Givraines

Localisation

Carte du monde

Givraines : descriptif

Informations de Wikipedia
Givraines

Givraines est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Géographie

Localisation

La commune de Givraines se trouve dans la quadrant nord du département du Loiret, dans la région agricole du Gâtinais riche,. À vol d'oiseau, elle se situe à 43,7 Orléans, préfecture du département, à 8,7 Pithiviers, sous-préfecture et ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de Pithiviers.

Carte de la commune avec localisation de la mairie.

Les communes les plus proches sont : Yèvre-la-Ville (3,2 Boynes (3,2 La Neuville-sur-Essonne (4,3 Barville-en-Gâtinais (4,8 Gaubertin (5,1 Estouy (5,3 Aulnay-la-Rivière (5,3 Échilleuses (5,9 Boësses (5,9 Grangermont (6,3 .

Les communes limitrophes sont La Neuville-sur-Essonne, Barville-en-Gâtinais, Boësses, Boynes, Échilleuses, Gaubertin et Yèvre-la-Ville.

Rose des vents La Neuville-sur-Essonne Boësses Rose des vents
Yèvre-la-Ville N Gaubertin
O    Givraines    E
S
Yèvre-la-Ville Boynes Barville-en-Gâtinais

Lieux-dits et écarts

  • Intvilliers.

Géologie et relief

Géologie

La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La formation la plus ancienne est de la molasse du Gâtinais remontant à l’époque Miocène de la période Néogène. La formation la plus récente est des alluvions récentes des lits mineurs remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « n°328 - Pithiviers » de la carte géologique au 1/50 000ème du département du Loiret, et sa notice associée.

Carte géologique de la commune.
Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - 66.0)
Quaternaire
(0 - 2.58)
Holocène
Fz  : alluvions récentes des lits mineurs, Holocène
Pléistocène
qOE  : Limons et Loess, Quaternaire
Néogène
(2.58 - 23.03)
Pliocène
p-qFCC  : sables de Lozère ou alluvions des '-Cailloutis culminants'-, Pliocène supérieur à Pléistocène inférieur, terrasse à +50 à 60 m
Miocène
m1CPi  : calcaire de Pithiviers, Aquitanien
m1MGa  : molasse du Gâtinais, Aquitanien
Paléogène
(23.03 - 66.0)
Oligocène  non présent
Éocène  non présent
Paléocène  non présent
Relief

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 11,26 ,. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 11,26 . Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint 32 mètres. L'altitude du territoire varie entre 95 .

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 amplitude thermique annuelle de 15,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Ladon à 21 vol d'oiseau, est de 11,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Givraines comprend une ZNIEFF.

La ZNIEFF, de deuxième génération et de type 2, dénommée « Coteaux de l'Essonne et de la Rimarde », d'une superficie de 1 812 hectares, s'étend sur 17 communes, dont Givraines dans la partie nord de la commune. Son altitude varie entre 90 et 140 m. Les coteaux de l'Essonne et de la Rimarde sont un des espaces les plus intéressants du Loiret sur le plan biologique et écologique et géologique, tant pour les habitats naturels et les espèces d'intérêt patrimonial qu'ils abritent que pour le rôle fonctionnel qu'ils jouent. Les éléments singuliers et typiques de la flore sont notamment l'aster amelle (station très localisée), le carex de Haller, le lin de Léon, la violette des rochers ou encore le petit pigamon.

Zone Natura 2000

La commune de Givraines est intégrée depuis 2004 au réseau Natura 2000. Le site « Vallée de l'Essonne et vallons voisins », qui concerne 19 communes du Loiret, est en effet déclaré site d'importance communautaire (SIC) au titre de la directive directive habitats (92/43/CEE) le puis zone spéciale de conservation (ZSC) le ,.

Le site, très éclaté, se compose d’une multitude d’îlots plus ou moins isolés, qui se répartissent sur une surface de plus de 60 000 hectares, entre la vallée de la Juine à l’ouest et la vallée de l’Essonne à l’est, dans la petite région naturelle du Pithiverais. Le site lui-même ne couvre qu’une surface de 969 hectares. Il s’agit d’un ensemble formé par les coteaux et les vallées qui constituent l’entité la plus étendue et la plus remarquable du Loiret au titre de la flore calcicole. On recense plusieurs espèces végétales en limite de leur aire de répartition (cardoncelle douce, baguenaudier). Les fonds de vallée de la ZSC renferment plusieurs vastes mégaphorbiaies et stations marécageuses. Outre les espèces thermophiles des pelouses, sont intégrées au site des espèces est-européennes également en limite d’aire de répartition comme l’inule hérissée et les pétasites. De manière complémentaire dans l’intérêt floristique, un très important cortège mycologiques, lichenique et entomologique a été identifié.

