Plancy-l'Abbaye

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Plancy-l'Abbaye : descriptif

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Plancy-l'Abbaye

Plancy-l’Abbaye est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Géographie

Localisation

S'étirant sur la rive droite (ou nord) de l'Aube, le village est à mi-distance entre Anglure et Arcis-sur-Aube.

Panorama au début du xxe siècle

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Plancy-l'Abbaye
Faux-Fresnay
(Marne)
Salon Champfleury
Courcemain
(Marne)
Boulages
Plancy-l'Abbaye Viâpres-le-Petit
Longueville-sur-Aube Charny-le-Bachot
Rhèges
Bessy

Lieux-dits et écarts

  • À l'abbaye-sous-Plancy : le Gué, Mort Guillaume, la Motte-aux-Thibauts, Notre-Dame-de-Bon-Secours, la Perthe, Riverolle, Saint-Martin, Saint-Victor sur un cadastre non daté.
  • les Bordes, la Caroline, les Chatelliers, Châtillon la Clairotte, les Crouillères, la Franchise, la Grange-des-Champs, la Maladière, les Marais, le Petit-Bois, au cadastre de 1810.
  • À Viâpre en 1810, l'écriture était Viâpre et avait comme écarts : la Folie, le Moulin-à-Vent.

Hydrographie

La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Aube, un bras de l'Aube, un bras de l'Aube, un bras de l'Aube, un bras de l'Aube, un bras de l'Aube, un bras de l'Aube, un bras de l'Aube, un bras de l'Aube, un bras de l'Aube, un bras de l'Aube, le Fossé 01 des Prés Neufs, le ruisseau des Crouilleres et divers autres petits cours d'eau,.

L'Aube, d'une longueur de 249 Auberive et se jette dans la Seine à Marcilly-sur-Seine, après avoir traversé 82 communes.

Réseau hydrographique de Plancy-l'Abbaye.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 amplitude thermique annuelle de 16 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Romilly », sur la commune de Romilly-sur-Seine à 19 vol d'oiseau, est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 619,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,3 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  2. Sandre, «  »
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. «  », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. «  », sur meteofrance.com, (consulté le ).


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Toponymie

  • Plancy en 1793 et 1801, Plancy-l'Abbaye en 1969.
  • Absorbe en 1969, L`Abbaye-sous-Plancy puis Viâpres-le-Grand en 1972.
  • À l'origine, un peu à l'écart en aval de la rivière, la zone habitée la plus à l'ouest constituait une commune à elle seule, nommée alors Abbaye-sous-Plancy Viâpres-le-Grand et Saint-Victor ou Vitré furent aussi absorbés. Et c'était à Plancy que se concentrait (et se concentre encore) le gros de l'habitat, à l'endroit où la route D 7 en provenance de Champfleury (au nord) franchit la vallée pour se diriger vers Méry-sur-Seine.
  • La première mention est Abbatia sub Planciaco d'où Plancy est issu dans une mention de Henri Ier, vicomte de Troyes, qui fit une donation en 1163.
  1. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini

Histoire

Plancy avait une maladrerie qui dépendait, au XVIIe siècle de l'hôpital de Méry. Les sœurs oblates de Saint-François de Sales fondèrent, en 1838 une maison à Plancy.

Le village était fortifié, en 1538 un sire de Plancy la décrivait Louis, sire de Plancy ; et parès avons trouvé fossé, muraille, défense, boulevard et se nommoit ville au dit temps et après. Et en 1549 Item j'ai ma ville de Plancy fermée de fossés profonds, murailles, tours, pons levis, defenses, boulevarts comme a ville appartient, à moi appartenant et donne congé a entrer l'eau quand bon me semble. En 1359, la ville est libérée par Henri de Poitiers de la coupe des troupes anglo-navarraises commandées par Eustache D'Abrichecourt.

La ville de Plancy était commerçante, assez pour avoir sa mesure, dès 1232 et avait deux foires, l'une à la Saint-Laurent et une à la Sainte-Madelaine qui était déplacée depuis La Perthe par autorisation de Henri Le Libéral en 1273. Elle avait une halle qui brûla en 1656 et qui était le lieu de justice seigneuriale, mais aussi des tisserands : en 1767 on décomptait quatre fabricants de bas au métier et onze tisserands. Elle avait une synagogue et une école hébraïque au temps d'Henri le Libéral.

En 1789, la commune dépendait de l'intendance de et la généralité de Châlons-sur-Marne, de l'élection de Troyes et du bailliage de Sézanne.

