Bleurville
Localisation
Bleurville : descriptif
- Bleurville
Bleurville est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
Géographie
Localisation
Bleurville est située dans la région naturelle de la Vôge, dans le pays des Trois Provinces (Lorraine, Champagne, Franche-Comté), terre des sources de la Saône riche en pâturages, en forêts de hêtres et de chênes…, à 15 km à vol d'oiseau au sud de Contrexéville, 38 km au sud-ouest d'Épinal, 27 km au nord de Jussey et 50 km , et 61 km à l'est de Chaumont (Haute-Marne).
La commune se trouve dans l'aire d'attraction de Vittel - Contrexéville, dans la zone d'emploi d'Épinal et dans le bassin de vie de Vesoul Jussey.
Communes limitrophes
Le territoire communal est limitrophe des communes de Monthureux-sur-Saône, Tignécourt, Serocourt, Marey, Viviers-le-Gras, Provenchères-lès-Darney, Nonville et Attigny.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 20,25 .
Son territoire est couvert en grande partie de forêts de hêtres et de chênes. Son sous-sol est constitué de grès bigarré et de granit au nord-ouest et de calcaire au sud-ouest.
Sismicité
Commune située dans une zone 2 de sismicité faible.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant de la Saône au sein du bassin Rhône-Méditerranée-Corse. Elle est drainée par la Mause, le fossé Sauvage, Les Ailes, le ruisseau de la Deuille, le ruisseau de la Voivre, le ruisseau de Quart Fontaine et le ruisseau Mariongoutte.
La Mause (ou "le Gras", nom du ruisseau dans la traversée du territoire de Bleurville), d'une longueur totale de 16,7 Gignéville, serpente dans la forêt de Belle-Perche et de Beaumont avant de se jeter dans la Saône à Monthureux-sur-Saône, après avoir traversé cinq communes.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 amplitude thermique annuelle de 17 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lignéville », sur la commune de Lignéville à 12 vol d'oiseau, est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 856,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,7 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Le Ruisseau de Biocourt est classé espace naturel sensible (ENS) depuis 2012, ce petit cours d'eau de bonne qualité, en tête de bassin de la Saône, abrite une population d'écrevisses à pieds blancs, protégées au niveau national et inscrites à l'annexe II de la directive habitat européenne. L'environnement du ruisseau est composé en grande partie par une aulnaie-frênaie de grande taille qui constitue un habitat d'intérêt européen.
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- Informations sur les risques naturels et technologiques
- Sandre, « »
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- Ruisseau de Biocourt
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Toponymie
Toponymie, sur geneawiki.com/.
Histoire
Préhistoire
Le site de Bleurville est occupé depuis l'époque préhistorique. Un atelier de taille d'outils daté de 300 000 av. J.-C. a été découvert au lieu-dit Rosière, proche de la Grande-Croix. Cette station de surface, surplombant les rives de la Saône, a attiré les premiers habitants en raison de son exposition plein sud et de son dégagement forestier.
À l'époque néolithique, la présence humaine nous est connue grâce à un lieu de culte celtique dédié au soleil. En effet, les Roches du Mulot, situées dans la vallée boisée du Gras entre Bleurville et Viviers-le-Gras, présentent des traces d'un culte solaire (svastika notamment). Elles furent christianisées durant le haut Moyen Âge : de multiples croix pattées sont gravées dans le grès.
Endroit magique fréquenté tout au long des siècles, les roches du Mulot (du patois « lo mulot » = le mulet) étaient encore au XIXe siècle le lieu de rencontre privilégié des amoureux. Selon la tradition locale, si la jeune fille qui mettait ses pieds dans les empreintes humaines gravées dans la pierre faisait trois tours sur elle-même, elle se mariait dans l'année.
Les Roches du Mulot se répartissent en fait sur deux sites géographiquement proches : le plus imposant surplombe la vallée du Gras, à l'aplomb de la fontaine Saint-Thomas qui borde la RD n° 2 Bleurville-Viviers-le-Gras, et l'autre situé sur la rive droite du ruisseau en bordure du chemin menant à l'ancien hameau du Neufmont. Cette seconde roche affleure au ras du sol et présente plusieurs pétroglyphes liés au culte solaire (cercles, marelle, formes en fer à cheval gravées en pointillé), ainsi que de nombreux signes de christianisation (croix de différentes formes).
"Les roches du Mulot"
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Site néolithique : les Roches du Mulot à Bleurville.
