Langres
Localisation
Langres : descriptif
- Langres
Langres (prononcé [lɑ̃gʁ]) est une commune française du département de la Haute-Marne, dont elle est l'une des deux sous-préfectures, en région Grand Est. Langres a donné son nom à une région traditionnelle qui avait le titre de comté et une coutume particulière à celle de Sens (le Pays de Langres), ainsi qu'à un diocèse dont le titulaire avait depuis le XIIe siècle le titre de duc et pair de France. Ayant une histoire plusieurs fois millénaire, son site défensif occupé depuis le Néolithique était considéré au XVIIe siècle comme n'ayant jamais été pris : « La ville est dans une assiette renversée si avantageuse et habitée d’un peuple si guerrier qu’elle passe pour la pucelle du pays »
Langres étant restée fidèle à la couronne de France, le roi a octroyé à ses habitants les privilèges de la Noblesse avec le droit de lever une armée pour se défendre et l'exemption de tous les impôts royaux. La ville est classée ville d'art et d'histoire, ville fleurie et ville Internet. Ses habitants sont les Langrois, ceux de l'époque gauloise étant les Lingons.
Géographie
Localisation
Langres est située à une altitude de 458 mètres sur une table calcaire aménagée en oppidum, avec un escarpement abrupt de 50 mètres suivi d'une dénivellation supplémentaire de 50 mètres. Ce promontoire est lui-même situé au nord du plateau de Langres qui sépare le Bassin parisien de la vallée de la Saône, près de la source de la Marne. La ville est implantée au centre du Seuil morvano-vosgien, non loin du « point triple majeur » des lignes de partage des eaux entre les bassins versants de la Seine, du Rhône et de la Meuse.
Nœud routier déjà important lors de la Gaule romaine, la ville fut dotée en 1858 d'une gare ferroviaire sur la ligne Paris-Mulhouse. Également, le Canal entre Champagne et Bourgogne passe à proximité et Langres est à proximité immédiate de l'échangeur des autoroutes A 5 (vers Paris) et A 31 (entre Nancy et Dijon puis Lyon). L'autoroute A 319, en projet, permettra de relier la ville à Vesoul.
La région de Langres est appelée le « pays des quatre lacs ». Construites à la fin du lac de la Liez, le lac de la Vingeanne, le lac de la Mouche et le lac de Charmes. Le lac de la Liez, le plus grand et visible des remparts, a été aménagé pour la baignade et les loisirs nautiques (pédalos, planche à voile, canoës, ski nautique).
Communes limitrophes
- Communes limitrophes (canton de Langres)
Balesmes-sur-Marne, Champigny-lès-Langres, Chatenay-Mâcheron, Humes-Jorquenay, Peigney, Perrancey-les-Vieux-Moulins, Saint-Ciergues, Saint-Vallier-sur-Marne et Saints-Geosmes.
- Lieux-dits et écarts
Faubourg des Auges, faubourg des Franchises, faubourg de Brevoines, Saint Sauveur, L'Arbelotte, faubourg de Saint-Gilles, faubourg de Buzon, Ferme de Saint Anne, Ferme du Séminaire, faubourg du Moulin-Rouge, faubourg de Louot, faubourg des 3 rois, faubourg de la collinière, faubourg Saint Didier.
Géologie et relief
Hydrographie
La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le canal de la Marne a la Saone, la Marne, la Conduite Mouche Liez, la Bonnelle, la Liez, le ruisseau de Saint-Maurice, le cours d'eau 01 de Champ Rond, le cours d'eau 01 de Pouvain, le cours d'eau 01 de Varmoy, la Liez, le Julien, le ruisseau de Douet, le ruisseau de la Becheule, le ruisseau de Val, le ruisseau de Vaucourt et divers autres petits cours d'eau,.
Le canal de la Marne à la Saône est un canal à bief de partage au gabarit Freycinet, d'une longueur de 160 Marne et de la Saône, géré par les Voies navigables de France.