Le prieuré de Plancy

C'était un prieuré d'hommes fondé en 1080 par Gillette, dame de Plancy qui la confiait à Molesme. Gil donnait des bâtiments et deux moulins situé ad Ulmos. Ce qui engendrait des variantes sur le noms : Monasterium ad Ulmos, S. Maria ad Ulmos, S. Mariade Abbatia et Abbatia sub Planciaco entre 1146 et 1169.

Liste des prieurs successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1793 1808 Basile Hervé    
1808 1820 Charles Lenfant    
1820 1824 CollinHervé Fromental    
1824 1830 Jean-Baptiste Fèvre    
1830 1843 Alexandre Bertrand    
1843   Fèvre    

Viâpre

Citée dès le . En plus du prieuré, la seigneurie dépendait de la baronnie de Plancy. Agnès et Humbert de Viâpre portaient le nom vers 1230 mais la première mention de biens à Viâpres date de 1273 pour la fratrie Jacquin, Marie et Agnès de Viâpre qui avaient cens et coutumes à Viâpre. Parmi les autres seigneurs, on peut nommer l'abbaye de Toussaints et le prieuré de Gaye.

Saint-Victor

Aussi relevé, Saint-Vitré était un village à trois kilomètres de Plancy, Saturniacus devait être la retraite du saint éponyme au . En 1076 et en 1089, la dame Gile de Plancy donnait un four à Saint-Victor au prieuré. Au . Des fouilles du début du .

Dans les années 1970, les deux communes "indépendantes" de Plancy et de Abbaye-sous-Plancy fusionnèrent pour constituer une nouvelle entité administrative, Plancy-l'Abbaye.

Forêt domaniale de la Perthe : Elle doit son nom aux deux fermes situées au lieu-dit « la Perthe » et qui, une fois réquisitionnées en 1918, servirent de casernement, puis d'aérodrome militaire. Le terrain de La Perthe fut créé en 1918 pour accueillir le CIACB (Centre d'Entrainement pour l'Aviation de Combat et de Bombardement). Près de 650 hectares situés de chaque côté de la route Courcemain - Champfleury furent ainsi réquisitionnés afin de construire un aérodrome, des casernements et un vaste champ de manœuvre où les pilotes pouvaient s'exercer au tir et au bombardement.

Après la guerre, l'aéronautique militaire décida de conserver ce vaste ensemble. Les procédures d'acquisitions furent lancées en 1922. Les hangars Bessonneau furent remplacés dans les années 1920 par trois hangars métalliques.

Si les casernements et les trois hangars étaient au nord de la route, l'aérodrome proprement dit se situait, lui, au sud. La plateforme doubla sa superficie au milieu des années trente (mais en restant dans les limites du camp) pour dépasser les 100 hectares (1 400 entre-deux-guerres, le camp de La Perthe était une annexe de la base aérienne de Romilly-sur-Seine qui y maintenait un détachement de gardiennage. À périodes régulières, les unités de l'aéronautique (puis Armée de l'Air) venaient y effectuer des manœuvres facilitées par la proximité du camp militaire de Mailly. L'école de pilotage de Romilly (perfectionnement des officiers pilotes) l'utilisa comme terrain annexe en 1938-1939. En 1939-1940, La Perthe fut un terrain d'opérations qui vit passer plusieurs unités (GB I/51, GAO 512 et I/514, GB I/15, GC III/2, GC II/1, Centre d'application d'observation aérienne, etc.). Un dépôt de munitions y fut également installé. Les Allemands l'utilisèrent après le débarquement allié en Normandie, pour le stationnement des IV/JG27 et II/JG53. Fortement bombardé en par les Américains, les installations n'étaient plus qu'un champ de ruines à la Libération. Les Américains y installèrent alors un dépôt. En 1946, l'aérodrome fut déclassé et le foncier de 650 ha fut remis aux Eaux et Forêts qui le transformèrent en forêt.

  1. Théophile Boutiot
  2. Charte non daté mais estimée à 1076-1090.
  3. Laurent, Cartulaire de Molesme, II, p212.
  4. Hariot, Recherches...Méry-sur-Seine...Arcis-sur-Aube, 1863, p467.
  5. D'Arbois de Jubainville, Rép. Archéo., 22.
  6. Arch. Nat. franç., 11574, f°8.
  7. Archives départementales de la Marne, H 355.
  8. Saint Victor de Plancy sur orthodoxievco.net.
  9. Courtalon, topog. hist., III, 451.
  10. Notes de M. de Saint-Aubin, archiviste de l'Aube en 1925.

Héraldique

Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

De vair à la bande de gueules.

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Plancy-l'Abbaye dans la littérature

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