Asfeld

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Asfeld : descriptif

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Asfeld

Asfeld [asfɛld] est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est

Il s'agit du chef-lieu du canton d'Asfeld

Asfeld a intégré l'ancienne commune de Juzancourt en 1971

L'illustre famille Bidal d'Asfeld, éteinte en 1793, porte son nom.

Géographie

Entrée d'Asfeld.

Asfeld est située sur l'Aisne et le canal des Ardennes, dans le sud-ouest du département des Ardennes, au sein d'une région naturelle nommée le Porcien. La commune fait partie de l'aire urbaine de Reims.

Communes limitrophes

Rose des vents Villers-devant-le-Thour Saint-Germainmont Balham Rose des vents
Avaux N Aire
O    Asfeld    E
S
Vieux-lès-Asfeld Sault-Saint-Remy
Houdilcourt
Roizy

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est dans la région hydrographique « la Seine du confluent de l'Oise (inclus) à l'embouchure » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le canal des Ardennes (versant Aisne), l'Aisne, le ruisseau des Barres, le Fossé du Vérain, le Fossé du Pré Féri et un bras du canal des Ardennes,.

Le canal des Ardennes (versant Aisne), d'une longueur de 57 Dom-le-Mesnil et se jette dans le canal latéral à l'Aisne à Vieux-lès-Asfeld, après avoir traversé 24 communes. Il traverse la commune dans sa partie centrale d'est en ouestsur une longueur d'environ 3,7 km.

L'Aisne est un cours d'eau naturel navigable de 256 km de longueur, traversant les cinq départements Meuse, Marne, Ardennes, Aisne, Oise. Elle est un affluent de rive gauche de l'Oise, ce qui fait d'elle un sous-affluent de la Seine. Elle traverse la commune dans sa partie centrale d'est en ouestsur une longueur d'environ 5,6 km.

Le ruisseau des Barres, d'une longueur de 28 Fraillicourt et se jette dans l'Aisne sur la commune, après avoir traversé neuf communes.

Réseaux hydrographique d'Asfeld.

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : l'étang de l'Avenir (0,6 ,.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Aisne Vesle Suippe ». Ce document de planification, dont le territoire s’étend sur 3 096 km 2 répartis sur trois départements (Aisne, Marne et Ardennes) et deux régions (Champagne-Ardenne et Picardie), a été approuvé le 16 décembre 2013. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat d’aménagement des bassins Aisne Vesle Suippe (SIABAVES).

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 amplitude thermique annuelle de 15,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Banogne-Recouvrance », sur la commune de Banogne-Recouvrance à 12 vol d'oiseau, est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 773,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,8 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
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  5. «  », sur eaufrance.fr (consulté le ).
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  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme Erchreco villa en 727.

Cette forme a abouti à Ecri, ancien nom de la paroisse, dont Écry représente la graphie modernisée. Ensuite elle change plusieurs fois de nom dans des périodes plus récentes. Elle est renommée Avaux-la-Ville en l'honneur du comte d'Avaux, en 1671. Puis Asfeld en 1730, lorsque le comté est transformée en marquisat, en l'honneur du premier marquis d'Asfeld, qui a acheté ce comté d'Avaux. Asfeld est une transcription d’Astfeld près de Goslar en Allemagne, ou d'Harsefeld le père de ce marquis d'Asfeld étant seigneur d’Harsefeld. Cette ville d'Harsefeld est jumelée au . Durant la Révolution française, la ville est à nouveau rebaptisée pour tenter de faire oublier cet aristocrate, marquis d'Asfeld, peu populaire dans son marquisat. La commune devient ainsi en 1794 Escry-le-Franc (mesure symbolique, pendant la terreur), puis redevient Asfeld lors de la terreur blanche. Moins d'une trentaine de localités ont changé de nom en Ardennes pendant la période révolutionnaire pour cinq cents dans le département voisin de l'Aisne.

  1. a b et c Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 31b
  2. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, erratum et addenda, Librairie Droz, Genève, 1998, p. 1741, n° 31096 [1]
  3. a et b Gilberte Tramuset, Histoire de la Ville d'Asfeld, édition Société d'Études Ardennaises, , p. 42
  4. a et b Michel Tamine, « Changer le nom des villes et des villages », dans Gérard Gayot (dir.), Révolution en Ardenne, de l'Argonne au Namurois, Terres ardennaises, , p. 107-127

Histoire

Ferme dans le centre d'Asfeld.

Un point fortifié au bord de l'Aisne

Le village était appelé jadis Écry (Ercherego). En 680, Ébroïn, maire du palais de Neustrie, après avoir battu à Laffaux les armées de Pépin de Herstal et de Martin, dux de Champagne, poursuit ses ennemis et attire Martin à Asfeld où il le fait mourir.

Les Vikings y furent battus en 883.[réf. nécessaire]

Au Moyen Âge, les seigneurs d'Escry y bâtissent une demeure fortifiée. Passé à la famille de Grandpré puis aux Bossut, ce château subit de nombreux assauts. En 1199, Thibault III y organisait un grand tournoi qui servait de cadre a l'organisation de la Quatrième croisade. En 1359, il est saccagé par les troupes d'Édouard III d'Angleterre, chevauchant de Calais à Reims, puis par les Bourguignons vers 1425.