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Roche basse du Mulot sur la rive droite du ruisseau du Gras en bordure du chemin du Neufmont.
Des traces de sépultures concentriques de l'époque de la Tène (ou Second âge du Fer, entre 500 et 200 av. J.-C.) ont été repérées au lieu-dit Juriémont, au sud-ouest du finage de Bleurville.
Antiquité
Le développement du village à son emplacement actuel remonte à l'époque gallo-romaine. Les légions de César coloniseront progressivement les anciens territoires celtiques et, en particulier, ceux de la Lorraine du sud actuelle à la limite des cités leuques et séquanes. Aux Ier-IIe siècle, ils aménageront à Bleurville une villa dotée d'un établissement de bains luxueux : les fouilles menées au XIXe siècle ont permis de fixer son emplacement sur l'actuelle place du Prince avec des prolongements sous les immeubles qui l'entourent. Les substructions du bassin, des débris de colonnes, de mosaïques et d'objets divers ont été mis au jour. À cette époque, le village ne porte pas le nom de Bleurville : celui-ci apparaîtra aux Ve-VIe siècles avec l'installation d'un guerrier franc, Blederic, qui laissera son nom au futur Bleurville (Blederici villa). Selon l'historien de la Lorraine, le bénédictin dom Calmet, Bleurville était dédié aux "bains" à l'époque gallo-romaine.
L'ancien chemin conduisant de Bleurville à Darney, passant par le Chêne des Saints, suit en grande partie l'ancienne voie romaine, notamment au lieu-dit Regnoncourt.
Moyen Âge
À partir du Faverney (à 40 km de Bleurville, en Haute-Saône actuelle).
Dans la première moitié du Toul et seigneur de Fontenoy-le-Château et Bleurville, fait bâtir sur l'église primitive de Mérannus l'église abbatiale Saint-Maur et y installe un monastère de religieuses bénédictines. Elles sont chargées d'animer le pèlerinage et la vénération des corps saints de Berthaire et Athalein, dont la fête liturgique est célébrée le 6 juillet, jour de leur mort.
En 1128, les femmes quittent l'abbaye. Le monastère devient un simple prieuré dépendant de l'abbaye Saint-Mansuy de Toul qui envoie des moines.
Très tôt, la communauté des habitants s'émancipe de l'autorité du prieur et elle se dote d'un maire et d'échevins qui gérent les affaires de la communauté villageoise. Cependant, le prieuré posséde la quasi-totalité des forêts du lieu en indivision avec le duc de Lorraine, ainsi que le four à pain banal et le moulin. Les habitants payent au prieur et au receveur des comptes de la prévôté du Bassigny Barrois mouvant de Lamarche, des redevances pour l'usage du moulin, du four et de la halle.
Sur le plan religieux, Bleurville relève alors du diocèse de Toul, doyenné de Vittel. Le prieur de Bleurville nommait le curé de la paroisse et se réservait le droit de célébrer l'office à l'église paroissiale. Le vicaire recevait la portion congrue et la dîme qu'il partageait avec le prieur. Des conflits s'élevèrent régulièrement jusqu'à la Révolution à propos du partage des offrandes des fidèles entre le prieur et le desservant.
Temps modernes
L'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens est reconstruite au ,.
Jusqu'à la fin du bailliage du Bassigny Barrois mouvant (Lamarche) - connaît un développement économique lié à la présence des activités verrières de la forêt de Darney et de ses marges : de nombreux charretiers de Bleurville assuraient alors le transport du verre. La verrerie du Neufmont et de la Haute-Verrière, sur le finage de Bleurville, contribuèrent au développement du bourg.
En 1629, le prieuré de Bleurville est uni à celui de Varangéville - Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle), marquant le début d'un lent déclin : l'essentiel des revenus est consacré à la remise en état de la célèbre basilique de Saint-Nicolas-de-Port ainsi qu'à la construction de la primatiale de Nancy.
La guerre de Trente Ans, qui ravage la Lorraine au XVIIe siècle, n'épargne pas Bleurville. Les années 1635-1637 sont terribles : le village est pillé et en partie brûlé par les soudards français, lorrains, impériaux, suédois. Les portes des églises sont enfoncées et les coffres déposés par les paysans sont dérobés. La peste anéantit la population, réduite à une poignée d'habitants dans les années 1660.
