Luri

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Luri : descriptif

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Luri

Luri est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse

Elle appartient à l'ancienne piève de Luri dont elle était le chef-lieu, dans le Cap Corse.

Géographie

Panorama de Luri.

Localisation

Luri est une commune située au centre de la façade orientale du Cap Corse. Ancienne pieve religieuse du même nom, Luri a appartenu à des seigneuries de la fin du canton de Capobianco dont Rogliano est le chef-lieu.

Communes limitrophes de Luri
Morsiglia Meria Mer Tyrrhénienne
Pino Luri Mer Tyrrhénienne
Barrettali Cagnano Mer Tyrrhénienne

Géologie et relief

La commune occupe la plus profonde vallée du Cap Corse, une péninsule divisée en deux parties inégales par une chaîne de montagnes aux crêtes effilées, d'une altitude plus modeste au nord qu'au sud mais d'une remarquable continuité, les cols étant de véritables ensellements. Le Cap Corse est un bloc de schistes lustrés édifié au tertiaire lors de la surrection des Alpes sur un socle hercynien de la fin de l'ère primaire. À l'est de la péninsule, schistes sériciteux à l'aspect soyeux et ridé, schistes chloriteux, schistes calcaires ou calschistes et cipolins dominent.

Ceinte de montagnes assez hautes, cette vallée été plus protégée que ses voisines et a moins souffert des destructions barbaresques. C'est ce qui explique sa prospérité d'autrefois. C'était une vallée charmante chi Diu fece in un surrisu (que Dieu fit en un sourire).

Limites territoriales
Col de Santa Lucia.
  • Au nord, la démarcation entre Luri et Meria est représentée par une ligne partant d'un point situé à une centaine de mètres au sud de Punta di Gulfidone (sommet de 606 Morsiglia et Meria), orientée au sud-est par delà le ruisseau de Lissandru, jusqu'à la chapelle San Salvadore (148 m), puis suivant une ligne de crête jusqu'aux ruines de Mata (181 m) et descendant sur la côte au lieu-dit Lamone.
  • À l'est, la commune est bordée par la mer Tyrrhénienne. La façade maritime est courte, soit environ deux kilomètres de côtes rocheuses, au milieu de laquelle est situé le port de Santa Severa.
  • Au sud, la démarcation démarre à la côte, depuis un point situé à 500 orthodromique) au nord-est de la plage de sable de Porticciolo (Cagnano). Orientée à l'ouest, elle suit la crête de E Spelonche jusqu'au col de la Serra (305 Cagnano). La démarcation suit vers le sud une ligne de crête jusqu'au Monte Alticcione (1 139 m) près duquel est situé le point le plus élevé de la commune à (1 136 m).
  • À l'ouest, la ligne part du Monte Alticcione, suit la ligne de crête passant par Punta Tigglietu (1 058 menhirs, frôle Monte Liccioli (747 m), rejoint Monte Grofiglieta (836 m), Punta Rasiccia (714 m), longe les versants occidentaux du Monte Rottu (650 m), passe par la Torre di Seneca (564 m) « à cheval » sur Pino et Luri, le col de Santa Lucia (381 m) franchi par la route D180, passe par le Monte Popolu (520 m), Punta di a Filetta Suprana (590 m) et atteint enfin son point de départ au sud de Punta di Gulfidone.

Hydrographie

Gué sur le Luri à Campu.

La vallée de Luri, ouverte sur la mer mais fermée vers l'amont car adossée à la chaîne axiale, est représentée par tout le bassin versant du petit fleuve côtier Luri qui la traverse d'est en ouest, pour se jeter dans la Mer Tyrrhénienne à Santa-Severa, hameau sur son littoral. Il faut y ajouter au nord, une partie (l'adret et le bas de l'ubac) de la haute vallée du ruisseau de Lissandru durant son parcours sur Luri.

Comme toutes les autres du Cap Corse, la commune ne possède que de capricieux torrents desséchés en août dans la partie inférieure de leurs cours, mais très volumineux l'hiver et au printemps. Le régime torrentiel de ces petits fiumi (fleuves) et l'absence d'un indispensable manteau forestier régularisateur occasionnent des crues catastrophiques comme en 1920 et en 1947.

