Cinq-Mars-la-Pile
Localisation
Cinq-Mars-la-Pile : descriptif
- Cinq-Mars-la-Pile
Cinq-Mars-la-Pile (/sɛ̃ maʁ la pil/ ) est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
Géographie
Situation
Cinq-Mars-la-Pile est une commune située une quinzaine de kilomètres à l'ouest de Tours, la préfecture d'Indre-et-Loire. Elle s'établit au nord de la Loire, adossée au coteau. Elle est traversée par le Breuil qui termine quelques kilomètres plus loin sa course dans la Roumer, juste avant que cette dernière ne se jette dans la Loire.
Hydrographie
La commune est bordée sur son flanc sud-est par la Loire (3,71 Breuil (5,717 ,.
Le cours de la Loire s’insère dans une large vallée qu’elle a façonnée peu à peu depuis des milliers d’années. Elle traverse d'est en ouest le département d'Indre-et-Loire depuis Mosnes jusqu'à Candes-Saint-Martin, avec un cours large et lent. La Loire présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées. Sur le plan de la prévision des crues, la commune est située dans le tronçon de la Loire tourangelle, qui court entre la sortie de Nazelles-Négron et la confluence de la Vienne, dont la station hydrométrique de référence la plus proche est située à Langeais. Le débit mensuel moyen (calculé sur 34 ans pour cette station) varie de 142 ,. La hauteur maximale historique a été atteinte le 27 septembre 1856 avec 6,80 . Sur le plan piscicole, la Loire est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche).
Le Breuil, d'une longueur totale de 14,6 Ambillou et se jette dans la Roumer à Langeais, après avoir traversé 4 communes. Plusieurs moulins à eau établis sur son cours ont cessé de fonctionner au siècle, le dernier en . Sur le plan piscicole, le Breuil est également classé en deuxième catégorie piscicole.
Quatre zones humides ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée du Breuil aux Tronchées », « la vallée du Breuil de Velantan à Cinq-Mars-la-Pile », « la vallée du Breuil du Château de La Touche à Vélantan » et « la vallée de la Loire de Mosnes à Candes-Saint-Martin »,.
Voies de communication
Un échangeur de l'autoroute A85, situé sur le territoire de Cinq-Mars-la-Pile, dessert également la ville de Langeais. À son entrée, les destinations extrêmes affichées sont Nantes et Lyon.
Depuis , une piste cyclable en site propre relie Cinq-Mars-la-Pile à Langeais.
Transports publics
La commune dispose d'une gare SNCF qui la relie par TER à Tours, vers l'est, et à Saumur, Angers et Nantes, vers l'ouest.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 amplitude thermique annuelle de 15,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Lignières-de-Touraine à 6 vol d'oiseau, est de 11,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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Toponymie
Attestée sous les formes Terra Sancti Medardi en 915, ecclesia de Pila Beati Medardi en 1012, Prioratus Sancti Medardi de Pila et Sancto Medardo en 1170, ecclesia Sancti Medardi de Pila en 1247, Sancti Marcius, villa Sancti Marci en 1272.
« Cinq-Mars » représente une cacographie de « Saint-Mars », attestée dès la fin du hagiotoponymique de saint Médard.
Le complément -la-pile est l'évocation de la Pile de Cinq-Mars.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Tome 3, page 1583. Lire en ligne
- Le site Internet de la Ville
Histoire
La seigneurie de Cinq-Mars (alias Saint-Médard),,, ne cessa de passer de famille en famille seigneuriale depuis le L'Isle-Bouchard, Rougé et Châteaugiron (maisons féodales apparentées) ; les La Trémoïlle par acquisition, suivis des Husson-Tonnerre ; les Ruzé d'Effiat par acquisition ; enfin, les d'Albert de Luynes par acquisition.
Des seigneurs de Cinq-Mars (Saint-Médard) sont signalés depuis le , remontent même au fl. vers 1050 et † vers 1070), père - d'Eudes/Othon St-Julien, il serait † croisé en 1102. - Hardouin II (fl. en 1109 et 1127) était un fidèle du comte Geoffroy Plantagenêt (1113-1151) : il marie Adélaïde et il est le père d'André Terre sainte en 1210), époux de Marguerite, est le père de - Barthélemi II, encore un enfant sous tutelle en 1210-1218. Seraient ensuite sires de St-Médard un certain - Raoul du Verger en 1232, puis - Raoul de Saint-Alemand († avant 1272) et sa fille Eustachie de St-Alemand.
