Hombourg-Haut

Localisation

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Hombourg-Haut : descriptif

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Hombourg-Haut

Hombourg-Haut (allemand : Oberhomburg, francique rhénan : Humerich) est une commune française de l'agglomération de Forbach, située dans le département de la Moselle, en région Grand Est. C’est une ancienne cité médiévale édifiée et fortifiée au XIIIe siècle par les évêques de Metz

Aujourd'hui, le village du Vieux-Hombourg qui s’étend au pied de l’imposante église collégiale occupe un site remarquable, planté sur une colline gréseuse, se présentant dans un décor vert et boisé. Les vieux villages de Hellering et de Hombourg-Bas qui avaient formé à partir de la Révolution française la commune de Hombourg virent, après la Seconde Guerre mondiale l'adjonction de nombreux nouveaux quartiers, corollaire du boom économique et démographique. Riche de cette histoire, la ville de Hombourg-Haut dispose notamment d'un patrimoine architectural couvrant toutes les périodes depuis le Moyen-Âge, d'équipements scolaires (établissements du premier et second degré) ainsi que d'équipements sportifs et aires de jeux et de loisirs

Deux manifestations artistiques et culturelles jalonnent chaque année la vie locale: le Festival international Théodore Gouvy et le Carnaval avec sa cavalcade qui en marque l'apothéose.

Géographie

Situation géographique

La commune de Hombourg-Haut est localisée dans la région naturelle du Warndt et dans le bassin de vie de la Moselle-Est. Elle est située à 360 Paris, 115 Strasbourg, 50 Metz et 25 Sarrebruck (Allemagne).

Carte de la commune.

Communes limitrophes

Rose des vents Saint-Avold Saint-Avold Freyming-Merlebach Rose des vents
Saint-Avold N Betting
O    Hombourg-Haut    E
S
Saint-Avold Macheren Guenviller

Morphologie

Les quartiers se nomment Vieux-Hombourg, Les Chênes, La Chapelle, Langenberg, Riviera, Hombourg-Bas et Hellering.

Topographie

Forêts

Les aires urbanisées de la commune sont entourées de 350 hectares de forêts :

  • Forêt de Zang,
  • Forêt de Steinberg

Des sentiers sont aménagés.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée du sud-ouest vers le nord-est par la Rosselle (affluent de la Sarre), et aussi, du sud au nord, par le ruisseau de Ste-Catherine.

L'aire de l'étang de la Papiermühle a été aménagée pour les loisirs (notamment la pêche) des adultes et des enfants. L'ancien moulin a été agrandi et transformé en restaurant au XXe siècle.

La Rosselle, d'une longueur totale de 32,8 Boucheporn traverse treize communes françaises puis, au-delà de Petite-Rosselle, poursuit son cours en Allemagne où elle se jette dans la Sarre.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin Houiller ». Ce document de planification, dont le territoire est approximativement délimité par un triangle formé par les villes de Creutzwald, Faulquemont et Forbach, d'une superficie de 576 région Grand Est. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse.

La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau la Rosselle, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 amplitude thermique annuelle de 17 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Seingbouse », sur la commune de Seingbouse à 4 vol d'oiseau, est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,9 ,,.

Statistiques 1991-2020 et records SEINGBOUSE (57) - alt : 347m, lat : 49°07'39"N, lon : 6°49'51"E
Records établis sur la période du 01-08-2003 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,4 −0,2 2,2 5,9 9,1 12,6 14,6 14,2 10,8 7,4 3,6 0,5 6,7
Température moyenne (°C) 1,8 2,6 6,1 10,7 13,8 17,6 19,7 19,1 15,4 10,9 6 2,7 10,5
Température maximale moyenne (°C) 4 5,4 10 15,5 18,6 22,5 24,7 24 20 14,4 8,5 4,8 14,4
Record de froid (°C)
date du record
−12,3
07.01.09
−15,3
07.02.12
−12,4
01.03.05
−3,4
04.04.22
−0,3
05.05.19
3,9
08.06.05
7,4
31.07.15
5,8
26.08.18
3,1
30.09.22
−5,2
29.10.12
−5,8
30.11.16
−17
20.12.09
−17
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
13,9
01.01.22
21,4
27.02.19
23,9
31.03.21
26,8
21.04.18
30,7
28.05.17
35,2
26.06.19
37,9
25.07.19
37,8
09.08.03
32,6
15.09.20
27
02.10.23
21
02.11.20
14,9
31.12.22
37,9
2019
Précipitations (mm) 63 57,7 55,3 39,8 68,9 60,3 54,7 68,4 54,8 61,4 66 81,1 731,4
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
4
−0,4
63
 
