Saint-Brieuc
Localisation
Saint-Brieuc : descriptif
- Saint-Brieuc
Saint-Brieuc (/sɛ̃.bʁi.jø/), Saint-Berieu en gallo, et Sant-Brieg en breton, d'après le nom du moine Brioc, est une commune française située en Bretagne, dans l'ouest de la France
Préfecture des Côtes-d'Armor, elle en est également la ville la plus peuplée avec une population de plus de 45 000 habitants (2015) appelés les Briochins et Briochines
Avec 171 721 habitants (2013), l'aire urbaine briochine est la plus peuplée du département
La ville donne son nom à la baie de Saint-Brieuc.
Géographie
Saint-Brieuc a notamment été étudiée par le géographe Iwan Le Clec'h dans le cadre de sa thèse de doctorat (2018) sur la modification de l'appareil commercial sous l'influence de la périurbanisation. Cette thèse a fait l'objet d'un article de synthèse dans la revue Géoconfluences. L'auteur y montre la recomposition de l'offre commerciale sous l'effet des mobilités automobiles des habitants de l'aire urbaine de Saint-Brieuc.
Localisation
La ville est située au bord de la Manche, au fond d'une baie à laquelle elle donne son nom (baie de Saint-Brieuc).
À 144 kilomètres de Brest et 99 de Rennes, la commune est traversée par la route nationale 12, au kilomètre 416.
Saint-Brieuc est traversée par deux vallées où coulent les rivières Gouët et Gouédic. Le relief de la ville (altitude maximale de 134 m au réservoir de Berrien), avec ses deux vallées encaissées, a conduit à la construction de plusieurs ponts, notamment les deux viaducs de la nationale 12 inaugurés en 1980.
Saint-Brieuc est desservie par le train (TER et TGV) sur la ligne de Paris à Brest. La ville est en moyenne à 2 .
Communes limitrophes
Cadre géologique
Saint-Brieuc est localisée dans la partie médiane du domaine nord armoricain, unité géologique du Massif armoricain qui est le résultat de trois chaînes de montagne successives. Le site géologique de Saint-Brieuc se situe plus précisément dans un bassin sédimentaire essentiellement briovérien (constitué de formations volcano-sédimentaires) limité au nord-est par un important massif granitique cadomien, le batholite du Trégor, et au sud-ouest le pluton de Lanhélin qui font partie d'un ensemble plus vaste, le batholite mancellien,.
L'histoire géologique de la région est marquée par le cycle cadomien (entre 750 et 540 Ma) qui se traduit par la surrection de la chaîne cadomienne qui devait culminer à environ 4 000 . À la fin du Précambrien supérieur, les sédiments briovériens environnants sont fortement déformés, plissés et métamorphisés par l'orogenèse cadomienne, formant essentiellement des schistes et des gneiss. Les massifs granitiques du Mancellien scellent la fin de la déformation ductile de l'orogenèse cadomienne.
L'unité de Saint-Brieuc comporte ainsi, au-dessus d'un socle granitique (750-650 Ma), une épaisse séquence volcanique et sédimentaire (600 Ma), elle-même intrudée par de nombreux plutons gabbro-dioritiques (580 Ma) contemporains de la déformation. Cette unité correspond à la subduction d'un domaine océanique au nord avec la marge septentrionale du Gondwana, ayant formé soit un bassin intra-arc, soit une zone de chevauchement, les deux hypothèses restant débattues.
Ces roches volcaniques sont bien visibles à Yffiniac, au niveau de l'anse d'Yffiniac (poudingues au nord de l'Hôtellerie à Hillion, tufs schistosés de la presqu'île d'Hillion) et de la carrière du Vaugas où affleurent des leptynites acides, des amphibolites à grenat de haut métamorphique, alternant avec des gneiss dioritiques, des gabbros et quelques cumulats ultrabasiques. « Cette carrière donne une bonne image du complexe métamorphique et plutonique qui constitue le fond de la baie de Saint-Brieuc. »
Touristiquement, les principaux aspects de la géologie de cette bande côtière peuvent être abordés au cours de promenades géologiques qui permettent d'observer sur un espace réduit des roches d'âge et de nature différents, des structures géologiques (cisaillement, faille, pli, schistosité) témoins de phénomènes géologiques d'ampleur (magmatisme, tectogenèse, métamorphisme, érosion…).