Par son mariage semble-t-il, une certaine Eustach(i)e (la précédente ou une parente proche ? ; voir ci-après), héritière des sires de St-Médard/Cinq-Mars, transmet ensuite ladite seigneurie à la maison de L'Isle-Bouchard à la fin du Savary de Montbazon et de la capétienne Marie de Dreux-Beu. On remarque que la femme de Barthélemy III de L'Isle-Bouchard, donc la mère de Jean de L'Isle, était Eustach(i)e de Doué († vers 1322), fille de Gédoin/Jodon/Gelduin de Doué (lui-même fils d'une Eustach(i)e), dame de Gençay, Thouarcé et probablement de Gonnor ; la maison de Doué posséda aussi dans les parages Gizeux ; ces deux Eustach(i)e sont-elles liées à Eustachie de St-Alemand et ont-elles transmis Cinq-Mars aux L'Isle-Bouchard ? ; on peut aussi remarquer que les Savary de Montbazon étaient géographiquement bien proches, étant les maîtres de Savonnières et de Co(u)lombiers/Villandry juste à l'est de Cinq-Mars).
Toujours est-il que - Jean fl. 1336-1345, souche d'une courte branche cadette des L'Isle-Bouchard, est seigneur de Cinq-Mars (mais sans doute pas de Bueil comme la tradition le soutenait : voir l'article Bueil), et après lui ses enfants :
- - Jean II de L'Isle de St-Médard († vers 1366 ; ∞ Isabelle, fille de Geoffroi de Pal(l)uau de Montrésor) ; puis sa sœur - Jeanne de L'Isle, dame de Cinq-Mars/St-Médard, épouse de Bonabès IV (1328-1377) sire de Rougé, Derval et vicomte de La Guerche (Jeanne avait aussi pour sœur Isabeau de L'Isle, x Jean de Maillé de Clervaux). Puis succession à leurs fils,
- - Jean Guillaume II/Galiot/Galhot de Rougé, père entre autres enfants de - Jean II de Rougé († 1415, sans postérité de son mariage avec Béatrix, fille de Jean II de Rieux), et - Jeanne de Rougé († 1413), dame de Derval, épouse d'Armel II de Châteaugiron († 1414), d'où :
- - Patry II de Châteaugiron († 1427 ; sans postérité de son union avec Louise de Rohan, fille d'Edouard et petite-fille de de Rohan),
- et sa sœur - Valence de Châteaugiron († 1435), qui marie son lointain cousin Geoffroi de Châteaugiron dit de Malestroit († 1440 ou 1463), seigneur de Combourg.
- - Jean Guillaume II/Galiot/Galhot de Rougé, père entre autres enfants de - Jean II de Rougé († 1415, sans postérité de son mariage avec Béatrix, fille de Jean II de Rieux), et - Jeanne de Rougé († 1413), dame de Derval, épouse d'Armel II de Châteaugiron († 1414), d'où :
Leur fils - Jean de Châteaugiron-Malestroit († 1482), héritier de Derval, Combourg et Cinq-Mars, échange cette dernière seigneurie en 1474 avec - Louis Ier de La Trémoïlle, vicomte de Thouars (1429-1483), contre Fougerai. On trouve ensuite les enfants de ce dernier : - Louis II de La Trémoïlle († 1525 à Pavie) et sa sœur - Antoinette de La Trémoille († après 1507 ; x 1473 Charles de Husson, comte de Tonnerre, † 1492), puis ses fils et petit-fils - Louis III († 1508) et Louis IV de Husson († 1537), comtes de Tonnerre.
Puis, par des ventes, on trouve comme sires de Cinq-Mars : - François Dufor/du Fou (il achète Cinq-Mars vers 1530 ; fl. 1559) ; - Mathurin de Broc (achat en 1573 contre 70 000 livres ; capitaine-gouverneur de Carentan et Pont-Audemer) puis son fils François de Broc, père de Jacques de Broc ; enfin - Martin Ruzé (né vers 1526/1529-† 1613 ; acquisition vers 1603 ?), Grand-maître des mines de France, qui, sans postérité, lègue à son petit-neveu :
- Coëffier de Ruzé (v. 1581-1632), marquis d'Effiat, surintendant des Finances, Maréchal de France, père du célèbre et malheureux Grand-écuyer Cinq-Mars (né en 1620-† exécuté en septembre 1642 à Lyon), beau-père du maréchal Charles de La Porte (1602-1664), duc de la Meilleraye, et grand-père maternel du duc Armand-Charles de La Porte (1632-1713 ; mari d'Hortense Mancini, nièce de Mazarin) :
- Les de La Porte de La Meilleraye conservent une part de la seigneurie, allée ensuite à Marie-Olympe de La Porte de La Meilleraye (1665-1754), femme de Louis-Christophe Gigault, marquis de Bellefonds (-en-Berry) († 1692), fils du maréchal de Bellefonds.
