Bar-sur-Aube
Localisation
Bar-sur-Aube : descriptif
- Bar-sur-Aube
Bar-sur-Aube est une commune française, sous-préfecture du département de l'Aube en région Grand Est. Ses habitants s'appellent les Baralbins ou Bar-sur-Aubois.
Géographie
Localisation
Située à 165 mètres d'altitude, la rivière Aube et la Bresse sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Bar-sur-Aube.
Géologie et relief
Bar-sur-Aube est entourée de coteaux champenois et de collines. La ville est traversée par l'Aube, d'où son nom.
- Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie, par le BRGM :
- Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
- Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
- Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.
Hydrographie
La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Aube, le Fossé 01 du Val d'Ardenne, la Bresse, un bras de l'Aube, le canal 02 de Mathaut, le cours d'eau 01 des Côtelles, l'Aube et divers autres petits cours d'eau,.
L'Aube, d'une longueur de 249 Auberive et se jette dans la Seine à Marcilly-sur-Seine, après avoir traversé 82 communes.
Le fossé 01 du Val d'Ardenne, d'une longueur de 11 Colombey les Deux Églises et se jette dans l'Aube à Bayel, après avoir traversé six communes.
La Bresse, d'une longueur de 12 Colombé-la-Fosse et se jette dans l'Aube à Ailleville, après avoir traversé cinq communes.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 amplitude thermique annuelle de 15,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ailleville_sapc », sur la commune d'Ailleville à 3 vol d'oiseau, est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 833,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,3 ,,.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,6 | 0,5 | 2,4 | 4,5 | 8,4 | 11,6 | 13,5 | 13,2 | 9,9 | 7,5 | 3,9 | 1,6 | 6,5 |
Température moyenne (°C) | 3,6 | 4,3 | 7,5 | 10,5 | 14,3 | 17,6 | 19,8 | 19,6 | 15,8 | 12 | 7,3 | 4,4 | 11,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,6 | 8,2 | 12,6 | 16,4 | 20,2 | 23,7 | 26,2 | 26 | 21,7 | 16,6 | 10,6 | 7,2 | 16,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−17,9 02.01.1997 |
−15 05.02.12 |
−15,1 01.03.05 |
−6,1 08.04.03 |
−1,6 18.05.1991 |
0 05.06.1991 |
5,3 03.07.11 |
3,5 30.08.1998 |
0,9 20.09.12 |
−6 30.10.1997 |
−11,6 24.11.1998 |
−19,7 20.12.09 |
−19,7 2009 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,2 05.01.1999 |
22 27.02.19 |
26,5 31.03.21 |
29,9 25.04.07 |
32,8 28.05.17 |
38,8 28.06.11 |
41,3 25.07.19 |
41,2 12.08.03 |
35,5 14.09.20 |
30,5 02.10.23 |
23,9 07.11.15 |
17,6 31.12.22 |
41,3 2019 |
Précipitations (mm) | 65,8 | 61,8 | 64,6 | 62 | 76,1 | 63,5 | 69,6 | 63,8 | 67,7 | 78,3 | 78,8 | 81,5 | 833,5 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
6,6 0,6 65,8 | 8,2 0,5 61,8 | 12,6 2,4 64,6 | 16,4 4,5 62 | 20,2 8,4 76,1 | 23,7 11,6 63,5 | 26,2 13,5 69,6 | 26 13,2 63,8 | 21,7 9,9 67,7 | 16,6 7,5 78,3 | 10,6 3,9 78,8 | 7,2 1,6 81,5 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Sismicité
Commune située dans une zone de sismicité très faible.
Voies de communications et transports
Voies routières
- A5 : Échangeur n°3 Colombey, Échangeur n°2 Bar-sur-Seine.
- D 619 vers Ailleville, Lignol-le-Château.
- D 46 vers Proverville.
- D 73 vers Arrentières.
Transports en commun
- Fluo Grand Est.
SNCF
- Gare de Bar-sur-Aube
- « », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « »
- Sandre, « »
- Sandre, « »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- « », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- décrets n°2010-1254 et n°2010-1255 du 22 octobre 2010 relatifs à la prévention du risque sismique et à la délimitation des zones de sismicité
- Voies routières
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Toponymie
Attestée sous les formes Segessera, Barrisiica, Barris ca, Baro castelli, castelli Baris (monnaies carolingiennes), Barrum super Albam (1061), Castrum Barris montis (1065), Barrense castrum, Barrense oppidum (1097), Barrenses (1102), Barrum castrum super Albam (1104), Vetus castrum, villa Barrensis (1149), Bar-sur-Aube (vers 1200). Le nom de la ville se trouve également sous la forme Barrum ad Albam dans les archives ecclésiastiques.
