Pierre-la-Treiche

Localisation

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Pierre-la-Treiche : descriptif

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Pierre-la-Treiche

Pierre-la-Treiche est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.

Géographie

Communes limitrophes

Le territoire de la commune est limitrophe de quatre communes.

Communes limitrophes de Pierre-la-Treiche
Chaudeney-sur-Moselle Villey-le-Sec
Pierre-la-Treiche Sexey-aux-Forges
Bicqueley

Localisation

Le village de Pierre-la-Treiche est situé sur la rive gauche de la Moselle, qui coule d'ouest en est en traversant le ban communal.

Topographie

Situé à 278 mètres d'altitude moyenne (minimum de 206 mètres et un maximum de 350 mètres), le ban communal, d'une superficie de 1 285 hectares, s'étire le long de la Moselle.

Pierre-la-Treiche (territoire communal).

Karstologie

C'est la plus riche commune de Meurthe-et-Moselle sur le plan karstique ; on y trouve 39 grottes, les deux tiers étant sur la rive droite de la Moselle.

Hydrographie

La commune est dans le bassin versant du Rhin, au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Bouvade, la Moselle, la Moselle canalisée, le ruisseau de Chaudeau et le ruisseau de l'Arot,.

La Bouvade, d'une longueur de 20 Bagneux et se jette dans la Moselle à Bicqueley, après avoir traversé sept communes.

La Moselle, d'une longueur totale de 560 kilomètres dont 314 kilomètres en France, prend sa source dans le massif des Vosges au col de Bussang et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne.

La Moselle canalisée est un canal, chenal non navigable de 135 km qui relie la commune de Dieulouard à celle de Kœnigsmacker où il se jette dans la Moselle.

Le ruisseau de Chaudeau et le ruisseau de l'Arot (autres graphies rencontrées : de Larot (cartes IGN), de Larrot ou de l'Arrot ; prend sa source aux confins nord du massif forestier d'Ochey, commune voisine, au lieu-dit Fontaine de la Deuille) sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Pierre-la-Treiche.

Une résurgence située sur la propriété dite de la Rochotte permet la libération dans le Chaudeau de l'Aroffe dont le cours souterrain débute à Gémonville (30 ,.

Réseau hydrographique de Pierre-la-Treiche.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 amplitude thermique annuelle de 16,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey à 7 vol d'oiseau, est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 810,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

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Toponymie

Le toponyme apparaît en 836 sous la forme latine simple Petra, (Villa quæ dicitur Petra, 836, H LEPAGE) Pierre, en référence au relief qui domine la localité. En 1510 apparaît l'adjonction de Trexe, terme lorrain qui désigna d'abord un terrain en friche, puis une parcelle sans arbre entourée de bois.

L'article sur le droit de parcours indique que la treixe, treiche ou trice du domaine lorrain était à l'origine un lieu de connexion ou de confluence de différents parcours de vaine pâture.

Également, ancienne ferme et ermitage, carrières de pierre déjà exploitées au commencement du .

La ferme de Gimeys à Pierre-la-Treiche appartenait à l'abbaye de Clairlieu et la forêt domaniale de Bois l'Évêque rappelle l'existence des possessions temporelles épiscopales (le revenu de ces terres allait à l’évêque de Toul).

  1. Aude Wirth, Les Noms de lieux de Meurthe-et-Moselle, Dictionnaire étymologique, Haroué, Gérard Louis, .
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Histoire

Préhistoire

Des indices de présences humaines aux paléolithique, néolithique et protohistorique ont été mis en évidence dans les diverses grottes de la région.

À 1 200 mètres à l'est du village, se trouve une grotte dite le Trou des Celtes, qui a servi de sépulture à l'époque de la pierre polie. MM. Husson père et fils et après eux M. R. Guérin y ont recueilli des pointes de flèches en silex et divers instruments de l'époque de la pierre, accompagnés d'ossements humains ; une partie de ces trouvailles figure au musée lorrain et au musée de Toul.

