Santa-Lucia-di-Mercurio
Localisation
Santa-Lucia-di-Mercurio : descriptif
- Santa-Lucia-di-Mercurio
Santa-Lucia-di-Mercurio est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse
Le village appartient à la piève de Talcini.
Géographie
Situation
Santa-Lucia-di-Mercurio est située dans l'ancienne piève de Talcini, à proximité de Corte. Sa superficie est de 23,79 km2.
Santa-Lucia-di-Mercurio se trouve aussi dans le « territoire de vie » appelé Centru di Corsica du parc naturel régional de Corse auquel elle a adhéré.
- Communes limitrophes
Tralonca | Tralonca | Rusio | ||
Corte | N | Castellare-di-Mercurio | ||
O Santa-Lucia-di-Mercurio E | ||||
S | ||||
Corte | Poggio-di-Venaco | Favalello |
Géologie et relief
Santa-Lucia-di-Mercurio se trouve en majeure partie dans la dépression centrale de la Corse, axée sur un réseau de fractures et s’étendant de L'Île-Rousse à Solenzara en passant par Corte, à l'est de la Corse alpine (ou orientale) limitée au tiers NE de l'île.
« À l’Éocène supérieur, on assiste à l’éjection vers l’ouest des nappes de Balagne, du Nebbio et de Santa Lucia. » Coïncidant grossièrement avec la dépression centrale, la nappe de charriage de Santa Lucia comprend un socle et sa couverture conglomératique ; elle est charriée sur le parautochtone (terrains faiblement déplacés) de Sant’Angelo. Sa position par rapport aux schistes lustrés n’est pas claire.
Sur un socle cristallin la couverture autochtone comprend une couverture sédimentaire autochtone de la Corse ancienne, nappe océanique de marge continentale (Permien à Eocène). Son sol est composé de sédiments secondaires et tertiaires. Il a permis déjà au Moyen Âge, des cultures en terrasse en haute altitude jusqu'à 1 000 Santa Servanda (1 043 m d'altitude).
Son territoire, entre deux fronts de chevauchement, est ceint à l'est et à l'ouest par des lignes de crête qui délimitent la commune en se rejoignant au nord, à la Punta di l'Ernella (1 473 Rusio, Tralonca et Santa-Lucia-di-Mercurio. C'est au nord-nord-est que se situent, sur un chaînon secondaire s'articulant à la Punta di Caldane (1 724 massif du Monte San Petrone, les plus hauts sommets de la ceinture avec, à l'est de l'Ernella, la Punta Puzzola (1 543 Monte Piano Maggiore (1 581 m) culmen communal, et la Cima di Santa Lucia (1 550 m environ). C'est sur un éperon rocheux de la ligne de crête occidentale qu'est construit le village, à une altitude moyenne de 800 m. Ce relief montagneux inclut le bassin versant entier du ruisseau de Santa Lucia auquel il faut ajouter la partie haute du bassin versant du ruisseau de Campettine, affluent du ruisseau de Zincajo. Ces ruisseaux alimentés par de nombreux cours d'eau coulent dans autant de petits vallons encaissés.
Il est ainsi composé des vallons de Santa Lucia et de Campettine. Ce dernier, au sud-sud-est du village, est désert. C'est le champ de tir de Campettine qui chevauche en partie le territoire occidental de Castellare-di-Mercurio. Au sud, entre le ruisseau de l'Olmo et le pont de Papineschi sur le Tavignano, le relief des bords du fleuve est relativement plat. C'est le lieu-dit Padule, la partie « plaine » (ou fiuminale) où subsiste encore une activité agro-pastorale.
Hydrographie
Le principal cours d'eau est le Tavignano, second fleuve de Corse après le Golo. Il longe sur près de 1,8 , sur la commune à 1 210 m d'altitude, sur le flanc méridional de la Punta di Milleli (1 327 m), sommet « à cheval » sur Tralonca et Santa-Lucia.
La majeure partie du territoire communal est représentée par le bassin versant du ruisseau de Santa Lucia dont le cours est orienté dans un axe nord-sud et qui a pour principaux affluents les ruisseaux de Felce (rg), de San Martino (rg), de Pedimaio (rd), de Piniforci (rg) et de Vinchinacce (rd).
