Galéria

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Galéria : descriptif

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Galéria

Galéria est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse.

Géographie

Golfe de Galéria.

Localisation

Galéria est une commune du Filosorma, sur le littoral occidental de la Corse, au sud de Calvi, au fond du golfe de Galéria auquel il a donné son nom et où se situe l'embouchure du Fango. C'est une station touristique au sud de la Balagne, proche de la Réserve naturelle de Scandola et limitrophe du département de la Corse-du-Sud.

Galéria occupe l'extrémité nord-ouest du parc naturel régional de Corse, dans un de ses territoires de vie nommé « Falasorma-Marsolinu ». Au  siècle, son territoire se trouvait dans l'ancienne piève de Chiomi inhabitée à l'époque.

Communes limitrophes

Rose des vents Mer Méditerranée Calenzana Calenzana Rose des vents
Mer Mer Méditerranée N Manso
O    Galéria    E
S
Osani Osani, Partinello Serriera

Géologie et relief

Plage de la Riciniccia

Le vaste territoire communal se situe dans la « Corse granitique » à l'ouest du sillon dépressionnaire central de l'île. Le sol est granitique sur la majeure partie du territoire ; granit rouge et porphyre rouge rendent le paysage (collines, côte et plages) très coloré, comme pour les « piscines naturelles » le long du fleuve Fango. Il s'étend sur les basses vallées du Fango et du Marsolinu son affluent.

Façade maritime
Plage de la Marine

À l'ouest, la commune possède une façade maritime, limitée au nord par l'embouchure du ruisseau de Cardiccia à L'Argentella, et au sud par la Punta Nera. C'est une côte inhospitalière, dotée d'un petit port abri à Galéria, et de deux grandes plages de sable rose : la plage de la Marine et la plage de la Tour. Entre les deux, se trouve un promontoire rocheux sur lequel s'élève une tour génoise ruinée, en partie restaurée.

La côte comporte quelques îlots tels Ciuttonu (le îlots de Mursetta dont l'îlot nord, le plus grand avec une superficie de 8 295 m2, a une hauteur de 26 m.

Limites terrestres

Ses limites terrestres au nord sont le ruisseau de Cardiccia jusqu'au Capu di L'Argentella (813 D81 pour repartir ensuite sur une ligne de crêtes passant par la Bocca a u Ghineparu, le Capu Caviglia (Calenzana - 893 Manso - 1 409 Ponte Vecchiu, un pont génois praticable sur le Fango. De ce pont, les limites sont matérialisées par le cours du Fango en amont, jusqu'à sa confluence avec le ruisseau de Perticatu, le cours du dit-ruisseau jusqu'à la Bocca di Melza. Elles repartent ensuite vers le Capu Manganellu (1 023 Osani) jusqu'à la mer à la Punta Nera.

Hydrographie

Le Fango
Le ruisseau de Tetti au pont de Calancone (route D81)

Le Fango descendant de Manso, traverse la commune pour se jeter à la mer dans le golfe de Galéria. Il crée une zone humide au Pianu di l'Olmu peu avant son embouchure, nommée Riciniccia, en bordure littorale du site naturel de la vallée du Fango.
Son cours est alimenté par les eaux du ruisseau de Marsolinu, long de 11,7 , long de 11 km.

Au nord de la commune, coule le ruisseau de Chierchiu affluent du ruisseau de Cardiccia qui se jette à la mer dans la baie de Crovani. Le ruisseau de Cardiccia délimite en partie les communes de Calenzana et de Galéria.

À l'est, le Fango reçoit au nord du hameau du Fango les eaux du ruisseau de Canne lui-même grossi par le ruisseau de Tetti long de 4,7 , qui prend sa source sur les pentes de la Punta di u Tartavellu.

Au sud, coule le ruisseau de Tavulaghiu, long de 5,1 , dont l'embouchure se situe au milieu de la plage de Galéria. Sur son cours, à 60 m d'altitude, se trouve le barrage de Calca Tavulaghjiu, d'une longueur d'environ 75 m.

Barrage de l'Argentella

À près d'un kilomètre en amont de l'embouchure, sur le Chierchiu, se dresse le barrage de l'Argentella, construit au milieu du  siècle pour les besoins de l'exploitation des mines de l'Argentella, abandonnées près d'un siècle après.

Barrage de Calca Tavulaghjiu

Climat et végétation

Galéria jouit d'un climat méditerranéen aux hivers doux et humides et aux étés chauds et secs. Occupant le fond du golfe éponyme, il est ouvert aux vents d'ouest dominants, soufflant parfois impétueusement et sculptant la rase végétation du bord de mer.

