Mennetou-sur-Cher

Localisation

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Mennetou-sur-Cher : descriptif

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Mennetou-sur-Cher

Mennetou-sur-Cher est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.

Géographie

Localisation

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Châtres-sur-Cher, Langon-sur-Cher, Maray et Saint-Loup.

Localisation de la Commune de Mennetou-sur-Cher dans l'arrondissement de Romorantin-Lanthenay (Loir-et-Cher)
Localisation de la Commune de Mennetou-sur-Cher dans le canton de Selles-sur-Cher (Loir-et-Cher)
Localisation de la Commune de Mennetou-sur-Cher dans la Communauté de communes du Romorantinais et du Monestois (Loir-et-Cher)

Hydrographie

Pont du Cher.

Quatorzième cours d’eau français par sa longueur (367 Cher peut être considéré comme une rivière du centre de la France. Il prend sa source à Mérinchal, dans le département de la Creuse, et traverse sept départements avant de se jeter dans la Loire à Villandry, à l’ouest de Tours.

On a l’habitude de scinder le Cher en trois parties :

  • Le Haut Cher qui s’étend de sa source à Montluçon soit environ 70 km.
  • Le Cher Moyen qui sépare Montluçon de Vierzon (150 km)
  • Le Val du Cher, auquel Mennetou appartient, qui couvre le tronçon Vierzon - Villandry ou Bec-du-Cher.

Durant la préhistoire, le Cher a été à l’origine des premiers peuplements de la vallée du Cher, les premiers hommes de la région venant s'y approvisionner en poisson. À Mennetou la présence en sous-sol de silex taillés atteste de l’installation temporaire d'hommes préhistoriques sur les rives de la rivière.

Au IXe siècle Les Normands l’empruntèrent pour piller le premier monastère bénédictin de Mennetou et dévaster une grande partie de la vallée.

C’est au Moyen Âge que l’on commença à tirer profit de cette rivière capricieuse au lit incertain. À Mennetou, le Cher changera plusieurs fois de lit au cours des siècles.

Au XIIIe siècle, la décision de construire un ouvrage fortifié à Mennetou est motivée par la présence de l’eau. À l’époque, le lit du Cher avait élu domicile à l’emplacement actuel de la RD 976 et baignait ainsi le pied des remparts. Ses crues violentes et nombreuses auraient découragé les marins les plus vaillants. Ainsi Mennetou était protégé, au sud, des invasions maritimes.

Au Moyen Âge se développe le trafic maritime marchand. Le Cher est alors très fréquenté. Les bateaux remontaient chargés des vins des coteaux de la Loire, de sel, d’ardoises angevines… et redescendaient en échange des matériaux de construction et du bois. Les nombreuses pierres de tuffeau présentes dans les constructions monestoises empruntaient ce chemin.

Cette navigation soumise à la fantaisie des étiages de la rivière et à celle de ses crues était bien souvent irrégulière. Cette situation cantonnait bon nombre de mariniers au port. Chaque ville en possédait un, celui de Mennetou se situait à l’ouest de l’actuel terrain de camping. En sus d’entretenir leur bateau, les mariniers intervenaient parfois dans la construction des maisons. Ainsi dans le Vieux Bourg de Mennetou, quelques habitations possèdent des charpentes de marine : coques de bateau renversée ou charpentes à trois pans représentant l’avant d’un bateau.

Les eaux du Cher servaient également à alimenter les moulins qui bordaient ses rives. Bien que leur établissement soit antérieur à celui de la navigation, une grande partie fut détruite sous François 1er afin d’assurer la bonne circulation des bateaux. Les Bénédictines de Mennetou possédaient un moulin au lieu-dit Brégeon, dont elles tiraient des redevances payées par les meuniers qui l’utilisaient. Lors de sa destruction au XVIe siècle, on leur promit des indemnités qu’elles ne touchèrent jamais.

Jusqu’au début du Compagnie des Indes qui via la Loire rejoignaient Nantes pour atteindre quelques semaines plus tard le sous-continent. La concurrence des voies routières et la disparition du métier de marinier mirent fin très rapidement au trafic maritime sur le Cher.