La Marne prend sa source sur le plateau de Langres, dans la commune de Saints-Geosmes (Haute-Marne) et se jette dans la Seine entre Charenton-le-Pont et Alfortville (Val-de-Marne) dans le quartier de Conflans-l'Archevêque.
La Conduite Mouche Liez, d'une longueur de 12 Saint-Ciergues et se jette dans la Liez à Chatenay-Mâcheron, après avoir traversé six communes.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 amplitude thermique annuelle de 16,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 896,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,8 ,,.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −0,8 | −0,3 | 2,4 | 5,1 | 8,8 | 12,1 | 14,1 | 14,2 | 10,6 | 7,3 | 2,9 | 0,1 | 6,4 |
Température moyenne (°C) | 1,6 | 2,7 | 6,3 | 9,7 | 13,4 | 17 | 19,2 | 19,1 | 15,1 | 10,7 | 5,5 | 2,4 | 10,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 3,9 | 5,7 | 10,3 | 14,2 | 18 | 21,9 | 24,2 | 24 | 19,5 | 14,2 | 8 | 4,6 | 14 |
Record de froid (°C) date du record |
−18,1 12.01.1987 |
−21,2 02.02.1956 |
−13,2 06.03.1971 |
−6,6 12.04.1986 |
−2,9 06.05.1957 |
2,5 04.06.01 |
5,1 01.07.1962 |
5,1 30.08.1986 |
2,1 25.09.02 |
−4,5 29.10.12 |
−10,7 27.11.1985 |
−16,4 20.12.09 |
−21,2 1956 |
Record de chaleur (°C) date du record |
14,5 27.01.1983 |
20,4 27.02.19 |
24,6 31.03.21 |
26,3 21.04.18 |
29,8 24.05.09 |
35,3 19.06.22 |
38,8 25.07.19 |
37,6 12.08.03 |
33,8 11.09.23 |
29,2 09.10.23 |
21,1 07.11.15 |
15,5 16.12.1989 |
38,8 2019 |
Ensoleillement (h) | 572 | 871 | 1 465 | 1 805 | 1 994 | 2 192 | 2 342 | 2 225 | 1 753 | 1 132 | 623 | 502 | 17 474 |
Précipitations (mm) | 78,5 | 63,4 | 66,3 | 59,6 | 82,5 | 69,7 | 77,3 | 69,5 | 65,7 | 83,4 | 88,3 | 91,9 | 896,1 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
3,9 −0,8 78,5 | 5,7 −0,3 63,4 | 10,3 2,4 66,3 | 14,2 5,1 59,6 | 18 8,8 82,5 | 21,9 12,1 69,7 | 24,2 14,1 77,3 | 24 14,2 69,5 | 19,5 10,6 65,7 | 14,2 7,3 83,4 | 8 2,9 88,3 | 4,6 0,1 91,9 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- « », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « »
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Histoire
Protohistoire et Antiquité - Toponymie
À l'instar de la plupart des autres peuples gaulois, l'ethnonyme latin des Lingons, en l'occurrence Lingonenses, s'est transmis dans le toponyme actuel de leur civitas en Gaule transalpine, l'ancienne Andemantunnum rebaptisée Langres.
Moyen Âge
Après un bref déclin résultant des invasions barbares, Langres recouvre sa prospérité dès la renaissance carolingienne, en dépit des raids dévastateurs des Normands de 888 à 894. L'influence politique grandissante malgré la réforme grégorienne, le développement économique et le rayonnement culturel de l'évêché de Langres à la faveur des renaissances médiévales successives font de Langres une puissante cité du Moyen Âge classique, héritière de la Civitas des Lingons.
Bénéficiant pleinement de la siècle, le diocèse de Langres devient un duché pairie, ses évêques étant à la fois ducs et pairs de la couronne de France : en 1179, Hugues III de Bourgogne octroie le titre de comte de Langres à son oncle l'évêque Gauthier, Louis VII de France y ajoutant la pairie et Philippe-Auguste accordant en 1200 le titre de duc aux évêques en confirmant cette dernière.
