Aingeray

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Aingeray : descriptif

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Aingeray

Aingeray est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, village de Lorraine en région Grand Est.

Géographie

Fig 1 - Aingeray (ban communal).

D’après les données Corine land Cover, le ban communal de 1 291 hectares comprend en 2011, plus de 38 % de terres arables et de prairies, 38 % de forêt et près de 7% de surfaces en eau, 10 % de surfaces agricoles diverses et près de 6 % de zones industrielles et urbanisées. Le bourg à l'aspect typique des villages-rue de lorraine.

Le territoire est arrosé par la Moselle et son canal à grand gabarit sur environ 4 800 synclinal peut être observé à Aingeray

La commune est desservie par la route départementale Liverdun, allant vers Toul via Fontenoy-sur-Moselle et Gondreville. Les sources historiques et archéologiques mentionnent d'anciens chemins reliant Liverdun et Toul, via Sexey-les bois dont certains diverticules desservaient les lieux-dits Vieil Aingeray et Bois de Namplain.

Le lieu-dit Voirémont est connu pour abriter un exemple de pelouse calcaire riche en spécimens de biodiversité intéressants.

Lieux-dits et écarts

Les lieux-dits Val Toussaint et Malzey apparaissent à de nombreuses reprises dans les chroniques historiques et archéologiques de la région.

Aingeray en 1888, B.M. de Nancy.

Le toponymes Fourneaux et Banal pourraient indiquer la présence ancienne d'installations communales partagées comme un four, un moulin (Fig 1).

Communes limitrophes

Communes limitrophes d’Aingeray
Jaillon Jaillon Liverdun
Villey-Saint-Étienne Aingeray Velaine-en-Haye
Fontenoy-sur-Moselle Sexey-les-bois Velaine-en-Haye

Hydrographie

La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Moselle et la Moselle canalisée,.

La Moselle, d'une longueur totale de 560 kilomètres dont 314 kilomètres en France, prend sa source dans le massif des Vosges au col de Bussang et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne.

la Moselle canalisée est un canal, chenal non navigable de 135 km qui relie la commune de Dieulouardà celle de Kœnigsmacker où il se jette dans la Moselle.

Réseau hydrographique d'Aingeray.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 amplitude thermique annuelle de 16,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine à 17 vol d'oiseau, est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 746,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

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  4. https://www.etudes-touloises.fr/archives/25/art1.pdf À propos du "pont romain" de Liverdun : Recherches sur le réseau routier ancien à l'Est de Toul - Carte P 5 Madame ARNOULD-ROMBACH, Collège de Liverdun
  5. «  », sur aingeray.mairie54.fr (consulté le ).
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  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Le toponyme apparaît sous la forme latine Angeriacum villa en 922/962, Angeriacum en 974 et 1050, puis Angeliaco en 965. La forme française "Angerei" apparaît dès 1262/1263 ; l'on a Engerey en 1492, Angerey en 1516, Angeray en 1594, Aingery en 1719 ; la graphie actuelle n'apparaît qu'en 1862. L'on trouve en outre la précision Aingerey-lez-Gondreville en 1565.

Le nom est composé de l'anthroponyme germanique Anghari et du suffixe gallo-romain -iacum : domaine d'Angar. Ce type de formation, issu du jargon de l'administration fiscale, est typique de l'Antiquité tardive (.

  1. , Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, , 240 lire en ligne).
  2. Aude Wirth, Les Noms de lieux de Meurthe-et-Moselle : Dictionnaire étymologique, Haroué, Gérard Louis, , 313 ISBN ).

Histoire

Bifaces (Cne d'Aingeray - Musée de Toul).

Le journal de la société d'archéologie lorraine cité par Jules Beaupré dans son répertoire archéologique mentionne la découverte d’artefacts de la période de l'âge de pierre sur le plateau dominant le village.

