Bonny-sur-Loire

Localisation

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Bonny-sur-Loire : descriptif

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Bonny-sur-Loire

Bonny-sur-Loire est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Géographie

Localisation et communes limitrophes

Carte de la commune de Bonny-sur-Loire et des communes limitrophes.

La commune de Bonny-sur-Loire se trouve dans le quadrant sud-est du département du Loiret, aux portes de la région Bourgogne, séparée du département de la Nièvre par une rivière, la Cheuille, dans la région agricole de la Puisaye. À vol d'oiseau, elle se situe à 79,5 Orléans, préfecture du département, à 49,2 Montargis, sous-préfecture, et à 11,8 Briare, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie de Briare.

Les communes les plus proches sont : Beaulieu-sur-Loire (2,6 Ousson-sur-Loire (5,1 Neuvy-sur-Loire (5,3 Thou (5,7 Belleville-sur-Loire (6 Cher), Batilly-en-Puisaye (6,7 Faverelles (7,1 Châtillon-sur-Loire (7,4 Annay (7,5 Dammarie-en-Puisaye (7,9 .

Rose des vents Ousson-sur-Loire Dammarie-en-Puisaye Batilly-en-Puisaye Rose des vents
Châtillon-sur-Loire
Beaulieu-sur-Loire
N Thou
O    BONNY-SUR-LOIRE    E
S
Beaulieu-sur-Loire Neuvy-sur-Loire (Nièvre)

Lieux-dits et écarts

La Villeneuve, Vaupy, le Buisson, les Zodors, la Sablonnière, les Loups.

Géologie et relief

Géologie

La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années, et du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La formation la plus ancienne est de la craie blanche à silex remontant à la période Crétacé. La formation la plus récente est des alluvions récentes des lits mineurs remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « n°432 - Gien » et « n°433 - Saint-Fargeau » de la carte géologique au 1/50 000ème du département du Loiret, et leurs notices associées,.

Carte géologique de la commune.
Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - 66.0)
Quaternaire
(0 - 2.58)
Holocène
Fz  : alluvions récentes des lits mineurs, Holocène
FC  : alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires, Holocène
Fvb  : alluvions de haute terrasse, Pléistocène (Mindel), terrasse +20 m
Pléistocène
FuL  : alluvions de très haute terrasse de la Loire, Pléistocène (Villafranchien), terrasse +40 m
qCS  : colluvions à silex de versant, Quaternaires
qN  : sables et galets éoliens, Quaternaire
qOE  : Limons et Loess, Quaternaire
Néogène
(2.58 - 23.03)
Pliocène  non présent
Miocène  non présent
Paléogène
(23.03 - 66.0)
Oligocène  non présent
Éocène
e7-g1CBr  : calcaires de Gien et de Briare, Éocène supérieur à Oligocène
e4PN  : poudingue de Nemours, Paléocène-Éocène inférieur
Paléocène
e1-4Rc  : complexe argilo-sableux à silex = argiles à silex, Paléocène-Éocène inférieur
Mésozoïque
(66.0 - 252.17)
Crétacé
(66.0 - ≃145.0)
c2Cr  : craie blanche à silex, Turonien
c1CrM  : craie blanche à silex, Cénomanien
Relief

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 25,80 ,. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 26,61 . L'altitude du territoire varie entre 130 .

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 amplitude thermique annuelle de 15,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Léré à 10 vol d'oiseau, est de 11,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés,. Les sites Natura 2000 présents sur le territoire communal de Bonny-sur-Loire sont au nombre de deux.

Nom Numéro Type Arrêté Superficie Description Carte
Vallée de la Loire de Tavers à Belleville-sur-Loire FR2400528 SIC (Directive "Habitats") 13 avril 2007 7 120 ha Le site concerne 51 communes. La délimitation de ce site Natura 2000 est très proche de celle correspondant à la Directive Oiseaux. L'intérêt majeur du site repose sur les milieux ligériens liés à la dynamique du fleuve, qui hébergent de nombreuses espèces citées en annexe II de la directive Habitats.
Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.
Vallée de la Loire du Loiret FR2410017 ZPS (Directive "Oiseaux") 4 mai 2007 7 684 ha Le site concerne la vallée de la Loire dans le Loiret. Cette ZPS se poursuit en amont et en aval sur les départements voisins. L'intérêt majeur du site repose sur les milieux et les espèces ligériens liés à la dynamique du fleuve. Ces milieux hébergent de nombreuses espèces citées en annexe I de la directive Oiseaux. Le site est caractérisé par la présence de colonies nicheuses de sternes naine et pierregarin et de mouette mélanocéphale. Des sites de pêche du Balbuzard pêcheur sont également présents. Le site est également lieu de reproduction du bihoreau gris, de l'aigrette garzette, de la bondrée apivore, du milan noir, de l'œdicnème criard, du martin-pêcheur, du pic noir, de la pie-grièche écorcheur.
Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Bonny-sur-Loire comprend trois ZNIEFF.