Le reste du territoire, soit la partie sud-est, est le haut bassin versant du ruisseau de Campettine qui conflue sur Poggio-di-Venaco avec le ruisseau de Zincajo autre affluent du Tavignano.
Tous ces cours d'eau, au faible débit estival, sont de véritables torrents en certaines périodes de l'année : fortes précipitations, fonte des neiges, etc.
Climat et végétation
De forme alvéolaire, le relief ceint dans sa partie septentrionale par des lignes de crêtes aux bords raides qui semblent le protéger des vents froids du nord, le territoire est ouvert vers le sud jusqu'au lit du Tavignano. Le chaînon secondaire à l'est sur lequel culmine le Monte Piano Maggiore (1 581 Castagniccia occidentale avec le Bozio et la région cortenaise, deux microrégions du Centre Corse plus sèches.
L'hiver, la neige couvre les hauteurs parfois pendant plusieurs semaines. L'été le pouvoir rafraîchissant de la montagne se fait ressentir ; mais l'exposition au soleil est importante. À l'umbria (ubac), l'été est moins brûlant qu'à la sulana (adret). Au printemps et en automne, le secteur subit souvent de fortes précipitations qui ont des effets dévastateurs sur les infrastructures routières et parfois sur les habitations.
En 1994, des événements liés à de fortes précipitations ont affecté Santa-Lucia-di-Mercurio. En raison du contexte géologique, géomorphologique et hydrogéologique cause du déclenchement, la zone de départ de laves torrentielles était située sur des terrains où la végétation est absente naturellement, constitués d’éboulis stockés en rupture de pentes en pied de relief à un contact géologique.
Durant des siècles, tirant profit d'un sol sédimentaire fertile et d'un bon ensoleillement, les habitants ont défriché jusqu'à plus de 1 000 m d'altitude les flancs à l'adret de la montagne pour cultiver les céréales (blé, orge, seigle, etc.) nécessaire à leur subsistance.
La couverture végétale est différemment composée selon l'étagement altitudinal :
- à l'horizon inférieur de l'étage méso-méditerranéen, en dessous de 600 mètres, excepté dans le creux plus humide des vallons, présence d'un maquis bas parsemé de bosquets de chênes verts et de chênes lièges ;
- à l'horizon supérieur, soit au-dessus de 600 mètres et jusqu'à 900 mètres d'altitude, les châtaigniers et des oliviers sont présents à l'alentour du village, parmi d'autres essences : chênes verts, chênes pubescents, frênes, genévriers Cade, etc.
- à l'étage supraméditerranéen, compris entre 900 - 1 100 mètres, les genévriers Cade forment une forêt parmi les omniprésents et épineux églantiers de Pouzin ;
- l’étage montagnard ou la zone de « haute montagne » qui comprend les territoires situés au-dessus de 1 100 dont la limite inférieure commence vers 1 100 - 1 200 mètres et atteint 1 750 - 1 800 mètres, limite supérieure des forêts de l'île, est caractérisé par la série (de végétation) du hêtre qui se présente en petits bosquets épars sur les crêtes partiellement dénuées de végétation, en raison de l’altitude, laissant paraître un paysage rocailleux. C'est une zone d'estive malgré une végétation basse.
Voies de communication et transports
Accès routiers
L'accès le plus direct se fait depuis le sud, par la route territoriale 50 puis après un court emprunt de la route D 39 par la départementale 341.
Les autres accès se font seulement par la D 41 qui passe par la place de l'église. La route départementale 41 démarre au col de San Quilico et se termine à Féo (commune de Favalello). Elle relie directement Tralonca, Santa-Lucia-di-Mercurio et Sermano. Elle permet par des voies adjacentes, de gagner les communes du Bozio et au-delà.
Transports
Aucun service de transport en commun de voyageurs ne dessert la commune. La gare la plus proche est celle de Corte à 14 Soveria plus proche (10 aéroport de Bastia Poretta est à 55 L'Île-Rousse distant de 65 Bastia de 71 .
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- [1] Découverte géologique de l'île de Beauté, Centre de géologie de l’Oisans, p. 12-13.
- Sandre, « » (consulté le ).
