La Roche-Clermault
Localisation
La Roche-Clermault : descriptif
- La Roche-Clermault
La Roche-Clermault est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire. Ses habitants sont appelés les Clérimaldien(ne)s.
Géographie
Localisation
La Roche-Clermault se trouve à environ 6 Chinon.
Communes limitrophes
Lieux-dits et hameaux
- Launay, Coutray, Chargé, les Jaltières, le Coteau de Reuffé.
Hydrographie
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 8,59 Négron (4,673 ,.
Le Négron, d'une longueur totale de 25,5 Loudun (Vienne) et se jette dans la Vienne à Cinais, après avoir traversé 10 communes. Sur le plan piscicole, le Négron est classé en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche).
Une zone humide a été répertoriée sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « Le Marais de Taligny »,.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 amplitude thermique annuelle de 14,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chinon - Viti », sur la commune de Chinon à 5 vol d'oiseau, est de 12,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- ↑ « », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
- ↑ « », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Histoire
Cette ancienne châtellenie et seigneurie, selon l'érudit Carré de Busserolle, a pour premier seigneur connu le chevalier Maingot, cité en 1142. En 1256, Roche-Clermault est à Bouchard de Marmande, suivi de Guillaume de Marmande (1278), puis dans la de Marmande, sénéchal du Périgord cité en 1334 et 1342. Pierre agrandit ses domaines en épousant l'héritière Isabelle de La Haye (-Passavant), dame de La Haye et Faye-la-Vineuse. Les Marmande avaient quant à eux acquis Cravant et St-Michel ; Pierre et/ou sa fille héritière Marguerite sont aussi maîtres de fiefs qu'avait possédés Boucicaut vers 1360 : Azay, Chezelles et Savary.
Puis la Roche-Clermaut passe aux comtes de Sancerre par le mariage en 1357 de Marguerite de Marmande (v. 1335-v. 1371), fille unique d'Isabelle de La Haye et Pierre de Marmande, avec Jean III. Les d'Auvergne puis les Bueil héritent ensuite, la comtesse Marguerite de Sancerre (v. 1355-1418), fille héritière du comte Jean et de Marguerite de Marmande, ayant épousé en 1374 le dauphin Béraud II, puis leur dernière fille Marguerite-Dauphine d'Auvergne/de Clermont-Sancerre († 1436) ayant convolé en 1404 avec Jean IV (ou V) de Bueil († 1415 à Azincourt). On trouve ensuite comme sires de la Roche-Clermault : Catherine de Bueil (en 1430 ; sœur de Jean IV et fille de Jean III, épouse de Pierre de Villaines, prince d'Yvetot, aussi † 1415 à Azincourt) ; ladite Marguerite-Dauphine, veuve de Jean IV ; Louis de Bueil (fils puîné de Jean IV, tué dans une joute en 1447) ; Jean V (ou VI) de Bueil (v. 1406-1478), comte de Sancerre, amiral de France ; Edmond de Bueil-Sancerre, fils cadet de Jean V, en 1490 († v. 1495, en tout cas avant 1512 ; aussi seigneur de Marmande et de Faye).
La Roche-Clermault quitte ensuite les Bueil pour passer à la Maison de France, avec Jeanne de Valois, dame de Mirebeau, bâtarde de Louis XI et femme de Louis, bâterd de Bourbon, comte de Roussillon, amiral de France (v. 1450-1487) ; puis leur dernière fille Anne de Bourbon-Roussillon († 1528), dame de Mirebeau, mariée en 1492 à Jean baron d'Arpajon : dont Charlotte d'Arpajon qui jouit de la Roche-Clermault sa vie durant.
Puis retour aux Bueil, ou plus exactement à leurs descendants Gillier, aussi héritiers de Faye et de Marmande : Joachim Gillier de Puygar(r)eau (à Sossais et Saint-Genest) épousa Isabelle de Bueil, fille d'Edmond de Bueil ci-dessus : dont leur fils Bonaventure Gillier († 1584 ; mari en 1542 de Marie Babou) ; père de René Marmande et Faye, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi ; x 1582 Claude, dame du Plessis-Clairembault et de Saint-Gervais, fille de Pierre de Laval-Lezay) ; père d'Urbain Gillier et de Marie Chabot de Jarnac (mariés en 1614, parents d'autre René II Gillier, 1614-1713).
Mais en 1619 la terre de la Roche-Clermault alla à Balthazar Le Breton, seigneur de Villandry, mari d'Isabelle/Madeleine Gillier, fille de René Cernusson ; À la fin du Sorbonne, chanoine de Saint-Mexme à Chinon, dernier fils de Louis Bouin de Noiré et Nancré, sgr. de Chezelles et de la Touche-Voisin.
Le château actuel fut construit en 1638, date portée, mais inachevé ; le château antérieur est en ruine sur l'aquarelle de Gaignières (1699) ; la chapelle porte la date 1602.
- ↑ « », sur Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine, t. V, par Jacques-Xavier Carré de Busserolle, chez Rouillé-Ladevèze, à Tours, 1883.
- ↑ « », sur Racines & Histoire, par Etienne Pattou, 2008 et 2023.
- ↑ http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/mersri_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=IA00011732
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La Roche-Clermault dans la littérature
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