Désignation Type Superficie Description
« Grèves des vals de Beaulieu, Bonny-sur-Loire et de l'île Bon » type 1 96 hectares Cette zone s'étend sur les communes de Beaulieu-sur-Loire et Bonny-sur-Loire. Son altitude est de 135 m. Cette zone est par ailleurs la plus boisée de la Loire moyenne avec une proportion importante de forêt alluviale. La rive gauche comporte une microfalaise qui résulte d'une érosion toujours active, favorable au maintien d'une des rares colonies d'hirondelles de rivage (150 couples environ) en situation naturelle. L'œdicnème criard niche régulièrement sur les îles de galets ou herbeuses, alors que les sternes pierregarin et naine y nichent de manière occasionnelle sans que l'on puisse en expliquer la raison. C'est aussi une zone de reproduction régulière du chevalier guignette.
« Loire berrichonne » type 2 7 058 hectares Cette zone s'étend sur 31 communes dont 19 dans le Cher et 12 dans le Loiret. La Loire berrichonne (on pourrait dire nivernaise ou bourguignonne) se caractérise par un lit mineur tressé avec de nombreuses îles et grèves. La forêt alluviale occupe une surface bien plus importante que dans les autres sections de la Loire moyenne. Le cours grossièrement orienté Nord-Sud assure à la fois une fonction de corridor écologique et d'étape migratoire. C'est aussi un secteur important de reproduction de l'avifaune.
« Val des rabuteloires et île d'Ousson » type 1 194,7 hectares Cette zone s'étend sur quatre communes : Beaulieu-sur-Loire, Bonny-sur-Loire, Châtillon-sur-Loire et Ousson-sur-Loire. Son altitude varie entre 130 et 133 m. Il s'agit d'un ensemble complexe mais écologiquement homogène associant une forêt à bois durs apparemment ancienne et en bon état et un espace bocager dont les haies sont généralement en bon état. S'y ajoutent des grèves et îles, des friches, des prairies sèches et un ruisseau. L'ensemble est toujours soumis à submersion occasionnelle.
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Toponymie

Une hypothèse accorde l’origine du nom de la commune au gaulois Bonos romanisée en Boniacum puis déclinée en Bonneia puis Bonnay pour devenir Bonny.

La dénomination composée est attestée au moins depuis le début du  siècle.

  1. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site officiel de la commune (consulté le ).

Histoire

Préhistoire

La présence humaine de l'actuel site d'implantation de la commune est attesté depuis le Néolithique.

Antiquité

Durant l'Antiquité, Boniacum est située au carrefour de trois voies romaines.

Moyen Âge

Durant l’époque mérovingienne, Aunaire, évêque d’Auxerre 572-603 ou 605, distribue des reliques de saint Pierre et de saint Paul aux nouvelles églises de son diocèse dont celle du village.

Sous l’administration carolingienne, Bonny devient une paroisse et est intégré au domaine royal français. Elle se développe au cours des grands pèlerinages (Jérusalem et Saint-Jacques-de-Compostelle notamment). Un prieuré existe, dont on ne connaît pas la date de fondation ; au monastère de La Charité-sur-Loire. Sous l'épiscopat de Aymery Guénaud (évêque d'Auxerre 1331-1339), le prévôt du prieur de Bonny fait pendre deux moines passant sur la route - ce qui est contraire aux privilèges de l'église et qui amène l'évêque à poursuivre en procès le prieur de Bonny.

Sous Philippe Auguste (1180–1223), le village est doté d’une enceinte fortifiée et reçoit le statut de ville. Hauts de six mètres, ces remparts comptent neuf tours et quatre portes : « la Feuillée », la porte de Paris, la porte de Poiseaux et la primitive porte de Lyon. Sont alors construits la maladrerie-léproserie du Portail, la chapelle Saint-Marc qui donnera lieu à des processions, le moulin de la Fontaine, la pêcherie et commence l’édification de l’église Saint-Aignan.

Au vignes et le négoce de vins bat son plein. Durant la guerre de Cent Ans, la libération de Bonny en 1429, par l’amiral Louis de Culant, compagnon de Jeanne d'Arc, cause de sérieux dommages à l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul et au prieuré incendiés ; la tour de Puisaye est détruite. Bonny renaît de ses cendres à la Renaissance. Les foires sont rétablies et « la Teste noyre » sert de premier relais de poste à chevaux sur l’itinéraire Paris-Lyon. Le

Époque moderne

Au début de l'Époque moderne, le cloître sous l'impulsion de Jean de la Magdeleine, prieur de La Charité-sur-Loire. Le linteau des portes de ce prieuré à colonnettes est orné de l’écusson représentant les armes de la famille de la Magdeleine de Ragny : d’hermine, à trois bandes de gueules chargées de trois, cinq et trois coquilles d’or (armoiries reprises par la commune de Bonny-sur-Loire) ; son neveu marié à Claude de Damas, Dame de Ragny, fait construire une gentilhommière au lieu-dit de la Sablonnière.

