Plumergat

Localisation

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Plumergat : descriptif

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Plumergat

Plumergat [plymɛʁgat] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne

Plumergat fait partie de la communauté de communes Auray Quiberon Terre Atlantique.

Géographie

Localisation

Le bourg de Plumergat est situé à vol d'oiseau à 10 Auray, à 10 Vannes et à 35 Lorient.

Communes limitrophes de Plumergat
Pluvigner Brandivy Grand-Champ
Brech Plumergat
Auray Pluneret
Sainte-Anne-d'Auray
Pluneret
Plescop

Géographie physique

Le bourg de Mériadec, qui compte environ 700 habitants, est à cheval sur les communes de Plumergat et Pluneret.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 amplitude thermique annuelle de 11,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Auray à 9 vol d'oiseau, est de 12,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. sur le site France, le trésor des régions, Roger Brunet
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. «  », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  5. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le )

Héraldique

Blason de Plumergat.

Le blason :

Le blason de Plumergat

Chaque teinte, chaque figure a son histoire.

Les trois couleurs dominantes sont une synthèse des armoiries des anciennes seigneuries de Plumergat avant le XVIIIe siècle, à savoir : les gueules (rouge), l’argent et l’hermine.

Les douze hermines représentent les églises et chapelles de la commune. Onze sont en noir pour les bâtiments encore présents ; une en blanc, tel un fantôme, en souvenir des chapelles ayant existé par le passé (elles ont aujourd’hui disparu, sauf dans la mémoire d'anciens).

Les trois épis de seigle rappellent le caractère léger des terres de la commune, plus propres à la culture de cette céréale qu’à celle du blé. Chaque épi représente l’un des aspects essentiels de cette plante dans les siècles passés, à savoir aliment des hommes et parfois des bêtes, couverture naturelle des habitations et litière des animaux.

Toponymie

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Plomorcat en 1045, Ploimeagat en 1251, Ploimargat en 1265, Ploemergat en 1453, Ploimergat en 1516, Plumargat en 1558, Pleumergat en 1636.

Plumergat, en breton Pluvergad.

La commune semble tenir son nom de Morgat provenant de Ergat, chef breton ayant fondé le village, sanctifié en Saint Ergat[réf. nécessaire]. Une autre étymologie proposée fait dériver de Ploe Maelcat (paroisse de saint Maelcat, du vieux breton mael « chef » et cat « combat)[source insuffisante].

  1. ISBN  et , OCLC 63764620, lire en ligne).
  2. Michel Priziac et Michel Mohrt, Bretagne des saints et des croyances, Kidour, , p. 149.

Histoire

Antiquité

Une stèle funéraire a été trouvée, elle porte l'inscription gauloise suivante : vabros [—-]at atrebo aganntobo durneo giapo « vabros a dressé (?) (ceci) aux pères borneurs pour Giapos fils de Durnos ». On identifie immédiatement le gaulois atrebo, datif pluriel d’*atir « père » (restitué à partir de matir « mère » et duxtir « fille [des parents] »), attesté aussi sur la tuile de Châteaubleau au vocatif ater. La chute de p- initial indo-européen est caractéristique de toutes les langues celtiques, ce qui fait d’*atir un parent du latin pater (datif patribus). Seul l'irlandais parmi les langues néo-celtiques conserve ce mot sous la forme athair « père » issu du vieil irlandais athir presque identique au gaulois, et le manxois ayr « père » passé dans l'anglais local.

Moyen Âge

La stèle funéraire de la période gauloise a été réutilisée à l'époque carolingienne, le nom « RIMOETE » y étant rajouté.

Note de Pierre Le Tallec, recteur de Plumergat placée en tête de l'année 1684 : Hoc anno hyems fuit gravissima, ita ut arbores prce frigore perierint et aruerint « Cette année, l'hiver a été très rigoureux, et les arbres ont été perdus par le froid »,...

Révolution française

En 1799 des bandes royalistes, formées en bonne partie d'hommes de Pluméliau, Grand-Champ, Pluvigner, Plumergat, etc.. formèrent un rassemblement de 5 à 6 000 hommes.

Le | ]

Bonaparte, alors Premier Consul, demande le 15 prairial an XI ( à son ministre de la justice Régnier de demander des renseignements sur les maires et curés de Plumergat et des communes voisines, « ainsi que sur la situation de l'esprit public de ces communes et ceux des habitants qui pourraient être soupçonnés » de correspondre avec Georges Cadoudal.


Une épidémie de dysenterie fit 36 malades (dont 15 moururent) à Plumergat en 1876. Le docteur Alfred Fouquet explique la propagation de la maladie par les conditions de vie déplorables des habitants de la région qui « ne prennent absolument aucun soin, soit de leur propreté, soit de celle de leurs maisons. Ils jettent les selles des malades devant leur porte et parfois les vident dans la maison même, au milieu des cochons et des poulets, au milieu desquels ils grouillent. (...) Ils se refusent d'ailleurs à prendre aucun médicament ».

Le | ]

La Belle Époque

En 1901 un projet d'érection en commune distincte du village de Mériadec, divisé entre les communes de Plumergat, Pluneret et Plougoumelen, à la suite d'une pétition signée par de nombreux habitants de ce village et des hameaux avoisinants en date du , est présenté au Conseil général du Morbihan ; les pétitionnaires font valoir « la distance qui les sépare de leurs chefs-lieux respectifs, l'abandon dans lequel ils sont laissés par les Conseils municipaux et la difficulté des communications, les chemins étant en si mauvais état qu'ils demeurent, le plus souvent, impraticables, surtout pendant la mauvaise saison » ; de plus, seule la partie de Mériadec appartenant à la commune de Plumergat dispose d'une section électorale distincte, ceux dépendant des communes de Pluneret et Plougoumelen sont distants pour certains de plus de 8 km de leurs chefs-lieux communaux. Mais les Conseils municipaux de ces trois communes, ainsi que le Conseil d'arrondissement ayant donné un avis défavorable, la demande est rejetée par le Conseil général.

La Première guerre mondiale

Le monument aux morts de Plumergat porte les noms de 128 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale.

Jean Thomazo, né en 1892 à Mériadec, soldat au régiment de marche d'Afrique, est fusillé pour l'exemple le à Maurepas (Somme) pour « avoir essayé de quitter le champ de bataille après avoir détroussé des cadavres allemands. »

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Plumergat porte les noms de sept personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale.

  1. a b c et d Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux celtique continental, éditions Errance, Paris, 2003, p. 58-59-335.
  2. Pierre-Roland Giot, Léon Fleuriot, G. Bernier, Bernard Merdrignac et P. Guignon, Les premiers bretons. La Bretagne du Ve siècle à l'an 1000, éditions Jos, 1988, (ISBN ).
  3. Inventaire du Morbihan 1881 T4 p13 Commune de Plumergat
  4. Émile Sageret, Le Morbihan et la chouannerie morbihannaise sous le Consulat., lire en ligne).
  5. Napoléon Ier, Correspondance de Napoléon I, lire en ligne), page 427.
  6. Docteur Alfred Fouquet, «  », (consulté le ).
  7. Morbihan. Conseil général, « Projet d'érection en commune de la section de Mériadec », Rapports du Préfet et délibérations du Conseil général / Conseil général du Morbihan,‎ , pages 133 à 135 (lire en ligne, consulté le ).
  8. a et b Memorialgenweb.org - Plumergat : monument aux morts
  9. Anne Lessard, «  », sur Le Telegramme, (consulté le ).

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Plumergat dans la littérature

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1282 autres localités pour Bretagne

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