Hanvec [ɑ̃vɛk] est une commune française du département du Finistère, dans la région Bretagne.
C'est une commune étendue, la deuxième du Finistère en superficie
Ses habitants sont appelés Hanvécois
Historiquement, la paroisse se trouvait dans le nord de la Cornouaille
Hanvec fait aujourd'hui partie du parc naturel régional d'Armorique.
Géographie
Situation
La commune est située dans le centre-ouest du Finistère, entre la rade de Brest et les monts d'Arrée,
Le bourg se trouve à 32 km au sud-est de Brest, à 15 Landerneau, à 47 km au nord de Quimper et à 20 km au nord de Châteaulin.
Communes limitrophes
Communes limitrophes d’Hanvec
Hôpital-Camfrout, (rade de Brest)
Irvillac
Saint-Éloy
(rade de Brest), Landévennec
Saint-Rivoal, (forêt du Cranou), (monts d'Arrée)
(Aulne)
Le Faou
Pont-de-Buis-lès-Quimerch
Relief et hydrographie
Les altitudes vont du niveau de la mer à l'ouest à plus de 300 m à l'est, à l'approche des monts d'Arrée. Le point culminant est le Roc'h Glujau (322 mètres) situé à 6 km de la mer dans le domaine de Ménez-Meur. On observe des différences thermiques de 2 à 3 °C entre le littoral et les hauteurs intérieures, où, de surcroît, la fertilité du sol est moindre. Le bourg, situé à deux kilomètres du littoral, a une altitude d'environ 100 mètres.
La commune est traversée au sud par la rivière du Faou et au nord par la rivière de L'Hôpital-Camfrout qui se jettent dans la rade de Brest en formant deux abers.
Géologie
Géologiquement, Hanvec, situé en bordure nord du bassin de Châteaulin, correspond à un axe anticlinal approximativement orienté ouest-est et se prolongeant jusqu'à Moncontour en passant par le Huelgoat, Carnoët et Corlay. Des affleurements de plomb et de zinc (« plombo-zincifères ») ont été reconnus. « Dans tout le secteur compris entre Hanvec, Saint-Éloy et Irvillac, les microgranites sont peu utilisés [pour la construction] par suite de l'abondance d'un schiste bleu sombre apte à fournir d'excellents moellons souvent de grande dimension (schistes dévoniens de Saint-Éloy) ».
Voies de communication et transports
La principale route desservant la commune est la voie express reliant Nantes à Brest via Quimper et le pont de l'Iroise (route nationale 165), dont le tracé passe à 3 km à l'ouest du bourg, relié par la route D18 à l'entrée « Hanvec ».
La commune est aussi traversé par la route départementale 770, antérieurement route nationale 170, itinéraire ancien reprenant le tracé d'une voie romaine, puis d'une route royale allant de Quimper à Brignogan par Landerneau. À Hanvec, le tracé de la RD770 est très proche de celui de la RN165.
La route D18 relie Hanvec (bourg) à Sizun ; la D47 relie Hanvec à Irvillac.
En ce qui concerne le chemin de fer, le tracé de la ligne de Savenay à Landerneau via Quimper passait par la commune, pourvue d'une gare. Le trafic (trois trains par jour dans les années 1980) a cessé en 2000 entre Quimper et Landerneau, mais il existe un projet régional de reprise, réclamé par les habitants. Un restaurant occupe aujourd'hui la maison de garde-barrière de la route de Sizun.
La gare routière la plus proche est au Faou.
La forêt du Cranou
Article détaillé : Forêt du Cranou.
Dans la partie sud-est de la commune se trouve la forêt du Cranou, vaste d'environ 600 hectares, qui étend sur la rive droite de la rivière du Faou ses chênes et ses hêtres séculaires. Une chapelle et une fontaine, dédiées à saint Conval, s'y trouvent. La superficie en landes était importante par le passé : 3 000 journaux en 1715 pour Hanvec.
Auguste Brizeux a évoqué dans un de ses poèmes, intitulé Kreïsker, la forêt du Cranou :
Castel-linn [Châteaulin] a son fleuve et la haute montagne…
Hanvec a le Crannou, forêt lugubre et sombre…
Saint-Renan a les blés ; Sizun a les abeilles…
Mais Saint-Pol-de-Léon a pour lui le Kreïsker.
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat de la Bretagne et Climat du Finistère.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (6 . Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Monts d'Arrée », avec des hivers froids, peu de chaleurs et de fortes pluies.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 amplitude thermique annuelle de 10,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Sizun à 10 vol d'oiseau, est de 11,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Descriptions littéraires et galerie
Eugène Boudin décrit ainsi Hanvec en 1867 :
« Arrivé sur le point culminant de la côte, le pays qui s'étend tout autour du spectateur est très vaste : aussi vaste qu'on peut le souhaiter. Les collines descendent vers un vallon qui s'arrête à la rivière du Faou d'un côté. Au-dessus, on voit encore des collines arrondies, couvertes de bois ou de champs jaunis ou blanchis par les blés noirs en fleurs ; plus loin, voici le Menehom, la montagne la plus haute du Finistère. De l'autre côté, même étendue, et là-bas, bien loin, dans la brume, les montagnes d'Arrez. Bien loin aussi, on voit les clochers dominer les collines. Beau pays ! »
Le bourg vu de l'ouest
Vue du clocher
Vue du clocher
Vue du clocher
Vue du clocher
Vue du clocher
La place centrale du bourg d'Hanvec
↑ Par la route.