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (6 . Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral », exposée à un climat venté, avec des étés frais mais doux en hiver et des pluies moyennes.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 amplitude thermique annuelle de 10,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Trémuson à 7 vol d'oiseau, est de 11,4 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Température
Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1997 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2022 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 4 | 4,1 | 5 | 6,2 | 9,5 | 11,9 | 13,7 | 14 | 12,2 | 9,9 | 6,9 | 4 | 8,5 |
Température moyenne (°C) | 6,6 | 7 | 8,5 | 10,1 | 13,3 | 15,9 | 17,7 | 18 | 16,3 | 13,3 | 9,7 | 6,7 | 12 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,2 | 10 | 12 | 13,9 | 17,2 | 20 | 21,7 | 22,1 | 20,4 | 16,6 | 12,5 | 9,3 | 15,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−11,3 12.01.1987 |
−9,4 07.02.1991 |
−3,9 01.03.2005 |
−1,8 12.04.1986 |
1,1 07.05.1997 |
3,6 02.06.1989 |
7,1 31.07.2015 |
6,6 29.08.1986 |
4,5 28.09.2007 |
−3,9 29.10.1997 |
−4,8 26.11.1989 |
−7,2 29.12.1996 |
−11,3 1987 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15,9 24.01.2016 |
21,8 27.02.2019 |
23,9 30.03.2021 |
26,6 21.04.2018 |
29 26.05.2017 |
34,9 17.06.2022 |
39,7 18.07.2022 |
38,1 05.08.2003 |
31,5 09.09.2023 |
29,5 02.10.2011 |
20,7 01.11.2015 |
16,8 19.12.2015 |
39,7 2022 |
Précipitations (mm) | 72 | 57,3 | 52,5 | 60,7 | 59 | 46,5 | 52 | 40,6 | 37,8 | 81,4 | 88,5 | 82,5 | 730,8 |
Le , un record de chaleur a eu lieu à Saint-Brieuc pour le mois de juin, avec une température maximale de 34,9 . Le , un nouveau record est atteint, avec 39,7 ,.
Précipitations
La ville de Saint-Brieuc est soumise à un climat doux (température moyenne de 11 type océanique, caractérisé par une atténuation des températures extrêmes et une grande instabilité des types de temps. La ligne de crêtes qui correspond à la ligne de partage des eaux, peu éloignée de la côte, est aussi une limite climatique (pluviométrique et thermique). L'influence maritime réduit les amplitudes thermiques journalières et annuelles (le maximum de la température moyenne s'élève à 14,4 °C ; son minimum à 7,6 °C). Les températures minimales moyennes sont atteintes en février (2,3 °C) et les maximales moyennes en août (20,1 °C). Les jours de gel sont rares et les températures inférieures à −7 °C brèves et exceptionnelles (Zone 9 de rusticité des plantes).
La baie de Saint-Brieuc est une des régions les moins arrosées de Bretagne avec une pluviométrie annuelle moyenne de 697 . Les pluies sont peu abondantes et les orages sont rares, la neige est exceptionnelle.
Vents et houle
Les vents dominants sont principalement de secteur ouest et secondairement de secteur est - nord-est. La répartition saisonnière des vents est telle que la fréquence des vents forts de secteur ouest est distribuée au cours de l'année suivant l'ordre : hiver, automne, printemps, été. Pour le secteur est, les saisons s'ordonnent différemment : hiver, printemps, automne, été. Les coups de vent (vitesse supérieure à 25 m/s soit 90 km/h) de secteur ouest ont lieu principalement en hiver et à l'automne, tandis que ceux du secteur est ont lieu en hiver et au printemps. Du fait de la configuration de la baie, il y a renforcement des vents de direction méridienne (nord-sud) au détriment des vents de direction ouest et est.
La houle résulte de l'action du vent au large et dépend principalement de la topographie des fonds. De par sa morphologie, la baie de Saint-Brieuc est très exposée à la houle. Toutefois, l'amortissement des houles est presque total lorsqu'elles atteignent le fond de la baie. Ce n'est qu'en période de tempête que le fond de la baie est concerné par les houles. Dans ce cas, il peut être atteint par des vagues de hauteur exceptionnelle, en particulier sur la côte orientale.
Température de l'eau
En zone subtidale (toujours immergée), la température moyenne mensuelle des eaux de fond est minimale en février-mars (8,7 thermocline en mai-juin. Le maximum thermique (voisin de 17,5 baie de Saint-Brieuc est caractérisée, comme la baie du Mont-Saint-Michel, par des eaux plus chaudes en été et plus froides en hiver que le reste de la Manche. En fond de baie (zone intertitale), la température varie de 5,7 à 20,9 Hillion). En surface, la température peut atteindre 24 Hillion en 2005-2007).