Selon le FSD (Formulaire Standard des Données), le site Natura 2000 est occupé par une diversité d'habitats inscrits à l'annexe 1, dont on retiendra tout particulièrement les pelouses sèches seminaturelles et faciès d’embroussaillement sur calcaire. La présence de populations d'espèces d'insectes inscrites à l’annexe II de la directive 92/43/CEE comme le lucane cerf-volant (Lucanus cervus) ou l'écaille chinée (Euplagia quadripunctaria) et de poissons comme le chabot commun (Cottus gobio), la bouvière (Rhodeus amarus ) ou la lamproie de Planer (Lampetra planeri) caractérisent le site.

Le secteur de Givraines comprend deux noyaux du site Natura 2000 localisés au nord du bourg de Givraines, au sein de la vallée sèche, et est constitué de pelouse sèche sur calcaire,. Malgré un état de dégradation prononcé, la diversité floristique de ces pelouses demeure intéressante. Le cortège floristique se constitue notamment d'hippocrépis à toupet (Hippocrepis comosa), de thym faux pouliot (Thymus pulegioides), de Brize intermédiaire (Briza media) et de séséli des montagnes (Seseli montanum). En outre, deux espèces d'intérêt patrimonial ont également été inventoriées dans cet habitat : la cardoncelle molle (Carduncellus mitissimus) et la Germandrée petit-chêne (Teucrium chamaedrys). Ces deux espèces sont déterminantes de ZNIEFF en région Centre et la première est protégée au niveau régional. Une diversité relativement intéressante d'Orchidacées s'y développe également (données provenant du Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien). On y retrouve notamment : l'orchis moucheron (Gymnadenia conopsea), l'orchis brûlé (Neotinea ustulata), l'ophrys mouche (Ophrys insectifera), l'ophrys abeille (Ophrys apifera).

  1. «  », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  2. a et b «  », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  3. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  4. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  6. «  », sur le site du Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie (consulté le ).
  7. « Carte géologique de Givraines » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2022).
  8. a et b «  », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  9. «  », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  10. Insee, «  », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Agence nationale de la cohésion des territoires, «  », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, «  », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  13. IGN, «  », sur drive.google.com.
  14. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  15. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  16. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  17. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  18. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  19. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  20. «  », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. «  », sur le site des zonages du domaine de la Biodiversité, publié par la DREAL Centre. (consulté le ).
  22. «  », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. «  », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. Directive habitats.
  25. «  », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  26. «  », sur le site de l'Atelier technique des espaces naturels du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie (consulté le ).
  27. «  », sur le site de la DREAL Centre (consulté le ), p. 7.
  28. a b c et d «  », sur le site de l'Atelier technique des espaces naturels du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie (consulté le ).
  29. «  », sur le site de la DREAL Centre, (consulté le ).
  30. «  », sur le site de la DREAL Centre, (consulté le ).
  31. Rapport de présentation du Plan local d'urbanisme de Givraines, arrêté le 26 mai 2015 - p. 30.


Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/> correspondante n’a été trouvée

Héraldique

Blason
De gueules à la fasce d’or chargée d'une devise ondée de sinople, accompagnée en chef d'une fleur de crocus de pourpre adextrée d'un épi de blé d'or et senestrée d'une grappe de raisin du même et en pointe de deux clefs d'or passées en sautoir.
Détails
Adopté le 29 janvier 2019.

Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.

Givraines dans la littérature

Découvrez les informations sur Givraines dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

1838 autres localités pour Centre-Val de Loire

Vous pouvez consulter la liste des 1838 autres localités pour Centre-Val de Loire sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-cvl/villes.html.

Nederlandse vertaling

U hebt gevraagd om deze site in het Nederlands te bezoeken. Voor nu wordt alleen de interface vertaald, maar nog niet alle inhoud.

Als je me wilt helpen met vertalingen, is je bijdrage welkom. Het enige dat u hoeft te doen, is u op de site registreren en mij een bericht sturen waarin u wordt gevraagd om u toe te voegen aan de groep vertalers, zodat u de gewenste pagina's kunt vertalen. Een link onderaan elke vertaalde pagina geeft aan dat u de vertaler bent en heeft een link naar uw profiel.

Bij voorbaat dank.

Document heeft de 03/01/2018 gemaakt, de laatste keer de 30/10/2024 gewijzigd
Bron van het afgedrukte document:https://www.gaudry.be/nl/lieu/fr/fr-cvl/264075.html

De infobrol is een persoonlijke site waarvan de inhoud uitsluitend mijn verantwoordelijkheid is. De tekst is beschikbaar onder CreativeCommons-licentie (BY-NC-SA). Meer info op de gebruiksvoorwaarden en de auteur.