↑ Louis Chauris et Robert Moussu, Relation entre la minéralisation plombo-zincifère et la structure régionale en Bretagne, Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, 1962, Gallica
↑ Louis Chauris, Mise en œuvre de quelques microgranites du centre Finistère dans les constructions, Société géologique et minéralogique de Bretagne, "Bulletin de la Société géologique et minéralogique de Bretagne", 2010, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9687436n/f64.image.r=Irvillac?rk=729617;2
↑ Blog
↑ Lettre d'un sénéchal de Quimper en 1715, citée par Travaux juridiques et économiques de l'Université de Rennes, Bibliothèque universitaire, Librairie Plihon, Rennes, 1906, Gallica
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
↑ « », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
↑ « », sur fr.distance.to (consulté le ).
↑ « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
↑ « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
↑ « », sur meteofrance.fr, (consulté le )
↑ Précision géographique en fait fausse, c'est le mont Saint-Michel de Brasparts qui est le point culminant du Finistère
↑ Eugène Boudin, Notes d'un voyage en Bretagne (1867), publiées par G. Jean-Aubry, Mercure de France, Gallica
Toponymie
Attestations anciennes
Le nom de la localité est attesté sous les formes Plebs Hamuc au cartulaire de Landévennec), Hanffvec au .
Étymologie
Estivage ?
Bernard Tanguy précise : « Dérivé en -uc (variante de -oc aujourd'hui -ek), vieux-breton ham, en moyen-breton haff, hanff aujourd'hui hanv « été ». Le toponyme Hanvec apparaît, par ailleurs associé au breton kroaz « croix » dans Croixanvec, au breton lein « hauteur » dans Leinhanvec, village de Plounéour-Ménez. Équivalent breton exact du latin aestivalis « lieu d'été », il pourrait être en relation avec la pratique de l'estivage, c'est-à-dire faire séjourner les troupeaux, l'été dans les pâturages de montagne. »
Tugdual Kalvez, qui est en désaccord avec cette étymologie, propose d'autres hypothèses.
En effet, l'estivage tel qu'il est pratiqué dans les montagnes françaises, ne peut s'appliquer en Bretagne, car il suppose un climat plus contrasté entre l'été et l'hiver. La dénivellation de 321 Jura, le Massif central ou les Pyrénées. Par conséquent, Plebs Hamuc, attestation du [réf. nécessaire], est en contradiction chronologique entre la toponymie de la paroisse et le développement du pâturage d'été. Il ne s'en trouve pas de trace dans le vocabulaire.[pas clair] Il devait plutôt s'agir d'un vagabondage forestier. Ainsi, le temps où le bétail est laissé en liberté se dit : feulzer, feulzerezh[pas clair].
Quant au mot « estival » (le Robert précise : « adjectif »), est un emprunt (1119) au latin classique aestivalis (« relatif à l'été » et non pas « lieu d'été » comme indiqué supra] dérivé du latin classique aestivus « de l'été », de aestas qui a donné été*. Estiver, verbe intransitif, est un emprunt au latin classique aestivare « passer l'été », dérivé de aestivus ; attesté avant 1475 comme transitif (1520 s'estiver) pris au sens de « faire transhumer » (1521), le verbe signifie « faire passer l'été des animaux dans les pâturages de montagne » ; en emploi intransitif, il est emprunté au provençal estivar de même origine. Estivage en dérive ou est repris au provençal estivage « transhumance, pacage d'été » (1460, « droit de pacage estival »), dérivé de estivar. On est donc éloigné historiquement des toponymes issus du latin aestivalis.[pas clair]
Résidence d'été ?
Il existe en Bretagne des lieux de résidence d'été ou de repos signalés par les toponymes Le Rest, Restou. Albert Deshayes indique que hañvod d'après le moyen-breton hauffhout (1427), constitué de hañv (été) + bod (résidence), correspondant au cornique havos et au gallois moderne hafod, « habitation d'été ». Ce mot se retrouve dans Hanvot en Plœmeur (56), dans Coatanvod (Hennebont, 56) « résidence d'été du bois » ; dans Goasanvot (Plounévézel, 29) et Goasenvot (Locarn, 22) « résidence d'été près du ruisseau ».
Anthroponyme ?
Il peut s'agir aussi d'un nom de personne pris absolument, comme c'est le cas pour d'autres noms de paroisses dont l'appellatif toponymique associé a disparu, notamment Baud, Combrit, Corlay, Gaël, Glomel, Guiguen, Hanvec, Hénan, Rhuys.
Pour Albert Dauzat, Croixanvec (Croshavec, 1387 ; Quoessanvec, 1422) est « composé de croix et du breton hanvec (racine hanv, « été » ; hanvec, nom d'homme ou “méridional”[pas clair] ».
↑ Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses du Finistère
↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées manote
↑ Dictionnaire historique de langue française
↑ Dictionnaire étymologique du breton
↑ Erwan Vallerie, Communes bretonnes et paroisses d'Armorique
↑ Dictionnaire des noms de lieux de France, François Falc'hun collaborateur
Étymologie
Estivage ?
Bernard Tanguy précise : « Dérivé en -uc (variante de -oc aujourd'hui -ek), vieux-breton ham, en moyen-breton haff, hanff aujourd'hui hanv « été ». Le toponyme Hanvec apparaît, par ailleurs associé au breton kroaz « croix » dans Croixanvec, au breton lein « hauteur » dans Leinhanvec, village de Plounéour-Ménez. Équivalent breton exact du latin aestivalis « lieu d'été », il pourrait être en relation avec la pratique de l'estivage, c'est-à-dire faire séjourner les troupeaux, l'été dans les pâturages de montagne. »
Tugdual Kalvez, qui est en désaccord avec cette étymologie, propose d'autres hypothèses.