Orage
Le , un orage d'une rare violence frappa durement la ville de Saint-Brieuc. Tous les bassins versants convergèrent vers la place de la Grille. Des torrents d'eau ravageant sur leur passage la rue des Trois-Frères-Le Goff et la vieille côte de Gouët charrièrent des pierres et des gravats jusqu'au pont de Gouët. La rue du Port-Favigo subit le même sort.
Voies de communication et transports
Réseau terrestre
La ville est située sur la RN 12 (l'E50), à l'extrémité de l'E401 et de la D 700 (Saint-Brieuc-Loudéac). Elle est contournée par la rocade de Saint-Brieuc.
Réseau aérien
L'aéroport (code IATA : SBK • code OACI : LFRT), est situé à 12 Trémuson.
Réseau ferroviaire
La gare SNCF est située sur la Ligne Paris - Brest. Sur cette ligne elle est ainsi reliée à Brest d'une part, Rennes et Paris d'autre part. Ont également pour origine la gare de Saint-Brieuc des TER vers Dinan (bifurcation à Lamballe) et Lannion (bifurcation à Plouaret).
Transport en commun
Saint-Brieuc possède, avec son agglomération, un service de transports urbains : les TUB. Elle est reliée au reste de l'agglomération grâce aux 18 lignes régulières et une ligne estivale, des 5 lignes de soirée et 2 lignes dominicales du réseau. Toutes ces lignes transitaient auparavant par la « gare urbaine », située près de la place Du Guesclin et du centre commercial Les Champs, jusqu'à être supprimée en 2019 pour faute de place. Ce secteur et le quartier de la gare ont donc étés réaménagés afin d'avoir un centre-ville plus aéré.
Le réseau régional BreizhGo voit quelques-une de ses lignes partir de Saint-Brieuc.
- Iwan Le Clec'h, Entre conservatisme et modernité de l'appareil commercial : en territoires périurbains et ruraux à l'ombre d'une ville moyenne : Saint-Brieuc, Université de Brest, thèse de doctorat soutenue le 6 novembre 2018 (lire en ligne).
- Iwan Le Clec'h, « », sur Géoconfluences, (consulté le ).
- « Site Officiel - Ville de Saint-Brieuc: La Gare, la LGV », sur saint-brieuc.fr (version du sur Internet Archive).
- Carte géologique de la France au 1/50000 Fougères 13-17, éditions du BRGM, 1981, p. 5.
- Géologie de la France, éditions du BRGM, , p. 11.
- « », sur ouest-france.fr, .
- François de Beaulieu, La Bretagne. La géologie, les milieux, la faune, la flore, les hommes, Delachaux et Niestlé, , p. 15.
- (en) Richard Simon D'Lemos, The Cadomian Orogeny, Geological Society Publishing House, , p. 128.
- Lardeux et Audren 1996, p. 30.
- La formation de Lanvollon, en rive gauche de la baie de Saint-Brieuc, est une formation volcano-sédimentaire essentiellement constituée de volcanites (micaschistes, leptynites et amphibolites de Lanvollon dont les faciès les moins métamorphisés s'observent de part et d'autre de l'anse d'Yffiniac). La formation d'Erquy est son équivalent en rive droite.
- Michel Ballèvre, Valérie Bosse, Marie-Pierre Dabard, Céline Ducassou, Serge Fourcade, et al, « Histoire Géologique du massif Armoricain : Actualité de la recherche », Bulletin de la Société Géologique et Minéralogique de Bretagne, nos 10-11, , p. 12.
- Ballèvre 2013, p. 21.
- Au nord, présence de filons de dolérite qui s'altèrent en boules, d'orientation N.-S. La pointe nord montre l'affleurement de « nombreuses coulées surtout massives, des sills et des métasédiments surtout gréso-feldspathiques… Au-delà encore, après des niveaux d'amphibolite et de gneiss, dans la falaise très basse, on observera un poudingue à très gros galets (taille de la tête d'un homme) non allongés, faits de diorite quartzique ». Cf Lardeux et Audren 1996, p. 39.
- Elles résultent du métamorphisme de volcanites acdes.
- Elles résultent du métamorphisme de coulées de lave en coussins.
- « Le rubanement de ces métagabros, d’échelle millimétrique à centimétrique, est souligné par l’alternance de niveaux sombres riches en amphibole et de niveaux clairs riches en plagioclase. Il s’agit vraisemblablement d’un litage d’origine magmatique, du moins pour partie » Cf E. Égal, É. Thomas, P. Guennoc... [et al.], 243, Saint-Brieuc, éditions du BGM, 2005, p. 73.
- Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 38.
- Bernard Le Gall et Martial Caroff, Curiosités géologiques de la baie de Saint-Brieuc au Mont-Saint-Michel, éditions Apogée, , p. 7.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, ISSN 1278-3366, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- Il s'agit vraisemblablement des moyennes sur le long terme de la station météorologique la plus proche, Trémuson, qui ne rendent absolument pas compte de l'extrême variabilité des précipitations entre les années et à quelques kilomètres de distance. Par exemple, entre 2004 et 2009, la zone côtière de Saint-Brieuc a reçu de (29 à 88 mm d'eau en juillet (moyenne 54 mm), les mois les plus secs étant juin (38 mm) et septembre (34 mm). Selon les années, les sécheresses sont printanières, estivales ou automnales
- François Thomas, Le Saint-Brieuc de ma Jeunesse, du passé au présent, Editions Le Télégramme (Archives Municipales de Saint-Brieuc)
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Briocus en 1032, Sancti Briocci en 1092, Saint-Brieux en 1220 Saint Brieux et Saint Brieuc en 1235, Seine Briout en 1284, Saint Briouc en 1294, Saint Brieuc la cité en 1296, Saint Brieuc en 1304, Saent Bryoc en 1305, Saint Brioux en 1306, Saint Briouch en 1321, Sanctum Briocum de Vallibus en 1330, Saint Brieuc en 1356, Saint Brieu en 1364, Saint Brieuc en 1364 et en 1373, Saint Brieu en 1375, Saint Briouc en 1378 et en 1379, Saint Briou, Saint Brieux et Saint Brieuc en 1406, Saint Brieuc des Vaux en 1407, Saint Brieu en 1409 et en 1410, Seint Biriok en 1410, de Sancto Brieuco en 1411, Sainct Briou en 1417, Saint Brieuc et Saint Brieu en 1420, Saint Briou et Saint Briouc en 1423, Saint Brieul, Saint Brieux en 1462, Saint Brieu en 1513, Saint Brieux, Saint Brieux et Saint-Brieu en 1535, Saint Brieu en 1565, 1636, et en 1709.
La ville tient son nom du moine gallois Brioc, son fondateur. Le futur saint fonda, à la fin de sa vie, un monastère à l'emplacement, ou tout proche, de l'actuelle cathédrale.
Aujourd'hui, Saint-Brieuc se nomme et s'écrit Saint-Berieu en gallo et Sant-Brieg en breton.
- Office Public de la Langue Bretonne, « ».
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Le territoire de la commune est occupé depuis le Néolithique. On y a découvert plusieurs souterrains du second âge du fer (en 1850 au Rocher Martin, en 1900 au Tertre Aubé). Les souterrains ont livré divers tessons de poteries. Celui du Tertre Aubé (ou Aubert) qui domine le Légué et le bassin à flot, disposerait d'une galerie souterraine d'un peu plus de 5 mètres de long située au fond d'un puits.
Sur le site de la tour de Cesson, ont été trouvés en 1832 et 1847 des tuiles à rebord, des fragments d'armes, du ciment et des monnaies romaines (Gallien, Claude II, Tétricus et Valérien). Au nord de la tour, vers l'extrémité de la pointe, une vaste enceinte trapézoïdale détruite de 420 mètres, renforcée par un second retranchement a été interprétée comme romaine. Le site de la tour n'a jamais été fouillé intégralement, malgré son évident intérêt archéologique et historique.
D'autres sites d'origine romaine, avec présence de briques, de tegulae et de monnaies, sont signalés sur la commune (Saint-Jouan, Le Tertre Buet, La Ville Oger, la Ville Ginglin). Sur le plateau du Gouédic, il a été découvert en 1872 une vaste enceinte ovale de 98 × 89 .
On note de nombreux autres sites gallo-romains aux alentours de la commune. Notamment, les traces d'une villa gallo-romaine ont été découvertes en 2007 à Ploufragan lors de travaux routiers. C'est un édifice à vocation résidentielle et agricole, s'organisant en « U » autour d'une cour centrale. La villa est un assemblage de pavillons reliés par des galeries couvertes. Elle comprenait une grande salle en forme de demi-cercle, campée à l'ouest. Les premières traces d'occupation du site remontent à la période gauloise. Elles consistent en un enclos entouré de plusieurs fosses, correspondant aux vestiges d'un habitat réalisé en matériaux périssables, bois et terre. Ces aménagements antiques ont été remplacés, au cours du gallo-romaine, évoluant au fil des années pour aboutir à la création de la grande villa.