La commune est très boisée. La forêt jouit de la protection de l'Ètat depuis 1792 (accords Blondel). La moitié sud de son territoire est couverte par la forêt communale du Filosorma et la forêt territoriale du Fango (Tetti et Perticatu), composées majoritairement de pins maritimes et larici dans les parties hautes. La partie septentrionale est couverte par un maquis méditerranéen dense dans l'ensemble, avec des chênes verts (Cf. Chênaie verte du bassin du Fango), hauts arbousiers et bruyères qui émergent d'un maquis bas sur le littoral (Cf. Maquis du bassin du Fango). Cette dernière, affermée par les Évêchés qui régnaient sur la région, était autrefois une terre de pastoralisme transhumant pour sa glandée.
Les parties non boisées de la basse vallée, présentent des parcelles de terre encore cultivées, mais super pâturées.

Voies de communication et transports

Voies de communication
Pont des cinq arcades sur le Fango en été
Pont des cinq arcades sur le Fango au lendemain de crue

Qu'on arrive du nord (Calvi) ou du sud (Ajaccio), pour accéder au village de Galéria il faut emprunter la D81 jusqu'au carrefour dit « pont des cinq arcades », et ensuite, prendre la D351 qui se termine en cul-de-sac au port même de Galéria.

On accède également à Galéria depuis Calvi via Luzzipeo en empruntant la D81b, la route du littoral, relativement étroite et plus longue, mais offrant une vue splendide.

Le village est distant, par route, de :

  • 15 Barghiana,
  • 30 Calenzana,
  • 31 Calvi,
  • 47 l'Île-Rousse,
  • 49 Porto,
  • 61 Piana,
  • 70 Évisa,
  • 85 Vico,
  • 88 Ponte-Leccia,
  • 92 Saint-Florent,
  • 109 Corte,
  • 115 Bastia,
  • 129 Ajaccio,
  • 141 Cervione,
  • 155 Aléria,
  • 160 Rogliano,
  • 190 Propriano,
  • 201 Sartène,
  • 226 Porto-Vecchio,
  • 252 Bonifacio.
Transports

Il existe un service de navette « Falasorma - Calvi » mis en place par les mairies de la vallée, chaque mercredi sur réservation, au départ du (Montestremu) via Galéria.

Galéria se trouve à 32 gare de Calvi et de son port de commerce. L'aéroport le plus proche est celui de Calvi-Sainte-Catherine, distant de 25 km.

  1. Sandre, «  » (consulté le ).
  2. Sandre, «  » (consulté le ).
  3. Sandre, «  » (consulté le ).
  4. Sandre, «  » (consulté le ).
  5. Sandre, «  » (consulté le ).
  6. Sandre, «  » (consulté le ).
  7. Sandre, «  » (consulté le ).

Toponymie

Histoire

Préhistoire

Le site était fréquenté dès la préhistoire. Un gisement préhistorique existe à l’Ambiu, à un kilomètre au sud du village de Galéria, sur une colline de 226 .

Antiquité

Moyen Âge

Vers 844, Boniface II marquis de Toscane et tutor Corsicæ, abandonne l'île aux Sarrasins qui pillaient ses côtes depuis 714. L'ensemble des structures civiles et religieuses de l'île subit des modifications en raison du dépeuplement causé surtout par l'occupation sarrasine au  siècle et les incessantes incursions barbaresques.

Au  siècle, pour assurer une meilleure tranquillité du commerce, Pise et Gênes combattent les bases sarrasines qui restent en Corse en 1015 une fois la reconquête de la Corse achevée. Le siècle voit naître, avec la reconquête de l'île sur les Maures, la féodalité corse avec, notamment, Rollandino, seigneur cinarchese descendant selon la chronique, de Cinarco, ancêtre éponyme de ce clan seigneurial et fils du légendaire prince romain Ugo Colonna.

  • 1092 - Le pape Urbain II nomme l'archevêque Daibertus évêque de Pise métropolitain-suzerain des 6 diocèses corses. En 1133 Gênes obtient du pape Innocent II ceux de Nebbio, Mariana, Accia, Pise conservant Sagone, Ajaccio et Aleria. Le territoire représenté par les pievi de Chiomi et d'Armito relevait de l'autorité du diocèse de Sagone. Il était quasi inhabité.

Au milieu du  siècle, soutenu par les Pisans, Giudice de Cinarca, hostile à l'emprise génoise sur l'île, devient maître de l'île. Il se fait élire comte de Corse en 1264, à l'assemblée de Mariana, et s'attire l'hostilité d'une partie de l'aristocratie jalouse de ses prérogatives. En 1284, privé du soutien pisan il continue de s'opposer à Gênes alors que la plupart des féodaux insulaires prêtent serment de fidélité auprès du vicaire général génois, Luchetto Doria, en 1289. Trahi par les siens et livré à ses ennemis, à la fin du  siècle, il mourra au début du  siècle.