Antiquité

Au lieu-dit Champ du cercueil, existent des vestiges d'anciennes fortifications, près desquelles furent exhumés, en 1835, à un mètre de profondeur, 15 ou 20 squelettes avec épées et poignards, alignés autour d'un cercueil en pierre, scellé d'agrafes de fer. Il contenait un squelette portant un anneau de bronze sur la poitrine, une épée, un poignard, une bague d'argent portant un onyx sur lequel était gravée une tête de Mercure ou d'Apollon.

Herminettes découverte à Pierre-la-Treiche (musée de Toul).

Lepage identifiait cette sépulture comme celle d'un chef franc « environné de ses Leudes », morts, selon l'usage, en couvrant de leur corps le maître qu'ils s'étaient donnés et auquel ils ne pouvaient survivre sans honte.

En 1896, des ouvriers, en décapant une carrière, ont trouvé des médailles romaines en argent et en bronze et dans une sorte de cavité des débris de poteries.

On a remarqué sur la colline une enceinte de type éperon barré, mentionnée dans la revue « Recherches Culturelles en Lorraine », à Bois l’Evêque, déjà citée dans Sexey-aux-Forges et qui dut être un castrum gallo romain.

Moyen Âge

Dom Calmet indique que le village de Pierre était une annexe de Bicqueley, muni d'une église dédiée à saint Christophe. Lutelphe (Lutolphe), doyen de l’église de Toul y avait fondé le prieuré de la Rochotte au ermitage dédié à sainte Anne était également sur le ban de cette commune, creusé dans des grottes, (mais la trace d'une chapelle éponyme (48° 37′ 16″ N, 6° 01′ 33″ E) se trouve aujourd'hui à la source Sainte-Anne, commune de Sexey-aux-Forges).

Renaissance

Jean Forget, au titre d’abbé de Saint-Léon de Toul, a fait remanier la chapelle gothique du prieuré Saint-Nicolas de la Rochotte, et bâtir, en 1541, le château, son logis abbatial, dans le style pur de la Renaissance.

Époque moderne

Le plateau dominant le village supporte un ouvrage du système Séré de Rivières : le (48° 38′ 08″ N, 5° 56′ 18″ E). Un autre ouvrage est signalé dans le massif forestier à l'est (48° 38′ 15″ N, 5° 59′ 41″ E) et serait lié au lieu-dit Champ de tir à Sexey-aux-Forges.

Le village fut, entre 1886 et 1896, le lieu de production du monocorde à clavier, instrument de musique inventé par Joseph Poussot (°1861-†1891) en 1886.

Au début du  siècle les frères Mourlon lancent des chantiers navals à Pierre-la-Treiche.

Le ban communal a vu la construction du canal de l'Est, branche sud et, après la canalisation de la Moselle, le déclassement de ce canal à petit gabarit dont les traces se lisent encore dans le paysage de bord à Moselle en dessous d'un chemin sur digue.

Le village a souffert de la crue centennale de 1947, la localité étant recouverte de 1,5 à 2 .

  1. Édouard Salin, « Caractères généraux, nomenclature et carte archéologique des cimetières du haut moyen âge du département de Meurthe-et-Moselle », Bulletin Monumental, DOI 10.3406/bulmo.1937.8528, lire en ligne, consulté le ).
  2. Jules (1859-1921) Auteur du texte Beaupré, Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle, époques préhistoriques, gallo-romaines, mérovingiennes, par le Cte J. Beaupré,..., (lire en ligne), p. 113-114.
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    « Pierre, le village de Petra, est annexe de Bicquilley... »

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  8. Ravenel B. (1993) - « Pierre-la-Treiche et le monocorde de Joseph Poussot », Études touloises ,
  9. Nouveau R. (1975) - « La crue de la Moselle en décembre 1947 »,

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Pierre-la-Treiche dans la littérature

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