 
 
5,4
−0,2
57,7
 
 
 
10
2,2
55,3
 
 
 
15,5
5,9
39,8
 
 
 
18,6
9,1
68,9
 
 
 
22,5
12,6
60,3
 
 
 
24,7
14,6
54,7
 
 
 
24
14,2
68,4
 
 
 
20
10,8
54,8
 
 
 
14,4
7,4
61,4
 
 
 
8,5
3,6
66
 
 
 
4,8
0,5
81,1
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Accès et transports

Gare de Hombourg-Haut.
  • Par train, gare de Hombourg-Haut sur la ligne Métrolor Metz - Forbach (- Sarrebruck).
  • Par la route : autoroute A4 puis A320 (direction Sarrebruck), sortie Freyming.

Hombourg-Haut ne dispose pas d’une desserte Bus, mais elle est desservie par les trois lignes interurbaines : 126, 127 et 138 du réseau TIM (Transports Interurbains de la Moselle) et une ligne transfrontalière (MS : Saint-Avold - Sarrebruck) :

Les Lignes TIM :

  • Ligne TIM 126 : Cité des Chênes - Merlebach-Gare routière : il s’agit de la ligne assurant la desserte la plus fine de la commune en assurant la liaison entre la gare routière de Freyming-Merlebach et le quartier des Chênes de Hombourg-Haut. Vers la Cité des Chênes, la ligne arrive par le quartier Riviera puis traverse Hombourg-Bas pour rejoindre le « centre-ville » avant de gagner la cité des Chênes en passant par les rues du Chemin-de-Fer et du Verger. Au retour, la ligne 126 rejoint directement le centre-ville en passant par la rue des Merles.
  • Ligne de bus TIM 127 : Cité La Chapelle - Merlebach-Gare routière : la desserte de Hombourg-Haut par cette ligne se limite en fait à quelques arrêts situés dans la Cité La Chapelle.
  • Ligne TIM 138 : Saint-Avold - Forbach. Elle traverse Hombourg-Haut au plus court en suivant l’itinéraire de la RD 603 (ex-N3), excepté deux allers-retours desservant la Cité des Chênes.
  1. [Voir Document cartographique établi par la Fédération française de course d'orientation. Notice BNF n° : FRBNF40736687]
  2. Sandre, «  »
  3. «  », sur gesteau.fr (consulté le ).
  4. «  », sur eau-rhin-meuse.fr (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. «  », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  11. «  », sur meteofrance.com, (consulté le ).


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Toponymie

  • Hombourg-Haut, : Hoëmborc (1210), Homburg (1254), Homburc (1256), Homburch (1275 et 1284), Homberch (1288), Hohenburg (1508 environ) Humburgum (1544), Homborgh (1653), Homborg im Westreich (1645), Homborg (1645), Bischofs-Homburg (XVIIIe siècle), Hombourg-l'Évêque (1745), Hombourg-la-Ville (1779), Hombourg Haut (1793), Hombourg-Haut ou Houmerich (1845), Oberhomburg (1871-1918).
    • En francique lorrain : Hummerich / Humerich. En allemand : Ober-Homburg.
    • Surnoms sur les habitants : Die Humeriche Eicherte (les écureuils de Hombourg). Bachwasser (eau de ruisseau).
  • Hombourg-Bas : Hombourg-Bas (1751). Les anciens l'appelle "es Dorf" (le village) pour le distinguer de l’ancienne ville.
  • Hellering : Elringa (1335), Elleringa (1338), Helringen (1408), Halring (1688), Halringen (1715), Hellering (1793).
  1. a b c et d Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
  2. Administration générale des postes, Dictionnaire des postes aux lettres, Paris, Imprimerie Royale, 1845.
  3. Visible sur la Carte "Ducatus Lotharingie" http://bmn-renaissance.nancy.fr/viewer/show/1907#page/n0/mode/1up
  4. a et b Passé-Présent : La Moselle dévoilée N°4 (Novembre-Décembre 2011)

Histoire

Héraldique

Blason
De gueules, à la crosse épiscopale d'or accostée de deux alérions d'argent.
Détails
Ce blason est la reproduction de celui que porte le député de Hombourg à l'entrée d'Henri II à Nancy, en 1608 ; il est dessiné de la même façon dans le Héraut d'armes de Lorraine. Ces armoiries font très probablement allusion à l'origine de Hombourg, bâti et fortifié, au Jacques de Lorraine, évêque de Metz : la crosse rappelle le caractère épiscopal, les alérions symbolisent la Lorraine.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Un Moyen Âge brillant

