Baulon est une commune du département d'Ille-et-Vilaine, dans la région Bretagne, en France
Elle se situe en Haute-Bretagne — partie orientale de la Bretagne
Ses habitants sont appelés les Baulonnais et les Baulonnaises.
Située sur l'arc atlantique européen, Baulon compte 2 179 habitants
La ville fait partie de l'aire urbaine de Rennes, qui comprend 727 357 habitants en 2016
Baulon fait également partie de Vallons de Haute-Bretagne Communauté depuis 2014.
L’histoire de Baulon couvre une période de plusieurs siècles
À l’époque gallo-romaine, les Romains auraient établi un camp au Châtellier
La ville voit son pouvoir politique s’accroitre au Moyen Âge et à l’Époque Moderne en devenant successivement la seigneurie de la Musse puis le comté de la Musse
Restée majoritairement rurale jusqu’à la fin du XXe siècle, Baulon se développe véritablement à partir du XXIe siècle.
Géographie
Localisation
Baulon est une commune située à 25 km au sud-ouest de Rennes. La ville est à mi-chemin entre deux mers, l'Atlantique et la Manche à distance égale d'environ 72 km. Baulon est peu éloigné de la forêt de Paimpont.
Communes limitrophes
Communes limitrophes de Baulon
Maxent
Saint-Thurial
Goven
Maxent
Lassy
Bovel
La Chapelle-Bouëxic
Guignen
Les communes voisines de Baulon sont Goven, Lassy, Guignen, La Chappelle-Bouëxic, qui faisait autrefois partie de Guignen, Bovel, détaché de Maure en 1836, Maxent, Saint-Thurial et Bréal-sous-Montfort.
Relief et hydrographie
Le territoire de la commune est fort irrégulier : son relief est marqué par des plaines, des vallées creusées par le Canut et des vallons ; son altitude est comprise entre 48 et 124 mètres (près du lieu-dit "Le Chêne", dans la partie nord de la commune) et 48 mètres (dans la vallée du Canut, au sud-est du finage communal) ; le bourg est vers 110 mètres d'altitude.
La commune est limitée au sud-ouest par le ruisseau du Rozay venu de Maxent qui alimente l'étang de Bélouze, serpente ensuite dans de profondes vallées et se jette dans le Canut. Cette rivière venant de Plélan-le-Grand limite le territoire communal au nord et à l'est, traversant le Grand et Petit Étang de la Musse, celui de la Chèze, du Pont-au-Prieur et du Ritoire.
Le Canut à Baulon.
Rocher et landes dans la vallée du Canut.
Le grand étang de la Musse.
L'étang de Bélouze.
Cadre géologique
Baulon est localisée dans le domaine centre armoricain, dans la partie médiane du Massif armoricain qui est un socle ouest-européen de faible altitude (maximum 400 orogenèses : icartienne (Paléoprotérozoïque,ca. 2,2-1,8 Ga), cadomienne (Édiacarien 750-540 Ma) et surtout varisque (ou hercynienne, au Dévonien-Carbonifère, 420-300 Ma). La structure du Massif armoricain résulte de la superposition de l'héritage de ces deux derniers orogènes.
Le sous-sol de Baulon est constitué de schiste pourpré parfois mélangé de glaise.
Entre Lassy et Baulon un anticlinal de schistes rouges (pourpres) relève et subdivise en deux parties le synclinorium de grès armoricain dit de Martigné-Ferchaud.
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat de la Bretagne et Climat d'Ille-et-Vilaine.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 amplitude thermique annuelle de 12,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Rheu à 16 vol d'oiseau, est de 12,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Habitat et paysages
Le site choisi pour le développement du centre-ville est celui d’un promontoire dominant la vallée du Canut. De nombreux autres hameaux, autrefois appelés « villages », sont répartis sur tout le territoire communal : le Breil, la Chesnuais, la Hamonière, la Chèze, la Rouillais, la Violais, la Briantais, la Huttais, la Rennelais, les Champs, et bien d’autres.
Le paysage agraire traditionnel était le bocage ; il a largement disparu en raison du remembrement réalisé dans la décennie 1980.
Biodiversité
Du point de vue de la richesse de la flore, Baulon compte parmi les communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, soit 517 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1 373 taxons (118 familles). On compte notamment 44 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207), 24 taxons protégés et 30 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237).
Transports
Baulon est desservi principalement par la D 38 (qui, côté est, vient de Guichen, via Lassy , côté ouest, se dirige vers Maxent) et par la D 69 qui vers le nord va vers Saint-Thurial et vers le sud vers La Chapelle-Bouëxic
↑ Carte des différentes unités litho-structurales de l'ouest du Bassin de Paris et du Massif armoricain, tiré de Michel Ballèvre, « Structure et évolution du Massif armoricain », Géochronique, 105, mars 2008, p. 29-31.
↑ Michel Ballevre, Valérie Bosse, Marie-Pierre Dabard, Céline Ducassou, Serge Fourcade, et al, « Histoire Géologique du massif Armoricain : Actualité de la recherche », Bulletin de la Société Géologique et Minéralogique de Bretagne, nos 10-11, , p. 5-96.
↑ René Chesnais, Baulon, Société Archéologique d'Ille et Vilaine, .