On note aussi la redécouverte récente d'une villa au centre hélio-marin de Plérin ou les très nombreuses traces d'occupation romaine sur la commune de Hillion. Un pont romain subsiste encore sur la commune proche de Plédran (Pont Chéra), sur la voie romaine conduisant à Vorgium (aujourd'hui Carhaix-Plouguer).
La fondation de Saint-Brieuc
La ville tient son nom du moine Brioc, dont l'hagiographie repose sur la Vita Briocii, récit rédigé vers 1050 vraisemblablement à l'abbaye Saint-Serge d'Angers, où les reliques du saint ont été transférées sous le règne du roi breton Erispoë.
Le texte de la Vita Briocii est peu fiable, notamment en ce qui concerne les dates. Il est possible que Brioc, originaire du Ceredigion (Pays de Galles actuel) se soit installé sur les hauteurs aux alentours de 480 et qu'il y ait fondé un monastère, près d'où se trouve aujourd'hui la Fontaine Saint-Brieuc.
Le porche de cette fontaine fut édifié en 1420 par Marguerite de Clisson, comtesse de Penthièvre.
Moyen Âge
En 848, le roi breton Nominoë effectua un remaniement des évêchés sous sa coupe, après le départ des Vikings. C'est à cette époque que fut fondé l'évêché de Saint-Brieuc.
Dudon ayant refusé de rendre hommage au suzerain de Guillaume Longue-Épée, le roi des Francs, Raoul, Guillaume envahit la région, et alors qu'il regagnait Rouen, sur ses arrières les Bretons ravagèrent le Bessin, entraînant à nouveau l'envahissement de la Bretagne jusqu'à Saint-Brieuc par Guillaume qui s'installa sur ces terres. En 937, Alain, qui s'était réfugié en Angleterre avec son père Mathueldoi, comte de Poher, auprès du roi Adelstan qui fournit des vaisseaux pour une expédition punitive, avec ses frères débarquèrent et surprirent la garnison normande de Saint-Brieuc, après avoir surpris en 936 celle de Dol.
Les reliques de saint Brieuc, qui avaient été mises en sûreté à l'époque des raids menés par les Hommes du nord, reviennent dans la ville en 1210. Une procession est organisée, suivie d'une grande fête populaire.
Guillaume Pinchon, élevé en 1220 à l'épiscopat, fut l'un des plus grands artisans de la construction de la cathédrale. Il mourut en 1234 et fut canonisé dès 1247 (saint Guillaume) par le pape sans voir l'achèvement de son œuvre par son successeur, Philippe, en 1248. Il s'agit du premier saint d'Armorique canonisé par Rome. La cathédrale fut construite du XIIIe au XVIIIe siècle.
Détruit dans un incendie en 1355, le chœur de la cathédrale est reconstruit en deux ans sous les épiscopats de Guy de Montfort et de Hugues de Montrelais.
En 1375, Saint-Brieuc est assiégée durant quinze jours par le duc de Bretagne Jean de Montfort et les barons et chevaliers d'Angleterre, les mineurs finirent par entrer dans la ville après avoir fait tomber un pan des remparts.
Au Moyen Âge, en l'absence d'égouts, des rues étaient destinées à l'évacuation des déchets et eaux usées à l'air libre, les ingoguets. Leurs flux se mêlaient à ceux des ruisseaux et rivières aussi appelés « merderons », comme le Jouallan, la Grenouillère et le ru de Saint-Gouëno. L'absence d'urbanisme pensé et respecté se manifeste aussi dans les constructions parasitaires adossées à la cathédrale favorisant les incendies. Les modes de construction favorisaient les incendies : cela va du mode de couverture le plus répandu, les roz ou roseaux séchés, à l'utilisation de panneaux de bois, abondant, et dont les qualités d'isolation thermique et esthétique (notamment quand ils sont sculptés) étaient recherchées.
Époque moderne
En 1592, la plaine Saint-Michel au nord de la ville devient le lieu de la première bataille rangée des guerres de la Ligue en Bretagne (la bataille de Craon au printemps 1592 s'étant déroulée en Mayenne). Elle oppose une armée ligueuse commandée par Saint-Laurent d'Avaugour aux troupes de René de Rieux, sieur de Sourdéac. Les ligueurs qui assiégeaient la tour de Cesson y sont défaits. Certains d'entre eux, retranchés dans la cathédrale y détruisent les archives alors détenues.
