Algajola

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Algajola : descriptif

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Algajola

Algajola est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse

Le village appartient à la piève d'Aregno, en Balagne.

Géographie

Situation

Algajola est une commune du littoral de la Balagne, située entre Calvi à l'ouest et l'Île-Rousse à l'est. Elle fait partie de l'arrondissement de Calvi et depuis 2015 du canton de Calvi. Auparavant c'était l'une des 19 communes du canton de Belgodère, intégrée dans celui-ci et non à ceux de Calvi ou de l'Île-Rousse, comme sa situation géographique aurait dû l'y mettre.

Communes limitrophes

Rose des vents Mer Méditerranée Mer Méditerranée Mer Méditerranée Rose des vents
Lumio N Aregno
O    Algajola    E
S
Lumio Lumio, Aregno Aregno

Géologie et relief

La commune occupe un petit territoire de 172 Aregno culminant à 288  ou pièces de terrain) au maquis, que les gens avaient transformées en terrasses pour cultiver des bandes de terrain (lenze).

Limites territoriales
Îlot de la citadelle.

Les limites d'Algajola peuvent se définir ainsi :

  • au nord, c'est une côte d'environ 3 Méditerranée, en grande partie déchiquetée, avec la Punta San Damiano et un îlot en face de la citadelle. À l'est de celle-ci, à l'abri des vents d'ouest dominants, se trouvent le port de San Damiano que les Romains avaient construit déjà en leur temps, et le village d'Algajola avec sa forteresse « les pieds dans l'eau ». Cette côte part d'un point situé à 500 orthodromique) à l'ouest de la Punta San Damiano, pour se terminer avec 200 Aregno à l'est ;
  • à l'est, de la plage d'Aregno, la démarcation part au sud, coupant la Route territoriale 30 (ex-RN 197), contournant le camping Cala di Sole et Cocani, vers les collines du lieu-dit Monti (281 m) pour atteindre le point culminant de la commune (269 m) ;
  • au sud, la démarcation suit la ligne de crête des collines vers le Capu Luna Piana (345 Lumio), sans l'atteindre toutefois, jusqu'à un point situé à 251 m d'altitude « à cheval » à la fois sur Algajola, Aregno et Lumio. De là elle repart au nord-ouest vers Ribe, en un point situé à environ 400 m de la côte ;
  • à l'ouest, du point à Ribe ci-dessus, la ligne se dirige vers la mer au nord, coupant la Route territoriale 30 (ex-RN 197).

Hydrographie

Un seul petit cours d'eau, sans nom sur les cartes, naît sur la commune, arrose Tepina et se jette dans le port de San Damiano.

Climat et végétation

Commune du littoral balanin, Algajola bénéficie d'un climat méditerranéen doux et tempéré. Il est cependant exposé aux forts vents dominants d'ouest et du nord-ouest, les traînes de mistral. Une digue protège le petit port de San Damiano des coups de mer du nord et du nord-ouest.

Depuis longtemps le maquis, ici composé essentiellement de cistes et de lentisques, de chênes verts et de quelques oliviers sauvages, a repris ses droits sur les terrasses de culture abandonnées au XIXe siècle.

Voies de communication et transports

La mairie
Accès routiers

On accède à la commune par une seule voie : la Route territoriale 30 (ex-RN 197), ici section de la route du bord de mer corse qui la traverse d'est en ouest. Depuis un carrefour giratoire situé à l'est de la commune, sur Aregno, où se fait la jonction de la RT 30 avec la D551 conduisant à Aregno, une voie parallèle nommée RT 301, permet de gagner la plage d'Aregno et le village d'Algajola en bordure de mer, avant de rejoindre la RT 30 à un autre carrefour giratoire mis en service en 2010 à l'ouest. De ce dernier, une voie nommée « Avenue du port » donne accès au port de pêche/petite plaisance de San Damiano et à sa marine.

Transports

La commune est traversée par la ligne Balagne des CFC, avec un arrêt. Il s'agit d'une halte au village qui est désormais desservi à longueur d'année, par le trinighellu (micheline) sur la ligne de desserte des plages entre Calvi et L'Île-Rousse et, pour deux allers-retours par jour, jusqu'à Bastia.

Algajola se trouve à 17 Calvi et à 9 L'Île-Rousse. L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Calvi-Sainte-Catherine, à quinze kilomètres.