  • 1366 - La podestérie de Balagna (cette expression apparaissait déjà en août 1324 dans l'inféodation faite par l'Aragon à Enrico et Opicinello de Cinarca) comprenait les mêmes pievi que cent ans plus tard en 1454 : Chiomi, Armito, Olmia, Pino, Santo Andrea, Tuani, Giussani et Ostricone.

Dès 1372 Arrigo della Rocca, avec le soutien de l'Aragon, rival de Gênes, restaure le pouvoir seigneurial.

Au  siècle, Les nobles De Leca tentent à partir de 1412, de restaurer leur pouvoir et d'étendre leur autorité à l'ensemble de l'île ; mais ils se trouvent confrontés au parti aragonais représenté par Vincentello d'Istria, comte de Corse depuis 1407, vice-roi d'Aragon

Rinucciu di Leca, fils du seigneur cinarchese Nicolo de Leca, vaincu en 1414 par Vincentello d'Istria, fait acte d'allégeance au vainqueur ; il est remis dans ses droits de feudataire. Les Génois l'investissent d'un territoire s'étendant des plaines du golfe d'Ajaccio aux confins de la Balagne.

Giovan Paolo di Leca, petit-fils de Rinucciu, fait allégeance à l'Office de Saint Georges qui l'investit en retour du vaste fief de ses ancêtres, s'étendant des plaines d'Ajaccio aux confins de la Balagne. En 1489, la Banque s'empare des biens seigneuriaux et de ceux des rebelles, parents ou principaux alliés des Leca et met fin à la domination de la famille Di Leca.

Temps modernes

L'histoire de la commune est fortement liée à la vallée du Niolo (transhumances). Les Génois ont marqué leur présence en laissant la tour ruinée de Galéria et un pont au lieu-dit Ponte-Vecchiu. Ce pont « à cheval » sur les communes de Manso et de Galéria, permettaient lors de l'impiaghjera, la descente dans la plaine, à de nombreux bergers niolins de se rendre dans des zones de pacages sans avoir à payer des droits.

Galéria se situait dans la pieve de Chiomi, une pieve inhabitée vers 1520 sauf le village de Luzzipeo.

Pavillon de chasse du Prince Pierre à Luzzipeo (Calenzana)

Le site était fréquemment razzié par les Barbaresques. Pour assurer la sécurité les Génois avaient fait construire au  siècle, aux frais des communautés et pievi, 4 tours, de nos jours ruinées, pour surveiller l'approche des barbaresques :

- Torre Truccia, tour littorale au NO de Torre Mozza, défendant la plaine et les vallons des ruisseaux de Fiuminale et de Marconcellu ;
- Torre Mozza à Luzzipeo, au nord de l'étang de Crovani. Sur son emplacement le prince Pierre-Napoléon Bonaparte fit construire en 1852 un remarquable pavillon de chasse. Celui-ci fut incendié et détruit pendant la chute de l'Empire. Il n'en reste que des ruines.
- Tour de Galéria, tour littorale ronde, flanquée d'un magasin, dominant l'embouchure du Fango. Construits en 1551 à 1573, la tour et le magasin attenant étaient des édifices militaires. Elle était destinée à défendre la vallée du Fango (le village de Galéria n'existe que depuis le  siècle).
- Tour Maraghiu, plus à l'intérieur au NE de la tour de Galéria, défendant la vallée du Marsulinu (le village de Manso n'existe que depuis le  siècle).
  • 1537 - Armito et Chiomi disparaissent des registres des tailles de Balagna.
  • 1569 - Gênes dote l'île de "Statuts civils et criminels" qui resteront en vigueur presque jusqu'en 1789. le territoire qui faisait partie de la province de Balagna, était soumis au tribunal ecclésiastique de Sagone, l'un des cinq de l'île au début du  siècle, et en matière civile, relevait de la juridiction de Calvi.
  • 1576 - 1790 - la Pro-cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Calvi est le siège du diocèse de Sagone. En 1790, le diocèse de Sagone est supprimé et rattaché au diocèse d'Ajaccio.
  • 1584, afin d'échapper aux attaques des barbares, les habitants de la côte abandonnent leurs riches et opulents villages au sol fertile pour se retirer dans des montagnes arides et stériles. C'est la cause de la famine qui régna dans l'île ces années là.

« Voici, en commençant par le Delà des Monts, les noms des villages qui furent abandonnés : Campo dell'Oro, Casabuona, Cauro, Piaggia del Frasso, Piaggiuola, Taravo, le Canne, Baraggi, Tavaria, Conca, Bisoggeni, Pallaggio, Sorgeni, l'Olmeto, Ficari, Capo di Bonifazio, Freto, Piccovaglia, Sito di Portovecchio, Foni, l'Isola de' Corsi, San Cipriano, Ventiseri, le Fiume del Solagio, le Trave, Cavo dell'Oro, Favone, Favoncino, Agriata, une partie d'Ostricone, Sia, Marzolino, Luzzipeo et Galeria ».