En 1598, à la suite des guerres de Religion, la décision de détruire la place forte de la Tour de Cesson est prise. Ses ruines dominent toujours la baie de Saint-Brieuc. L'administration municipale est mise en place à la fin de ce siècle.
Au Berrien appartenait à la famille Le Nepvou de Kerfort (par exemple Jacques Le Nepvou, écuyer, né en 1674 à Saint-Brieuc, décédé en 1731 à Saint-Brieuc, était seigneur de Berrien et de Kerfort).
Révolution française
En 1790, sous la Révolution française, Saint-Brieuc devient le chef-lieu du département des Côtes-du-Nord (renommé Côtes-d'Armor le ). Parmi les personnages politiques notables de l'époque, on peut noter Palasne de Champeaux et Poulain de Corbion qui furent élus députés du Tiers état en 1789.
Durant cette période, la commune porta provisoirement le nom de Port-Brieuc.
En 1793, pendant la Terreur, la guerre civile entre les Chouans et les Bleus fit rage. Dans la nuit du 5 brumaire an VIII (), une troupe de chouans délivra de la prison de la ville des prisonniers royalistes condamnés à mort. Le procureur Poulain de Corbion, ancien maire de la ville (1779-1789), fut tué au cours de cette nuit du combat de Saint-Brieuc.
Le | ]
En 1819, le port du Légué et ses quais subissent un aménagement avec un nouveau pont et de nouveaux entrepôts. La même année est lancée la création d'une chambre de commerce.
En 1863, arrivée la voie de chemin de fer de la ligne Paris-Brest.
Pendant la guerre de 1870, vingt-cinq soldats originaires de Saint-Brieuc sont décédés.
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Rues et commerces à gauche de la cathédrale (1858 - 1863). -
La cathédrale
(1858 - 1863). -
Rues et commerces à droite de la cathédrale (1858 - 1863).
Le | ]
La Première Guerre mondiale
Saint-Brieuc était une ville de garnison dans laquelle était basée le régiment d'infanterie.
Le monument aux morts de Saint-Brieuc porte les noms de 685 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Parmi eux, les trois frères Henri, Paul et Élie Le Goff, tous les trois sculpteurs.
Henri Cren, né en 1890 à Saint-Brieuc, soldat au régiment d'infanterie, fut fusillé pour l'exemple le
Le régiment d'infanterie, basé à Saint-Brieuc, a compté 2 427 morts bretons pendant la Première Guerre mondiale, sans compter les morts de son régiment de réserve, le régiment d'infanterie ; le régiment d'infanterie territoriale, aussi basé à Saint-Brieuc, en a compté 599.
Un camp d'internement a existé dans une usine reculée de la vallée du Gouët : le Jouguet. Un premier convoi ferroviaire débarque en gare de Saint-Brieuc des centaines de civils qualifiés d’« ennemis ou suspects » le . Durant toute la guerre, cette ancienne usine abrita l’un des 75 camps français d’internement de civils.
L'entre-deux-guerres
En 1931, une nouvelle gare est construite à quelques mètres derrière l'ancienne, datant de 1863, année de l'arrivée de la voie de chemin de fer de la ligne Paris-Brest.
La Seconde Guerre mondiale
Le , la Wehrmacht (armée allemande du Reich) entre dans la ville de Rennes, puis le c'est au tour de Saint-Brieuc et Guingamp ; Lannion sera le . L'administration militaire allemande s'installe tranquillement : la préfecture est remplacée par la Feldkommandantur ; pour les sous-préfectures du département, elles sont échangée par les Kreiskommandanturen (Dinan, Lannion et Guingamp).
Le monument aux morts de Saint-Brieuc porte les noms de 247 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale.
Parmi les soldats originaires de Saint-Brieuc tués pendant la Seconde Guerre mondiale, le nom du capitaine Frédéric Aubert a été donné à un stade de Saint-Brieuc ; Robert Lefebvre a été tué le à Oost Kapelle (Pays-Bas).
De nombreux Briochins ont participé à la Résistance : parmi eux, les résistants du lycée Anatole-Le-Braz arrêtés le , l'abbé Eugène Fleury, alias « Victor », torturé par la Gestapo, puis fusillé le dans le bois de Malaunay près de Guingamp, Mireille Chrisostome, Yves Salaün, Pierre Le Gorrec, , Yvette Le Quéinec, Simone Jezequel, Auguste Régent, le pasteur Yves Crespin, . Marie et Elisa Josse protègent et cachent un juif à Saint-Brieuc, elles sont reconnues Justes parmi les nations.