En effet, l'estivage tel qu'il est pratiqué dans les montagnes françaises, ne peut s'appliquer en Bretagne, car il suppose un climat plus contrasté entre l'été et l'hiver. La dénivellation de 321 Jura, le Massif central ou les Pyrénées. Par conséquent, Plebs Hamuc, attestation du [réf. nécessaire], est en contradiction chronologique entre la toponymie de la paroisse et le développement du pâturage d'été. Il ne s'en trouve pas de trace dans le vocabulaire.[pas clair] Il devait plutôt s'agir d'un vagabondage forestier. Ainsi, le temps où le bétail est laissé en liberté se dit : feulzer, feulzerezh[pas clair].
Quant au mot « estival » (le Robert précise : « adjectif »), est un emprunt (1119) au latin classique aestivalis (« relatif à l'été » et non pas « lieu d'été » comme indiqué supra] dérivé du latin classique aestivus « de l'été », de aestas qui a donné été*. Estiver, verbe intransitif, est un emprunt au latin classique aestivare « passer l'été », dérivé de aestivus ; attesté avant 1475 comme transitif (1520 s'estiver) pris au sens de « faire transhumer » (1521), le verbe signifie « faire passer l'été des animaux dans les pâturages de montagne » ; en emploi intransitif, il est emprunté au provençal estivar de même origine. Estivage en dérive ou est repris au provençal estivage « transhumance, pacage d'été » (1460, « droit de pacage estival »), dérivé de estivar. On est donc éloigné historiquement des toponymes issus du latin aestivalis.[pas clair]
Résidence d'été ?
Il existe en Bretagne des lieux de résidence d'été ou de repos signalés par les toponymes Le Rest, Restou. Albert Deshayes indique que hañvod d'après le moyen-breton hauffhout (1427), constitué de hañv (été) + bod (résidence), correspondant au cornique havos et au gallois moderne hafod, « habitation d'été ». Ce mot se retrouve dans Hanvot en Plœmeur (56), dans Coatanvod (Hennebont, 56) « résidence d'été du bois » ; dans Goasanvot (Plounévézel, 29) et Goasenvot (Locarn, 22) « résidence d'été près du ruisseau ».
Anthroponyme ?
Il peut s'agir aussi d'un nom de personne pris absolument, comme c'est le cas pour d'autres noms de paroisses dont l'appellatif toponymique associé a disparu, notamment Baud, Combrit, Corlay, Gaël, Glomel, Guiguen, Hanvec, Hénan, Rhuys.
Pour Albert Dauzat, Croixanvec (Croshavec, 1387 ; Quoessanvec, 1422) est « composé de croix et du breton hanvec (racine hanv, « été » ; hanvec, nom d'homme ou “méridional”[pas clair] ».
↑ Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses du Finistère
↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées manote
↑ Dictionnaire historique de langue française
↑ Dictionnaire étymologique du breton
↑ Erwan Vallerie, Communes bretonnes et paroisses d'Armorique
↑ Dictionnaire des noms de lieux de France, François Falc'hun collaborateur
Histoire
Préhistoire et protohistoire
De nombreux vestiges sur la commune sont les témoins de l'âge du bronze marqué ici par la civilisation des tumulus (3500 à 1800 av. J.-C.).
En 1977, un souterrain de l'âge du fer est découvert dans un champ à Menez-Nevez, le sol s'étant affaissé au passage d'une moissonneuse.
Antiquité
On a aussi des traces de la présence des Romains qui arrivent en 54 guerre des Gaules.
À l'est du village de Boudouguen, sur un point culminant d'où l'on aperçoit la rade de Brest, se trouve l'ancien camp romain de Menez-ar-Chastel, de forme rectangulaire, ayant plus de 100 mètres de côté.
Haut Moyen Âge et arrivée des Bretons
Quand au Bretons traversent la Manche pour s'installer en Armorique, la contrée est largement romanisée. Mais il reste des zones de forêts et de lande à défricher.
C'est entre la « montagne », la rade et les rivières du Camfrout et de la Douffine que la première communauté chrétienne s'installe. Le bourg bâti au sommet d'une colline élevée (102 dont les noms comportent les suffixes coat, killi, cran (« bois » en vieux- et moyen-breton) sont des témoins de la couverture forestière d'origine, dont la forêt du Cranou est encore le témoin.
Cette communauté construit un lieu de culte dédié à saint Pierre : c'est l'origine d'Hanvec.
Erwan Vallerie nous dit : « Toute cette région ne comprenait qu'une seule paroisse primitive (8 000 trèves Rumengol et Lanvoy (toutes deux aujourd'hui en Le Faou) et la partie sud de L'Hôpital-Camfrout, Rosnoën et sa trève Le Faou, Quimerc'h et sa trève Logonna-Quimerc'h, enfin Lopérec ».
Moyen Âge
La chapelle de Lanvoy
Liée à l'histoire du manoir, la chapelle de Lanvoy est aujourd'hui en rénovation. Son clocher reste le seul témoin d'une histoire réduite au silence par la négligence des hommes. La charte 26 du cartulaire de Landévennec dit que le roi Gradlon donna au saint Guénolé, fondateur de l'abbaye de Landévennec. Noté Lan Voe au saint Bodian, connu aussi sous le nom de saint Beuzec.