Climat et végétation

Luri bénéficie d'un climat méditerranéen maritime aux écarts thermiques modérés ; les hivers y sont plus chauds et les étés plus tempérés que partout ailleurs en Corse, car protégé par la chaîne axiale du Cap des forts vents d'ouest dominants beaucoup plus sensibles au sud sur la région bastiaise.

La vallée limoneuse est fertile, verdoyante, les flancs des montagnes couverts d'une épaisse végétation de chênes verts et de châtaigniers sur les hauteurs, le maquis y est très haut. Pourtant, Les cultures n'occupent qu'une faible partie du bas de la vallée, avec des vignes essentiellement.

  1. Sandre, «  » (consulté le ).
  2. Sandre, «  » (consulté le ).
  3. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Tardy_1994

Toponymie

L'origine du nom Luri viendrait d'un mot antique pré-indo-européen qui désigne le laurier et qui a donné le nom de lauris en latin, mot plus récent que celui de Luri remontant à la protohistoire.

  1. Alerius Tardy in Fascinant Cap Corse Bastia-Toga 1994

Histoire

Préhistoire

Le site de Luri a été habité depuis fort longtemps par l'homme. Il existe au moins deux sites préhistoriques :

  • Site de l'ancien couvent à l'est de la Tour de Sénèque (Torre di Seneca)
  • Site de la grotte Alessandro au nord-ouest de San Salvadore, daté de l'âge de Bronze. L'érosion y a creusé plusieurs grottes. Une légende raconte qu'une de ces grottes communique avec le golfe d'Alisu (Morsiglia), à 6 km à l'ouest.

Antiquité

Il est aussi le site protohistorique de Lurinum, une cité fortifiée ayant à sa tête des magistrats et des prêtres. Selon Ptolémée, la civitas de Lurinum se trouvait sur le territoire occupé à l'époque par le peuple des Vanacini. Elle commerçait avec les Phocéens il y a plus de vingt-cinq siècles déjà. Spergane fut fondé par les Phocéens.

Les Romains avaient créé un oppidum à Castiglione pour contrôler la région, et ils vénéraient Mercure à Mercuri, lieu proche de l'ancien couvent San Nicolao sous la Tour de Sénèque.
Le site fortifié protohistorique de Lurinum d'un hectare environ, protégé au sud par un escarpement naturel renforcé par endroits par une enceinte encore visible, et à l'ouest par un fossé et une palissade, l'ensemble portant le nom latin de vallum, a livré des murs parfaitement appareillés, des tessons de poterie de l'Âge du Fer, des tessons de céramiques campanienne, romaine et cap-corsine, ainsi que des tessons d'amphores et de vases.

Il est dit que Sénèque aurait passé son exil (de 41 à 49 ap. J.-C.) à Lurinum et Ampuglia, dans la tour qui porte aujourd'hui son nom (ce qui est évidemment une légende, liée à une déviation étymologique, puisqu'il faut restituer zènnica en langue corse et -non Senneca-, ce qui signifie "rocher abrupt, précipice, terrain accidenté", selon F.D. Falcucci. Cette tour est accessible depuis le col Sainte-Lucie.

« Le malheur de la Corse voulut que Sénèque y fût exilé : il avait entretenu des relations coupables, au dire de Messaline, avec la fameuse Julie, fille de Germanicus et nièce de l'empereur Claude. Et Sénèque crut adoucir le cœur de ses juges en leur représentant le pays de son exil comme un rocher sauvage et les habitants comme des monstres. « La barbare Corse est fermée de toutes parts par des rocs escarpés ; terre horrible où l'on ne voit partout que de vastes déserts ! L'automne n'y donne point de fruits, ni l'été de moissons ; le printemps n'y réjouit point les regards par ses ombrages ; aucune herbe ne croit sur ce sol maudit. Là, point de pain pour soutenir sa vie, point d'eau pour étancher sa soif, point de bûcher pour honorer ses funérailles. On n'y trouve que deux choses : l'exilé et son exil. » Le trait est joli, mais l'exagération est manifeste ; Ovide n'avait pas eu des couleurs moins sombres en décrivant le village perdu au fond de la Thrace, où il avait traîné pendant neuf ou dix ans une vie misérable. Quant aux Corses, ils ne savent faire que quatre choses : se venger, vivre de rapines, mentir et nier les dieux. Prima est ulcisci lex, altera vivere raptu, Tertia mentiri, quarta negare deos! »