On exploita pendant un temps les ressources minérales du Cher : le sable et le gravier qui entraient dans la composition du ciment et de ses dérivés. À Mennetou, il n’était pas rare de voir dans les années 1950 un dragueur portant sa cargaison à l’usine Meunier, fabricant de parpaings, dans la commune.

Le Cher se trouva au fil du temps une autre vocation : les loisirs. Une base de voiles fut construite à Châtres, village voisin. À Mennetou, on construisit un plongeoir. Ses rives se sont dotées d’installation de loisirs : bal parquet, bar-restaurant, terrain de pétanque et jeux pour enfants. Ces installations sont connues sous le nom de « la Plage ».

À Mennetou, il n’y avait pas de lavoir au bord de la rivière. Les femmes allaient laver leur linge en n’importe quel endroit de la rive, généralement proche de leur habitation ou du lieu de travail de leurs époux. Ainsi on apprend que les bénédictines louaient les eaux près de leur moulin de Brégeon aux lavandières du village, un moyen de financer les activités de la communauté. Avant l’ouverture du canal de Berry, l’ensemble des lavandières monestoises se rendaient en un même lieu situé sur la rive droite du Cher, l’actuelle Plage. À partir de 1911, elles disposèrent au même endroit d’une maison où elles entreposaient leur matériel (banc, batte et selle) et où elles faisaient bouillir l’eau. Cette maison est aujourd’hui un bâtiment classé.

À partir de 1839, date d’ouverture du canal de Berry, certaines femmes utilisaient les eaux du canal, jugées plus claires, pour laver leur linge. On rencontre encore aujourd’hui sur le chemin de halage des pierres plates rectangulaires, certaines avec des marches descendant vers l’eau, où les lavandières s’affairaient à leur tâche quotidienne.

Le canal de Berry passe à Mennetou-sur-Cher depuis 1839. Trois ponts levants permettaient de franchir le canal. L’un au centre, face à la Porte d’en Bas, qui existe encore mais qui est fixe ; un second au lieu-dit Bréjeon, à la limite de la commune de Langon-sur-Cher ; et un troisième à Villecoifier à la limite de la commune de Châtres-sur-Cher. À Mennetou, il y avait également une écluse.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 amplitude thermique annuelle de 15,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Graçay à 14 vol d'oiseau, est de 12,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Toponymie

On enregistre Menestou au

  1. Ernest NEGRE,Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, 1998.

Histoire

De la fondation à la « chute » du roi

Situé sur l'ancienne voie de Bourges à Tours, le site fut très certainement un endroit stratégique pour passer le Cher qui, à l'époque gallo-romaine, se trouvait à l'emplacement actuel du canal de Berry. C'est à la fin du  siècle que la fille de fonde le village en y établissant un monastère. Il semblait encore exister en 813 si l'on en croit l'état du Prieuré de Mennetou dressé au  siècle. Les invasions normandes des IXe et Xe siècles seront fatales au monastère. Le nom de Mennetou vient de cette édification mérovingienne : Monastellum (petit monastère), Moneto, Monesto, Menetou puis Mennetou.

Inclus dans la province du Berry qui s'étendait au nord bien au-delà du Cher, Mennetou appartenait au  siècle à la maison de Vierzon, vassale du comte de Chartres et de Blois. L'inféodation de Humbault le Tortu (qui fonde La Ferté-Imbault) au comte de Blois et de Chartres fait passer Mennetou dans le giron de la Maison de Blois-Champagne.

Tour ronde défensive XIIIe siècle.
Grange aux Dîmes XIIIe siècle.

C'est en 1212 qu'Hervé II de Vierzon fait fortifier la ville pour parer les attaques anglaises menées par Jean sans Terre contre Philippe II Auguste. La modestie de l'ouvrage (350 Guerre de Cent ans, que Mennetou tombera dans les mains anglaises du Prince Noir. L'armée de Du Guesclin libérera la ville au cours de l'an 1370. Deux siècles plus tard, Claude de La Châtre de La Maisonfort tentera de prendre la ville, alors protestante, mais en vain.