  1. INFCOR Définition de presa en français
  2. INFCOR Définition de lenza en français

Toponymie

Le nom de la commune (petite algue) viendrait peut-être, du fait que la plage d'Aregno est recouverte de posidonies en hiver ; mais c'est sans doute une étymologie populaire.

En corse la commune se nomme Algaiola.

Histoire

Antiquité

Algajola serait bâtie à l'emplacement d'une ancienne cité phénicienne qui avait pour nom Argha. Une étymologie commune à Alghero, sur un site similaire en Sardaigne est possible.

D'après les historiens Cluver et Canari, CÆSIÆ littus porté sur la côte septentrionale de la Corse par Ptolémée sur ses cartes, serait le port de l'Algajola. D'après Müller il serait le golfe de Saint-Florent. Selon son étude, Xavier Poli exclut ces hypothèses, allant jusqu'à dire : « Cæsiæ est donc à identifier avec la plage du golfe de Calvi » car littus veut dire plage sablonneuse. La plage d'Aregno qui commence sur la commune est également sablonneuse.

Moyen Âge

L'Algajola, selon d'autres Gabbiola (ou Gabiola), se trouvait dans l'ancienne pieve d'Aregnu.

C'est à l'Algajola qu'habitait le lieutenant de l'Office ; il gouvernait la Balagne. Avant la guerre que livra le roi de France aux Génois au Giustiniani, alors évêque de Nebbio, en avait fait la description suivante :

« On entre dans la Balagne qui, tout en ayant un circuit moindre que celui du Nebbio, puisqu'elle n'a guère que soixante-dix milles de tour, est néanmoins fameuse par la quantité d'huile qu'elle produit, et aussi parce que l'Office de S. Georges y entretient un officier particulier, qui s'appelle lieutenant du « Deçà des Monts » et administre la justice aux Balanais seulement ; ce lieutenant a sous ses ordres un capitaine, un cavallero et plusieurs sbires »

—  Giustiniani in Dialogo nominato Corsica, traduction Lucien Auguste Letteron in Histoire de la Corse, Description de la Corse - Tome I, p. 18.

Temps modernes

U Castellu

Au 1520, la Balagne était une province génoise de la république de Gênes. Elle était composée des pievi de Tuani, Aregnu, Santo Andrea, Pino et Olmia. La pieve d'Aregno qui avait pour lieux habités : l’Arpagiola (o Gabiola), la Corbaia, lo Monticello, Santo Antonino, Santa Riparata, Piaza, Pragola, le Torre, Regno, li Catari, lo Lavatogio, lacona, Spano, Hogio, Aquapessa, comptait environ 1 350 habitants.

Algaiola était la capitale administrative de la province de Balagne. Un tribunal pour les pièves voisines y était établi. Un château forteresse a été construit peu avant 1531 pour à la fois, servir de demeure au « lieutenant » (luogotenente, il était le représentant du pouvoir exécutif à la tête d'une province) de l'Office de Saint Georges, et faire partie du système défensif génois.

Avant la guerre que livra Henri II, roi de France, aux Génois en Corse, l'Algajola était une forteresse très peu importante, située sur la côte ;

« le village, aujourd'hui presque abandonné, était aussi fort petit, puisqu'il n'avait guère que vingt-cinq ou trente feux. Aujourd'hui il est moindre encore. Il est pourtant fort commodément situé ; car quiconque va de n'importe quelle piève de la Balagne à l'Algajola pour ses affaires, peut revenir le soir coucher dans sa maison. C'est sans doute, à cause de cette commodité même que l'Office a choisi cet endroit pour en faire la résidence du lieutenant, de préférence à beaucoup d'autres endroits plus peuplés et peut-être plus sains. Il y a dans cette piève un monastère de Fr. Mineurs construit dans un site vaste et remarquable par la fraîcheur de ses ombrages, la bonté de l'eau et celle de l'air ; si bien qu'à Rome et Gênes un pareil site se paierait bien des milliers d'écus. »

—  Giustiniani in Dialogo nominato Corsica, traduction de l'Abbé Letteron in Histoire de la Corse -Tome I, p. 19.

Durant la guerre des Français contre Gênes
  • 1555, en janvier, Manomozzo, sergent de Sampiero, est envoyé par le maréchal de Thermes depuis Ajaccio, avec une centaine d'hommes tant Corses que Gascons, pour prendre Saint-Florent. Repoussé par les Génois, il se replie en Balagne et décide d'enlever l'Algaiola, petit château voisin de la marine, où une troupe de vingt-cinq soldats génois s'étaient fortifiés. À l'aide d'échelles, une quarantaine d'hommes, tant Corses que Gascons, descendent dans la place.

