Plivot
Localisation
Plivot : descriptif
- Plivot
Plivot est une commune française du Grand Est, située dans le département de la Marne, au sein du canton d'Avize
Installée sur l'axe routier reliant Épernay et Châlons-en-Champagne, elle s'étend sur 1 260 hectares. Son emplacement, entre plaine et vallée de la Marne, fait de ce village un lieu de passage privilégié dès la préhistoire. Centre agricole de la Champagne crayeuse depuis l'Antiquité, son développement urbain évolua sur le modèle du village-rue
Cependant, depuis les années 1970, du fait de la périurbanisation, Plivot ne cesse de gagner de la population
Avec 730 Plivotiers et Plivotières en 2007, la commune a réussi à enrayer l'exode rural qui s'y était amorcé dès la deuxième moitié du XIXe siècle.
Géographie
Localisation
Plivot est localisé au centre-ouest du département de la Marne, à deux kilomètres de la rivière éponyme et de la plaine de la Champagne crayeuse. La commune se trouve à 9 Épernay et 22 Châlons-en-Champagne. Elle s'étend sur 1 260 hectares.
Les villages limitrophes sont Mareuil-sur-Ay, Bisseuil et Tours-sur-Marne au nord, Athis à l'est, Les Istres-et-Bury et Flavigny au sud, Oiry à l'ouest. Plivot est contiguë au nord du parc naturel régional de la Montagne de Reims.
Géologie, hydrographie et relief
Plivot appartient à la région géologique de la Champagne crayeuse, à l'ouest du bassin sédimentaire parisien. Elle repose sur de la craie datant du Crétacé supérieur. Cette roche s'est formée à partir des restes calcaires de micro-organismes de plancton datant de cette époque. La craie blanche est friable ce qui explique que la topographie locale se compose de collines de faible altitude et de vallons. La porosité de la craie a permis en Champagne la constitution d'une nappe d'eau qui s'étend sur 9 700 nappe de la craie » est la principale alimentation des cours d'eau notamment.
La rivière Les Tarnauds passe au nord du village. Elle prend sa source sur le territoire de Jâlons et parcourt 19,1 Marne. Elle traverse la commune d'est en ouest en provenance d'Athis. Ses abords étaient autrefois affectés à l'élevage – comme l'indiquent le nom des lieux-dits : la Grande Pâture, la Pâture, la Pâture Chaufour, la Pâture Sivry et le Pré Salé ; ils sont aujourd'hui recouverts de bois de feuillus.
La rivière forme une vallée dans la partie septentrionale de la commune. C'est là que le relief est le moins élevé, entre 70 et 75 ,. À noter que le Mont Fiéry, qui culmine à 94 finage avec Les Istres-et-Bury, est la seule borne géodésique de la commune.
Hydrographie
La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par les Tarnauds,.
Les Tarnauds, d'une longueur de 19 Jâlons et se jette dans la Marne à Épernay, après avoir traversé huit communes.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 amplitude thermique annuelle de 15,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chouilly », sur la commune de Chouilly à 4 vol d'oiseau, est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 668,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,3 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesCassini
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Toponymie
Une dénomination qui évolua en « Plebeia, supra Matronam » (Saint Remy), puis « Villa que vocatur Pliviacus » (1103, Abbaye d'Avenay-Val-d'Or), « Villa que Pleveias dicitur juxta Marollium Castellum » (1122, Abbaye de Toussaints de Châlons), « Plivium » (1200) et « Pleveys » (1311, Abbaye Saint Remy de Reims). Plivot, apparaît dans son écriture actuelle en 1529 (Chapitre de Reims).
Le nom de Plivot est une forme diminutive de celui de Plevy.
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- Auguste Longnon, Dictionnaire topographique du département de la Marne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale, , 380 lire en ligne), p. 7.
Histoire
Des origines liées à la Marne
Du fait de sa situation, en bordure de la plaine de la Marne, le territoire plivotier est un lieu de passage depuis plusieurs milliers d'années. Les premières occupations du site remontent à la préhistoire. En effet, une grotte du type de celle de Saran en 1828 de nombreux silex et des traces d'habitats ont été découverts en direction d'Athis.