La pieve de Chiomi prendra plus tard le nom de pieve de Filosorma. Celle-ci fusionnera au  siècle après la cession de la Corse à la France, avec la pieve d'Olmia dont Calinzana constituait la principale agglomération.

  • 1790 - Le 7 juillet, la Corse n’a plus qu’un seul évêque dont le siège est fixé à Bastia par l'Assemblée nationale.

Dans sa Storia veridica della Corsica manuscrit rédigé au  siècle, le curé Francesco Maria Accinelli ne cite Galéria que pour son port et les forêts avoisinantes qui fournissaient de grandes quantités de bois dont les Calvais en faisaient un grand commerce. Le lieu était pour ainsi dire inhabité, n'étant pas mentionné dans son œuvre comme relevant d'une juridiction quelconque. La pieve de Chiomi n'existait plus, mais les terres et forêts appartenaient à Calenzana, à Moncale et aux communautés du Niolo.

  • 1768 - L'île passe sous administration militaire française. Le territoire prend le nom de pieve de Filosorma. Avec la Révolution française, la pieve fusionne avec celle d'Olmia pour former la pieve de Monte Grosso.
  • 1785 - La côte de Galéria fut concédée à une compagnie qui déjà y avait élevé d'utiles constructions, telles qu'un aqueduc, un hôpital, une caserne.
  • 1790 - Le 26 février, un décret de l’Assemblée nationale fixe le nom, l’étendue, les limites et les districts des 83 départements. La Corse est partagée en neuf districts (avant on disait juridictions) : Bastia, Oletta, A Porta, Cervioni, Corti, l’Isula Rossa, Aiacciu, Tallà et Vicu. Le district est partagé en cantons (avant on disait pievi), le canton en communes. Monte Grosso devient ainsi le canton de Calenzana qui est dans le ressort du tribunal de L'Île-Rousse.
  • 1792 - La colonie florissante fut détruite par les habitants du Niolo, qui prétendirent avoir des droits sur les terrains.
  • 1808 - Une commission nommée mit trois années à examiner les droits de la compagnie et ceux des habitants du Niolo. Le travail adressé au ministère des Finances y languit deux années, d'où il fut renvoyé au conseil de préfecture qui le garda à son tour jusqu'en 1827. Un projet de transaction fut alors élaboré, mais eut encore besoin de quelques années pour devenir loi : les communes conservent les terrains qu'elles ont envahis et le littoral reste au domaine.
  • 1864 - La commune de Galéria est créée avec un transfert de territoires communaux de Calenzana. Elle se trouve dans le canton de Calenzana, l'arrondissement de Calvi et le département de la Corse.

Époque contemporaine

  • 1926 - Galéria bascule de l'arrondissement de Calvi dans celui de Bastia.
  • 1943 - Galéria retourne dans l'arrondissement de Calvi.
  • 1954 - Galéria compte 458 habitants. Elle fait partie du canton de Calenzana qui comprend les communes de Calenzana, Galéria, Manso, Moncale, Cassano, Lunghignano, Montemaggiore et Zilia.

Dans les années 1970, on doit à un pêcheur de Galéria, Nino le Sarde, d'avoir exterminé à coups de fusil les derniers phoques moines qui avaient trouvé refuge dans les grottes de Scandola (à cette époque la réserve n'existait pas).

  1. Site porté sur les cartes IGN
  2. M.G. Meloni, "La Corona d'Aragona e la Corsica…", op.cit. p. 606, d'après ACA, Cancelleria, Papeles Para Incoporuar, caja 27, doc.97)
  3. U. Assereto, "Genova e la Corsica (1358-1378)", op.cit, puis G. Petti Balbi, ibid., p. 45-46.
  4. a et b Corse : Éléments pour un dictionnaire des noms propres
  5. Des photos du Fonds Bonaparte : Excursion en Corse de Roland Bonaparte (1887) sont conservées au Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée à Paris
  6. Anton Pietro Filippini in Chronique, traduction de Lucien Auguste Letteron in Histoire de la Corse Tome III, p. 343.
  7. ADECEC - CORSE : Éléments pour un dictionnaire des noms propres
  8. Francesco Maria Accinelli in L’histoire de la Corse vue par un Génois du  siècle - Transcription d’un manuscrit de Gênes - ADECEC Cervioni et l’Association FRANCISCORSA Bastia 1974
  9. Antoine Claude Valery in Voyages en Corse, à l'île d'Elbe et en Sardaigne 1837-1838, p. 95.

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