« Les Génois postés dans une tour qui dominait la maison, en tuèrent une partie à coups de pierres et d'arquebuses, les autres se rendirent à discrétion et furent faits prisonniers ; quatre ou cinq seulement purent s'échapper en remontant par les cordes qui leur avaient servi à descendre. Il resta dans la place trente-cinq hommes, tant morts que prisonniers. Les Gascons perdirent seulement leurs armes et furent remis en liberté ; mais les huit Corses qui se trouvèrent au nombre des prisonniers furent conduits à Calvi et pendus après avoir subi divers supplices. Cet événement eut lieu pendant le mois de janvier 1555. »

— Marc' Antonio Ceccaldi in Chronique, traduction de l'abbé Letteron in Histoire de la Corse - Tome II, p. 169.

Peu après, un capitaine français envoyé d'Ajaccio par Thermes, avec une galère et un canon accompagné d'abondantes munitions, vient appuyer les troupes de Manomozzo. « Le capitaine, de sa galiote, tira quelques coups sur le château, tandis que Manomozzo tirait par terre avec le canon qui avait été débarqué. Se trouvant ainsi resserrés, ceux du château furent contraints de se rendre. - Abbé Letteron in Histoire de la Corse Tome II p. 170. »

Thermes fit transporter une grande quantité de vivres à l'Algaiola par quinze galères qui les avait apportés de Marseille. Deux cents Gascons, soit deux compagnies, sont envoyés par Giordano Orsino pour garder les importants approvisionnements de vivres qu'on y avait déposés.

Sampiero étant absent sur l'île, les populations prennent partout les armes en faveur des Génois. Effrayés, les Gascons s'enfuient sans attendre le secours, abandonnant les vivres qui s'y trouvaient, aux Balanais qui en emportèrent une grande quantité, parce que le pays souffrait beaucoup de la disette. Grechetto Giustiniano envoyé par Quilico Spinola, commissaire et colonel de la Signoria qui commandait à Calvi, arriva avec sa compagnie, pour enlever les vivres qui restaient et les faire transporter à Calvi. lorsqu'arrivèrent à l'Algaiola, cinq galères françaises envoyées par Giordano afin d'empêcher les Calvais de sortir de la place.

« Sur ces galères se trouvaient cinq compagnies gasconnes qui débarquèrent sur le rivage. Lorsqu'elles virent que les soldats génois emportaient les vivres de l'Algaiola, elles leur barrèrent le chemin. Surpris par une attaque si soudaine, les Génois prirent la fuite et regagnèrent Calvi. »

— Marc' Antonio Ceccaldi in Chronique, traduction de l'Abbé Letteron in Histoire de la Corse - Tome II, p. 201.

Mais les Génois qui étaient à Calvi ne laissaient guère de repos aux ennemis qui se trouvaient dans le voisinage. À leur départ de Balagne, les Français avaient brûlé quelques tours dans les villages favorables aux Génois ; lorsqu'ils furent partis, les Génois sortirent à leur tour de Calvi et brûlèrent les tours qui restaient dans les villages favorables aux Français, notamment celle de Francesco de Sant'Antonino et quelques autres. Ils rasèrent ensuite jusqu'aux fondements les murs de l'Algaiola, pour empêcher les Français de s'y établir à l'avenir.

  • 1556, Le , une trêve de cinq ans est conclue entre les députés de l'empereur, du roi de France et du roi d'Angleterre à l'abbaye de Vaucelles.

Monseigneur de Beaujourdain, neveu de Thermes, est nommé gouverneur de la Balagne.

  • 1558 - Treize galères génoises et espagnoles, sous la conduite de Giovanni Andrea Doria, faisant voile pour Calvi, allèrent se présenter devant l'Algaiola où elles tirèrent une quarantaine de coups de canon sur une tour encore occupée par une petite garnison française. Les quelques soldats que Giovanni Andrea voulut débarquer pour faire des dégâts dans le pays, furent vigoureusement repoussés par les Français.
Cité génoise
  • 1559 - La guerre étant terminée, la Corse est restituée aux Génois ; Giordano Orsino devait remettre entre leurs mains, les forteresses occupées. Après Saint-Florent, en compagnie d'Orsino, les Génois firent voile pour Calvi, prenant en route possession de l'Algajola, qui était au pouvoir des Français. Ils y mirent une forte garde.