Les seigneurs monestois,,,
Nom Date Remarque
Geoffroy de Vierzon vers 1020
Arnoul 1er 1025
Geoffroy 1er 1095
Arnoul II 1110
Geoffroy II 1142
Hervé 1er 1144
Guillaume 1er 1192
Hervé II 1197 Mennetou, comme Vierzon, passe dans la mouvance féodale (suzeraineté) d'Issoudun (qui relève alors des Chauvigny-Châteauroux, et de plus en plus du roi Capétien à partir de Philippe Auguste en 1200, et définitivement avec Philippe III en 1271)
Henri de Seuly 1235
Guillaume II de Vierzon 1250
Hervé III 1261
Geoffroy de Brabant 1284
Jean de Thouars 1320
Godemar (II) de Linières 1381
Jean de Linières – évêque de Viviers 1410
Douin de Vaudenay 1451 à l'origine de l'agrandissement
du château et de la restauration des remparts
Claude de Vaudenay 1459
Louis, duc d’Orléans 1472
Louis Le Loup 1515
Robert Le Loup 1520
Robert le Loup 2e du nom 1540
Christophe Le Loup 1560
Blain Le Loup, sire de Bellenaves 1594
André Popillon du Ryau 1600
François de Cugnac 1622
Edme de la Châtre de Nançay 1632
Louis de la Châtre-Nançay 1645
de Senneterre av. 1662
Henri II - duc de la Ferté 1662
Henri-François – duc de la Ferté 1681
Marie-Angélique de la Motte-Houdancourt
(duchesse de la Ferté)
1703
Françoise de Senneterre,
Marquise de la Ferté,
puis de Boudreville
1726
Louis-Philippe, marquis de la Ferté 1746
Le prieuré

Fondé au  siècle et placé sous la tutelle de l'abbaye bénédictine de Beaumont-lès-Tours, le prieuré de Mennetou fut largement doté au cours des siècles pour atteindre son apogée au  siècle Composé des appartements du prieuré (restes actuels), de dortoirs, salles de travail et réfectoire, le corps du logis s'étirait au sud sur environ 25 mètres pour venir buter contre le château (emplacement actuel de l'Auberge de la Tour). Adossé à la muraille, les 16 petites chambres des bénédictines n'avaient de vue que sur l'intérieur de la ville. Devant le renouveau religieux du  siècle, nos bénédictines se trouvèrent rapidement à l'étroit, des travaux d'agrandissement du dortoir et de restauration de diverses salles sont réalisés au printemps 1663. En 1686, les bénédictines deviennent propriétaires du château, le couvent s'étend ainsi de la tour du Prieuré à la porte d'en bas, leur domaine représente alors le quart de la ville englobant l'église dont la petite nef au sud sert de chapelle aux religieuses.

Le descriptif de la propriété lors de sa vente en bien national (1791) indique un état de délabrement avancé, preuve s'il en était de la pauvreté effective du couvent en ce  siècle finissant.

Chaise prieurale.
Prieuré bénédictin XIIIe siècle.
Liste (sans doute incomplète) des prieures de Mennetou
Nom Date
Denise 1213-1226
Jacqueline 1270
Sanche 1271
Projete de Blanchefort 1410
Marie de Beaumont 1464
Jeanne le Roux 1490
Jeanne de la Touche 1540
Olive Davot 1564
Renée de Refuge 1601
Gabrielle Gillier de Puygareau 1632
Angélique d’Orléans de */ Rère 1676
Renée de Verthamont 1717
De la Grange Trianon 1733
Françoise le Gras 1746
Marie des Avenelles */ 1767
Marie Anne Thiballier 1775
Prieuré médiéval de Mennetou sur Cher

La Révolution

À la veille de la Révolution, Mennetou dépendait de la généralité d'Orléans, de l’élection de Romorantin et de l'archidiocèse de Bourges. Henry François Thibault de la Carte, comte de La Ferté-Senneterre, colonel du régiment du Perche Infanterie, baron de Doulcet et Cigognaux en Berry veillait à la sécurité de ses 645 sujets et de ses quelque 4 570 hectares de terre monestoise. Trop éloigné de Paris, Mennetou n’eut pas à souffrir des violences et pillages révolutionnaires. Il y fut toutefois rédigé des cahiers de doléances.