La toponymie locale révèle une forte occupation romaine. Le nom même de Plivot est l'évolution d' « Ecclesia plebis », référence latine à la création d'une paroisse primitive. Pour certains spécialistes de l'archéologie champenoise, ce terme désigne un groupement de personnes dépendant d'une villa dont l'église fut érigée sous le contrôle de Reims. À noter qu'une deuxième villa a été identifiée au lieu-dit les Cierges (dérivé du nom Romain « Servius »). De nos jours, on trouve à Plivot une impasse de Gratigny dont l'étymologie viendrait de « Gratianus », signifiant « domaine de Gratien ». Autant d'indications de la présence d'établissements agricoles prospères. La communauté se trouvait alors en Belgique Seconde.
Moyen Âge : de la prospérité à la récession
Plivot est intégré au diocèse de Reims durant l'Antiquité tardive. De cette époque les traces d'un cimetière mérovingien ont été retrouvées au lieu-dit la Garenne (en direction de Oiry).
La majeure partie de son territoire fut ensuite possédée par de puissantes fondations religieuses. Les établissements agricoles ou « villas », fournissent alors vivres et main d'œuvre aux abbayes. Parmi ces dernières, deux nomment en alternance le curé du village, Hautvillers et Saint-Denis de Reims. La première église du village vouée à saint Remy (attestée en 1292) se situait dans l'actuelle rue Jean-Mermoz. Une seconde est érigée sous le patronage de saint Quentin entre la fin du , elle se voit attribuer une cure entre 1083 et 1096 (du fait de l'archevêque Renauld du Bellay) au profit de l'abbaye Saint-Denis.
Au début du vicomté dépendant de Mareuil-sur-Ay une des châtellenies du Comté de Champagne. Mais à la fin du , il semble d'ailleurs que la lignée directe s'éteigne à la même période. Le bourg compte alors une vaste exploitation (la ferme St Denis) propriété de l'aumônerie d'office claustral Sainte-Catherine, née en 1200 d'une donation de la Comtesse Béatrix de Roucy, vicomtesse de Mareuil-sur-Ay. L'hôpital de Reims y dispose aussi de biens en 1291 ; les deux institutions dépendent alors de l'abbaye Saint-Denis.
Avec la fin du comté de Champagne, rattaché au royaume de France par le mariage de Jeanne de Champagne et Philippe le Bel, et la perte des avantages accordés aux foires, une lente récession économique s'installe. La guerre de Cent Ans ruina Plivot située sur la route des chevauchées anglaises avec ses cohortes de pillards en 1358, 1373 et 1380, entre autres, toute la vallée de la Marne fut dévastée. Il faut ajouter à cela l'apparition de la famine, liée à un refroidissement général néfaste aux cultures – on parle de petit âge glaciaire pour le climat en vigueur après 1350 – et les ravages de la peste en 1348 qui endeuilla la région d'une manière endémique à nouveau en 1400, 1455, 1483.
Les temps modernes
Dès la fin du Champagne retrouve une certaine richesse : le redoux climatique favorise de meilleures récoltes, l'absence de guerre rassure et le commerce reprend. Les villes et villages de la région se reconstruisent et prospèrent à nouveau, leur population augmenter. Plivot ne fait pas exception et compte 100 feux en 1664 – environ 350 habitants,.
Les guerres de religion n'eurent que peu de conséquences sur le développement du bourg,. La présence protestante entraîna ultérieurement le recrutement d'un maître d'école, présent en 1659, il faut y voir là le résultat de la Contre-Réforme. Si l'agriculture – essentiellement faite de seigle, d'un peu de froment et d'élevage – est durant cette période la principale source de richesse du village, l'artisanat s'y développe. Un relais de poste fonctionne depuis au moins 1612, il assure la messagerie, l'accueil des diligences et améliore les liaisons entre Épernay et Châlons. Quoiqu'inquiétée autour du 25 août 1652 par les troupes de Charles IV de Lorraine qui viennent de brûler presque entièrement Condé-sur-Marne et dévastent tous les villages de la Marne jusqu'à Plivot et Oiry, la population se mobilise à propos d'un autre évènement. En effet, le 9 octobre 1686, Charles-Maurice Le Tellier, archevêque de Reims, se déplace dans le pays pour régler le problème de l'église Saint-Remy. Il décide de la faire démolir du fait de son mauvais état et faute de moyens pour l'entretenir.