« La Signoria de Gênes envoya en Corse quatre galères commandées par Paolo di Vivaldi. Elles amenaient Giovan Battista Grimaldi et Cristoforo Saoli qui venaient, avec le titre de commissaires, prendre pacifiquement possession de la Corse. C'était l'an de grâce 1559. Les commissaires étaient accompagnés d'un grand nombre de gentilshommes génois, qui avaient voulu les escorter ou avaient la curiosité de visiter la Corse. Ils débarquèrent à Calvi, où le gouverneur était alors Marco Gentile, etc. »

— Anton Pietro Filippini in Chronique, traduction de l'Abbé Letteron in Histoire de la Corse - Tome III, p. 5-6.

Débarqués à l'Algajola, ils firent prêter le serment de fidélité aux populations de la province de Balagne. La Corse jouissait d'une paix profonde.

Giorgio Doria, colonel et commandant général des troupes génoises en Corse, était tenu en grande considération par les Corses. Il ambitionnait la gloire de faire rentrer les Corses sous l'autorité de Gênes, afin de s'en retourner en portant cette heureuse nouvelle et d'être regardé à Gênes comme le pacificateur de l'île. Il fit publier un pardon général pour tous ceux qui furent rentrés sous l'obéissance des Génois.

Les commissaires génois, en Corse, firent dresser l'état des biens possédés par chacun et imposèrent une taille extraordinaire et écrasante à toutes les populations. Mais ils éprouvèrent de grandes difficultés à lever l'impôt car les gens ne voulaient pas se résigner au nouvel impôt qu'ils ne voulaient payer à aucun prix.

Durant la guerre de Sampiero

Pendant ce temps, banni de sa patrie et dépossédé de tous les biens qu'il avait autrefois en Corse, Sampiero Corso réfléchissait aux moyens de rallumer la guerre en Corse contre les Génois, puisqu'il s'était déclaré leur ennemi irréconciliable.

« En vrai Corse qu'il était, il avait toujours gravé dans le cœur l'affront qu'il avait reçu lorsque Giovan Maria Spinola gouvernait la Corse. On se souvient qu'il avait été jeté en prison et qu'il s'en était peu fallu qu'il ne fût mis à mort. »

— Anton Pietro Filippini in Chronique, traduction de l'Abbé Letteron in Histoire de la Corse - Tome III, p. 20

.

Il est tenu informé, notamment par écrit du rebelle Bartolommeo de Vivario, que les populations sont tellement opprimées par les Génois qu'elles prendraient immédiatement les armes en sa faveur s'il revenait sur l'île.

  • 1564 - Sampiero arrive en Corse avec une galère et une frégate et aborde le dans le golfe de Valinco, dans le Delà des Monts ; il ne tarda pas à passer dans l'En-Deçà-des-Monts, soulevant les populations.

En apprenant la déroute complète de ses troupes et des pertes qu'elles avaient subies à Vecovato puis à Caccia, le Sénat envoya en toute hâte en Corse Stefano D'Oria, seigneur de Dolce-Acqua, avec le titre de commandant général des troupes génoises. Conformément aux ordres qu'il avait reçus récemment de la Signoria, il fit prélever de force chez certains habitants de la Balagne qui obéissaient volontiers à Sampiero, plus de douze cents charges de blé et d'orge de la nouvelle moisson qu'il fit transporter à Calvi et à l'Algajola.

Le nouveau commissaire, Giovan Pietro Vivaldi avait envoyé à l'Algajola Manfredo de' Franchi, Girolamo Cazero et Geronimo Roccatagliata, avec leurs compagnies à cheval pour tenir tête à Sampiero. Après leur départ pour Saint-Florent, lorsque Sampiero eut passé dans le Nebbio, Girolamo Roccatagliata resta seul à l'Algajola, où il escarmouchait, sans relâche avec Lodovico de Casta, Paolo della Leccia, Giovan Martino et Giorgiucolo de Caccia.

À nouveau génoise
L'échauguette de la citadelle
  • 1643, l’Arpagiola fut prise et saccagée par les Ottomans. Les corsaires barbaresques venaient prélever dans l'île leur tribut d'esclaves. Les Génois qui persistaient à exiger la démolition des tours et des châteaux, à interdire de porter des armes, sauf sur la côte, accorderont quatre fusils à Algajola. Deux ans après, il n'y avait plus que des ruines.
  • 1664, Gênes fit fortifier son château qui fut la résidence du lieutenant jusqu'en 1764.