La seigneurie de Kerohan
La famille Quélen est originaire du manoir de Kerohan, mais a par la suite habité le manoir de Kerliver, délaissant Kerohan (même si, désargentée, la famille revint y vivre au 1867 :
« Kerohan, notre demeure du moment, vaste chambre aux solives vermoulues, à peine un plancher ; deux lits clos, au milieu, une table ; vaste cheminée ; un crochet pour les hardes suspendu au plafond ; un banc, deux ou trois vieux bahuts sculptés grossièrement. Dans un tas de décombres, on a fait un four à cuire le pain. Les figuiers ont multiplié par hasard. Il y en a cependant un qui doit dater de la fondation du manoir : sur la porte d'entrée cintrée en granit, on lit "1670". C'est tout ce qui reste avec deux grossières fleurs faites au badigeon à l'ocre jaune et rouge. Des sentiers effondrés, en haut une courte allée de hêtres. Il y a maintenant des maisons faites avec des décombres. Voici la croix des vieux tailleurs d'images. On n'a plus cette foi à présent. D'un côté le Christ, de l'autre la Vierge couronnée par un ange : au-dessus, des ornements gothiques. Elle domine la mer, placée qu'elle est dans le chemin qui y conduit. »
La seigneurie de Kerliver du Moyen Âge au | ]
Les seigneurs les plus célèbres qui marqueront de leur empreinte Hanvec sont seigneurs de Kerliver. Ils servent successivement les ducs de Bretagne, les rois de France et l'empereur Napoléon Bonaparte. Leur devise « Meilleur que beau » pour le chevalier de Kerliver au XVe siècle “Mar Car Doué” pour les Kerlec'h au XVIe siècle, « Plutôt rompre que plier » pour le baron de Carné au XVIIe siècle.
Avant les Quelen de Kerohan
En 1378, Jehan, seigneur de Kerliver, écuyer, était un compagnon d'armes d'Alain VII de Rohan. Les seigneurs de Kerliver étaient présents aux montres et réformations de Cornouaille entre 1426 et 1502. Jean de Kerliver, seigneur du dit lieu, de Bodalec, de Quilliafel et de Portznédellec, épousa le Marie de Kersauson, veuve de Jean de Kerléan.
La seigneurie de Kerliver passe ensuite aux mains de la famille de Carné : par exemple François de Carné, baron de Kerliver, fait un pèlerinage à Plévin le sur la tombe du père Maunoir en raison d'une guérison miraculeuse survenue alors qu'il avait de vives douleurs à un pied. En 1687, le même François de Carné et son épouse, Mathurine de Brézal, fondent à Hanvec la confrérie du Rosaire.
Les Quelen de Kerohan
La généalogie complète de la famille de Quélen, originaire du château de Quélen, trève de Quélern en Locarn, est consultable sur un site Internet.
La famille de Quélen habite Hanvec depuis au moins le mariage avant 1593 de Yves II de Quélen avec Marguerite de Kerliver, fille de Nicolas de Kerliver et de Marguerite Saulx, elle-même fille héritière de Jean Saulx, seigneur de Kerohan.
Leur fils Tanguy III de Quélen, écuyer, seigneur de Kerohan, conseiller du roi au présidial de Quimper épousa Jeanne Laurens, puis Marie de Coëtlosquet le .
Hervé de Quélen, leur fils aîné, seigneur de Kerohant, Lestremelar, Le Vieux Chastel et Kerdudal, épousa le Marie Le Couriault de Quilio. En raison de l'extinction de la branche aînée de la famille de Quélen, il obtient en 1669 la reconnaissance par le Roi « de ses fiefs nobles du Coquer et du Val avec leurs appartenances dans la paroisse de Hanvec ».
Leur fils aîné, Urbain Hervé de Quélen, chevalier, seigneur de Kerohant, Lestremeler, Kerdudal, Le Val et Kermodiern, épousa le Louise Thomé de Kéridec.
Leur fille Marie-Louise de Quélen de Kerohan, dame de Keranyson à Plonéour-Lanvern, née en 1700, se marie avec Yves Trémic.
Leur fils cadet Charles-Marie de Quélen (20 juillet 1704, Lanvoy - 21 avril 1777, Le Faou), évêque de Bethléem de 1754 à 1777.
Leur fils aîné, Jacques Louis de Quélen, chevalier de l'Ordre de Saint-Louis, épousa le à Landerneau Éléonore Le Gris du Clos.
Leur fils aîné, Urbain II Guillaume, comte de Quélen, seigneur de Kerohant et de Quélen, baptisé le en l'église Saint-Houardon de Landerneau, fut page de la Grande Écurie du Roi en 1745, cornette au régiment Royal-Etranger de cavalerie en 1748. Il participa à la bataille de Saint-Cast en 1758. Devenu maréchal de camp le , il signe en janvier 1789 la protestation de l'Ordre de la noblesse de Bretagne contre la réunion des États généraux. Urbain II Guillaume de Quélen émigra lors de la Révolution française à Jersey où il décéda le
Les Dehaies de Montigny
C'est en 1850 qu'à la suite de problèmes financiers, les Quélen vendent le manoir de Kerliver aux frères Dehaies de Montigny, fils d'un ancien gouverneur des Indes françaises fait chevalier de l'Empire.
Officiers, ses deux fils résident pendant leurs années de retraite à Kerliver et cèdent par testament le manoir à la commune à la fin des années 1880.
| ]
Des habitants d'Hanvec participèrent à la Révolte des Bonnets rouges en 1675 ; deux d'entre eux furent même exclus de l'amnistie de 1676.
Vers 1715, les landes couvraient 3 000 journaux à Hanvec (1 000 journaux à Lopérec et autant à Quimerc'h) selon un rapport d'un sénéchal de l'évêché de Quimper. L'élevage des moutons y était alors important, même si la laine y était peu travaillée sur place, exportée principalement vers Irvillac. La culture du lin semble y avoir été peu répandue en raison de la relative rudesse climatique ; le chanvre par contre, plante plus rustique et qui accepte des terres plus pauvres, y était cultivé et transformé : plusieurs inventaires après décès en font mention, même si les métiers à tisser y étaient assez peu nombreux (218 métiers à tisser recensés pour 771 inventaires). Des traces de cinq kanndi ont été relevées sur le territoire communal. Un moulin à foulon se trouvait à Troéoc servant en particulier à la préparation de la toile de berlingue.