— Colonna de Cesari Rocca in Histoire de Corse Ancienne librairie Furne Boivin & Cie, Éditeurs 5, rue Palatine Paris VIe 1916

« La tradition corse place à Luri le lieu de son exil ; dans les environs s'élève la « tour de Sénèque », dont la construction n'a rien de romain : c'est un donjon de l'époque féodale. L'ortie qui pousse au pied de la tour est « l'ortie de Sénèque » parce que des paysans de Luri fustigèrent avec de l'ortie le philosophe stoïcien qui s'était permis d'embrasser une jeune paysanne. Au vrai, Sénèque a dû être relégué dans Aléria ou dans Mariana jusqu'au jour où, Messaline morte, Agrippine le rappela pour servir de précepteur à Néron »

— Colonna de Cesari Rocca in Histoire de Corse

Une stèle funéraire à quatre personnages de l'époque romaine a été découverte à Luri.

Moyen Âge

Domaine monastique

Sur le plan religieux, Luri était le centre de la piève éponyme qui occupait tout le nord de la péninsule du Cap Corse dépendant du diocèse de Mariana. En 1176, à la suite d'un litige qui oppose l'abbé de la Gorgone et le piévan de Luri lequel portait sur les limites entre la piève de Luri et de Santa Maria della Cappella, ce territoire est partagé en deux, et les communautés de Rogliano, Tomino et Meria passent sous l'autorité religieuse du desservant de Santa Maria della Cappella. Tomino, dont l'église San Nicolao a été offerte à la Gorgone en 1116 par l'évêque de Mariana, est érigée en piève dans le courant du  siècle. Elle constitue dès lors une petite enclave dans celle de Santa Maria della Cappella. Cependant, les desservants des onze églises recensées dans ces circonscriptions ne dépendaient pas tous des deux piévans liés au monastère ; seuls six églises étaient effectivement sous leur contrôle.

Territoire castral

Entre le XIIe siècle et le milieu du XIVe siècle, le Cap Corse a connu un fort développement des seigneuries.

« Durant la seconde moitié du . En 1246, le Cap apparaît fortement structuré par de grandes seigneuries aux mains des familles génoises ; Ansaldo da Mare achète alors la partie nord du Cap, avec six châteaux, et les Avogari se retirent dans la moitié sud. Enfin, au tournant du  siècle et du XIVe siècle, le développement économique engendre la construction de nouvelles fortifications plus aptes à contrôler les déplacements des marchandises et des hommes »

— Daniel Istria, Pouvoirs et fortifications dans le nord de la Corse : du XIe siècle au XIVe siècle - p. 160

Dans le sud du Cap Corse, les fortifications appartenaient à Sozo Pevere qui les a lui-même acquises après un partage avec les Avogari : Motti, Oveglia et Minerbio. Trois ans plus tard, en 1249, ce même Sozo Pevere se défait également de ses terres de l'extrême nord.

La Villa de Luri est mentionnée pour la première fois en 1248 dans les textes médiévaux.

De la fin du qui administrait aussi Meria, Tomino et le sud de Rogliano.

En 1198, les seigneurs De Campo di Luri acceptèrent la tutelle des Avogari, seigneurs de Nonza, puis en 1249 vendent leurs droits au génois Ansaldo da Mare amiral de la flotte de l'empereur Frédéric II. L'acte de vente daté de 1249, rédigé à Pise, indique que les terres objet de la transaction et sises à l'extrémité nord du Cap, appartenaient jadis au marquis de Massa. Ansaldo acquiert en deux fois, pour 4 000 livres génoises, les fortifications de la moitié nord du Cap. Luri s'intégre ainsi au fief des Da Mare de San Columbano di Rogliano jusqu'à la conquête génoise de 1592.

