Sublaines
Localisation
Sublaines : descriptif
- Sublaines
Sublaines (prononcé [syblɛn] ) est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire en région Centre-Val de Loire, dans la province historique de Touraine. Plusieurs sites du territoire communal font l'objet d'une occupation humaine ininterrompue depuis le Néolithique ; en témoignent les nombreux vestiges mis au jour, dolmen néolithique, bâtiments de l'âge du bronze, tumulus de l'âge du fer, voies antiques, nécropole mérovingienne, avant la première mention écrite de Sublaines, sous la forme Sublena, dans un diplôme du IXe siècle. La situation du territoire de Sublaines, presque intégralement inscrit dans la région fertile de la Champeigne tourangelle, prédisposait dès ses origines la commune à une vocation agricole qui ne s'est jamais démentie jusqu'au XXIe siècle
En 2014, le village ne compte que 200 habitants
S'il a commencé à se repeupler depuis le début des années 1980, ses nouveaux habitants ne travaillent pas tous sur place mais dans les bassins d'emploi d'Amboise ou de Loches
L'activité économique proposée sur la commune est des plus réduites même si, depuis 2012, une zone d'activités au nord de la commune est en cours d'aménagement à proximité d'une sortie de l'autoroute A85 ouverte en 2007 : en 2014, 23 emplois nouveaux s'y sont déjà créés. La préservation du patrimoine naturel communal est un facteur à prendre en compte dans chaque projet d'aménagement puisque la presque totalité du territoire sublainois est inscrit dans le périmètre d'un site du réseau Natura 2000 et que trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) intéressent le territoire communal.
Géographie
Localisation et communes limitrophes
La commune de Sublaines se trouve à l'est du département d'Indre-et-Loire, dans la région historique de Touraine. À vol d'oiseau, Sublaines se situe à 27,2 Tours, préfecture du département d'Indre-et-Loire et à 6,8 Bléré, chef-lieu du canton auquel la commune est rattachée.
Sublaines fait partie de l'aire urbaine de Tours.
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Sublaines est limitrophe de cinq autres communes :
Le territoire de la commune s'étire du nord-nord-ouest vers le sud-sud-est en une bande assez étroite, aux contours irréguliers, de part et d'autre de la D31.
Géologie et relief
La formation géologique très largement dominante à Sublaines consiste en un socle de sables du cénomanien, déposés il a environ 95 millions d'années (Ma) à la faveur d'une avancée marine sur la Touraine. S'y superposent successivement le tuffeau jaune du turonien supérieur (- 90 Ma) puis une couche de craie du Sénonien (entre - 89 et - 65,5 Ma) ; la mer se retire à la fin de cette période qui correspond également à la fin du Mésozoïque. Plus tard, du milieu à la fin de l'Éocène, il y a (- 37 à - 34 Ma), une nouvelle avancée des mers par le nord-ouest dépose sur cet ensemble le calcaire lacustre caractéristique de la petite région agricole fertile de la Champeigne tourangelle qui compose la presque totalité des sols de la commune. Seuls font exception, à l'extrême sud-est ainsi qu'au nord du territoire, des affleurements de la craie sénonienne au flanc des vallons creusés par les ruisseaux de la Hubaudière et du Vaugerin, et, au sud-est du bourg lui-même, une plaque de dépôts alluvionnaires du Miocène moyen (- 15 Ma environ) comportant une petite lentille de faluns,.
La superficie du territoire de Sublaines est de 1 440 hectares (au ,.
La presque totalité du territoire communal de Sublaines se développe sur un plateau d'altitude assez uniforme proche de 100 m, marqué seulement par les dépressions que constituent les vallons de deux ruisseaux. Le point culminant à 117 .
Hydrographie
Aucun cours d'eau important ne traverse le territoire de Sublaines, simplement arrosé par des ruisseaux presque tous temporaires. La configuration géographique de la commune avec son point culminant central place son territoire sur la ligne de crête entre les bassins versants du Cher au nord et de l'Indre au sud, vers lesquels coulent les ruisseaux collectant les eaux de ruissellement autour du chef-lieu communal. Seul le ruisseau de la Hubaudière est un cours d'eau permanent, matérialisant la limite communale entre Sublaines et Chédigny.