Du gaulois barro- « tête, hauteur (topographie), extrémité boisée »,, comme le montre d'ailleurs le pléonasme [castrum] Barris montis « château du Mont Barre » de 1065.
Au cadastre de 1837 se trouvait : les faubourgs d'Arsonval, Saint-Nicolas, Notre-Dame et d'Aube, Beauvoir, la Bergerie, le Calvaire, le Cellier, la Chalet, Chauvelet, le moulin du Château, celui du Bas, du Haut ; Château-Gaillard, Châtelet, Chauffourt, Coquerillon, Coucelange, la Doué, la Folie, les Gravières, Heaume, Marcassel, Mathaux, Ormont, les ponts Rouge et aux Moines, Sainte-Germaine, Saint-Esprit, abbaye Saint-Nicolas, Temple, Val-de-Thors, Val-Richard, Vaudemont, Voie-Neuve.
- Théophile Boutiot et Émile Socard, Dictionnaire topographique du département de l'Aube, Paris, Imprimerie Nationale, , 230 p., p. 10.
- Louis Chevalier, Histoire de Bar-sur-Aube, Bar-sur-Aube, (lire en ligne).
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Errance, Paris, 2003, p. 68.
- Michel Morvan, « La racine toponymique pré-celtique *bar », Lapurdum. Euskal ikerketen aldizkaria | Revue d'études basques | Revista de estudios vascos | Basque studies review, ISSN 1273-3830, DOI 10.4000/lapurdum.1848, lire en ligne, consulté le )
Histoire
Antiquité
L'existence de Bar-sur-Aube remonte à l’Antiquité. Un coin monétaire (type au cheval) au nom de Togirix (chef des Lingons[réf. nécessaire]) a été découvert sur la colline Sainte-Germaine. Il servait à battre des monnaies.
À l'époque romaine la ville aurait d'après la Table de Peutinger été connue sous le vocable de Segessera (seges, moisson). Louis Chevalier cite également l’appellation Frumentaria (frumentum, blé). Ces dénominations pourraient provenir de la fertilité du territoire ou bien de l'utilisation de la ville comme entrepôt par les Romains. Un certain nombre de vestiges du Vicus de la civitas des Lingons, Segessera faisait partie, pendant le Haut-Empire romain, de la province de Gaule Belgique. Elle aurait été rattachée au Bas-Empire romain à la province de Lyonnaise première.
D'après la tradition orale, la ville aurait été dévastée par Attila dont l’action la plus connue fut la décapitation de sainte Germaine ; elle fut enterrée sur la colline qui porte désormais son nom et qui devint un lieu de culte ainsi qu'une communauté villageoise. Après le partage du royaume de Clovis par ses fils, la ville fit partie de l'Austrasie.
Moyen Âge
Sous Charles le Chauve, plusieurs variétés de monnaies furent émises avec au revers le nom de la ville.
Les comtes
Les comtes étaient chargés d'administrer le pagus Barrensis dont Bar-sur-Aube était le chef-lieu. Ce pagus était sous la suzeraineté de l'évêque de Langres. En 889, le roi Eudes avait confirmé, au comte, la possession du castellum, le droit de battre monnaie et de tenir foire.
Les foires
Grâce à la politique des comtes de Champagne, la ville prit une grande importance. Bar était le siège d'une des six foires de Champagne, régulières dès 1114, où les commerçants des Flandres et d'Italie s'échangeaient épices d'Orient, soie, textiles et produits bruts venus du nord de l'Europe à la mi-février et à la mi-avril. C'est la période où les comtes abandonnèrent l'ancien château de la motte féodale pour faire bâtir leur résidence en ville. En 1160, la foire se déroulait sur deux semaines, de la troisième semaine de carême à la quatrième incluse. Devant l'importance qu'elle prend, elle s'étend sur une troisième semaine en 1170, puis à vingt-huit jours en 1250. Les intervenants étaient présents de nombreux jours supplémentaires pour le règlement des démarches administratives et commerciales. De plus, certaines corporations avaient investi financièrement dans la ville pour ces actions régulières : achats de halles, de maisons comme les drapiers de Châlons, des marchands d'Arras, Bâle, Besançon, Cambrais, Fribourg, Orange, Paris, Valenciennes, Ypres.