L’Assemblée, composée de 51 membres, chargée de rédiger les cahiers de doléances, se réunit le

Gravure révolutionnaire du prieuré

On y dénoncera une trop forte imposition : « Nous exposons dans la plus grande vérité qu’il n’est aucune ville, bourg ni village de France plus accablé en toutes impositions… » On y revendiquera une égalité territoriale devant l’impôt : « … pour mettre tous les individus dans le cas de payer au souverain par égalité et sans distinction et comme tous les sujets l’imposition, il faudrait d’abord jeter les yeux sur toutes les différentes provinces… » Et une inégalité individuelle : « Nous déclarons ne pouvoir voir d’un œil tranquille les exemptions pécuniaires accordées à l’état ecclésiastique… » « La Noblesse se trouve de même à notre grand préjudice favorisée par le seul fait du hasard, puisqu’en donnant l’existence à un être dans cet Ordre, il lui procure l’exemption d’impositions. » Et de conclure : « Ne sont-ils pas cependant, et ces nobles de par finance ainsi que les ecclésiastiques, nos frères comme tous enfants du premier des hommes, et ne sont-ils pas aussi sujets comme nous de notre Roi ? » Enfin on y prônera une réforme de la justice : « Que l’administration de la justice soit simplifiée, plus prompte et moins dispendieuse ; à cet effet, abréger les délais de la procédure ainsi que sa forme… »

Les extraits des cahiers de doléances dénotent la volonté du peuple de participer à la gestion de l’État et de prendre en main son propre destin.

Au fil des guerres

1870-1871

En 1870, la France déclare la guerre à l’Allemagne alors que cette dernière avait des forces une fois supérieures aux siennes. Après le désastre de Sedan puis la défaite des armées de la Loire, la capitulation de Paris mit fin aux hostilités, mais la France dut subir l’occupation des armées ennemies pendant deux ans. Mennetou n’a pas dû souffrir beaucoup de cette occupation car sur les comptes rendus des réunions du conseil municipal de cette époque, nous n’en trouvons trace, pas plus que de réquisitions de céréales ou de denrées alimentaires. Seule la réunion du conseil municipal du fait allusion à la guerre. En voici le texte :

« Monsieur le Président a exposé que la commune a des dépenses à payer faites par la Garde nationale pour acquisition de clairons et de caisses, pour l’éclairage et le chauffage du corps de garde, pour frais d’imprimés.

Que chaque jour il passe des militaires prisonniers évadés qu’il faut nourrir et loger.

Qu’il y a beaucoup de malheureux sans ouvrage et qu’il y a urgence de venir à leur secours.

Qu’en conséquence il propose au conseil de porter une somme de six cents francs pour payer les dites dépenses.

Le Conseil après en avoir délibéré

Considérant que la commune a des dépenses à payer pour la garde nationale sédentaire, pour les militaires passagers et qu’il y a lieu de subvenir aux besoins des indigents.

Vote à l’unanimité une somme de six cents francs prise sur les fonds libres pour payer les dites dépenses.

Les dépenses seront payées par le receveur municipal sur seule production de mémoires des fournisseurs et sans qu’il soit nécessaire de présenter aucun marché.

Fait et délibéré à la mairie de Mennetou, le jour, mois et an que dessus.

Et après lecture faite les membres présents ont signé »

1914-1918

Mennetou, comme tout le pays, privé de ses forces vives du fait de la mobilisation eut à faire face à des problèmes de main-d’œuvre, notamment dans le domaine agricole. Les femmes devaient assurer la bonne marche des exploitations, aidées par les enfants et les hommes non mobilisables. Trente-quatre enfants de Mennetou laissèrent leur vie dans la Première Guerre mondiale.