Château de Motti

Au , le relief naturel qui sert de support au château.

La villa de Luri était à l'origine contrôlée par la forteresse de Motti ; perchée à 584 .

Le castrum de Motti sera démoli par la révolte populaire dirigée par Sambucucciu d'Alandu qui, en 1358, chassa de leurs fiefs les seigneurs, remplacés par des caporali (tribuns). Tous les châteaux sont démolis sauf 6 dont Nonza et San Colombano.

En 1390 Giovanni Da Mare, fils d'Angelo et petit-fils de Babelon, édifia à l'emplacement du château des Motti ruiné, un nouveau château. Cette place forte sera enlevée vers 1470 par les habitants de Barrettali (Barrettalinchi) dirigée par Pieretto de Falello de Leca, qui l'enlevèrent à un seigneur milanais désireux de s'approprier le fief des Da Mare à la mort de Simon Da Mare.

Carlo de Casta reconstruit, vers 1470, le castello dei Motti à Luri, afin de s'y fortifier.

Le site a été exploité par les archéologues G. Berti et L. Tongiorgi. Vidé de ses sédiments par des enfants sous la direction d'un éducateur spécialisé, il a livré un abondant mobilier ainsi que quelques petits deniers retrouvés en surface dont un guelfo grosso florentin de 1347.

Forteresse, le château servait aussi de résidence. Les pièces d'habitation de Motti ont livré un mobilier archéologique abondant, diversifié et souvent de qualité, qui témoigne de l'aisance des occupants du lieu : la vaisselle fine en céramique est remarquable par sa diversité, les vases et plats de majoliques archaïques pisanes sont de loin les mieux représentés, mais sont aussi de productions ligures, d'Italie méridionale, de Sicile, du Maghreb et d'Espagne du Sud (plats à décor bleu et de lustre métallique), voire de Provence et de Méditerranée orientale.

Château de Poggi Luri

Entre le milieu du XIIIe siècle et la première moitié du XIVe siècle, afin de renforcer leur réseau de six fortifications, les seigneurs Da Mare érigent deux nouveaux châteaux, Poggi Luri et Santa Margarita. Ces nouveaux châteaux sont beaucoup plus proche de la côte orientale du Cap. Paraissant destinés à servir de relais au castrum de Motti, situé beaucoup trop loin de la mer et de l'habitat, ils servent en fait au contrôle des mouillages et, d'une manière plus générale, des axes commerciaux soumis à la gabelle et autres péages.

Poggi Luri s'insère entre les châteaux de Motti et d'Oveglia. Sa construction au centre de la vallée, sur un éperon déjà occupé par quelques maisons dont elle reprend le toponyme : Poggi Luri, s'explique par le grand nombre de hameaux à surveiller. La fortification est ici construite au cœur du réseau d'habitats dispersés, sans déplacement de la population.

Le château renferme une église à l'intérieur de son enceinte. L'église San Antonio est en partie conservée, mais le château lui-même n'a laissé aucun vestige apparent. L'édifice est très modeste, à nef unique. Son chevet plat ne respectait plus les principes fondamentaux de l'architecture religieuse romane des églises dites « romanes pisanes corse ». Il a été construit très probablement au début du XIVe siècle, en même temps que le château.