Les foires attiraient aussi des métiers dérivés comme des banquiers, les Anguissoli qui laissèrent leur nom à la rue des Angoiselles (actuelle rue Mailly), des changeurs…
Le rattachement de Bar à la couronne
Bar-sur-Aube et la Champagne furent réunies au domaine royal à la suite du mariage, le entre Jeanne de Navarre héritière du comté de Champagne et du roi de France Philippe le Bel. En 1318, Philippe V le Long ayant vendu la ville à Jacques de Croÿ, les habitants se rachetèrent et obtinrent que le roi ne puisse plus la vendre ni l'aliéner.
Le Traité de Bar-sur-Aube
Le traité de Bar-sur-Aube fut signé le entre le duc de Lorraine Ferry IV, le comte de Bar , l'évêque de Metz Renaud de Bar et le sire de Blâmont Henri .
-
Pont d'où fut jeté Alexandre, bâtard de Bourbon avec en son centre la chapelle expiatoire élevée à sa mémoire par ses partisans.
-
Vestiges du Châtelet.
Les Templiers et les Hospitaliers
La chapelle Saint-Jean est une possession des Templiers, puis lors de la dévolution des biens de l'ordre du Temple passe aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
Ancien Régime
Lorsque Charles Quint assiégea la ville de Saint-Dizier, les habitants des villages voisins se mirent sous sa protection. La ville souffrit d'une longue peste en 1636, qui provoqua l'arrêt de la foire.
Élection (circonscription de l'Ancien Régime)
Pendant l'Ancien Régime, Bar-sur-Aube était le siège d'une élection qui regroupait jusqu'à cent quatre-vingt communautés. Parmi ses présidents, on citera :
- 1668-1678 : Jean-Baptiste de Coiffy ;
- 1690 : Claude Chifflet ;
- 1692 : Jean Bernodat ;
- 1707-1708 : Charles Chifflet ;
- 1732-1733 : Didier Mailly ;
- 1740-1748 : N. Mailly ;
- 1776 : Louis-Marie Rétaux.
Elle était aussi le siège d'un grenier à sel.
Epoque contemporaine
La Révolution française y fut bien accueillie, les couvents disparurent. Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1800.
Bar-sur-Aube fut le théâtre d'une bataille à la fin de l'épopée napoléonienne (). En 1862 les fortifications furent démolies, le boulevard du tour de ville se trouve à leur emplacement.
En 1911, la révolte des vignerons opposa les vignerons aubois aux négociants marnais pour maintenir le vignoble dans l'appellation contrôlée « Champagne ».
Sept habitants ont été admis parmi les 4281 Justes parmi les nations de France pour avoir sauvé des personnes juives persécutées par le régime nazi et le gouvernement de Vichy : Simone Daunet Martin; Marcel Perrin; Jacqueline Perrin; Raymonde Perrin; Anastase Schmitt; Félicie Schmitt; Isidore Schmitt.
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- A. Roserot, Diplômes carolingiens, p. 26, 56 et n° 16.
- Futura, « », sur Futura (consulté le ).
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur hgkbachelard.e-monsite.com (consulté le ).
- Henri d'Arbois de Jubainville, Histoire des comtes de Champagne, IV, 740.
- Cette famille de banquiers lombards ont aussi donné son nom à l'hôtel particulier des Angoiselles à Troyes.
- Hubert Collin, « Un important document historique entre aux Archives de Meurthe-et-Moselle », dans Le Pays lorrain, ).
- Alexandre, bâtard de Bourbon qui a formé une bande d'écorcheurs.
- « », notice base Mémoire, ministère français de la Culture.
- « », sur saint-dizier.fr (consulté le ).
- Ernest Badin, Géographie départementale, classique et administrative de la France... suivie d'un dictionnaire descriptif de toutes les communes et localités remarquables du département et accompagnée d'une carte spéciale..., J.J. Dubochet, Le Chevalier et Cie, (lire en ligne).
- Recueil des édits, déclarations, arrests, et reglemens, concernans la Ferme Générale des Domaines de France, (lire en ligne).
- Bar-sur-Aube en 1939-1945
- Simone Daunet Martin
- Marcel Perrin
- Jacqueline Perrin
- Raymonde Perrin
- Anastase Schmitt
- Félicie Schmitt
- Isidore Schmitt
Héraldique
Blason | D'azur à une bande d'argent accompagnée de deux doubles cotices d'or potencées et contre-potencées. |
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Détails | Ce blason est en fait celui du comté de Champagne. Le site La banque du blason donne le blasonnement suivant : Parti : au 1er de gueules au bar d'argent, au 2e d'azur à la bande d'argent accostée de deux cotices potencées et contre-potencées d'or, au chef d'azur chargé de trois abeilles volant d'or. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
- Victor Adolphe Malte-Brun, La France illustrée, 1882.
- Blason - Bar-sur-Aube
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Bar-sur-Aube dans la littérature
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