En qualité de troisième duc et pair ecclésiastique, l'évêque de Langres porte le sceptre royal durant le sacre du roi de France (avec préséance sur son métropolitain, le primat des Gaules). Au cours de cette cérémonie, il présente aussi la couronne royale avec les onze autres grands pairs de France au-dessus du chef royal avant que l'archevêque de Reims ne l'y dépose. À la fois grands vassaux et grands pairs de France, les ducs-évêques de Langres sont partie prenante dans les affaires générales du royaume de France en tant que membres du parlement du roi et nombre de grands seigneurs leur doivent l'hommage féodal.
Renaissance
Langres devient à la Renaissance un important foyer artistique où s'épanouissent la littérature, la peinture, l'architecture, etc. Ceci est notamment favorisé par sa proximité avec la Cour et l'importance de son diocèse. Dès la fin du Jean III d'Amboise, son successeur Jean V d'Amboise, Michel Boudet.
Une des grandes figures et un des acteurs de la Renaissance à Langres est le cardinal de Givry. Connu pour son mécénat artistique, il commande en 1543 des tapisseries sur l'histoire de Saint-Mammès pour décorer la nef de la cathédrale de Langres. Huit tentures sont ainsi réalisées en 1544-1545 d'après Jean Cousin et par les lissiers Pierre Blasse et Jacques Langlois. Des huit, trois ont été conservées, une au Louvre et deux à la cathédrale de Langres. Le cardinal de Givry commanda également un magnifique jubé, « en forme d'arc triomphal ». Détruit au cours du Jean d'Amoncourt, archidiacre de Langres et grand ami du cardinal de Givry, cette chapelle est par son décor un des joyaux de l'architecture Renaissance à Langres. L'ornementation de la voûte à caissons de la chapelle rappelle celle de la galerie François , daté de 1551-1552, s'inspire fortement du château d'Écouen. Il est réalisé en faïence émaillée probablement par un atelier rouennais (Geoffroy Du Moustier), ou par Masséot Abaquesne comme le voudrait la tradition. Le dessin, quant à lui, pourrait être de Jean Cousin.
La Renaissance voit notamment se construire de beaux édifices qui subsistent aujourd'hui :
- Hôtel de Rose ou d'Amboise, 3 rue des Abbés-Couturier ;
- Maison Renaissance, 20 rue Cardinal Morlot ;
- Maison dite des Cuirasses, 10 rue St-Didier ;
- Hôtel du 3 rue Jean Roussat ;
- Hôtel de Piétrequin, 4 rue du Chanoine-Defay ;
- Hôtel du Breuil de Saint-Germain, aile est.
L'imprimerie, qui s'y serait installé depuis la fin du , est surtout connue par le biais de l'imprimeur Jean Desprez (Jehan des Prey). C'est chez ce dernier que Jean Tabourot, chanoine à Langres en 1542 (de son anagramme Thoinot Arbeau), imprime en 1589 son traité . Joseph Boillot, architecte, ingénieur militaire et occupant successivement plusieurs charges à Langres dont celle de « contrôleur du magasin des poudres et salpêtres », publie en 1592 chez Jean Desprez son célèbre recueil de termes zoomorphes.
Richard Roussat, également chanoine à Langres, imprime son Livre de l'estat et mutation des temps, à Lyon chez Guillaume Rouillé en 1550.
Pour la gravure, Jean Duvet est l'auteur de l'Apocalypse figurée, certaines de ses œuvres se trouvent au Musée d'Art et d'Histoire de Langres.
