Le Bignon-Mirabeau
Localisation
Le Bignon-Mirabeau : descriptif
- Le Bignon-Mirabeau
Le Bignon-Mirabeau est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire. Ses habitants se nomment les Bignonais et les Bignonaises.
Géographie
Localisation et communes limitrophes
La commune du Bignon-Mirabeau se trouve dans le quadrant nord-est du département du Loiret, dans la région agricole du Gâtinais pauvre. À vol d'oiseau, elle se situe à 80,2 Orléans, préfecture du département, à 21,0 Montargis, sous-préfecture, et à 11,6 Ferrières-en-Gâtinais, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de Ferrières-en-Gâtinais.
Les communes les plus proches sont : Chevry-sous-le-Bignon (2 Rozoy-le-Vieil (2,9 Pers-en-Gâtinais (3,4 Jouy (4,4 Yonne), Chevannes (4,8 Bazoches-sur-le-Betz (5 Égreville (5 Seine-et-Marne), Bransles (6,7 Seine-et-Marne), Villebéon (6,9 Mérinville (7,3 .
Égreville (Seine-et-Marne) |
Jouy (Yonne) |
|||
Chevry-sous-le-Bignon | N | Bazoches-sur-le-Betz | ||
O Le Bignon-Mirabeau E | ||||
S | ||||
Pers-en-Gâtinais | Rozoy-le-Vieil |
Géologie et relief
Géologie
La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années, et du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La formation la plus ancienne est de la craie blanche à silex remontant à la période Crétacé. La formation la plus récente est des alluvions récentes des lits mineurs remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « n°330 - Chéroy » de la carte géologique au 1/50 000ème du département du Loiret, et sa notice associée.
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
| ||||||
Pléistocène |
| ||||||||
Néogène (2.58 - 23.03) |
Pliocène | non présent | |||||||
Miocène | non présent | ||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
Oligocène | non présent | |||||||
Éocène |
| ||||||||
Paléocène | non présent | ||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
|
Relief
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 12,83 ,. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 12,77 . Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint 21 mètres. L'altitude du territoire varie entre 120 .
Hydrographie
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 5,69 Betz (3,756 .
Le Betz, d'une longueur totale de 34,4 Yonne dans la commune de Domats et se jette dans le Loing à Dordives, après avoir traversé 8 communes. Sur le plan piscicole, le Betz est classé en première catégorie piscicole. L'espèce biologique dominante est constituée essentiellement de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon).
Lieux-dits et écarts
Les distances entre parenthèses indiquent, en kilomètres, les positions des lieux-dits et écarts par rapport au bourg par la route : les Roullets (1,3 km) ; la Ratonnierie (2 km) ; les Charpantiers (2,6 km) ; les Chalumeaux (3,3 km) ; les Bordes (2,4 km) ; les Dupuis (1,4 km) ; la Sauvagerie (3 km) ; le Buisson (0,5 km) ; Bouttcourt (2 km) ; les Bellemains (1,5 km).
- « », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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- « Carte géologique du Le Bignon-Mirabeau » sur Géoportail (consulté le 29 mai 2022).
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- Insee, « », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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Toponymie
Bignon est un mot de langue d'oïl bien implanté en Morvan, Poitou, Anjou, Centre et Mayenne , qui désignait une « eau qui jaillit du sol, une source avant sa sortie de terre ».
Le sens du toponyme est donc « la source », plus précisément « source dans un champ ». Le nom commun a continué d'être utilisé au Moyen Âge, ce qui explique la présence d'un article.
En 1889, le village accole à son nom d'origine le nom de Mirabeau.
Mirabeau signifie « lieu élevé, bien en vue ».
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
Histoire
Dans la , et son fils François de Duisy, également seigneur de Préfontaines, a pour fille héritière Marie de Duisy qui transmet à son mari Philippe de Savoisy sire de Seignelay (fief acquis en 1372), chambellan de Charles V puis de Charles VI. Marie et Philippe ont pour enfants le Grand-bouteiller Charles et sa sœur Isabelle/Elisabeth de Savoisy. Cette dernière épouse en 1388 Jean (III) de Melun seigneur de La Borde, d'Esprennes (Eprunes), Courtery et Dannemois, † ap. 1420, maître-enquêteur des Eaux-et-Forêts de France, Champagne et Brie, conseiller-chambellan du roi Charles.
Les Melun de La Borde,, vont garder le fief jusqu'au Mez-lès-Melun, cousin germain du Grand-maître Charles, a pour fils Louis, † vers 1509, abbé de Ste-Colombe en 1486, qui cède Le Bignon à Museau de Morelet en . Mais son cousin Antoine Lezay, ou plutôt oncle paternel dudit Grand-maître ?) le rachète dès /1506 et ses descendants — la branche de La Louptière-Bignon-d'Esgligny — le conservent désormais.
Antoine II de Melun (1663-1731), marie en 1697 Marguerite-Marie-Françoise des Fossés, † 1735 au Bignon : leur fille Louise-Antoinette-Thérèse de Melun, née en 1710, épouse en 1734 François de Laurens marquis de St-Martin, qui vend Le Bignon en 1740 au marquis de Mirabeau, alias l'Ami des Hommes (1715-1789), qui en devient donc le seigneur justicier. Son fils, le célèbre comte de Mirabeau, héros des débuts de la Révolution, naquit en 1749 au château de Bignon. En 1789, la famille doit vendre le château à Adrien Duport (voir plus bas).
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 amplitude thermique annuelle de 15,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Savigny/clairis », sur la commune de Savigny-sur-Clairis à 15 vol d'oiseau, est de 11,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- « », sur Geneanet Pierfit.
- « », sur Le Grand Dictionnaire historique, par Louis Moréri, t. X-Additions et corrections, aux Libraires associés, à Paris, 1759.
- « », sur Histoire généalogique et chronologique de la Maison royale de France, t. V, par les Pères Anselme, Ange et Simplicien, et Honoré Caille du Fourny, aux Libraires associés à Paris, 1730.
- « », sur Histoire généalogique et héraldique des Pairs de France, t. V, par le chevalier Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, 1825.
- « », sur Dictionnaire de la Noblesse, t. VIII, par François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, chez Antoine Boudet à Paris, 1774.
- 2813, le 30 septembre 1999.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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Le Bignon-Mirabeau dans la littérature
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