chasseurs à cheval s'y installe lors du retour à la France et elle prend le nom de caserne Malleray en 1922. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le site devient un camp de prisonniers puis perd sa vocation militaire en 1947. Certains bâtiments ont été conservés et transformés en école, d'autres ont été détruits pour permettre la construction du centre socio-culturel et d'immeubles de logements.

La caserne du 1887 en bordure de la ligne de chemin de fer de Paris à Strasbourg. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, elle devient la caserne Pétain avant de prendre son nom définitif de quartier Rabier.

Les travaux de la caserne du Uhlans, située au lieu-dit Marxberg, démarrent en 1890. Rebaptisé quartier Kellerman en 1919 lors de l'arrivée du régiment de chasseurs à cheval, il prend le nom de quartier Gérôme en l'honneur du général Auguste-Clément Gérôme en 1922 et sert également de camp de prisonniers lors de la Seconde Guerre mondiale. Désaffecté en 1999 puis laissé à l'abandon, le site a été racheté par la ville qui souhaite en faire une zone d'aménagement concerté comprenant un écoquartier. Tous les bâtiments ont été détruits à l'exception de deux ateliers techniques et d'une partie de la chaufferie. Les bâtiments de l'ancien hôpital militaire qui se trouvaient juste à côté — le quartier Gérôme et l'hôpital militaire étaient d'ailleurs reliés par un souterrain et un système de fils aériens — ont été démolis en 2012 pour permettre la construction d'un complexe de cinéma. Seul subsiste l'ancien bâtiment administratif abandonné. Ce dernier est victime d'un incendie dans la nuit du 9 au . Un collectif demande sa réhabilitation en espace de mémoire dédié aux combats du 18 au 20 août 1914. La commune souhaite cependant démolir le bâtiment.

La manutention militaire, l'intendance et la boulangerie de la garnison occupaient la caserne située route de Phalsbourg, construite en 1897. Celle-ci est renommée quartier Tourret lorsque la ville redevient française.

Un peu plus loin, les imposants bâtiments néo-renaissance de la caserne d'artillerie sont achevés en 1900. La nouvelle caserne d'artillerie est construite dans son prolongement quelque temps plus tard. Ces deux casernes sont lourdement endommagées par les bombardements en août 1914. Après la Première Guerre mondiale, la caserne d'artillerie prend le nom de quartier Verdun avant de devenir le quartier Dessirier. La nouvelle caserne d'artillerie est renommée caserne Foch puis quartier Cholesky.

Dans les années 1930, la ville est la base arrière des troupes de la ligne Maginot. Un dépôt de munitions pour l'approvisionnement du secteur fortifié de la Sarre et pouvant accueillir une batterie d'artillerie lourde sur voie ferrée est construit à Réding en 1935.

En 1953, l'US Air Force entreprend la construction de la base aérienne de Phalsbourg-Bourscheid à une dizaine de kilomètres à l'est de Sarrebourg. La cité américaine de la Maladrie comportant une centaine de pavillons est construite entre 1955 et 1957 à l'est de la ville pour loger une partie des militaires et leurs familles. En 1959, elle prend le nom de cité Perkins en mémoire du capitaine William J. Perkins mort en service aérien le 30 avril 1958.

Le  régiment d’infanterie (1968. Il occupe les quartiers Rabier, Tourret, Dessirier et Cholesky. La garnison compte également un centre de ravitaillement en essences (CRE) et la antenne médicale.

La fermeture du centre de ravitaillement en essences a été annoncée en octobre 2014. Finalement le centre ne sera pas fermé mais réorganisé avec le maintien d’un atelier de maintenance technique des véhicules pétroliers.

L'ancien mess des officiers, situé avenue Joffre, accueille désormais le « club house » du 1er régiment d'infanterie.