Un premier château entouré d’un village

Le berceau de la commune se trouve à Hombourg-Bas. Ce village se développa autour d’un premier château qui était aux mains du dernier comte de Hombourg, Hugo de Lunéville-Metz, mort sans héritier mâle en 1152. Le duc de Lorraine et l’évêque de Metz Étienne de Bar se disputèrent la place que ce dernier emporta et le château, appelé Altburg, devint le siège d’une seigneurie épiscopale ou avouerie, qui restera la propriété des prélats messins jusqu’au XVIe siècle.

Le nouveau château et une ville-forte

Obsolète, le vieux château fut vendu en 1270 à Jacques de Varsberg. Un nouvel évêque, Jacques de Lorraine, jeta son dévolu sur la longue colline voisine pour y construire, sans doute durant la décennie de 1240 à 1250, un nouveau et formidable château qui étonna les contemporains qui le nommèrent « la guérite du monde » ou « le miroir de beauté ». Ce château devint à son tour le siège et le chef-lieu de la seigneurie de Hombourg/Saint-Avold. Les officiers des évêques et quelquefois les prélats eux-mêmes y résidaient. Devant son château, Jacques de Lorraine fit ériger une ville-forte, l'actuel Vieux-Hombourg, ceinte d’un long rempart. L'ensemble était destiné au refuge de toute la région et affirmait de manière hautaine le pouvoir de l’évêché sur la partie est de ses territoires, sentinelle menaçante pour les seigneurs voisins. Hombourg-Bas fut incorporé à la nouvelle ville, les deux entités ne formant dès lors plus qu’une seule communauté.

Jacques accorda libertés et franchises à sa nouvelle ville en 1248 que l'on doit considérer comme la date officielle de sa création et y installa en 1254 un chapitre composé de 13 chanoines qui durera jusqu'en 1743. Il érigea pour ces prêtres leur nouvelle église collégiale à partir de 1245 environ. L'église était en fonction depuis 1254. Les travaux cependant s’étalèrent sur près d’un siècle, certainement pour achever le voûtement des nefs. En 1279, les chanoines établirent aussi un hôpital pour les pauvres, à Hombourg-Bas.

Souvent disputée au cours des Vieille porte, jadis entrée principale de la forteresse. Érigée entre 1250 et 1270, la chapelle Sainte-Catherine est l’ancienne chapelle domestique d’un lignage de chevaliers qui occupaient un écart fortifié du château appelé Ritterburg.

Les Temps modernes et le déclin dû à la guerre de Trente Ans

En 1572, la seigneurie de Hombourg fut vendue à Henri, duc de Guise, mais en 1581 elle entra dans le giron du duché de Lorraine sous Charles III et constitua le bailliage de Hombourg/Saint-Avold dont les gouverneurs résidaient au château. Elle fut cédée aux princes de Phalsbourg, Louis de Guise et Henriette de Lorraine en 1621. Malgré les occupations françaises du XVIIe siècle, elle demeura dans le domaine ducal jusqu’en 1766, pour être définitivement rattachée au royaume de France.

La tragique guerre de Trente Ans

Prise à partir de 1633 dans le maelström de cette véritable guerre européenne, la ville de Hombourg, comme toute la seigneurie, subit les privations et les épidémies autant que les exactions des soudards venus de tout le continent et en paya le prix fort. La guerre fut prolongée par une occupation française très lourde qui porta un coup définitif à la ville dont Richelieu fit démanteler le château en 1634.

La perte des prérogatives administratives et militaires après 1634

Hombourg-Bas resta désert pendant une trentaine d’années à l’instar du village voisin de Hellering. Trop inadapté à la modernité, le pauvre rempart médiéval de la ville s’écroula pan après pan et Hombourg ne fut plus qu’un simple et gros bourg rural qui s’entêtait à conserver son statut de ville tandis que ses prérogatives administratives et militaires glissaient définitivement vers sa voisine, la ville de Saint-Avold.

Le réveil par le dynamisme industriel : la métallurgie

La métallurgie dès le second XVIIIème

En 1758, Charles de Wendel installa une forge sur la Rosselle, point de départ de la vocation industrielle de la ville. La famille d’Hausen prit la relève sous le Premier Empire. Les maîtres de forge sarrois Gouvy, en rachetant l’usine en 1850, transformèrent leur établissement en une aciérie compétitive qui donna de l’emploi à des générations de Hombourgeois.