Algajola deviendra par la suite une communauté de la piève du Regino, l'une des trois pievi de la vallée du Regino.

Durant la grande révolte contre Gênes

Extraits de la Chronologie écrite par Antoine-Dominique Monti, président de l'ADECEC, publiée par celle-ci en 1979

  • 1730
    • . Felice Pinelli gouverneur génois élu le
    • Mars. Algajola est assiégée pendant quelques jours.
  • 1731
    • Mars Algajola reste fidèle à la République génoise
    • . Les gens de la Balagne, mécontents des tentatives de corruption du lieutenant d'Algajola, font le siège de la place. Les habitants se réfugient à Calvi et à Gênes sans attendre l'assaut. La tour de L'Île-Rousse est prise par les Corses.
  • 1736 - . Théodore de Neuhoff passe en Balagne accompagné des généraux de la Nation Giacinto Paoli et Luigi Giafferi. Le roi fera attaquer, sans grand succès, Calenzana et Algajola.
  • 1737 - octobre. Situation militaire en Balagne : Calvi, Lumio, Calenzana et Algajola sont aux mains des Génois ; les Nationaux sont à Montemagiore, Lunghignani, Cassano, Ziglia, Corbara, Monticello, Santa-Reparata-di-Balagna.
  • 1739 - . Les Corses attaquent, sans succès, à Piève et Algajola.
  • 1745 - . Une circulaire de Domenico Rivarola annonce la prise de Bastia, San Pelegrino et la Padulella aux habitants de la Balagne et leur commande de faire le blocus de Calvi, Algajola et l'Île-Rousse.
  • 1753 - Les Français quittent l'île. La préside d'Algajola reste encore génoise.
  • 1762
    • Avril. Les Génois fortifient San Pellegrino qu'ils ont de nouveau occupé, résistent à Macinaggio et conservent l'Algajola.
    • Nuit du 17 au . 150 volontaires nationaux tentent en vain de surprendre l'Algajola.
  • 1764 - . Deuxième traité de Compiègne entre la France et la république de Gênes, signé par Choiseul et Sorba. La France reçoit en dépôt pour quatre ans : Bastia, Ajaccio, Saint-Florent, Calvi et Algajola.
  • 1765 - ars. Sous prétexte de l'échange de prisonniers entre Gênes et la Corse, Marbeuf obtient une entrevue de Paoli. En réalité le commandant français désire s'entretenir de la liberté de commerce entre les présides et l'intérieur. Il obtient l'ouverture de marchés les mercredi et samedi pour ses garnisons, à la tour de Caldano à Lumio pour celles de Calvi et d'Algajola.
  • 1767 - . Les Français ont évacué les trois places maritimes. Algajola a été occupée par les Corses. Calvi est bloquée.

En 1789, la pieve du Regino devient le canton d'Algajola.

Époque contemporaine

Monument aux morts

En 1954, Algajola comptait seulement 138 habitants et appartenait au canton de Muro composé des communes de Algajola, Aregno, Avapessa, Cateri, Feliceto, Lavatoggio, Muro, Nessa et Speloncato.

1971-1973 : de nouveaux cantons sont créés dont celui de Belgodère avec la fusion imposée des anciens cantons de Muro, Belgodère et Olmi-Cappella.

Son contentieux électoral est célèbre et a fait l'objet de nombreuses décisions judiciaires. Son maire actuel est M. Maurice Pariggi, retraité de la fonction publique, proche du Parti radical de gauche (il était 2004, liste Zuccarelli Alfonsi).

  1. Xavier Poli - Librairie A. Fontemoing Paris 1907
  2. Lucien Auguste Letteron in Histoire de la Corse, traduction de la Description de la Corse d'Agostino Giustiniani - Bulletin de la Société des sciences historiques & naturelles de la Corse, 1888 – Tome I, p. 19.
  3. a et b ADECEC Éléments pour un dictionnaire des noms propres
  4. Francesco d'Attalà , surnommé il Manomozzo, c'est-à-dire, le manchot - Abbé Letteron in Histoire de la Corse -Tome II, page 19
  5. Anton Pietro Filippini in Chronique, traduction de l'Abbé Letteron in Histoire de la Corse - Tome III, p. 6.
  6. Histoire de Corse Colonna de Cesari Rocca Louis Villat - Anc. Lib. Furne Boivin & Cie Éd. 1916
  7. 1729-1769 A-D Monti ADECEC 1979


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