Paysages naturels
Le paysage naturel dominant sur le territoire de Sublaines est celui de la Champeigne tourangelle établie sur les sols généralement fertiles et filtrants de calcaires lacustre : champs ouverts dévolus à l'agriculture avec de rares bosquets, surtout depuis la mutation agricole du début des années 1960. Les vallées sèches des cours d'eau temporaires sont, elles, depuis longtemps recouvertes de landes ponctuées de bouquets de genévrier et de bruyère. Les bois, après les défrichements qui se sont certainement succédé du Néolithique jusqu'au Moyen Âge, ne sont plus présents de façon notable qu'à l'extrême pointe nord du territoire, où le Bois Gaulpied représente à lui seul 80 % de la petite centaine d'hectares de bois qui demeure sur la commune. Les haies d'ormes ou ormeaux qui bordaient les chemins ruraux, déjà mises à mal par les remembrements, ont disparu au début des années 1980, victimes de la graphiose, et seule la toponymie communale en garde le souvenir.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 amplitude thermique annuelle de 15 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,2 | 2,1 | 3,9 | 5,8 | 9,2 | 12,4 | 14,1 | 14 | 11 | 8,8 | 5 | 2,6 | 7,6 |
Température moyenne (°C) | 4,9 | 5,5 | 8,4 | 11 | 14,5 | 17,9 | 20 | 19,9 | 16,5 | 12,9 | 8,1 | 5,3 | 12,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,6 | 9 | 12,9 | 16,2 | 19,8 | 23,5 | 25,8 | 25,9 | 21,9 | 17 | 11,3 | 8 | 16,6 |
Record de froid (°C) date du record |
−12,2 07.01.09 |
−14,3 07.02.12 |
−10,7 01.03.05 |
−3,1 08.04.03 |
0,2 07.05.1997 |
2,8 01.06.06 |
7 12.07.00 |
6,3 29.08.1995 |
3,2 29.09.1995 |
−2,9 30.10.1997 |
−9,1 22.11.1993 |
−11,2 29.12.1996 |
−14,3 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,2 01.01.23 |
23,3 27.02.19 |
24,4 31.03.21 |
28,9 30.04.05 |
31,9 14.05.1992 |
39,2 18.06.22 |
40,3 25.07.19 |
39,6 05.08.03 |
35,2 09.09.23 |
31,1 02.10.23 |
21,9 07.11.15 |
17,9 07.12.00 |
40,3 2019 |
Précipitations (mm) | 56 | 46,8 | 45,3 | 48,2 | 61,2 | 46 | 49,3 | 48,8 | 49,6 | 65,9 | 64,3 | 65,9 | 647,3 |
Voies de communication et transport
Liaisons aériennes
À 34 minutes de trajet routier depuis Sublaines, l'aéroport de Tours Val de Loire (code IATA : TUF • code OACI : LFOT) propose en 2014 des dessertes régulières à destination d'Ajaccio, Figari, Marseille, Dublin, Londres-Stansted, Marrakech et Porto ; d'autres dessertes, saisonnières ou occasionnelles, sont assurées.
Infrastructure routière
La commune de Sublaines se trouve sur la D31 à égale distance (18 km entre Amboise et Loches ; cette route, qui dessert le centre-bourg, traverse du nord au sud le territoire communal qu'elle partage en deux moitiés de superficie à peu près identique et relie Sublaines à Bléré au nord et Saint-Quentin-sur-Indrois au sud-est. En empruntant la D31 vers le nord, on accède, après un trajet de seulement 2,5 Bléré qui permet de gagner Tours puis l'autoroute A10 ou Vierzon puis l'autoroute A71 ; cette autoroute, ouverte en 2007, traverse d'ouest en est la pointe nord du territoire communal de Sublaines.
À partir du chef-lieu communal, plusieurs routes de moindre importance relient Sublaines à ses communes proches : Cigogné à l'ouest, Francueil au nord-est par la D500, Luzillé à l'est et Chédigny au sud par la D25.
Transport en commun
La commune est, en 2014, desservie par la ligne LMC du réseau Touraine Fil vert, le réseau interurbain de transport par autocar du conseil général d'Indre-et-Loire. Cette ligne, qui relie Rilly-sur-Vienne à Loches et Amboise, propose une ou deux dessertes quotidiennes avec une halte dans le centre-bourg de Sublaines.