En 1625, il est à nouveau attaqué par Charles IV de Lorraine profitant de la Fronde pour piller la Champagne et menacer l'Île-de-France.

En 1671, Jean-Jacques de Mesmes, comte d'Avaux, achète, pour compléter ses terres, ce fief d'Ecry dévasté par ces invasions successives. La principale ville, Ecry, est désormais nommée Avaux-la-Ville.

D'Avaux-la-Ville à Asfeld

Jean-Jacques de Mesmes stimule l'économie locale par l'instauration d'un marché hebdomadaire et de deux foires annuelles. Il fait renforcer et agrandir le château et y réside.

En 1680, il décide de la construction d'une nouvelle église, l'église existante étant particulièrement en mauvais état. Cette construction s'inscrit dans un plan d'ensemble aux abords du château. Le nouvel édifice religieux est béni le 15 juin 1685.

Le 20 mars 1728, Claude François Bidal d'Asfeld achète le comté d'Avaux, formé d'Avaux-le-Château, Avaux-la-Ville, Aire, Vieux et Vauboison, il est chevalier d'Asfeld puis baron d'Asfeld. En 1730, cette seigneurie est érigée en marquisat. Avaux-la-Ville qui s'était appelée Ecry jusqu'en 1671, change à nouveau de nom et prend son nom actuel : Asfeld.

Claude François Bidal d'Asfeld est lieutenant-général des armées du Roi et directeur général des fortifications, succédant dans cette fonction à Vauban. Puis il est nommé maréchal de France en 1734, et gouverneur de Strasbourg.

À la même époque, un Rémois, Nicolas Bidet, viticulteur et auteur d'un traité botanique sur la nature et la culture du vin, devient seigneur de Juzancourt, à proximité d'Asfeld.

Révolutions et bouleversements politiques

Le fils de Claude François Bidal d'Asfeld, Claude Etienne, second marquis d'Asfeld, réside essentiellement à Paris mais a des relations dures avec les habitants d'Asfeld. La Révolution de 1789 accentue encore les contestations.

Les portes du château sont forcées le 13 juin 1790. Le marquis d'Asfeld fait condamner les meneurs. Mais le 25 août 1792, apprenant la chute de la monarchie, des émeutiers pénètrent à nouveau dans la propriété du marquis et brûlent symboliquement le chartier. Le marquis préfère émigrer à Aix-la-Chapelle, à la suite de la Révolution française. Ses biens sont saisis et vendus comme biens nationaux. Le château est démoli les années suivantes. L'église est épargnée.

Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom d’Écry-le-Franc ou d’Escry-le-Franc.

En 1814, lors de la campagne de France, la région de Berry-au-Bac à Asfeld est le théâtre de combats entre le feld-maréchal Blücher, le duc de Raguse et le général Ricard.

En février 1848, un enfant d'Asfeld, brillant scientifique, Jean-Baptiste Payer, participe aux événements révolutionnaires de Paris, devient chef de cabinet de Lamartine puis, bénéficiant d'une popularité naissante dans sa région d'origine, se fait élire député des Ardennes dans cette Deuxième République bien éphémère.

À la fin du  siècle et au début du  siècle, la construction de voies ferrées est favorisée par le trafic marchandises, grâce notamment à l'industrie betteravière. Sous l'impulsion des frères Jules et Désiré Linard, celle-ci se développe avec dynamisme et crée une possibilité de diversification complémentaire pour les agriculteurs.

Conflits du | ]

Pendant toute la guerre de 1914-1918, la localité reste proche des zones de combats, jusqu'aux derniers jours, et subit de nombreux dégâts. En 1940, après la percée de Sedan en mai, c'est à nouveau sur l'Aisne et en particulier à Asfeld que tente de s'organiser début juin une ligne de défense face à l'invasion allemande, sans grand succès. Dans les années qui suivront, des mouvements de résistance émergeront, tels les FTP.

  1. , Études Franques, Honoré Champion, , 356 lire en ligne), « Étude critique sur le Liber Historia Francorum », p. 64
  2. a et b Philippe Seydoux, Gentilhommières et Maisons fortes en Champagne : Marne et Ardennes, ISBN , BNF 36176603), p. 94-97 et Plan du Chasteau d'Avaux-la-Ville p.95
  3. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  4. Jean Baptiste Frédéric Koch, Mémoires pour servir à l'histoire de la campagne de 1814,, volume 2, Paris, 1819 - Ouvrage en ligne
  5. Joseph Prudhon, Journal d'un soldat 1914-1918: Recueil des misères de la Grande Guerre, L'Harmattan, 2010, (ISBN ) Ouvrage en ligne

Héraldique

Blason
Écartelé : au 1er et au 4e de gueules à la bande cousue d'azur chargée de trois couronnes d'or et accompagnée de deux palmes du même, au 2e et au 3e d'azur au lion naissant d'argent couronné du même, celui du 3e contourné, sur le tout d'or aux quatre pals de gueules, le petit écu timbré d'une couronne ducale d'or au cimier d'un griffon issant du même.
Détails
Création Paul Laurent, 1904.

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Asfeld dans la littérature

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