Guipry

Localisation

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Guipry : descriptif

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Guipry

Guipry est une ancienne commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne

Elle a fusionné le 1er janvier 2016 avec Messac pour former la commune de Guipry-Messac. Ses habitants, qui étaient 3744 en 2013, sont appelés les Guipryens et les Guipryennes.

Géographie

Situation

La Vilaine à Guipry.

Guipry se situe au nord de Redon sur la rive droite de la Vilaine. Elle fait face à la ville de Messac située sur la rive gauche.
Les deux bourgs sont reliés par les ports de Guipry et de Messac. La Vilaine qui borde le territoire a été un important moyen de communication et une route commerciale qui acheminait des marchandises. Aujourd'hui, le port de Guipry est resté actif par le tourisme fluvial.

Communes limitrophes de Guipry
Lohéac Guignen Saint-Malo-de-Phily
Pipriac
Lieuron
Guipry Messac
Saint-Ganton Langon Messac

Superficie

Avec ses 50,35 Rennes avec 50,39 Plélan-le-Grand avec 49,74 km2.

Toponymie

Guipry est mentionné pour la première fois au 710, Uuiperiaca [Vicaria] en 834 dans le cartulaire de l'Abbaye Saint-Maur de Glanfeuil à Saint-Maur-sur-Loire, aujourd'hui Le Thoureil, Wipperica [Vicaria] en 843, Guicbri en 913, Guipri en 1101, Guipreio en 1163, Guipre en 1330, Guipri en 1351, Guibry au .

D'après les formes les plus anciennes, le premier élément Gui- représente le vieux breton guic (prononcer [gwic]) qui signifie « bourg, agglomération ». Il est lui-même issu du latin vicus de même sens. Le second élément -bri est peut-être un nom de personne breton, ce qui confèrerait à Guicbri la signification suivante : « le bourg (le vicus) de Bri (du nommé Bri) ».
Cette hypothèse est renforcée par la présence de plusieurs colonies ou paroisses bretonnes qui s'étaient fixées à l'ouest de la Vilaine. Ces colons, vraisemblablement d'origine domnonéenne avaient pour nom : Anast (Maure-de-Bretagne; Plebs Anast en 832, Anast en 867 - 871, Ec. de Maura en 1152), Winnon (> Guignen; Vicaria Winnona en 843, Guinnon en 1108) ou encore Bri (> Guipry).

La ville est aussi appelée Gwipri en breton, et Gipri en gallo.

  1. Cartulaire de l'abbaye de Saint-Maur-sur-Loire. Archives d'Anjou, I,362. Cité par La Borderie, II,176 et Erwan Vallerie - Communes bretonnes et paroisses d'Armorique, éditions Beltan, 1986, p. 106
  2. " Language monographs", William Edward Collinson, Waverly Press, incorporated, 1937, page 61
  3. "Language monographs", William Edward Collinson, Waverly Press, incorporated, 1937, page 61
  4. Site de KerOfis - Office de la langue bretonne : formes anciennes (+) de Guipry [1]
  5. Pierre Lebreton, Guipry, Histoire d'un Pays breton, Le Groupement breton des Pays de Vilaine, 1995
  6. a et b «  », sur Geobreizh (consulté le ).

Histoire

Préhistoire

Plusieurs alignements et menhirs dressés sur le territoire de la commune attestent d'une présence humaine dès le Néolithique. Certains sites, désormais complètement disparus, ont ainsi fait l'objet de descriptions assez précises au  siècle : alignement de sept menhirs à Mâlon-Fougères, menhir du Petit-Laval, ensemble mégalithique du Rocher de la Coudrais. Aujourd’hui, il ne subsiste plus qu'un seul menhir de l'alignement de la Beaucelaie et que sept blocs épars de celui de la Chevallerie.

Moyen-Âge

Le site de Baron est une motte féodale. Située désormais en pleine forêt, cette butte de terre était le socle d'une forteresse en bois ayant servi au début du Moyen Âge. Il permettait de surveiller le passage fluvial et ainsi de prévenir un éventuel danger. Elle fut détruite par les Anglais en 1345.

Époque moderne

Le port de Guipry a connu un vif succès économique avec le commerce du sel. Avec son moulin, aujourd'hui restauré, ce monument possède un véritable moulin à eau, construit en plusieurs parties.

Révolution française

La population de la commune est favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire est celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795.

Le | ]

L'instituteur Julien Richard, issu de l'École normale de Rennes, est surpris en arrivant à Guipry vers 1850 de trouver les gens « prévenus contre lui » ; le curé et les vicaires lui disent qu'ils feront ce qu'ils pourront pour lui nuire et favoriser l'école des Frères dans laquelle ils donnent des leçons. Ils lui conseillent même de quitter Guipry.

Dans la campagne guipryenne, se situe le site de Corbinières et ses nombreux chemins de randonnée. Le viaduc de Corbinières, se situe lui sur les communes de Messac et de Langon. Ce viaduc a été réalisé au  siècle lors de la construction de la ligne Rennes - Redon et a la particularité de posséder des arches obliques, pour lui permettre de soutenir un poids énorme.

Le | ]

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Guipry porte les noms de 145 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale.

Louis Bellamy, né en 1894 à Guipry, soldat au 47e régiment d'infanterie, fut fusillé pour l'exemple le à Sainte-Catherine (Pas-de-Calais) pour « abandon de poste suite à mutilation volontaire ».

L'Entre-deux-guerres
Photographie des inondations provoquées par la crue de la Vilaine des 3 et à Messac-Guipry (journal L'Ouest-Éclair du ).
La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Guipry porte les noms de 24 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale.

L'après-Seconde-Guerre-mondiale

Un soldat originaire de Guipry, René Letertre, est mort pendant la guerre d'Algérie.

Fusion avec Messac

Au

  1. Jacques Briard, Loïc Langouët et Yvan Onnée, Les mégalithes du département d'Ille-et-Vilaine, Rennes, Institut culturel de Bretagne et Centre régional d'archéologie d'Alet, ISBN ), p36
  2. Source : guipry-ma-ville.over-blog.com
  3. Louis Dubreuil, « Fêtes révolutionnaires en Ille-et-Vilaine », in Annales de Bretagne, volume 21, tome 4, 1905, p. 398-399
  4. Gilbert Nicolas, "Instituteurs entre politique et religion", éditions Apogée, 1993, (ISBN )
  5. a et b Memorialgenweb.org - Guipry : monument aux morts
  6. Anne Lessard, «  », sur Le Telegramme, (consulté le ).
  7. Memorialgenweb.org - René LETERTRE

Héraldique

Les armes de Guipry se blasonnent ainsi :

Écartelé : au 1) d’azur au chef coupé de sinople et d’argent, à la nef aussi d’argent voguant sur une mer du même et brochant sur l'argent du chef, aux 2) et 3) d’or au filet en sautoir de gueules cantonné de quatre étoiles de sable, au 4) d’azur au chef coupé de sinople et d’argent, à la tente adextrée d'un feu brochant sur une nuée, le tout aussi d'argent, brochant sur l'argent du chef.

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Guipry dans la littérature

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