La Libération de Saint-Brieuc par les troupes américaines du général George Patton survint le . Des combats ont lieu entre les Allemands (notamment avec les Russes blancs de l'armée Vlassov) et les FFI depuis le , provoquant la mort ce jour-là de 5 résistants (Joseph François, Alexandre Le Couédic, Yves Le Roy, Jean Poilpot, Massimo Tognon) et d'un autre le lendemain (Maurice Chambrin).
L'après Seconde Guerre mondiale
Quatre soldats originaires de Saint-Brieuc sont morts pendant la guerre d'Indochine, vingt personnes pendant la guerre d'Algérie et deux au Liban : Henri Perrot et Vincent Daubé.
- Le , les ouvrières de l'usine du Joint Français débutent une grève qui s'achève, 8 semaines plus tard, le . Cette grève du Joint Français a un écho national dans l'opinion ;
- 1974 : Foulées Briochines ;
- 1979 : ouverture du nouvel hôpital de la Beauchée, qui est rebaptisé hôpital Yves-Le Foll peu après le décès de ce dernier ;
- 1980 : la déviation de l'axe Rennes - Brest est ouverte ;
- 1983 : festival Art Rock ;
- 1992 :
- création du district du Pays de Saint-Brieuc. La future communauté d'agglomération de Saint-Brieuc (CABRI) compte à l'époque 10 communes et 90 000 habitants ;
- Mise à l'eau du Grand Léjon, gréement traditionnel reconstruit à l'identique des lougres de travail naviguant en baie de Saint-Brieuc ;
- Incendie à la place du Chai, d'origine volontaire, ravageant quatre commerces ;
- 1994 : ouverture de l'IUT ;
- 1995 :
- Inauguration de l'espace Steredenn, destiné à accueillir les manifestations sportives et culturelles ;
- Saint-Brieuc accueille le départ en soirée de la Tour de France cycliste ;
- Destruction du viaduc de Souzain.
Le | ]
- 2002 : ouverture du complexe aquatique d'Aquabaie.
- 2004 : 100 000 personnes présentes à Saint-Brieuc pour voir l'arrivée du Tour de France cycliste.
- 2007 : organisation de plusieurs matchs du championnat du monde féminin de handball 2007.
- 2009 :
- organisation des Championnats de France de cyclisme sur route ;
- inauguration du nouveau centre commercial « Les Champs » dans le centre-ville de Saint-Brieuc, avatar du renouveau de la centralité de la commune de Saint-Brieuc. Les pouvoirs publics ont encouragé sa construction après que le centre-ville a vu diminuer le nombre de ses fonctions et activités.
- 2010 : inauguration de l'Hermione (salle de congrès et de spectacles) et de la Cité de la Musique et de la Danse dans un ancien couvent rénové.
- 2012 : démolition des tours de la Croix-Lambert.
- 2013 - aujourd'hui : construction de la ligne TEO.
- 2016 : réaménagement du parc des Promenades.
- 2017 : construction de la nouvelle passerelle de la gare SNCF.
- 2018 : réaménagement du parvis de la gare SNCF.
- 2021 : démolition des barres de Balzac.
Histoire linguistique
Saint-Brieuc est actuellement presque uniquement francophone. Cependant avec 3 % de locuteurs bretons, le pays de Saint-Brieuc est le pays de Haute-Bretagne où l'utilisation de la langue bretonne est la plus fréquente.
Lieu de marchés et ville épiscopale, Saint-Brieuc fut en effet pendant sept siècles un lieu de rencontre de populations originaires des campagnes francophones et bretonnantes. Le gallo-roman a supplanté le breton dans la région de Saint-Brieuc dès le ou siècle. Les évêques et les nobles du Penthièvre étaient probablement quant à eux déjà francophones à la fin du siècle, tout comme les ducs de Bretagne.
En 1545, un marin de La Rochelle, Jean Fontenaud décrit dans sa cosmographie la Bretagne bretonnante comme partant de Saint-Brieuc et arrivant au Croisic (44) : « De Croisil à Saint-Brieuc, la Basse Bretagne est nation de gens sur soy et n'ont d'amitié à autres nulles nations. Sont gens de grand penne et travail. ».
En 1588, une carte décrit la limite entre langue bretonne et français à Binic. Il semble que les marins briochins aient conservé l'usage de la langue bretonne, à la différence du reste de la population, ou bien que Saint Brieuc fut une enclave bretonnante dans une campagne francophone.