La firme Gouvy développa aussi une véritable culture associative à travers la musique, le sport, les mouvements de jeunesse et les loisirs en général.

La famille Münch pérennisa l’œuvre des Gouvy en achetant leur usine en 1935, proposant du travail à près de 250 personnes.

Deux beaux bâtiments, le château d'Hausen et la villa Gouvy témoignent du dynamisme des XVIII et XIXe siècles.

La commune et la paroisse se transforment

Après la suppression du chapitre en 1743, le duc Stanislas permit à des franciscains-récollets d’origine allemande de s’installer à Hombourg. Ils y construisirent un couvent en 1769 et administrèrent la paroisse avec entrain avant d’être expulsés en 1792. Leur couvent reste un bel élément du patrimoine communal.

En 1811, « le grand Hombourg » prit définitivement forme par l’annexion du village jusqu’alors autonome de Hellering et par la réintégration de Hombourg-Bas, qui avait été érigé en commune indépendante en 1792.

Le rattachement au Reich

Comme les autres communes de l'actuel département de la Moselle, Hombourg-Haut est incorporé, après le traité de Francfort, à l’Empire allemand de 1871 à 1918. Pendant la courte période de transition politique, la ville fut renommée Homburg an der Rossel puis Oberhomburg. C'est une période de prospérité pour la commune. Dès le début du houille dans la région. L'usine Gouvy aussi exporte dans toute l'Europe.

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les Mosellans sont tenus de se battre pour l’Empire allemand. 85 jeunes gens tomberont au champ d'honneur sous l’uniforme allemand. Ces soldats se sont battus sur tous les fronts, à l’Ouest ( Verdun, Argonne), sur la Somme mais aussi en Russie et au Moyen Orient.

« Oberhomburg » redevient Hombourg-Haut en 1918.

L'Annexion 1940-1944

La Seconde Guerre mondiale et le drame de l'Annexion marqueront durablement les esprits. Les premiers conscrits, incorporés de force dans l'armée allemande, partent à partir d', essentiellement sur le front de l'est. Les civils ne sont pas épargnés.

À partir de , l'armée américaine bombarde la région sans relâche.

La commune ne sera libérée que le . Un odonyme local («  ») rappelle cette libération. 53 victimes militaires et civiles sont à déplorer.

L'Après-guerre

Le boom économique

Après la Seconde Guerre mondiale, l'extraction du charbon était devenue le pôle industriel principal de toute l'aire géographique appelée le "Bassin houiller lorrain" incluant Hombourg-Haut. L'essentiel de la population active de la ville était employé par les Houillères du bassin de Lorraine (HBL). Des cités minières avaient surgi du ban communal : cité des Chênes, cité de la Chapelle, cité Riviera. L’apport de l’immigration européenne joua un rôle déterminant dans l’extension et la prospérité de la ville qui, si elle ne recensait que 2 438 âmes en 1946, enregistra une explosion démographique qui la porta au point culminant de 10 571 habitants en 1968.

Toutefois, l'activité métallurgique se poursuivit après guerre avec les Etablissements Munch Frères jusqu'en 1980.

L'époque contemporaine ou « l'Après-charbon » (depuis 1980)

Le déclin du charbon et l'arrêt des activités des HBL s'est accompagné d'un déclin économique et démographique en Moselle-Est et donc à Hombourg-Haut (voir plus loin les recensements).

  1. a et b Constant Lapaix, Armorial des villes, bourgs et villages de la Lorraine, du Barrois et des Trois-Évêchés, Nancy, Chez l'auteur
  2. 1944-1945, Les années Liberté, Le Républicain Lorrain, Metz, 1994 (p.15).
  3. Fermeture et occupation de l'usine Munch en 1980, Le Républicain Lorrain, 6 août 2012.

Héraldique

Blason
De gueules, à la crosse épiscopale d'or accostée de deux alérions d'argent.
Détails
Ce blason est la reproduction de celui que porte le député de Hombourg à l'entrée d'Henri II à Nancy, en 1608 ; il est dessiné de la même façon dans le Héraut d'armes de Lorraine. Ces armoiries font très probablement allusion à l'origine de Hombourg, bâti et fortifié, au Jacques de Lorraine, évêque de Metz : la crosse rappelle le caractère épiscopal, les alérions symbolisent la Lorraine.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
  1. a et b Constant Lapaix, Armorial des villes, bourgs et villages de la Lorraine, du Barrois et des Trois-Évêchés, Nancy, Chez l'auteur

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Hombourg-Haut dans la littérature

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