Deux miracles attribués au père Maunoir
La tradition a attribué à Hanvec deux miracles au célèbre prédicateur Julien Maunoir : Nicolas Quintin, âgé de 42 ans, à la dernière extrémité, aurait été guéri par lui ; il en fit la déclaration à Plévin le 22 mai 1684. Yves Déniel, sourd, aurait très bien entendu après avoir évoqué le père Maunoir en 1683.
Deux femmes de couleur à Hanvec à la fin du | ]
Pichot de Querdisien est un notable, commissaire de la marine et inspecteur de la forêt du Cranou, qui vivait à Hanvec à la fin du île Maurice actuelle), dénommées Thérèse Gautier et Françoise Pochain, indiquées comme coiffeuses et domestiques. Le subdélégué du Faou indique en s'en étonnant (suspectant un lien plus étroit) que Querdisien « leur accorde la faveur de les admettre à sa table, quelque compagnie qu'il ait » et « fait défenses de les inquiéter en aucune façon, les regardant comme entièrement libres ».
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse d'Hanvec de fournir 65 hommes et de payer 426 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne ».
Révolution française et Empire (1789-1814)
Yves Le Cren, précédemment vicaire à L'Hôpital-Camfrout, est élu curé constitutionnel d'Hanvec en 1791 en remplacement de Jacques Bourlot, obligé de donner sa démission.
En 1798, « il n'existe point d'école primaire dans le canton » d'Hanvec à cause « du désir qu'ont les administrés [riches] de faire aller leurs enfants aux écoles des villes pour apprendre le français ».
L'arrêté n° 1016 du 7 brumaire de l'an X [29 octobre 1801], portant réduction des justices de paix du département du Finistère, supprime celle d'Hanvec.
XIXe siècle
Des épidémies meurtrières
Entre le 12 août 1834 et le 18 novembre 1834, une épidémie de choléra sévit à Hanvec faisant 60 morts, principalement dans le hameau de Perros proche de la mer (Hanvec est lors de cette épidémie la sixième commune la plus touchée du Finistère après Crozon (356 morts), Brest (201 morts), Quimper, Camaret et Audierne. Une autre épidémie de choléra concerne aussi Hanvec en 1866, y faisant deux morts.
En 1896, un document indique que les Sœurs de l'Immaculée Conception de Saint-Méen assistaient et soignaient gratuitement les malades de Hanvec à domicile.
En 1911, une épidémie de fièvre typhoïde fait 8 morts à Hanvec.
Julien Prioux, dit « Californie »
Julien Prioux est d'abord contremaître sur le chantier de la route royale n° 165. À la suite d'ennuis judiciaires (faits de violence), il émigre en Californie et travaille dans les mines d'or de la Yuba, près de Downieville.
Il rentre en 1856, disposant alors d'importants moyens financiers et achète plusieurs fermes dans la région, notamment le domaine de Ménez-Meur, où il crée une ferme modèle. Le sobriquet « Californie » donné à Julien Prioux s'est étendu à Ménez-Meur.
Le désenclavement ferroviaire
La ligne Savenay - Landerneau, construite par la Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans fut mise en service le 16 décembre 1863, le tronçon concernant Hanvec, allant de Châteaulin à Landerneau, étant le dernier à être mis en service en raison du relief tourmenté qui explique le profil tourmenté, pentu et sinueux de la ligne à hauteur d'Hanvec. Il fut même envisagé un temps de ne pas construire ce tronçon du fait de son profil difficile et d'une alternative possible avec un service de bateaux à vapeur sur l'Aulne et la rade de Brest.
Le journal Le Temps évoque ainsi la mise en service de cette voie ferrée :
« La compagnie d'Orléans va, dans quelques jours, livrer à l'exploitation la dernière section de sa grande ligne de Nantes à Brest. Cette section, comprise entre Châteaulin et Landerneau, [...] compte trois stations intermédiaires : Quimerc'h, Hanvec, Daoulas. Elle traverse un sol très tourmenté qui a donné lieu à l'établissement de nombreux ouvrages d'art. Nous citerons parmi les plus importants le viaduc de Guily-Glas, sur l'Aulne, près de Port-Launay, composé de douze grandes arches d'un seul étage, de 22 mètres d'ouverture. Sa longueur totale est de 357 mètres, sa hauteur de 22,5 mètres au-dessus du niveau moyen de la mer ; le viaduc de Meil-ar-Guidy, sur la Doufine, près de Pont-de-Buis : il se compose de 9 arches de 18 mètres d'ouverture, sa longueur est de 222 mètres, sa hauteur de 40 mètres ; le tunnel de Neiz-Vran, long de 400 mètres ; le pont sur l'Élorn (rivière de Landerneau), composé de trois arches, l'une centrale en plein cintre, de 16 mètres d'ouverture, les deux autres de 9,5 mètres de diamètre. »
À plusieurs reprises (1869, 1872), les Hanvécois demandent sans l'obtenir la construction d'une halte au débouché du tunnel de Néisvran, même si le bourg d'Hanvec était desservi par une gare, quelque peu excentrée par rapport au bourg, sur la route de Saint-Éloy. Des expériences d'arrêt à hauteur de la forêt du Cranou eurent aussi parfois lieu.
Eugène Boudin à Hanvec
Eugène Boudin, peintre impressionniste normand, aime y séjourner. Il se laisse séduire par les ciels bretons, ainsi que par une Hanvécoise, Marie-Anne Guédès, qu'il épousa le 14 janvier 1853 au Havre. Grand aquarelliste, Boudin séjourne à de nombreuses reprises au manoir de Kerohan à Lanvoy ; il immortalise sur ses toiles le bourg, l'église, la campagne et la vie villageoise. Il écrit : « le pays est admirable, tout comme les foires, les pardons, les chaumières et les groupes de gens ».
