Pleurtuit
Localisation
Pleurtuit : descriptif
- Pleurtuit
Pleurtuit [plœʁtɥi] est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 6 953 habitants.
Géographie
Située dans le triangle formé par Dinard, Dinan et Saint-Malo, la commune est limitrophe des Côtes-d'Armor. Intégrée dans l'unité urbaine de Dinard et à proximité des pôles d'emploi de Saint-Malo et de Dinan, la commune connaît une nette poussée démographique depuis le début du Poudouvre, un pays traditionnel du nord-est de la Haute-Bretagne, ancienne vicomté qui fut aussi l'une des subdivisions de l'évêché de Saint-Malo et qui avait pour capitale Dinan.
Communes limitrophes
Évolution territoriale
Pleurtuit englobait le territoire du Minihic-sur-Rance jusqu'en 1849 et celui de La Richardais jusqu'en 1880.
Lieux-dits et écarts
- La Mervennais, Pontbriand,
Hydrographie
Le territoire communal dépend de deux bassins versants :
- celui de la Rance, à l'est de la , qui couvre les trois quarts du territoire de la commune et qui comprend la Rance elle-même à l'est ainsi que différents affluents dont les plus importants sur le territoire sont :
- l'Étanchet qui prend naissance vers le hameau de Bourneuf au nord de Pleurtuit, s'écoule vers l'est en direction de la Rance (4 km environ) et sert de limite entre Pleurtuit et La Richardais ;
- le ruisseau de la Houssaye, au sud-est de la commune, à la limite avec le département des Côtes-d'Armor (lieu-dit les Mervennais) ;
- celui du Frémur, à l'ouest de la D 266, qui couvre le tiers ouest du territoire communal et qui comprend le Frémur lui-même. Le fleuve sert de frontière naturelle avec la commune de Ploubalay. Il possède différents affluents sur le territoire communal dont le plus important est celui du
- ruisseau du Biot des Salines, au nord de la commune, qui sert de limite avec la commune de Saint-Briac-sur-Mer.
Le cours du Frémur comprend également trois retenues successives qui forment trois lacs partagés entre l'Ille-et-Vilaine et les Côtes-d'Armor :
- la retenue du Pont-Avet en aval couvre une surface approximative de 16 hectares ;
- celle du Pont és Omnès, une surface de 9 hectares ;
- enfin celle du Bois Joli, la plus grande, qui s'étend sur près de 43 hectares.
Géologie
La géologie du territoire communal comprend du schiste miracé au sud de la commune et du granite au nord. La composition géologique des sols de la commune appartient à la bande dite de Pleurtuit qui contient des micaschistes et gneiss granulitiques.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 amplitude thermique annuelle de 11,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 3,8 | 3,6 | 4,9 | 6,2 | 9,1 | 11,8 | 13,6 | 13,7 | 11,8 | 9,7 | 6,5 | 4,2 | 8,2 |
Température moyenne (°C) | 6,5 | 6,7 | 8,5 | 10,3 | 13,2 | 16 | 17,8 | 18 | 16 | 13,1 | 9,5 | 6,9 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,1 | 9,8 | 12,2 | 14,5 | 17,3 | 20,2 | 22,1 | 22,3 | 20,3 | 16,5 | 12,4 | 9,7 | 15,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−13,7 20.01.1963 |
−11,7 02.02.1963 |
−6,2 03.03.1965 |
−2,8 03.04.1984 |
−0,2 07.05.1979 |
3,6 05.06.1965 |
6,7 11.07.1972 |
5 24.08.1980 |
2,3 27.09.1972 |
−4,2 30.10.1997 |
−5,9 29.11.10 |
−9,6 10.12.1987 |
−13,7 1963 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,4 26.01.1983 |
20,9 27.02.19 |
23,7 30.03.21 |
27,1 21.04.18 |
29,2 27.05.05 |
35,5 17.06.22 |
40 18.07.22 |
39,4 05.08.03 |
33,1 01.09.1961 |
28,9 02.10.11 |
20,6 01.11.15 |
17,6 04.12.1953 |
40 2022 |
Ensoleillement (h) | 687 | 912 | 1 327 | 1 789 | 2 026 | 2 075 | 2 207 | 2 014 | 1 701 | 1 142 | 796 | 658 | 17 334 |
Précipitations (mm) | 64 | 56 | 47,6 | 53,9 | 56 | 54,1 | 46,1 | 58,3 | 60,2 | 81,3 | 89 | 85,5 | 752 |
Faune et flore
Du point de vue de la richesse de la flore, Pleurtuit est à la dixième place des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, soit 605 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1 373 taxons (118 familles). On compte notamment 32 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 16 taxons protégés et 19 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237).
Voies de communication et transports
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- Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, Tome II, Rennes, Deniel éditeur, 1853 par Jean Ogée, p. 299.
