Santa-Reparata-di-Balagna

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Santa-Reparata-di-Balagna : descriptif

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Santa-Reparata-di-Balagna

Santa-Reparata-di-Balagna est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse

Le village appartient à la piève d'Aregno, en Balagne.

Géographie

Santa-Reparata-di-Balagna est une commune de Balagne, l'une des six communes du canton de L'Île-Rousse.

Situation

Santa-Reparata-di-Balagna est une commune du littoral balanin qui depuis le  siècle ne possède plus de façade maritime, celle-ci au nord, ayant été cédée à la commune de L'Île-Rousse pour sa création en 1825.

Géologie et relief

Elle est séparée de sa voisine Corbara à l'ouest par un petit chaînon montagneux dont le plus haut sommet est Cima Sant'Angelo (562 Corbara) et à l'est, de Monticello par la colline de Sainte-Suzanne (337 Regino jusqu'au lac de Codole qu'elle partage avec Feliceto et Speloncato et dont elle possède la majeure partie.

Hydrographie

Le ruisseau de Piano et son affluent le ruisseau de Monacaccia se jettent dans le fiume di Regino juste en amont du barrage de Codole. Le ruisseau de Canne qui nait sous le village, alimente également le lac. Le principal cours d'eau de la commune reste le ruisseau de Giovaggio qui a sa source sur les hauteurs de Palmento (il prend nom de ruisseau de Padule sur la commune de L'Île-Rousse) qui se jette à la mer à l'extrémité occidentale de la plage de Marinella.

Climat et végétation

Au Nord du village, peu ou pas de cultures. Celles-ci sont plutôt exploitées côté méridional, dans sa partie plaine du Regino, principalement avec la vigne. Beaucoup de terrains laissés en friche sont aujourd'hui occupés par un maquis bas, épineux, dans lequel de petits oliviers sauvages sont issus des souches après les incendies ayant détruit les vieux arbres.

Le territoire possède une faune sauvage importante de lapins de garenne et de sangliers, animaux introduit pour la chasse et classés nuisibles par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage et difficiles à contrôler. Même les nombreux couples de milans royaux qui ont été introduits pour éliminer les lapins et qu'on peut voir tournoyer dans le ciel du Regino, n'arrivent pas à remplir leur rôle. Les jeunes plants de vigne doivent donc être protégés dès leur mise en terre.

Voies de communication et transports

Accès routiers

La commune est desservie depuis Calvi et Ponte-Leccia par la RN 197. Au nord, le village est directement relié au centre-ville de L'Île-Rousse par la route D 13. Celle-ci relie le village entre Muro et Feliceto, à la route D 71 qui traverse les villages balcons de Balagne. La D 263 qui traverse le village, le relie aux villages de Monticello à l'est et de Corbara à l'ouest.

Transports

Santa-Reparata-di-Balagna est distant, par route, de 6 L'Île-Rousse, de 6 CFC de L'Île-Rousse et de 26 aéroport de Calvi-Sainte-Catherine.

Communes limitrophes

Rose des vents Corbara L'Île-Rousse Monticello Rose des vents
Corbara,
Pigna
N Monticello,
Speloncato
O    Santa-Reparata-di-Balagna    E
S
Sant'Antonino Feliceto Speloncato

Toponymie

Histoire

Antiquité

Les origines de la commune pourraient remonter à la plus haute antiquité (3 à 5 millénaires Agilla était bâtie sur le site de l'actuel hameau d'Occiglioni et était une petite ville prospère et dépendante de la ville de Tyr en Phénicie.

Moyen Âge

En 830, le pape saint avait envoyé Boniface de Toscan pour ériger une église dédiée au culte de sainte Réparate, martyre chrétienne.

Au  siècle, le site dépendait du marquis Ugo, premier marquis de Massa et de Corse.

Santa-Reparata-di-Balagna fut vraisemblablement le chef-lieu d'une piève incluant également Monticello et le territoire aujourd'hui occupé par L'Île-Rousse, avant que cette piève ne fût absorbée par celle d'Aregno. L'église piévane était celle de Sainte-Réparate.

Dans un document rédigé le 15 juillet 1286 à L'Île-Rousse, est cité Rollandino de Laccio. Dans cet acte, ce seigneur « Laschesi » s'engage auprès de Niccolino Zaccaria et Niccolino Peratio à conserver au nom de la Commune de Gênes, sa forteresse de Sant' Angelo de Balagne implantée sur Cima Sant' Angelo (562 m).

Au  siècle, la Balagna était une région composée des pievi de Tuani, Aregnu, Santo Andria, Pinu et Olmia. Santa Riparata (tel était son nom à l'époque) faisait alors partie de la pieve d'Aregnu (environ 500 habitants vers 1520) avec les autres lieux habités de la pieve qui étaient : l’Arpagiola (o Gabiola), la Corbaia, lo Monticello, Santo Antonino, Piaza, Pragola, le Torre, Regno, li Catari, lo Lavatogio, lacona, Spano, Hogio, Aquapessa.

Castrum de Sant' Angelo de Balagne
Monte Sant' Angelo vue versant Corbara.

N.B. : Le castrum de Sant' Angelo de Balagne est à distinguer de l'autre fortification moyenâgeuse, le castrum de Sant' Angelo de Casinca.