« À l'entrée d'une rue de village, voici un tohu-bohu infernal. Les moutons geignent, les veaux couplés marchent peureusement ; on bat les cochons qui ne veulent pas avancer ; les charrettes sont l'une sur l'autre. Voici une auberge ornée d'un drapeau et d'un bouquet vert. On y boit force cafés. La presse y est : sous la porte en granit on étouffe. Sur la place de l'église, c'est bien autre chose : les moutons sont en tas les uns sur les autres. La foule est compacte : on s'agite au milieu des bœufs, on se frappe dans les mains. En voilà un qui emporte un mouton dans ses bras ; d'autres ont fait un nœud coulant à une corde qu'ils ont passée au groin d'un porc, lequel pousse des grognements terribles, poussé qu'il est par deux paysans. Les hommes sont nombreux. Voici les ouvriers pour la récolte ; en voici qui descendent des montagnes et qui viennent acheter un cochon pour leur fumoir. Les femmes tirent leurs hommes du cabaret où le vin engendre des querelles. C'est un bruit assourdissant. Nous sommes à Hanvec le jour de la grande foire de juillet. »
— Eugène Boudin, Notes d'un voyage en Bretagne, 1867
Foires et marchés
Chaque année entre 1863 et 1869, le conseil municipal d'Hanvec demande la régularisation des 6 foires annuelles qui se tiennent déjà à Hanvec le deuxième jeudi des mois de janvier, mars, mai, juillet (foire dite de la Madeleine ou encore Vieille foire), septembre et novembre. Le sous-préfet de Brest se montre défavorable, émettant « le regret de voir se multiplier par la création de nouvelles foires le grave danger du détournement trop répété des cultivateurs de leurs travaux, et de l'ivrognerie dont les foires sont déjà une si fâcheuse occasion ». En 1869, le conseil général accorde toutefois l'autorisation demandée, car Hanvec est « un centre de production bovine chaque année plus important », même si les Hanvécois bénéficient déjà d'un tarif ferroviaire spécial aller-retour chaque mercredi pour se rendre à la foire hebdomadaire de Châteaulin. Dans la décennie 1930, une foire se tenait le deuxième jeudi de chaque mois et une, plus importante, le 22 juillet.
L'école de hameau de Pen-ar-Hoat (1884)
À la fin du (loi Ferry de 1881), la construction de 67 écoles de hameaux est autorisée dans le Finistère par deux décrets :
Le décret du 25 octobre 1881 qui attribue une subvention pour 18 écoles de hameau dans l'arrondissement de Quimperlé (toutes ont été bâties).
Le décret du 14 mars 1882 qui attribue une subvention pour 50 écoles de hameau sur les quatre autres arrondissements du département (Brest, Châteaulin, Morlaix, Quimper) à choisir dans les communes « dont le territoire est le plus étendu et les ressources les plus restreintes » (49 sont construites, dont une à Hanvec, à Pen-ar-Hoat.
« Je pense qu'il y aurait utilité à créer une école de hameau au village de Pen ar Hoat ar Gorré, distant du bourg de Hanvec d'environ 6 kilomètres, et entouré de plusieurs villages fournissant en tout une population d'environ 600 âmes, privée aujourd'hui des bienfaits de l'instruction » déclare le maire Claude Le Bras lors de la séance du conseil municipal du 23 avril 1882.
L'école, avec deux classes, ouvre le 31 octobre 1884. Elle a été fermée vers 1960.
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La lutte contre l'alcoolisme
En 1904, après avis favorable du conseil général du Finistère, la Chambre des députés « adopte après déclaration d'urgence un projet de loi autorisant une surtaxe sur l'alcool à Hanvec, », seule commune concernée par ce projet de loi. L'argent ainsi récolté doit servir « à des travaux de grosses réparations à la maison d'école et à la construction d'un mur de clôture du cimetière ».
Il s'agit en fait de la reconduction d'une taxe déjà existante à Hanvec ; elle est attestée dès 1868,. En 1883 cette taxe est de 14 francs par hectolitre d'alcool.
L'école d'enseignement ménager de Kerliver
Dans les années 1880, la commune bénéficie du legs des frères Dehaies de Montigny, fils de François Emmanuel Dehaies de Montigny, qui ont racheté en 1850 le manoir de Kerliver à la famille de Quélen.
Ce legs permet en 1883 la création dans le manoir de Kerliver d'une « école primaire agricole pour jeunes filles », avec formation à la laiterie et à la fromagerie.
En 1910, elle porte le nom d'« école pratique de laiterie ». Dotée de 30 places, elle « reçoit, à 14 ans, des filles de cultivateurs ; leur apprend les manipulations du lait, la fabrication des fromages, les soins de basse-cour et de vacherie ».
L'école est désignée comme « école d'enseignement ménager » en 1912 : « Il existe […] à Hanvec une école d'enseignement ménager. Tous les ans l'école est au grand complet. Les élèves sortant de cet établissement sont toutes placées ; quoique pour la plupart sans dot, elles sont demandées en mariage par les fils de cultivateurs de la région. Il faut voir les exploitations agricoles tenues par les ménagères sortant de Kerliver ; elles se présentent sous un cachet particulier. Propreté, santé, aisance, semblent être inscrites à l'entrée des quelques exploitations qu'il nous a été donné de visiter ».
Le règlement et les conditions d'admissions de l'école (en 1903) sont précisées dans un document de l'époque consultable.