- Bulletin de la Société des sciences naturelles de l'Ouest de la France, Tome 5, Nantes, Muséum d'histoire naturelle, 1895, p. 29 , (ISSN 0373-3025).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte p. 170.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Plerestu, Plerestuit en 1181 ; Plorestut, Plurestuit en 1231 ; Pleurtuit en 1364 ; Pleortuit, Pleurtuit en 1382 ; Ploeretut en 1453 ; Pleurtuit au .
Il s'agit d'un toponyme brittonique composé de plebs en vieux breton « église pouvant baptiser », puis « paroisse » en breton, suivi peut-être du nom de personne chrétien d'origine latine Restitutus.
Il semble qu'en Ille-et-Vilaine (et dans la Loire-Atlantique ex : Plessé), les produits de plebs ait peu évolué en Plou- / Plo- contrairement à l'ouest de la Bretagne (cf. Pléchâtel, Ille-et-Vilaine, correspondant de Plougastel, Finistère), car le recul du breton, dans les endroits où il était parlé, y a été plus précoce. On trouve plus généralement les formes Ple(s)-/ Plé- (Plesder, Plerguer, etc.).
Le gentilé est Pleurtuisien.
- Site de KerOfis, Office de la langue bretonne : « Pleurtuit formes anciennes + » (lire en ligne) [1]
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 535.
Histoire
Ville de marins, Pleurtuit a été pendant un temps le lieu de production des craquelins, spécialité locale cuite dans les fours du Bourgneuf.
Protohistoire
Les Coriosolites, peuple gaulois peuplant la région, établissent un retranchement de type "éperon barré" sur la pointe de Cancaval. Le site est occupé au moins jusqu'à la Tène finale.
| ]
L'abbaye Notre-Dame du Tronchet possédait le bailliage du Fretay qu'elle avait aliéné.
Sous l'Ancien Régime, les paroisses de Pleurtuit et de Saint-Briac-sur-Mer appartenaient dans leur intégralité avec des parties de celles de Saint-Lunaire, Ploubalay, Corseul et Lancieux au comté de Pontbriant. Le manoir de Pontbriand, entre Saint-Lunaire et Pleurtuit, en était le centre. Henri-Marie du Breil de Pontbriand (1709-1760), sixième évêque de Québec, y passa sa jeunesse.
Dans la nuit du , un grand incendie ravage le bourg et détruit 35 maisons, étables et hangars.
La Révolution
L’organisation des fêtes révolutionnaires témoigne de l’accueil favorable de la population de Pleurtuit aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur :
- l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, est fêté (à partir de 1795) ;
- la fête du 26 messidor (14 juillet) est prévue et organisée à partir de 1794, mais n’est pas ou peu suivie.
Les autres fêtes républicaines sont peu suivies, notamment à cause du manque de succès du calendrier républicain, qui fait que les fêtes d’Ancien Régime et les nouvelles ne coïncident pas. On peut citer les fêtes de la Jeunesse, de la Reconnaissance, au printemps.
| ]
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'église perdit son clocher qui gênait l'activité aérienne allemande sur l'aérodrome voisin. Pleurtuit, situé dans le sud du canton de Dinard, fermait la poche de Saint-Malo au sud-ouest. Le au matin, les troupes américaines lancent l'assaut après une préparation d'artillerie sur Pleurtuit mais déchantent vite : elles rencontrent une forte résistance devant la ferme de la Vieuville, à droite de la route Dinan-Dinard, et à gauche, après la traversée de Tréméreuc, un bataillon du .
- Langouet, Loic., Les Coriosolites : un peuple armoricain de la periode gauloise a l'époque gallo-romaine, Centre Régional d'Archéologie d'Alet, (OCLC 923511719, lire en ligne), p. 50.
- Déclarations de 1685 et 1790
- Revue de Bretagne, page 90, 1897.
- Pleurtuit: chronique du temps jadis : la Révolution de 1790 à 1795 p. 1.
- Louis Dubreuil, « Fêtes révolutionnaires en Ille-et-Vilaine », in Annales de Bretagne, volume 21, tome 4, 1905, pp. 398-399.
- Dubreuil, Fêtes…, p. 397.
- Jean-Claude Petit, La Bataille de Pleurtuit.
Héraldique
Blasonnement :
Écartelé : au premier de sinople au navire de trois mâts d'or, au deuxième d'argent aux deux clefs de gueules passées en sautoir, aux pannetons de sable, cantonnées en chef d'une moucheture d'hermine du même, au troisième d'argent à la gerbe de blé de gueules, liée de sable, au quatrième de sinople au vol d'argent soutenu d'un petit annelet d'or.
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- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur GASO, la banque du blason (consulté le ).
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Pleurtuit dans la littérature
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