L’accueil des Espagnols de la Retirada

Entre le et le , plus de 3 100 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant Franco, arrivent en Loir-et-Cher. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (les haras de Selles-sur-Cher sont notamment utilisés), 47 villages sont mis à contribution, dont Mennetou-sur-Cher. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré. Au printemps et à l'été, les réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune de Boisseau).

1939-1945
La Cicatrice : Les passeurs sur la ligne de démarcation.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Mennetou-sur-Cher se trouve sur la ligne de démarcation.

En 1960 sort le film Fortunat, d'Alex Joffé, avec Bourvil, Michèle Morgan et Gaby Morlay, dont l'histoire se passe en partie à Mennetou : Bourvil y tient le rôle d'un passeur qui, en l'accompagnant à Toulouse, ville en zone libre, sauve une famille en faisant semblant d'être le mari de l'épouse d'un résistant arrêté. Également, le film La Cicatrice : Les passeurs sur la ligne de démarcation, réalisé par Dominique Adt, coproduit par TGA, France Télévisions & TV Tours et tourné en partie à Mennetou-sur-Cher en , aborde un aspect de la Deuxième Guerre mondiale qui n’est traité que de manière marginale : l'attitude des passeurs qui n'étaient pas tous animés de bons sentiments et dont certains, à cause de l’appât du gain, augmentaient fortement le prix du passage pour les Juifs ou les livraient aux Allemands. Ce film essaye ainsi de rendre compte de toute la diversité des passeurs s'affairant de part et d'autre de la ligne de démarcation[non neutre].

  1. Dossier documentaire de l'inventaire du patrimoine - Base Mérimée
  2. Mennetou sur Cher et son canton - Bra*/ nger & Tripault - (ISBN ).
  3. a et b Les cahiers du CDPA - patrimoine de votre commune no 36 -
  4. A) Jusqu'au barons de Vierzon, ou bien appartiennent à leurs proches : ainsi, Henri Sully est le Marie de Dampierre-Bourbon ; Geoffroi/Godefroy de Brabant-Aerschot est le gendre d'Hervé III, et de Thouars est le gendre de Godefroy ; il semble bien que Godemar (II) de Lignières-Méréville descendait d'Hersende de Vierzon — une fille d'Hervé II — en tout cas sa femme Jeanne de Brosse était la fille de Louis de Brosse de Boussac, dont la grand-mère maternelle était Marie de Vierzon ; les Voudenay/Vaudenay sont dans la descendance de Jeanne de Brosse et Godemar (II). B) À partir du bourbonnaise des Le Loup ; Or Anne Le Loup de Beauvoir de Bellenaves, fille de Christophe Le Loup de Bellenaves, épousa André Popillon du Ryau, et François III de Cugnac sire de Dampierre et de Boucard devint leur gendre en mariant leur fille Gabrielle (de) Popillon du Ryau, d'où Françoise de Cugnac, femme en 1632 d'Edme de la Châtre, comte de Nançay ; quant à Henri de Sennectère, il était le gendre du maréchal Claude de La Châtre de La Maisonfort, lui-même cousin germain du grand-père d'Edme de La Châtre-Nançay, Gaspard de La Châtre-Nançay ; (Remarque : Anne Le Loup fut la belle-mère de François III de Cugnac dans les deux sens du terme, puisque, veuve d'André Popillon, elle se remaria en 1593 avec le père de François III, François II de Cugnac, † 1615, lui-même veuf de la mère de François III, Gasparde de Boucard).
  5. Archives communales
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  10. Jean-Claude Catherine, La ligne de démarcation en Berry-Touraine, 1940-1944 : contrôles et passeurs clandestins au cœur de la France, Points d'encrage, 1999. (ISBN ).

Héraldique

Les armoiries de Mennetou-sur-Cher se blasonnent ainsi :

D'argent à la fasce d'azur chargée d'un rempart en ruines d'or, maçonné de sable.

Une couronne figurait sur un blason plus ancien "d'argent à une fasce (alias, une bande) d'azur chargée d'une couronne d'or". Le dessin de ces remparts en serait la représentation déformée.

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Mennetou-sur-Cher dans la littérature

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