Charles IX rend visite à Langres lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine. Pendant les guerres de Religion, les Langrois, pour la plupart, suivent leur maire, Jean Roussat, qui reste fidèle au roi légitime. Le parti de la Ligue est très virulent dans la région, avec les Guise dont le bastion de Lorraine est proche. Les protestants et les reîtres allemands avec, entre autres, le prince Casimir s'y opposent, et les deux partis ravagent le pays alentour. Une bataille a lieu au pied des murailles de Langres, au faubourg de Brevoines, le , sans résultat décisif. Dans la nuit du 19 au , un pétard est placé sur la porte de la place du Marché pour investir la ville, mais l'alerte est donnée à temps.
Le | ]
Au Sébastien Zamet et par le retour d'une période troublée. En effet, après une relative période de paix, elle subit la guerre de Trente Ans comme d'autres villes en France. La peste frappe de nouveau la ville en 1636.
De 1615 à 1655, Sébastien Zamet est l'évêque de Langres.
La ville compte à cette époque entre 6 000 et 7 000 habitants.
Un artisanat spécialisé se développe dans la ville puis hors les murs vers Nogent, la coutellerie.
| ]
Le , Denis Diderot nait à Langres.
Le chemin de fer arrive à Langres en 1857, avec la mise en service de la ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville par la compagnie des chemins de fer de l'Est.
Au citadelle à la Vauban vient étendre le domaine fortifié. Au début de la guerre franco-prussienne de 1870, Langres est une place de guerre qui barre la route de Bâle à Paris et qui contrôle le nœud ferroviaire de Chalindrey. Une ceinture de forts détachés est en cours de construction. La défense de la place est confiée au général de cavalerie Arbellot le .
Après la capitulation de Metz, le , les Prussiens occupent le Sud de la Lorraine et de la Champagne à l'exception de Langres. Afin de ravitailler les troupes positionnées au Sud de Paris, ils utilisent la voie ferrée Saint-Dizier - Chaumont - Châtillon-sur-Seine. En novembre, la garnison, mal équipée, mal armée, mal chaussée, compte 12 000 hommes dont une moitié seulement est apte à soutenir un combat.
Du 16 au 20 novembre, une division allemande teste la défense de la ville, se retire en l'encerclant, néanmoins, à distance convenable et au moment où une épidémie de variole se développe dans la cité. La place n'étant pas assiégée, la garnison harcèle les voies de communications allemandes, attaque les avant-postes et pénètre même au-delà de ceux-ci. Parmi les coups de main, on peut citer :
- le , une compagnie du régiment provisoire capture un convoi de ravitaillement de 27 voitures à Combeaufontaine ;
- le 6 décembre, une compagnie de mobiles de Haute-Savoie met en fuite un détachement allemand venu faire des réquisitions à Nogent ;
- dans la nuit du 8 au 9 décembre, quatre compagnies du Châteauvillain ;
- le 16 décembre, deux bataillons de mobiles qui effectuent une reconnaissance à Longeau sont contraints de se replier face à une forte colonne allemande.
À partir du , l'ennemi commence un nouvel encerclement de Langres. Le , l'ennemi à totalement quitté ses positions et se dirige vers Vesoul en raison du mouvement des troupes du général Bourbaki. Les coups de main recommencèrent :
- dans la nuit du 24 au 25 décembre, un détachement fait dérailler un train près de Bricon ;
- dans la nuit du 11 au , des partisans font dérailler un train près de Courban. Pour la 3e fois, les Prussiens réinvestissent Langres à partir du . Les actions ennemies sont agressives et les avant-postes français sont obligés de reculer.
- le 28 janvier, le combat de Prauthoy fut le dernier exploit des troupes de la garnison de Langres qui chassèrent les Allemands du village.
En 1884, la ville décide de marquer le centième anniversaire de la mort de Denis Diderot. La place Chambeau est renommée place Diderot et une statue en bronze du philosophe, œuvre de Bartholdi, est érigée en son centre. Cet honneur rendu à un farouche représentant de l'athéisme est l'occasion de nombreuses contestations dans une ville reculée et très conservatrice dont la religion avait fait historiquement la puissance.