Au Paris à Strasbourg largement rénovée entre 1744 et 1749. Une maîtresse d'école y est instituée en 1742 afin de prendre en charge les petites filles du village. En 1750, un incendie détruit les combles de l'église Saint-Quentin ainsi que quarante maisons du centre. Le village s'en remet pourtant, à la veille de la Révolution, 426 habitants peuplent une paroisse florissante, qui passe sans trop de mal la période révolutionnaire. Les temps qui suivent sont prospères, il reste de cette époque l'une des premières mairies (1794), le presbytère (école bâtie en 1851, les presbytères suivants : celui de 1812 à 1838 puis l'actuel, en service de 1838 à 2002, l'école des filles de 1841 et la place publique de 1862. En 1856, il y avait 539 personnes recensées dans la commune mais le déclin débute. En effet, avec l'industrialisation des villes voisines pourvoyeuses d'emplois et une agriculture en pleine mutation, de nombreux ruraux migrent dans l'espoir d'une vie meilleure en allant travailler dans les ateliers (chemin de fer ou maison de champagne) à Épernay, Châlons, Reims, etc.
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Durant la Première Guerre mondiale, plusieurs escadrilles de l'armée de l'air française stationnent à Plivot, en raison de sa proximité avec le front. Parmi celles-ci on peut citer l'escadrille 19 qui arrive à Plivot le 13 septembre 1918, l'escadrille MF 40 s'y arrête du 20 septembre au et l'escadrille BR 29 est installée sur le terrain de la commune alors que l'armistice est signé, le 11 novembre.
Le 10 mai 1940, l'Allemagne nazie envahit les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg et la France. Le 12 juin, les Allemands prennent possession de Condé-sur-Marne. Toute la nuit et le lendemain, l'artillerie française – retranchée à notamment à Plivot – tente de récupérer le village et tire alors sur les nazis. Après quatre ans d'occupation, la commune est libérée le 28 août 1944.
- Abbé Favret, Bulletin de la Société Archéologique Champenoise, n°17 de 1923, p15.
- Paul Brunet, Archéologie aérienne en Brie (France), lire en ligne), p. 308.
- « », sur Commune de Plivot (consulté le ).
- Maurice Toussaint, Recherches archéologiques (Champagne), lire en ligne), p. 310.
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- Joppé 1867, p. 9.
- Joppé 1867, p. 15.
- Maurice Crubellier, Histoire de la Champagne, Toulouse, éditions Privat, coll. « Univers de la France et des pays francophones », , 456 p., p. 93.
- Idem,Reims, Châlons et leurs régions.
- Hélène Boucher, Claude Motte (CNRS Éditions, , 802 ISBN ), Article Plivot.
- Il est signalé, dans la Visite de doyenné de 1570, cote 2G 286, Huguenots trois ans plus tôt
- Un fait relaté par Maurice Crubellier dans son Histoire de la Champagne déjà citée.
- BMS de la paroisse de Plivot, cote E dépôt 297 (aux Archives départementales de la Marne à Châlons)
- Revue de Champagne et de Brie, lire en ligne), « La campagne rémoise pendant la fronde », p. 257.
- Joppé 1867, p. 44.
- Joppé 1867, p. 40.
- Joppé 1867, p. 65.
- Joppé 1867, p. 76.
- « », sur Ailes volantes et ailes anciennes (consulté le ).
- Les As oubliés de 14-18, « » (consulté le ).
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- Commune de Condé-sur-Marne, « » (consulté le ).
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Héraldique
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Les armes de Plivot se blasonnent ainsi : parti : au premier de sinople à la gerbe de blé d'or, au second d'azur semé de fleurs de lys d'or à la croix d'argent brochant sur le tout. |
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