- Deux fils du maréchal d'Effiat se succèdent ensuite à Cinq-Mars dans la seigneurie principale : - Martin de Ruzé d'Effiat (1612-1644), et son frère puîné Jean de Ruzé (1622-1698, abbé de Saint-Cernin, du Mont-Saint-Michel et de Trois-Fontaines). Puis on trouve - Antoine II de Ruzé d'Effiat (1638-† 1719), gouverneur de Montargis, fils de Martin et d'Elisabeth/Isabelle d'Escoubleau (fille de Charles d'Escoubleau, marquis d'Alluyes en Perche-Gouët), marié sans postérité en 1660 à Marie-Anne Olivier de Leuville. L'héritage des Ruzé d'Effiat passe alors à de lointains cousins, - Louis-Auguste (1689-1847) et Gabriel-Martin de Rueil de Ruzé d'Effiat (1693-1754). La famille se termine avec le fils de ce dernier, - Benoît-Gabriel-Armand de Rueil de Ruzé, marquis de Ruzé d'Effiat (1717-1800), père de Benoît-Jean-Gabriel-Armand (1748-1834) et grand-père de Benoît-Jean-Gabriel-Armand de Ruzé d'Effiat (1780-1870), pair de France en 1827.
Mais le 10 novembre 1768 Benoît-Gabriel-Armand, marquis de Ruzé d'Effiat (1717-1800), cède Cinq-Mars contre 306 000 livres à - Etienne-François de Choiseul (1719-1785), sire de Chanteloup et duc d'Amboise, qui l'échange dès le 16 novembre 1768 avec - Marie-Charles-Louis d'Albert, duc de Luynes et de Chevreuse (1717-1771), contre La Bourdaisière.
Depuis les d'Albert de Luynes, cinq familles ont acquis les château et domaine de Cinq-Mars : François-Charles Moisant en 1797 (1764-1808 ; aussi propriétaire de Langeais et de la Perraudière, et beau-frère de Goüin-Moisant) puis sa fille Magdeleine-Zéphirine Moisant (1807-1878) (cf. Charles Moisant, sur Man8Rove), femme de René Boisseau de Beaulieu (Postérité) ; M. et Mme Mathieu Maucler en 1845 ; M. et Mme Louis Bussienne en 1856 ; Théobald-Arthur Genty en 1877 ; M. et Mme Nicolas Untersteller depuis 1957 puis leur fils Louis-Paul Untersteller (né en 1940).
À l'été 1944, le pont ferroviaire fut détruit par un bombardement allié.
- « », sur Histoire de Touraine, t. III, par Jean-Louis Chalmel, chez Armand Mame à Tours, 1828.
- « », sur La Loire historique, t. IV, Georges Touchard-Lafosse, chez Lecesne à Tours, 1851.
- « », sur France Balade : Touraine.
- « », sur Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de Touraine, t. IV, par Jacques-Xavier Carré de Busserolle, chez Rouillé-Ladevèze à Tours, 1882.
- « », sur Château de Cinq-Mars : Journées européennes du Patrimoine.
- « », sur site de la Ville de Cinq-Mars-la-Pile.
- « », sur GeneanetPierfit.
- « », sur Journées européennes du Patrimoine : Château de Cinq-Mars.
- "Monument national des évadés des trains de déportation" sur le site Les amitiés de la Résistance.
Héraldique
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Les armes de Cinq-Mars-la-Pile se blasonnent ainsi : De gueules au chevron fascé-ondé d'argent et d'azur de six pièces, accompagné de trois lionceaux d'argent. Il s'agit d'une variante des armes de Henri Coiffier de Ruzé d'Effiat, marquis de Cinq-Mars. |
- « », sur armorialdefrance.fr.
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Cinq-Mars-la-Pile dans la littérature
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