Autres unités ayant tenu garnison à Sarrebourg
  • 1re demi-brigade de chasseurs à pied, 1939-1940, composée des :
    •  bataillon de chasseurs à pied ;
    •  bataillon de chasseurs à pied ;
    •  bataillon de chasseurs à pied ;
  •  régiment de tirailleurs algériens, au quartier Rabier, 1928-1940 ;
  •  régiment d’artillerie de région fortifiée, 1939-1940 ;
  •  régiment d'infanterie, 2e bataillon, 1952-1954 ;
  •  régiment d'infanterie, le centre d'instruction du régiment s'installe au quartier Rabier en 1960. En 1968, il devient une unité de réserve des forces opérationnelles du territoire dérivée du 1999 ;
  • Centre mobilisateur n°61 au quartier Tourret ;
  •  régiment d'infanterie (1964 à 1968) ;
  •  régiment du génie (1964 à 1972) aux quartiers Dessirier et Gérôme ;
  •  régiment de transmissions (1973 à 1985) aux quartiers Dessirier et Gérôme ;
  •  régiment du matériel (1985 à 1999) au quartier Gérôme ;
  • Établissement de réserve générale du matériel équipement de Sarrebourg (1972 à 1987) puis Établissement régional du matériel de Sarrebourg (1987 à 1992) au quartier Cholesky.
  1. «  », sur euratlas.net (consulté le ).
  2. Pôle Archéologie Préventive de Metz Métropole. (2016). Rapport final d'opération : Sarrebourg (57) « ZAC du Winkelhof, phase 1 ». Simon SEDLBAUER.
  3. MEYER et al. 1998 : Sarrebourg, parcours de canoë. DFS de fouilles préventives, Afan, Metz, 77 p.
  4. Marcel Lutz, « Le domaine gallo-romain de Saint-Ulrich (Moselle) (I) », Gallia,‎ , p. 17-44.
  5. a et b Nicolas Meyer, « Les agglomérations de Sarrebourg/Pons Saravi (Moselle) et de Saverne/Tabernis‑Tres Tabernae (Bas-Rhin) : deux destins de part et d’autre des Vosges durant l’Antiquité tardive », Gallia,‎ .
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  8. Nicolas Meyer, « Sarrebourg – Lotissement Les Terrasses de la Sarre, portes des Vosges, Au-dessus des Étangs », Archéologie de la France – Informations,‎ (lire en ligne)
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  10. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Dictionnaire topographique du département de la Meurthe
  11. a b c d e et f Jean-Luc Fray, Villes et bourgs de Lorraine : réseaux urbains et centralité au Moyen Âge, Clermont-Ferrand, Presses Universitaires Blaise Pascal, ISBN , lire en ligne), p. 427-441.
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  15. Première mention en 1418 : « oppidum de Sarburgo vulgariter nominatum Kaufman-Sarburg » in H. Hiegel, Dictionnaire étymologique des noms de lieux de la Moselle, 1986.
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  23. « L'ex hôpital militaire tombe, CinéSar jaillit », article du Républicain Lorrain du 27 janvier 2012.
  24. « L’ancien hôpital militaire ravagé par un incendie », article du Républicain Lorrain du 11 octobre 2017.
  25. « Ancien hôpital militaire de Sarebourg : un collectif est lancé », article Le Républicain lorrain du 12 avril 2019.
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  28. Réding (Dépôt de Munitions sur le site Wikimaginot.eu (consulté le 23 décembre 2018).
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  30. Restructuration du Ministère de la Défense - Principales mesures 2016.
  31. Infanterie sur le site d'Éric Williot.
  32. Établissement de réserve générale du matériel équipement de Sarrebourg (1972) et Établissement régional du matériel de Sarrebourg (1987) sur le blog Les insignes du matériel de l'Armée de terre (pages consultées le 10 juin 2017).


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Héraldique

Blason
D'argent à trois demi-ramures de cerf, de gueules chevillées de trois pièces, posées en bande et rangées en barre.
Devise
Urbs Sarreburgensis cum ipsis hostem repulit et repellet (la ville avec les siens a repoussé et repoussera l'ennemi),.
Détails

Le , le blason de la ville de Sarrebourg a été apposé sur la locomotive BB 15057. La BB 15057 est victime d'un accident en 1981, le blason de la ville a alors été apposé sur la BB 15061.

  1. a et b Constant Lapaix, Armorial des villes, bourgs et villages de la Lorraine, du Barrois et des Trois-Évêchés, Nancy, Chez l'auteur
  2. Sarrebourg sur le site L'Armorial des villes et des villages de France (consulté le 25 septembre 2016).

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