Antiquité

H Lepage cite le Révérend Père Benoît Picart qui au lieue un tiers à l'est de Toul. :

« Camp d'une étendue assez considérable suivant le P(ère). Picart, il était fortifié de murailles et de tours qui paraissaient encore, de son temps, en plusieurs endroits au-dessus de terre. Les médailles antiques qu'on y a trouvées en fouillant le sol, font conjecturer, dit-il, que c'est un ouvrage que l'on peut attribuer aux Gaulois ou aux Romains »

On faisait donc remonter cet établissement à la période du Haut-Empire romain ou à l’Époque de l'indépendance du territoire celte de Gaule, mais Beaupré conteste le caractère de camp fortifié de ce site et y voit plutôt une structure agraire :

« Il existe dans le bois de Namplain des amoncellements de pierres brutes, formant enceintes, et quelques tumuli. Nous en avons fouillé, M. Bleicher et moi, un certain nombre en 1895, mais sans succès. Ces lignes de pierres s'étendent dans toute la forêt, et offrent la plus grande analogie avec l'ouvrage du même genre situé dans les bois d'Allain. Bien que ce travail ne présente aucun caractère militaire, c'est sans doute lui que Benoît Picard avait en vue quand il parle « d'un camp fortifié de murs et de tours, entre Aingeray et Sexey ».

Moyen Âge

Le revenu du village d'Aingeray, dont dépendait Molzey, fut donné par Pépin à Bornon, en 794, engagé ensuite aux comtes de Chaumontois, puis retiré par saint Gérard, qui la donna aux religieux de Saint-Mansuy.

L'érudit Olry, ancien instituteur d'Allain précise :

« Au Vaux Toussaint entre Aingeray et Fontenoy, ruines d'un hameau appelé « le Vieil Aingeray », découverte sur ce lieu d'un grand nombre d'objets, dont des tuiles plates à rebords. À l'orient et à deux km d'Aingeray, vestiges du hameau de Molzey, (Molisiacus, Malzey ou Marley), détruit, d'abord au XVIIe siècle, temporairement habité par quelques familles puis définitivement abandonné. Dans la même direction, vestiges d'un château, maison seigneuriale du XVe siècle et du XVIe siècle. »

Aingeray aurait donc été formé de la réunion de plusieurs hameaux, toutefois la genèse et l'histoire de ces installations reste encore un peu obscure, comme l'explique une série d'articles de la revue Études touloises consacrés à ce village.

L'existence d'une ferme mérovingienne est certaine. En effet, E Salin cite la découverte de sépultures barbares aux lieux-dits Au vieil Aingeray (Fig1) et à la Vaux Toussaint en 1873.

Époque moderne

Graves dommages au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Anecdotes

Pour actes de sorcellerie, trois personnes furent exécutées, une femme nommée Claudon Oudenot et un pâtre Nicolas Gengoulphe en 1608 et une autre femme Méline, veuve de Nicolas Gérard, en 1615.

En 1630, la peste régnait aux environs de Nancy et dans les environs. La peste sévit aussi durant six mois à Aingeray (et probablement à Malzey) et y fit mourir 32 personnes.

Comme d'autres villages de Lorraine et du Toulois, Aingeray a été le lieu de la manifestation de la présence du loup et plusieurs récits le mettant en scène aux prises avec l'homme ont été exposées par M. Hachet dans un article de la revue Études touloises.

  1. Jules (18-1921) Auteur du texte Beaupré, Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle, époques préhistoriques, gallo-romaines, mérovingiennes, par le Cte J. Beaupré,..., (lire en ligne), p. 10-11.
  2. «  », sur visualiseur.bnf.fr (consulté le ) : « Type :PERIODIQUE Auteur :Société d'archéologie lorraine Titre(s) :Mémoires de la Société d'archéologie lorraine Publication :A. Lepage (Nancy) Cote : NUMM-33691 ».
  3. P. Benoît capucin, Hist. de Toul, p. 280.
  4. «  », sur etudes-touloises.fr (consulté le ) : « Aingeray à rebours : le village Madame ARNOULD-ROMBACH et ses élèves du collège de Liverdun ».
  5. Édouard Salin, « Caractères généraux, nomenclature et carte archéologique des cimetières du haut moyen âge du département de Meurthe-et-Moselle », Bulletin Monumental, DOI 10.3406/bulmo.1937.8528, lire en ligne, consulté le ).
  6. Bulletin de Société de géographie de l'Est (1894), page 8.
  7. https://www.etudes-touloises.fr/archives/6/art3.pdf

Héraldique

Blason
D'azur à un cheval cabré d'argent, au chef cousu de gueules* chargé d'un soleil d'or, à deux crosses, l'une d'or et l'autre d'argent, passées en sautoir et brochant sur le tout.
Détails
* Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives : gueules sur azur.
Adopté en 1978.

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Aingeray dans la littérature

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