Les victimes des conflits
Le monument aux morts recense 168 soldats morts pour la France dans les diverses guerres du Première Guerre mondiale, 27 pendant la Seconde Guerre mondiale, 4 pendant la guerre d'Indochine, 1 sur un théâtre d'opérations extérieures non précisé.
Il indique aussi le nom d'Étienne Rozuel, matelot sur la canonnière Surprise, né le 18 mars 1853 à Hanvec et mort à la fin du Mayotte, en septembre 1872 à Saïgon, en juin 1875 à la division des mers de Chine et du Japon, en janvier 1880 à la division de Cochinchine, puis en 1883 à la flottille du Tonkin. Il meurt le 12 août 1875 à Tientsin[pas clair], lors d'une expédition française en Chine, peu après le massacre de Tientsin (1870).
Le monument aux morts
Vue d'ensemble.
Face sud.
Face sud.
Face est.
Face nord.
Face ouest.
Le 22 mai 1944, un train de marchandises est mitraillé en gare d'Hanvec ; 23 civils français et 7 militaires allemands sont blessés. Le même jour, un avion s'écrase à Irvillac.
L'enquête de 1939
Une Enquête en Basse-Bretagne (juillet-août 1939), réalise dans le cadre d'une Mission de folklore musical par Claudie-Marcel Dubois et l'abbé François Falc'hun, assistés de Jeannine Auboyer, présente de nombreux documents, en particulier des photographies prises à Hanvec (hameau de Gorré-Hanvec) à cette date.
La Galopette
Un parc d'attractions dénommé La Galopette, a fonctionné sur un domaine d'une quinzaine d'hectares au lieu-dit Kerfeunteuniou dans la dernière décennie du parc zoologique au même endroit a été envisagé, mais abandonné.
XXIe siècle
Nouvelle salle municipale (2014)
Le 5 septembre 2014, a lieu l'inauguration de la salle multifonctions Anne-Péron par Marie-Claude Morvan, maire de la commune. Situé dans les anciens locaux de l'école des filles et de l'ancienne poste, cet espace de 300 m2 conçu par l'architecte brestois Fernand Notardonato, offre la possibilité de rassembler, pour des réunions ou des festivités, jusqu'à 300 personnes et peut être divisé en deux espaces distincts de 150 m2 chacun grâce à des cloisons amovibles : une salle côté cour ; une salle côté rue. La salle polyvalente préexistante offre un espace de 111 m2. Deux salles de réunion d'environ 30 m2 chacune sont également proposées à la location.
Coût total : 1,2 M€, dont 300 000 François Marc et 60 000 € du conseil général).
Nouvelles cloches de l'église (2017)
En 2017, deux nouvelles cloches sont installées dans le clocher de l'église Saint-Pierre, en remplacement des précédentes présentant des défauts de structure. Le plan de financement est de 37 500,00 . À ce titre, la municipalité a fait appel à la Fondation du patrimoine pour organiser une souscription publique, pour 10 866 , campaniste et responsable de l'installation des deux nouvelles cloches.
Article détaillé : Les cloches de l'église Saint-Pierre.
Maison de santé (2018)
Le 3 septembre 2018, la maison de la santé, située en centre bourg, ouvre ses portes pour accueillir deux médecins généralistes et un cabinet d'infirmiers. Le projet, œuvre de l'architecte Mme Vandeville, est en ossature bois de 270 m2. Il comprend quatre salles de consultation, deux salles d'attente, une salle commune pour le personnel et un patio.
Le coût total de l'opération est de 682 500 € HT dont 445 000 € HT de travaux de bâtiment. Huit mois ont été nécessaires pour le construire après déconstruction de l'ancienne bâtisse longtemps inoccupée. Des subventions ont été obtenues.
↑ Par exemple une cachette de fondeur contenant plus de trois cents hachettes en bronze ont été découvertes en 1888 à Toulenroc'h près de Lesvénez, voir le Bulletin de la Société académique de Brest, année 1903, Gallica
↑ Anna Quéré, « », sur letelegramme.fr, 12 décembre 2021 (consulté le 16 décembre 2021).
↑ a et bLe mot « village » est utilisé dans le Finistère, plutôt que celui de « hameau ». La paroisse (puis la commune) a un bourg et des villages.
↑ B. Girard, La Bretagne maritime, 1889, Gallica
↑ Possession royale, elle est ensuite gérée par la Marine[pas clair] du XVIIIe à la fin du XIXe siècle
↑ Communes bretonnes et paroisses d'Armorique
↑ ibidem : « La commune de L'Hôpital fut constituée au XIXe siècle autour de Camfrout simple chapelle de Hanvec en absorbant un lambeau d'Irvillac. »
↑ Notice d'information touristique située sur le site de la chapelle de Lanvoy
↑ Eugène Boudin, Notes d'un voyage en Bretagne (1867), publiées par G. Jean-Aubry, Mercure de France, Gallica
↑ Le Sénéchal, Collection généalogique sur la maison de Le Sénéchal en Bretagne, Gallica
↑ Joseph-Marie de Kersauson de Penandreff, "Histoire généalogique de la maison de Kersauson", 1886, Gallica
↑ Guillaume Le Roux, Recueil des vertus et des miracles du R. P. Julien Maunoir, 1848, Gallica
↑ Communications diverses, Les calices de Hanvec, Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1928, Gallica
↑ a b et cGénéalogie de la maison de Quélen
↑ GeneaNet
↑ Édouard de Barthélemy, Catalogue des gentilshommes de Bretagne qui ont pris part ou envoyé leur procuration aux assemblées de la noblesse pour l'élection des députés aux États généraux de 1789, 1865, Gallica
↑ Mairie d'Hanvec
↑ Cette information est issue du document , disponible sur Wikisource..