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Toponymie
Un diplôme de l’empereur Louis le Pieux, au abbaye Saint-Martin de Tours vers 1060), Sublenum (en 1119), Subleinnes (dans le pouillé de Tours en 1290), Parochia de Sublaines seu de Sublanis (dans des cartulaires du archevêché de Tours). Le nom de Sublaines serait une évolution du latin Subalana (« qui possède un gouffre ou une source »), adjectif féminin formé à partir de Subala (« gouffre » ou « source »). Bernard Gineste a proposé une origine gauloise signifiant peut-être « puissante victoire » ou bien les « puissants vainqueurs ». Ernest Nègre, quant à lui, propose une forme féminisée en -a du nom propre roman Sybillinus.
Le hameau d’Hommes doit son nom à l'ancien français o[l]me « orme » (< latin ulmus « orme »), tombé graphiquement dans l'attraction du mot homme. Une formation toponymique plus récente ou rafraîchie a donné le Grand Ormeau ; ce toponyme s'applique d'ailleurs, à Sublaines, à deux lieux-dits distincts, à deux extrémités diamétralement opposées du territoire communal.
La ferme de Cours est peut-être une ancienne cour (curtis) carolingienne, ensemble de bâtiments clos pour un riche propriétaire et ses domestiques et Villaine une petite ferme (villana).
Le lieu-dit Le Peu accueille le point culminant de la commune et, de fait, le toponyme Peu est une évolution du mot latin podium (« lieu élevé ») qui donnera également puy.
L'odonyme Chemin chaussé désigne une voie très ancienne, peut-être antique, qui souligne la limite territoriale nord-est de Sublaines. Si ce nom semble bien dérivé du latin calx, les toponymistes sont partagés, à propos de sa signification, entre les tenants de « calx = chaux », le mortier à la chaux ayant parfois été utilisé dans la construction ou la poudre de chaux épandue comme liant sur la surface de roulage, et les partisans de « calx = talon », la voie étant foulée par les talons de ceux qui l'empruntent.
- Stéphane Gendron, L’origine des noms de lieux de l’Indre-et-Loire : Communes et anciennes paroisses, Chemillé-sur-Indrois, Hugues de Chivré, , 303 ISBN ), p. 234.
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Histoire
L'histoire sublainoise est vieille de plus de 5 500 ans. Des vestiges archéologiques attribués à chaque grande époque depuis le Néolithique en témoignent, se succédant souvent sur un même site, jusqu'à ce que les sources écrites prennent le relais à la fin du premier millénaire de notre ère.
Préhistoire
Une petite nécropole du Néolithique moyen du groupe de Chambon a été découverte en 2005 sur un chantier de l'autoroute A85 au nord de la commune (site du Grand Ormeau),. Au même endroit, une enceinte palissadée datée d'environ 3500 . L'enceinte néolithique, détectée dans l'emprise de axe autoroutier, entoure un terrain d'environ 15 . Elle s'étend sur une longueur de 620 . Le site des Danges a livré un anneau disque néolithique, objet considéré a priori comme un bracelet ou une autre forme de parure. Il a existé jusqu'à une date relativement récente au moins trois monuments mégalithiques sur le territoire de la commune, ; un seul subsiste actuellement, daté d'environ 1800 qui a été fouillé de manière approfondie à partir de 1964, se révélant le plus riche gisement de matériel néolithique de Touraine. Si l'âge du bronze moyen n'est que faiblement représenté, un grand bâtiment de l'âge du bronze final, malheureusement trop mal conservé pour en apprécier l'emprise totale, a été trouvé sur site du Grand Ormeau, accompagné d'abondant matériel de céramique.
Protohistoire
Deux tumulus ont été érigés successivement à l'âge du fer au lieu-dit les Danges, le premier vers 800 av. J.-C., le second trois cents ans plus tard, d'un diamètre respectif de 30 et 40 m. Des trouvailles y ont été effectuées dès le 1962 — les fouilles se sont terminées en 1968 — par l'archéologue Gérard Cordier qui a définitivement identifié ces tumulus comme des sépultures de dignitaires. Bon nombre de trouvailles sont actuellement conservées au musée d'archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye, dont une très belle urne funéraire représentant un char attelé, ainsi qu'un canard de bronze. Une tradition populaire faisait de ces tumulus des bornes érigées par Clovis et le roi wisigoth Alaric II pour marquer leurs territoires respectifs, à la suite d'une entrevue au cours de laquelle ces anciens ennemis avaient fait la paix,. L'extension géographique de ce site dépasse les limites communales, puisque Saint-Quentin-sur-Indrois est également concernée par des découvertes analogues à l'extrême nord de la commune, au contact du territoire de Sublaines.
