Trigny

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Trigny : descriptif

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Trigny

Trigny est une commune française située dans le département de la Marne en région Grand Est. Elle est traversée par la route touristique du Champagne ainsi que par la Vesle et fait partie du massif de Saint Thierry.

Géographie

Communes limitrophes de Trigny
Pévy Hermonville
Prouilly Trigny Chenay
Muizon Châlons-sur-Vesle

Le territoire de la commune va de la crête vers la plaine de la Vesle avec ses marais et < ses tourbières. Ce site des tourbières dites du Vivier est classé en Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF).

Jusqu'en dans le milieu du Hermonville des champignonnières creusées qui s'enfonçaient dans le sol.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est dans la région hydrographique « la Seine du confluent de l'Oise (inclus) à l'embouchure » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Vesle et le Cochot,.

La Vesle, d'une longueur de 139 Somme-Vesle et se jette dans l'Aisne à Ciry-Salsogne, après avoir traversé 52 communes.

Réseau hydrographique de Trigny.

Six plans d'eau complètent le réseau hydrographique : la tourbière 1 des Dix Jours (0,5 ,.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Aisne Vesle Suippe ». Ce document de planification, dont le territoire s’étend sur 3 096 Aisne, Marne et Ardennes) et deux régions (Champagne-Ardenne et Picardie), a été approuvé le 16 décembre 2013. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat d’aménagement des bassins Aisne Vesle Suippe (SIABAVES).

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 amplitude thermique annuelle de 15,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chambrecy-Civc », sur la commune de Chambrecy à 14 vol d'oiseau, est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 734,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,3 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

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  5. «  », sur gesteau.fr (consulté le ).
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Triniacum (1100) ; Trigniacum (1125) ; Trigneium (1146) ; Tiriniacum (1147) ; Villa que dicitur Tiriniachus (1149) ; Trinniacum (1178) ; Trigneyum (1236) ; Trigni (1239) ; Truni (1234-1243) ; Trugny (fin du XIIIe siècle) ; Trygny (1515).

  1. Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de la Marne, Paris, (lire en ligne), p. 274.

Histoire

L'histoire et le développement primitif de la commune est lié à l'abbaye de Saint-Thierry. Charles II le Chauve fit donation à l'abbaye de la terre de Marzella qui donna naissance au village de Trigny.

Le village fut occupée par les Normands pendant 36 ans jusqu'en 922. C'est une charte de Lothaire qui confirme en 963 la propriété des moines sur le village qui s'appelle alors Trigny. Les moines défrichent les terres environnantes et y implantent de la vigne. Les terres appartiennent alors pour partie aux moines, aux habitants et au seigneur de Roucy. Ce dernier tente d'accaparer de nouvelles terres ce qui suscite la révolte des habitants. Cependant le comte de Roucy ayant des forces supérieures pille les moines et les habitants. La paix revint en 1129.

Dès l’année 1142, les villageois ayant échappé au pouvoir des comtes de Roucy, cherchent aussi à se dégager de la tutelle de l'abbaye de Saint-Thierry et surtout des impôts y afférents. Les moines s’empressèrent de réclamer l’intervention des évêques suzerains qui légitimèrent les anciennes prescriptions. Lorsque le seigneur de Trigny, Ebalus, choisit de partir en croisade, il vendit la vicomté à l’abbé Aldric. À partir de cette époque, les religieux ne laissèrent plus passer une occasion d’augmenter leurs propriétés. Les démêlés entre la population de Trigny et l’abbaye se multiplièrent au fil des siècles, entrecoupés par quelques périodes d’entente cordiale. Ils ne cessèrent que lorsque Trigny vit disparaître sans retour les religieux, sous la Révolution.

Au abbaye Saint-Thierry possédait une carrière, au lieu-dit la Maldenrée, qui servit à la construction de Saint-Nicaise à Reims et à la nouvelle église de l'abbaye de Saint-Thierry.

En 1686, le premier maître d'école de Trigny est Simon Leroy. Il est nommé échevin (maire) en 1688.

En 1755, l'arpenteur Pierre Vilain dresse le premier plan cadastral de Trigny,.

Après la Révolution française, le curé de Trigny fut l'abbé Seraine de 1808 à 1817.

Lors de la Première Guerre mondiale, Trigny n'est qu'à quelques kilomètres seulement de la ligne de front. Ce village n'a malheureusement pas été épargné par les bombardements d'obus comme de torpilles. L'enjeu militaire est la gare de Muizon terminal ferroviaire qui servait à l'approvisionnement du front français. Le site de Trigny est affecté aussi au "triage" des blessés récupérés sur le front avant leur envoi sur les hôpitaux de l'arrière [1]. Le

Juste après la Seconde Guerre mondiale, un radar est construit sur le plateau de Bel Air en relation avec la base aérienne de Courcy. Il est encore aujourd'hui en place et sert de remise agricole.

La commune possède alors encore de nombreux commerces (Épicerie Goulet Turpin, une boucherie, etc.) qui vont disparaître progressivement au début de la seconde moitié du XXe siècle.

Après la Seconde Guerre mondiale, la paroisse englobe aussi les villages de Muizon et de Châlons-sur-Vesle.


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  1. «  », Histoire du Village de Trigny, sur trigny51.free.fr, (consulté le ).
  2. Pierre Villain, «  », 2 G 160/9, Archives départementales de la Marne, (consulté le ).
  3. Émile Bouchez, «  », Histoire de l'église de Reims, sur clergedereims.free.fr, (consulté le ).
  4. dunbarne, «  », Sépultures, Le Blog du 173e RI, (consulté le ).

Héraldique

Blason
D'argent au pairle composé de deux jumelles potencées et contre-potencées d'azur l'intervalle remplit d'or, chargé en cœur d'une feuille de vigne renversée du même, accompagné en chef de trois flammes de gueules mal ordonnées, à dextre de trois épis de blé empoignés d'or, à senestre de trois grappes de raisins mal ordonnées celle du chef et celle de dextre d'azur, celle de senestre d'or; au comble formé de deux jumelles potencées et contre-potencées d'azur, l'intervalle rempli d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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Trigny dans la littérature

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