Le , Bonny aux maisons « tendues de tapisseries » accueille . De nombreuses hostelleries apparaissent : « la Fontaine », « Saint-Vincent », « la Corne au Cerf », « l’Écu de France » et « l’Ancre ». Sous l’influence de Claude de Damas, des artistes viennent sculpter le « portail des Dignités » pièce maîtresse de l’église Saint-Aignan, daté de 1543. Bonny, lieu de passage du roi Henri II, a des voituriers par eau qui se livrent au négoce du bois et du fer. Les Bonnychons servent à leur table, le « cléret », un vin rouge supérieur. La population ne cesse de croître ; aux moulins à eau s’ajoutent des moulins à vent.

Après son apogée, Bonny amorce son déclin avec les guerres de Religion qui l’affectent et ruinent en partie son patrimoine. En avril 1562, les huguenots se saisissent de la ville et transforment l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul en temple. Le cimetière des Huguenots est créé (il sera désaffecté en 1689). La ville est assiégée en 1568. Le cloître est détruit et l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul sérieusement endommagée. La ville, éprouvée, perd la protection de ses remparts dont une partie est béante.

À la fin du seigneurie, une belle maison dite « le château » est construite vers 1600 ; l’emplacement du cloître disparaît de la vue de la population et se fait oublier. Henri IV passe à Bonny pour se rendre à Pougues-les-Eaux.

À partir de 1625, Bonny s’enchaîne à un cycle d’endettement qui ne cessera de croître. Toutefois, le vignoble est en plein essor. Touchée par la peste, puis par des famines à la fin du garnison reste encore ville d’étape (s’y arrêtent notamment le dramaturge français Jean Racine, des pèlerins pour Rome, des artisans saisonniers…). Le vin est consommé et exporté en abondance.

Le 1707 anéantit les infrastructures. Le « Grand Chemin » de Paris à Lyon ne dessert plus que le Bourbonnais et l’Auvergne, enlevant à la ville une grande partie de son activité d’accueil.

Époque contemporaine

Au début de l'Époque contemporaine, de 1793 à 1801, Bonny possède le statut de chef-lieu de canton. Elle doit céder ce statut en 1801 à la ville voisine de Briare alors en plein développement avec le canal.

Lorsqu’il se rend à la cathédrale Notre-Dame de Paris pour sacrer , le pape Pie VII s’arrête à Bonny où il donne sa bénédiction.

Après une série d’incendies criminels, une société d’agronomie est créée en 1834 ; Bonny sera à l’origine du premier comice agricole du Loiret.

Le , Bonny réagit violemment au coup d’État du prince Napoléon, futur Napoléon III. Un gendarme est tué accidentellement au cours de l’insurrection.

La navigation ligérienne disparaît au profit du chemin de fer. Les années 1856 et 1866 sont marquées par des crues dévastatrices et la sécheresse en 1863. Après la vigne, on cultive le froment, l’orge, l’avoine, le seigle et le houblon. Bonny possède une brasserie, une vinaigrerie et une poterie. La municipalité farouchement opposée à la religion fera surnommer la commune « Bonny-la-Rouge ». Le phylloxera sur la vigne et l’importation de cépages américains.

Au début du pont suspendu sur la Loire reliant Bonny-sur-Loire à Beaulieu-sur-Loire est construit ; il est détruit en 1940 et reconstruit après la Seconde Guerre mondiale.

Entre le 29 janvier et le 8 février 1939, plus de 2 800 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans le Loiret. Devant l'insuffisance des structures d'accueil d’Orléans, 46 centres d’accueil ruraux sont ouverts, dont un à Bonny-sur-Loire. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, et le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, ceux préférant rester sont regroupés au camp de la verrerie des Aydes, à Fleury-les-Aubrais.

Les remparts de la commune furent restaurés pendant l'année 1998 par des bénévoles de l'association Chantiers Histoire et Architecture Médiévales.

Héraldique

Les armes de Bonny-sur-Loire se blasonnent ainsi :

D’hermine à trois bandes de gueules chargées de coquilles d’or, cinq sur la bande centrale, trois sur chacune des deux autres.

  1. , Mémoires concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre..., lire en ligne), p. 449.
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  6. «  », sur cham-asso (consulté le )
  7. Le blason de Bonny-sur-Loire sur le site officiel de la ville. Consultation : janvier 2009.

Héraldique

Les armes de Bonny-sur-Loire se blasonnent ainsi :

D’hermine à trois bandes de gueules chargées de coquilles d’or, cinq sur la bande centrale, trois sur chacune des deux autres.

  1. Le blason de Bonny-sur-Loire sur le site officiel de la ville. Consultation : janvier 2009.

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Bonny-sur-Loire dans la littérature

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