En 1636, François-Nicolas Baudot Dubuisson-Aubenay indique dans son Itinéraire de Bretagne que la moitié des habitants connaît la langue bretonne en plus du français : « En la ville on parle moitié breton ; mais tout le monde scait françois ». À partir des années 1800, de nombreux bretonnants émigrent vers la commune, chef-lieu du département, contribuant à maintenir l'usage du breton dans la cité.
En 1843, dans leurs ajouts au Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne les continuateurs de Jean-Baptiste Ogée indiquent qu'à Saint-Brieuc au milieu du .
Une enquête réalisée en 1988 a indiqué la présence d'environ 7 000 bretonnants dans l'agglomération briochine.
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- Frédéric Aubert, né le à Saint-Brieuc, avocat, conseiller municipal, président du Stade briochin, sous-lieutenant pendant la Première guerre mondiale, tué le à Hermeton-sur-Meuse (Belgique)
- memorialgenweb.org Robert Lefebvre.
- http://almrd22.fr/Plumaugat-honore-la-memoire-d-un.
- Mireille Chrisostome, né le à Saint-Brieuc, agent de liaison du Front national, arrêtée par les miliciens de la Bezen Perrot à Saint-Nicolas-du-Pélem, torturée et tuée d'une balle dans la nuque ; son corps fut retrouvé dans une fosse commune à L'Hermitage-Lorge
- fusillé le au Mont Valérien, alors âgé de 18 ans, voir memorialgenweb.org Yves Salaün.
- Pierre Le Gorrec, militant du Parti communiste français, résistant membre du Front national, torturé et assassiné dans les locaux de la Gestapo de Saint-Brieuc le , voir memorialgenweb.org Pierre Le Gorrec.
- Léon Sinais, lieutenant-colonel, ancien commandant du 71e régiment d'infanterie basé à Saint-Brieuc, puis du camp de Royallieu le vers le camp de concentration de Neuengamme, mort le alors qu'il était affecté au kommando de Kaltenkirchen, voir memorialgenweb.org Léon SINAIS
- Yvette Le Quéinec, alias Madeleine Hénaff, militante communiste, résistante FTP, arrêtée le à Saint-Maur-des-Fossés, torturée, internée à Drancy, car elle s'est fait passer pour une juive, déportée à Auschwitz-Birkenau le où elle décède le , voir memorialgenweb.org Yvette Le Quéinec.
- http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?table=bp&id=3476545&largeur=1525&hauteur=858.
- Auguste Régent, gardien de la paix, résistant, fusillé au camp de concentration de Natzweiler-Struthof le
- Yves Crespin, mort au camp de concentration de Dora en , voir Richard Fortat, "Le Pasteur Yves Crespin, un chrétien dans la Résistance", éditions La Cause, 2020 et https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/saint-brieuc-la-memoire-du-pasteur-crespin-ravivee-par-richard-fortat-6885652 .
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- http://jactiv.ouest-france.fr/ils-sactivent/campus/ils-rendent-hommage-au-policier-briochin-mort-deportation-30146.
- memorialgenweb.org Maurice Chambrin.
- Henri Perrot, adjudant-chef de la base aérienne 279 Châteaudun, tué le dans la banlieue sud de Beyrouth ; décoré de la Médaille militaire et de la Croix de la Valeur militaire avec palme
- Vincent Daubé, né le à Saint-Brieuc, sergent au 1er régiment de chasseurs parachutistes, tué le lors de l'attentat commis par le Hezbollah contre l' à Beyrouth ; décoré de la Médaille militaire et de la Croix de la valeur militaire à titre posthume.
- Marie Courvoisier, « » , sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- « », sur pss-archi.eu (consulté le ).
- Diagnostic de l'état de la langue bretonne dans le pays de St-Brieux, sur le site ofis-bzh.org.
- Jean-Yves Le Moing, Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, Coop Breizh, (ISBN et , OCLC 236056804, lire en ligne), p. 301
- François-Nicolas Baudot Dubuisson-Aubenay, Itinéraire de Bretagne en 1636, d'après le manuscrit original, avec notes et éclaircissements par Léon Maître et Paul de Berthou, tome 1 ; Nantes, Société des Bibliophiles Bretons, 1898, lire en ligne sur Gallica.
- Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne ; nouvelle édition revue et augmentée par A. Marteville et P. Varin, Rennes, Molliex, 1845, p. 728.
Héraldique
Le blason de la commune est arrêtée par une ordonnance rendue le 5 février 1700 pour une déclaration faite en 1696.
Blason | D'azur au griffon d'or, armé, becqué et lampassé de gueules. |
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---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Saint-Brieuc dans la littérature
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