En 1887, la ville inaugure le premier train à crémaillère de France.
| ]
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le département de la Haute-marne est envahi par les Allemands le , une semaine avant l'Armistice. Édouard Dessein, maire depuis 1932, donne sa démission en 1941, il est remplacé par Charles Béligné qui restera maire après la Libération jusqu'en 1959. Langres reste à l'écart de la guerre, l'occupation allemande est surtout présente à la préfecture de Chaumont dont la gare subit plusieurs bombardements. Le , les troupes débarquées en Provence viennent reprendre possession de la ville.
La ville engage dès 1970 une procédure de création de secteur sauvegardé (délibération municipale du et arrêté ministériel du ). Le plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur délimite un périmètre protégé de 68 glacis, la ville intra-muros et le faubourg de Sous-murs. En 1972, Langres absorbe la commune de Corlée. A partir de cette date, la commune perd régulièrement des habitants.
Depuis 2000
Depuis 2006, la mise en lumière des principaux monuments permet de créer une atmosphère dès le coucher du soleil.
Dans le cadre de la réforme de la carte judiciaire entreprise par Rachida Dati, la ville de Langres « perd » le tribunal d'instance à compter du
- Auguste Eckel Slatkine.
- Le roi et l'artiste, François Ier et Rosso Fiorentino, Paris, Rmn, , p. 198-199.
- Jacques Vignier, Les chroniques de l'évêché de Langres (lire en ligne), p. 205.
- décor
- caissons
- carrelage
- Jean-Pierre Jacquemart, Architectures comtoises de la Renaissance, 1525-1636, Besançon, Presses Universitaires de Franche-Compté, (lire en ligne), p. 91-94.
- Archives Départementales de Haute-Marne, 19 J 2, Fol 296, Notes, copies et analyses d'actes de manuscrits ou de publications sur l'histoire de Langres des origines au XIXe siècle.
- Louis-Emmanuel Marcel, Le Cardinal de Givry, évêque de Langres (1529-1561) : La Réforme, Dijon, Maurice Darantière, (lire en ligne).
- Paulette Chone, « Les Nouveaux Portraits et Figures de Termes de Joseph Boillot, à Langres en 1592 », Sebastiano Serlio à Lyon. Architecture et imprimerie, , p. 466-469.
- Nouveaux Pourtraitz et figures de termes pour user en l'architecture
- Livre de l'estat et mutation des temps.
- A. Journeaux (2008) p. 164,165.
- Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 ISBN , OCLC 299354152, présentation en ligne)., p. 252.
- A. Journeaux (2008) p. 174.
- Eugène Hugues, Langres au début du XVIIe siècle, Langres, .
- Langres pendant la guerre de 1870-1871 par Gaston de la Noé
- La Savoie armée 1870-1871.
- Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (ISBN et , OCLC 417826733, BNF 39169074), p. 35.
Héraldique
Héraldique de Langres |
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Blasonnement |
D'azur semé de fleurs de lis d'or, au sautoir de gueules brochant sur le tout. |
Les armes de la cité sont en réalité les armoiries du siège épiscopal, dont le titulaire était également duc de Langres et pair de France. Ces armoiries sont très anciennes puisqu'on les trouve déjà dans le sceau de saint Hérulphe, évêque de Langres, de 755 à 774.
L'écu est placé dans un cartouche et timbré d'une couronne murale. On rencontre toutefois encore fréquemment une anomalie héraldique dans le blason officiel de Langres : c'est la couronne ducale, conservée de l'ancien duché-pairie qui, à la place de la couronne murale, timbre les armoiries.
Quant à l'inscription du cartouche Civitas antiqua Lingonum (l'antique cité des Lingons), elle rappelle les origines celtes et le fait qu'elle fut une des premières cités des Gaules à se voir accorder la qualité de peuple allié, puis la citoyenneté romaine.
- Liste des évêques de Langres
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