Il faut attendre la fin du XVIIe et le début du XVIIIe siècle pour que le village se développe à nouveau et retrouve la prospérité d'avant les guerres. De quelque 1000 habitants en 1626, Bleurville est passée à moins de 50 autour de 1640 pour atteindre les 800 habitants en 1789. Le XVIIIe siècle voit le développement de l'agriculture, l'installation de nombreux marchands, de métiers liés à la transformation du bois et l'on s'intéresse même à l'exploitation de filons d'argent ! Cette activité suscite l'intérêt du duc de Lorraine et de Bar, Léopold Ier, qui fait diligenter une enquête au début du XVIIIe siècle par Jean-François Humbert, comte de Girecourt. Cette exploitation, finalement, tourne court en raison de la rareté des ressources rgentifères...
La commune enrichit son patrimoine : dès 1788, l'église Saint-Pierre est agrandie grâce à l'abbé Ricard qui était à la fois curé et maire de la paroisse.
Époque contemporaine
Le charbonniers). Le commerce du bois et du bétail permet à quelques familles de s'enrichir offrant ainsi du travail à une foule de manœuvres et de journaliers.
Au cours du XIXe siècle, afin de répondre aux besoins d'une population grandissante (1050 habitants en 1850), le bourg se dote de nouveaux bâtiments et équipements publics : écoles, presbytère restauré, lavoirs et fontaines, rues pavées, nouveaux chemins ruraux. De nombreuses maisons sont restaurées dans l'esprit du moment et un vaste mouvement de nouvelles constructions marque la physionomie du bourg.
Bleurville possède une école depuis au moins la fin du XVIe siècle fondée par Jean Mathieu, verrier au Neufmont. Les bâtiments d'école actuels sont construits dans la seconde moitié du XIXe siècle.
Avec la révolution industrielle, un lent déclin démographique s'amorce dans la seconde moitié du François-Théodore Legras à La Plaine Saint-Denis par exemple). Certains émigreront aux États-Unis afin d'y faire fortune... Plusieurs tuileries fonctionnent dans la deuxième moitié du XIXe siècle : Bailly, Fadelot, Gagniez. Une nouvelle activité semi-industrielle apparaît fin XIXe-début XXe siècle avec l'exploitation des bancs de grès (fabrique de meules Stoehr, tournerie Poincelot) puis, durant l'entre-deux-guerres, des carrières de granit favorisant l'installation de quelques tourneurs et carriers dans la commune.
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La place des Ponceaux .
L'adduction en eau courante des maisons est réalisée en 1937, alimentée par une station de pompage implantée place des Ponceaux.
Après la Seconde Guerre mondiale, l'exploitation du bois se développe avec l'installation de scieries mécaniques (Granget et Rollin) déjà présentes dès le début du XXe siècle (Gagniez).
À la suite de fromagers privés, les agriculteurs du village créent dans les années 1920 une coopérative fromagère (ou fruitière) qui fonctionne jusque dans les années 1990, produisant de l'emmenthal grand cru ainsi que des produits dérivés du lait (beurre, crème fraîche) vendus directement à la clientèle. Elle compte jusqu'à 70 producteurs laitiers au plus fort de son activité dans les années 1950-1960. Dans un autre domaine, en 1970, Julien Longeron crée, à la Corvée Marinvelle, une entreprise de recyclage de métaux développée par ses fils sous la dénomination Récupfer.
- Voies antiques dans le Département des Vosges, par MAUDíHEUX père
- « », notice base Mérimée, ministère français de la Culture
- « », notice base Mémoire, ministère français de la Culture.
- « Le 26 décembre 1937, l’eau jaillit dans le village », Vosges Matin, (lire en ligne , consulté le ).
Héraldique
Blason | De gueules à la couronne de chêne feuillée de huit pièces d’or, fruitée de huit glands de sinople, tortillée en couronne d’épines, au chef cousu d’azur chargé d’une crosse abbatiale contournée aussi d'or et d’une hache contournée du même passées en sautoir, à la croisette pattée de gueules brochant sur le sautoir. |
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Détails | Ce blason est utilisé par la commune depuis 1997. Les feuilles et les glands symbolisent le « Chêne des Saints », arbre multiséculaire planté sur le territoire de la commune. La crosse et la croix pattée rappellent l’abbaye Saint-Maur, et la hache, le travail du bois et l'importance de la forêt sur le territoire de Bleurville. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
- L'Armorial des Villes et des Villages de France
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Bleurville dans la littérature
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