↑ Rapport d'un sénéchal de l'évêché de Quimper en 1715, cité par Travaux juridiques et économiques de l'Université de Rennes, Librairie Plihon, Rennes, 1907, Gallica
↑ Selon l'inventaire après décès de Marguerite Salaün, décédée en 1714
↑ Andrée Le Gall-Sanquer, Jean-Luc Richard, Marie-Louise Richard, L'or bleu (An aour glaz) : le lin au pays de Landerneau-Daoulas, Association Dourdon, Cloître Imprimeurs, 2005, [ (ISBN )]
↑ R.P.G. Le Roux, Recueil des vertus et des miracles du R. P. Julien Maunoir, L. Prud'homme, Saint-Brieuc, 1848, 182 et 218
↑ Ils'agit de René Marie Pichot de Kerdisien, qui en 1757 s'embarqua sur l'Illustre, commandé par Jacques de Ruis, pour compléter l'escadre de d'Aché aux Indes. Ils ont fait un long séjour à l'Isle de France (Ile Maurice). Ceci d'après sa fiche particulière au Service historique de la Défense à Brest. contrôleur de la Marine à Cayenne de 1763 à 1764, qui demande à Turgot son rappel en France par une lettre du 18 juillet 1764 (Archives nationales)
↑ Lettre et rapport du subdélégué du Faou en date du 6 janvier 1777, sur Google Livres Textes réunis par Claude Wanquet et Benoît Jullien, Université de La Réunion, L'Harmattan, 1996
↑ "Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, Gallica
↑ René Kerliver, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, tome 11, J. Plihon et L. Hervé, Rennes, 1886, Gallica
↑ René Kerliver, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, tome 6, J. Plihon et L. Hervé, Rennes, 1886, Gallica
↑ Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, éditions Ouest-France, (ISBN ).
↑ Bulletin des lois de la République française n° 133 sur Gallica.
↑ Henri Monod, Le Choléra (histoire d'une épidémie, Finistère 1885-1886), C. Delagrave, Paris, 1892, Gallica
↑ Henri Monod, Le Choléra (histoire d'une épidémie, Finistère 1885-1886), C. Delagrave, Paris, 1892, Gallica
↑ La France charitable et prévoyante, tableaux des œuvres et institutions des départements, numéro 1, 1896, Gallica
↑ Journal Le Temps Gallica
↑ Julien-Vincent Prioux, né le 11 décembre 1821 à Taupont (Morbihan), et mort le 27 août 1900 à Hanvec.
↑ Journal Le Temps Gallica
↑ Rapports et délibérations du conseil général du Finistère, 1872, Gallica
↑ Le Chaix (indicateur ferroviaire) de 1963 indique : « arrêt à la forêt du Cranou les dimanches et fêtes du 2 juin au 15 septembre à titre d'essai. » Arrêt au PN 546, passage à niveau avec la RD42
↑ née le 17 avril 1835 à Ruzaden en Hanvec, décédée à Paris le 24 mars 1889.
↑ Mercure de France, 15 juillet 1927, Gallica
↑ Rapports et délibérations du conseil général du Finistère, 1869, Gallica
↑ Journal L'Ouest-Éclair Gallica
↑ Avant 1881, il n'était pas obligatoire pour les enfants d'aller à l'école, mais toutes les communes avaient l'obligation d'entretenir au moins une école primaire (depuis la loi Guizot de 1833). Il y avait donc une école primaire dans le bourg avant 1881. Jules Ferry établit par ses lois scolaires aussi que l'enseignement public sera gratuit à l'école primaire et laïque à tous les niveaux.
↑ Marie-Paule et Bernard Kernéis, Les écoles de hameaux : deux programmes d'envergure à la fin du [1]
↑ Bulletin des lois de la République française Gallica
↑ Journal L'Ouest-Éclair Gallica
↑ Journal L'Ouest-Éclair Gallica
↑ Journal Le Temps Gallica
↑ Bulletin des lois de la République Gallica
↑ Bulletin des lois de la République française, Imprimerie nationale, Gallica
↑ François Jules Dehaies de Montigny, est né le 8 octobre 1792 à Margency (Val-d'Oise) et décédé âgé de 82 ans le 23 octobre 1874 (il fut capitaine au Chandernagor (Comptoir français de l'Inde), ancien colonel au régiment cimetière du Père-Lachaise, François Emmanuel Dehaies de Montigny et de Anne Audebert Chambron.
↑ L'Enfant, Organe des Sociétés protectrices de l'enfance, Sociétés protectrices de l'enfance, Paris, Gallica
↑ Rapports du préfet et délibérations du conseil général du Morbihan, 1910, Gallica
↑ Émile Cheysson, La France charitable et prévoyante : tableaux des œuvres et institutions des départements, E. Plon, Nourrit, Paris, 1896, Gallica
↑ Rapports du préfet et délibérations du conseil général du Morbihan, 1912, Gallica
↑ Edgar Trigand-Geneste, Journal guide des jeunes gens et des jeunes filles pour le choix d'une carrière, Chevalier et Rivière, Paris, 1903, Gallica
↑ MemorialGenWeb.org - Hanvec : monument aux morts
↑ Éric Rondel, La Bretagne bombardée, 1940-1944, éditions Ouest et Cie, 2011, [ (ISBN )]
↑ Ministère de la Culture
↑ Enquête en Basse-Bretagne (juillet-août 1939), Ministère de la Culture
↑ Les zoos dans le monde
↑ , 14 février 2012 - Zoo d'Hanvec. Une condamnation qui plombe le projet
↑ Compte rendu du conseil municipal de la séance du 3 mars 2016
↑ Compte rendu du conseil municipal de la séance du 29 juin 2016
↑ Compte rendu du conseil municipal de la séance du 10 mars 2017
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