Temps modernes

  • De 1556 à 1559, les Français prennent la tour et enlèvent Luri aux Génois.
  • 1587 : dix galiotes barbaresques débarquent à Santa Severa. Les envahisseurs sont repoussés par les habitants de la vallée.
  • 1592, Gênes profite du désaccord des héritiers de Barbara Da Mare, décédée en 1582, pour imposer son administration à la moitié nord du Cap Corse. Le gouverneur génois Augustin Doria s'empare du fief et place le Cap Corse sous tutelle directe de l'administration génoise. Le fief de San Colombano devient la provincia di CapoCorso. Dans chaque commune des podestats remplacent les gonfalonniers seigneuriaux.
  • Vers 1600, la pieve de Luri comptait environ 1 000 habitants. Elle avait pour lieux habités : Campu, Piazza, lo Poggio, Fieno, Spergane.
  • Vers 1730, la pieve de Luri s'étendait sur toute la province génoise du CapoCorso, l'ancienne seigneurie San Colombano des Da Mare, représentée territorialement par la moitié septentrionale de la péninsule du Cap Corse. Elle était le centre à la fois, de la pieve judiciaire et de la pieve religieuse de Luri.
  • Dès 1757, Pascal Paoli contrôle le pays ; mais les notables Cap-Corsins attendent 1762 pour se rallier à lui. Cette année, une "consulte" a lieu à Luri d'où il ressort la décision d'organiser le Cap Corse à l'image des autres provinces de l'île.
  • À la fin  siècle, Piazza disputa à Rogliano le titre de capitale du Cap Corse, mais c'est cette dernière commune qui fut choisie
  • 1789 - l'île appartient au royaume de France.
  • 1790 - elle devient département de Corse.
  • 1793 - la pieve de Seneca devient le canton de Seneca, puis en 1828 celui de Luri.
  • 1793 - Luri fait partie du district de Bastia, dans le département de El Golo (correspondant à l'actuelle Haute-Corse) ;
  • 1801 - Luri fait partie de l'arrondissement de Bastia.
  • 1811 - El Golo fusionne avec le Liamone (correspondant à l'actuelle Corse-du-Sud) pour ne former que le seul département de Corse.

Luri a connu depuis le début XIXe siècle une diminution de son activité agricole et de sa démographie, moins sensible toutefois que dans la plupart des autres communes du Cap Corse.

Époque contemporaine

  • 1954 - Le canton de Luri était formée des communes de Barrettali, Cagnano, Luri, Meria et Pino, avec Rogliano pour chef-lieu. La commune comptait à l'époque 812 habitants.
  • 1971-1973 - Le canton de Capo Bianco est créé avec la fusion imposée des anciens cantons de Rogliano et Luri.
  • 1975 - Haute-Corse et Corse-du-Sud sont créés.
  1. [1] Xavier Poli in La Corse dans l'Antiquité et dans le Haut Moyen ÂgeLibrairie albert Fontemoing Paris 1907
  2. Caziot, Découverte d'objets historiques en Corse dans Bull. Soc, Anthr. 1897, tome VHI, 4e Série ; de Villefosse Acad. des sciences, séance du 1er avril 1894
  3. [2] Colonna De Cesari-Rocca et Louis Villat in Histoire de Corse Ancienne librairie Furne Boivin & Cie, Éditeurs 5, rue Palatine Paris VIe 1916
  4. a b c et d Daniel Istria in Pouvoirs et fortifications dans le nord de la Corse : du  siècle au  siècle, Éditions Alain Piazzola, 1 rue Sainte-Lucie 20000 Ajaccio
  5. Biblioteca Civica Berio - Genova, B. Poch, Miscellanee di storie liguri, IV, p. 47.
  6. destination Cap Corse, «  », Corsicaweb (consulté le ).
  7. A. A. Settia - Tra azienda agricola e fortezza : case forti, "motte" et "tombe" nell'Italia settentrionale. Dati e problemi. Archeologia Medievale, 7, 1980. p. 31-54.
  8. ... afin de tirer parti de leurs marines - L.A. Letteron - Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de la Corse 1888, p. 221)
  9. Archivio di Stato di Milano, Sforzesco 1514, 8 juillet 1473
  10. J. P. Sermonte, G. Berti, L. Tongiorgi et G. Moracchini-Mazel in Le castello et la rocca féodale en Corse, III - La torre dei Motti à Luri. Cahiers Corsica 65-67, 1977
  11. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Tardy_1994
  12. ADECEC Corse : Éléments pour un dictionnaire des noms propres - Recherches de A.-D. Monti sur une préface de J. Fusina
  13. Village Corse, «  » (consulté le ).


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