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- Sandra Rome et Jean-Paul Giorgetti in La montagne corse et ses caractéristiques climatiques - La Météorologie - no 59 - novembre 2007
- (Journal officiel de la République française, 1977)
Toponymie
Le nom corse de la commune est Santa Lucia di Talcinu. Ses habitants sont les Santaluciacci.
Histoire
Pour disposer de terrasses cultivables (e lenze), l'homme a construit pendant des siècles, des kilomètres de murs de soutien de la terre végétale, ce qui a eu une action non négligeable sur le relief "sculpté" qui cerne le village.
Antiquité
Moyen Âge
« Guglielmo, originaire de la ville de Cortone, en Toscane, s'implanta en Corse grâce à son oncle nommé évêque d'Aléria. Il donna naissance à la famille Cortinco. Peu après l'an mil, il s'empara par la tyrannie de la juridiction dont le comte Arrigo Bel Messer lui avait confié le gouvernement. Ses descendants étendirent la seigneurie jusque dans la piève de Venaco. »
— Daniel Istria in Pouvoirs et fortification dans le nord de la Corse, XIe au XIVe siècle p. 136
Le premier représentant des Cortinchi est Guido, fils de feu Ansaldo, qui en 1149 renonça en échange d'un anneau d'or à tous ses droits sur le château de Piombino qu'il avait acquis par mariage avec Vernaccia.
« Talcini est le nom d'un pays, et non celui d'un village. [...] On compte encore dans cette piève cinq villages, parmi lesquels Omessa et Santa Lucia sont les plus connus, Omessa, comme résidence de Caporaux, Santa Lucia, comme résidence de gentilshommes. »
— Agostino Giustiniani in Description de la Corse, traduction de Lucien Auguste Letteron in Histoire de la Corse, Bulletin de la Société des sciences historiques & naturelles de la Corse – Tome I - 1888. p. 36
Au début du Amondaschi. « Amondino, leur chef, que l'affaiblissement des autres rendait fort et puissant, passa, comme je l'ai dit, avec un parti considérable sur le territoire de Cinarca, et dépouilla de leurs châteaux les seigneurs de la Catena et de Giunepro. Après une longue guerre, il se rendit maître de la pieve de Vico, puis dans le Deçà des Monts, des pièves de Venaco et de Talcini. - Giovanni della Grossa in Cronique - Histoire de la Corse 1888 p. 136 »
Les Amondaschi eurent à combattre des familles qui ont commencé à se révolter contre eux. Se faisant gentilshommes, celles-ci substituèrent leur autorité à celle des Amondaschi dans les pievi. À Talcini, ce furent les gentilshommes de Tralonca qui leur enlevèrent les chapelles de la piève. Ils sont défaits par Truffetta le Mayençais de Covasina qui leur enlève Talcini et fortifie Corte.
D'après les chroniqueurs, ces territoires sont conquis par les Cortinchi sur les Amondaschi. Guglielmo Cortinco eut à soutenir de longues luttes dans sa seigneurie contre plusieurs familles de gentilshommes qui étaient devenues fortes et puissantes, notamment celle de Tralonca, à Talcini. Chacune de ces familles de gentilshommes s'était construit un château et obligeait les populations voisines à lui obéir. Il y avait sur la commune de Santa-Lucia-di-Mercurio « 4 châteaux dont il ne reste que peu de construction : U Castelucciu, U Castelerellu, U Castellu di u Mercurio et U Castellu di I Mori ».
Temps modernes
Époque contemporaine
1954 - Avec les communes de Alando, Alzi, Bustanico, Castellare-di-Mercurio, Favalello, Mazzola, Saint-André-de-Bozio, Sermano et Tralonca, Santa-Lucia-di-Mercurio compose le canton de Sermano.
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- D'après la documentation écrite antérieure au Daniel Istria in Pouvoirs et fortification dans le nord de la Corse, XIe au XIVe siècle.
- Giovanni della Grossa in Cronique - Histoire de la Corse 1888
- Paulu Santu Parigi - Mémoire L'occupation de l'espace dans la Corse médiévale : les territoires de Santa-Lucia et de Castellare-di-Mercurio
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Santa-Lucia-di-Mercurio dans la littérature
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