Situé sur le flanc oriental de Cima Sant' Angelo (562 Corbara et de Santa-Reparata-di-Balagna, il est décrit par les Annali Genovesi comme un point stratégique aux mains des Pisans durant la première moitié du  siècle. Le 21 mars 1115, Uberto de Terragno et son fils Ansifredo vendent au monastère de la Gorgone un immense ensemble de terres dont la limite passe justement par le mont Sant' Angelo. L'acte ne fait pas part de l'existence du castrum.

C'est donc peu après que le castrum Santi Angeli fut implanté sur des terres appartenant donc à l'abbaye de la Gorgone, dans un site de montagne très effilé au point que seule une petite tour a pu y trouver place. En 1124, les armées génoises s'emparent une première fois de cette place forte qualifiée de pisane, puis une seconde fois en 1126.

Sant' Angelo est juché sur un sommet escarpé au-dessus du port de L'Île-Rousse, à 562 Balagne, incontestablement zone de pénétration privilégiée des puissances étrangères dans le nord de l'île où s'implantent en priorité les abbayes de la Gorgone, de San Venerio deI Tino et les marquis -, et à proximité d'une baie abritée ayant servi de mouillage depuis l'Antiquité, en font une forteresse militaire de commandement par excellence qui a pu servir, en premier lieu, à l'implantation de l'autorité du marquis et des Pisans dans l'île. L'acte par lequel, le 15 juillet 1286, Rollando de Lacio de la lignée des Laschesi, seigneurs au  siècle en Balagne, jure fidélité à Gênes et accepte de garder la forteresse de Sant' Angelo au nom de la Commune, montre tout l'intérêt de Gênes pour cette place forte qui permet de contrôler, avec Calvi, le territorio Balagne.

Le castrum Sant' Angelo fut l'un des premiers points d'appui de l'autorité "marquisale" et/ou pisane dans l'île. Il fait face à la fortification d'Avortica, principale place-forte de Giudice de Cinarca dans le nord de l'île.

L'Abbé Letteron informe sur l'origine du château. Des gens de S. Antonino, qui convoitaient les richesses amassées d'un certain Adaldo de Castiglione (commune de Calenzana), dans la piève de Pino, lui tuèrent un jour son fils unique. Trop esseulé pour se venger, Adaldo maria sa fille, son unique héritière, à Aldobrando, seigneur d'Ostricone. « Aldobrando bâtit dans le voisinage des gens de S. Antonino, sur un rocher, un château qu'il appela S. Angelo, et s'en servit pour leur faire longtemps la guerre. À la fin, ils conclurent un accord, en vertu duquel Aldobrando abandonna le château de S. Angelo, et alla en construire un autre à la Corbaia, afin de pouvoir jouir plus commodément de l'héritage de son beau-père qui était mort. ». Malgré l'accord conclu, deux frères de S. Antonino, Mannone et Emanuello, tuèrent un jour Aldobrando et se partagèrent sa seigneurie avec ses biens.

« Vers ce même temps, un habitant d'Ascoli, rebelle envers l'Église, s'établit à l'endroit où est aujourd'hui Asco ; avec l'aide des habitants de S. Antonino, il construisit un château à Ortofossano, et prit rang, lui aussi, parmi les gentilshommes »

— Abbé Letteron : Histoire de la Corse - Tome 1, page 136

.

Plus loin (page 152), Letteron dira en parlant de lui : « le seigneur d'Asco d'Ortofossano ».

Durant la seconde moitié du  siècle, entre 1464 et 1478, le château est rasé par les soldats milanais. Seuls des traces d'ancrage dans le substrat rocheux, quelques petits blocs de maçonnerie effondrée et de nombreux tessons de céramique sont visibles aujourd'hui.

Temps modernes

Au  siècle, par le traité de Versailles du 15 mai 1768, la Corse est définitivement rattachée au patrimoine personnel du Roi de France, cédée par les Génois las de cinq siècles de lutte stérile. La pieve d'Aregnu prend le nom de pieve de Sant'Angelo.
Avec la révolution de 1789, la pieve Sant'Angelo devient le canton de L’Ile-Rousse, du district de Bastia.
En 1793, la Convention divise l'île en deux départements : Golo, dont fait partie Santa-Reparata-di-Balagna, et Liamone. Ceux-ci seront réunis en 1804 par qui rétablit le département de Corse.

C'est avec des terres prises à Santa-Reparata-di-Balagna que la commune de L'Île-Rousse fut créée en 1825.

Époque contemporaine

En 1954, le canton de L'Île-Rousse est composé des communes de Corbara, L'Île-Rousse, Monticello, Pigna, Sant'Antonino et Santa-Reparata-di-Balagna.

  1. Site officiel de Santa-Reparata-di-Balagna sur www.santareparata.fr
  2. Base Infcor
  3. Belgrano 1890, pages. 22-23
  4. LIRG, Il, n° XLIX; Libri iurium, 1084, 15 juillet 1286 : Conventiones et pacta jacta et firmata inter nobilem virum dominum Nicolinum Zachariam... et Rollandum de Lacio olim dominum castri Sancti Angeli ; Belgrano 1890, page 23.
  5. Daniel Istria : Pouvoirs et fortifications dans le nord de la Corse : du  siècle au  siècle
  6. Abbé Letteron : Histoire de la Corse - Tome 1, pages 135-136
  7. Musso 1994

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Santa-Reparata-di-Balagna dans la littérature

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