Le site du Grand Ormeau se révèle aussi d'une très grand richesse en vestiges de l'époque de La Tène, dont une nécropole qui a livré des torques et des épées, des bâtiments sur plan quadrangulaire et une très importante série de silos de très grandes dimensions, témoignant d'une pratique déjà longue de l'agriculture.
Un puits gaulois, découvert à Château-Gaillard, a d'abord été considéré comme un puits funéraire, ; il s'avère que c'est beaucoup plus probablement un ancien silo à grains reconverti comme puits à offrandes.
Antiquité
Le site du Grand Ormeau continue d'être occupé à l'époque antique ; ont été mis au jour des fossés antiques organisant un réseau de parcelles agricoles, ainsi que quelques puits à eau. L'époque gallo-romaine a laissé une villa et une meule, ainsi que des vestiges de la voie romaine qui allait d'Amboise à Poitiers et qui matérialise au nord-ouest la limite communale entre Sublaines et Bléré. Les fouilles réalisées à l'occasion de la construction de l'autoroute A85 ont révélé sa structure : une emprise de plus de 20 m de large, fossés latéraux compris, et une chaussée composée de couches de pierres compactées successives maintenues latéralement par des pierres posées sur chant. Deux autres itinéraires très anciens, voire antiques, marquent les limites du territoire communal : du nord-ouest au sud-est, le Chemin chaussé sert de limite entre Sublaines d'une part et Bléré puis Luzillé d'autre part ; à la pointe sud-est de Sublaines et à proximité immédiate des Danges, le Chemin chaussé croise le chemin de Manthelan à Montrichard qui sépare Sublaines de Saint-Quentin-sur-Indrois. Des traces révélées par la photographie aérienne pourraient appartenir à des structures agricoles gallo-romaines et à des parcellaires fossiles ; la datation précise en est toutefois hasardeuse,.
Moyen Âge
Le site de Villaine a également révélé l'existence d'une vaste nécropole mérovingienne, plus de 200 tombes creusées directement dans le substrat calcaire, accompagnées de quelques bijoux ; un tiers des sépultures avait appartenu à de jeunes enfants, ce qui fait dire à certains archéologues que cette nécropole pourrait avoir été utilisée à l'occasion d'épidémies sévissant dans la seconde moitié du , comme celles que relatait Grégoire de Tours (Histoire des Francs, Livre V, chap. 34).
Au Louis le Pieux cite Sublaines comme appartenant aux chanoines de Saint-Martin de Tours, et c'est encore le cas au moins jusqu'au souterrain-refuge complet (escalier, salles aménagées, bancs, puits) a été mis au jour ; daté d'avant la fin du Anjou et de Blois pour la possession de la Touraine.
La voie antique Amboise-Poitiers devient Chemin de Saint-Jacques, l'un des itinéraires vers le pèlerinage galicien ; elle restera très fréquentée jusque vers 1780 et la construction d'une nouvelle route de Paris vers l'Espagne, passant par Tours (future N10).
Époques moderne et contemporaine
En 1578, le village est partagé entre un fief laïc tenu par Pierre Barétin, et un fief religieux, celui de la mairie, qui relève d'Amboise et de la prévôté de Courçay. Le fief dit « la mairie » est selon toute apparence celui du maire, administrateur local des biens au nom des propriétaires, en l'occurrence les chanoines.
Pendant la Révolution française, quelques incidents émaillent la vie de la commune : le 6 floréal an IV (26 avril 1796), l'adjoint et agent municipaux, « lesquels, ne sachant ni lire, ni écrire, ne peuvent tenir l'état civil », sont suspendus ; même sanction est demandée le 4 floréal an VII (24 avril 1799), pour les mêmes motifs, contre deux Sublainois occupant les mêmes fonctions. En 1790, la commune de Sublaines demande à être déchargée de sa contribution patriotique, en raison de la misère qui règne dans la commune. Il est même ajouté que certains habitants « seraient morts de faim, sans le secours charitable de leur curé qui s’est entièrement sacrifié pour eux... ».
La Première Guerre mondiale a fait treize victimes parmi les Sublainois, tués ou disparus dans le Nord de la France, alors que la commune comptait 286 âmes en 1911. C'est donc un habitant sur 26 qui meurt dans cette guerre, et la proportion serait évidemment plus forte ramenée à la population masculine adulte.
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Héraldique
Blason | Taillé: au 1er d'azur à l'outarde d'argent, au 2e de sinople à la fleur de lis d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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