↑ André Philippot, « Deux nouveaux gisements siluriens au sud-ouest et au nord-est de Rennes », Bulletin de la Société géologique et minéralogique de Bretagne, .
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le 21 décembre 2023)
↑ « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le 21 décembre 2023).
↑ « », sur bretagne-environnement.fr, 2009 (consulté le 21 décembre 2023).
↑ « », sur fr.distance.to (consulté le 21 décembre 2023).
↑ « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 21 décembre 2023).
↑ « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 21 décembre 2023).
↑ « », sur meteofrance.fr, novembre 2022 (consulté le 21 décembre 2023).
↑ Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte p. 170.
Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/> correspondante n’a été trouvée
Toponymie
Le nom de la commune est attesté pour la première fois en 843 par la charte de Anowareth, qui nomme toutes les paroisses limitrophes d’Anast (nom breton de Maure-de-Bretagne).
« Les terres dudit Seigneur sont limitées au Nord par le Beingloen Vicaria, au Sud par le ruisseau du Roasay et les landes d'Anast. »
Le ruisseau du Rosay, ou Rozay, alimente encore aujourd'hui l'étang de Bélouze, de même que les landes de Natz ; donc le Beingloen Vicaria est la paroisse de Baulon.
Le nom de la localité est ensuite attesté sous différentes formes : Plebe Bicloen ou Biclon en 869 ; puis Beaulon ou Baulon au .
Si la division du territoire, au point de vue religieux, était sensiblement la même qu’actuellement à Baulon, il n’en est pas de même pour les juridictions civiles. Ainsi, la paroisse de Baulon faisait elle-même partie de la seigneurie de la Musse ou Muce, d’abord baronnie, puis érigée en comté par le roi Louis XIII en 1621.
↑ (la) Anowareth, Charte de Anowareth, 843.
↑ a et bRené Chesnais, Baulon.
↑ Jean-Yves Le Moign, Les Noms de lieux bretons de Haute-Bretagne.
Histoire
Chronologie
Bretons, chassés par les Anglo-Saxons de Grande-Bretagne, défrichent la forêt, construisent un monastère près du Petit Étang de la Musse et fondent Baulon.
XIVe siècle : la seigneurie de la Motte est aux mains de la maison des Baulon.
1401 : la seigneurie de la Musse passe dans la maison des Brullon.
1574 : construction de la Geôle.
1621 : la seigneurie de la Musse, d'abord baronnie, est érigée en comté.
1725 : la seigneurie de la Musse passe dans la maison des Grignard de Champsavoy.
17 décembre 1789 : création de la commune de Baulon.
1792 - 1800 : la Chouannerie.
1810 : début de la construction du château de la Grande Musse.
1870 - 1871 : guerre franco-allemande, suivie d'une grande misère à Baulon.
1914 - 1918 : guerre.
1939 - 1945 : guerre et occupation de Baulon.
2014 : Baulon intègre Vallons de Haute-Bretagne Communauté.
2020 - 2021 : une épidémie provoquée par le coronavirus SARS-CoV-2 se propage, Baulon est confinée.
Préhistoire et Antiquité
Baulon fut habité dès l’époque du néolithique, si l’on en juge par les haches de pierre trouvées en différents points de son territoire : à Crambert, aux Métairies, au Champs-du-Four, à Boutard.
Aux premiers siècles de l’ère chrétienne, les Romains occupent la Bretagne et auraient établi à Baulon un camp, au Châtellier, près de la voie romaine conduisant de Condate (Rennes) à Darioritum (Vannes), appelée Le Chemin-Ferré. Ni le camp, qui n'aurait été qu'une simple enceinte terroyée, ni le tronçon de voie romaine n'ont été formellement attestés.
Moyen Âge
Au Bretons, chassés par les Anglo-Saxons de Grande-Bretagne, se réfugient dans la partie occidentale de l'Armorique, qui devient la Bretagne. À Baulon, où actuellement près de 11 % des micro-toponymes de la commune sont d'origine bretonne, ils choisissent leur domaine et fondent un monastère, sans doute à gauche de la Musse, près du Petit Étang.
Outre ce petit monastère, Baulon possédait un autre centre de culte autour duquel s’est édifié le bourg actuel.
Une charte conservée dans le cartulaire de l'Abbaye de Redon indique qu'en 869, la noble Roiantdreh adopte comme fils et héritier le roi de Bretagne Salomon, se plaçant de fait sous la protection de ce dernier. L'acte est passé dans la paroisse de Baulon (in plebe [...] Bicloen) dans le Poutrocoët (in pago trans silvam), où se rencontrent donc les deux signataires.
Au seigneurie de la Muce-Baulon appartient aux seigneurs de Baulon (leur demeure initiale se situait dans la motte féodale près du pont qui enjambe le ruisseau de la fontaine du Rozay). Le blason de Baulon « de vair au sautoir de gueules » est daté de 1378. La famille de Baulon s'éteint à la fin du XVe siècle.
Époque moderne
La famille de Brullon succède aux Baulon à partir de 1401. Le duc de Bretagne Pierre II donne le 12 novembre 1455 par lettres patentes à Yves Brullon, seigneur de la Muce, le titre de banneret pour lui et ses descendants. Les Brullon font construire des halles et organisent des foires à partir de 1574. En 1584, Pierre Brullon reçoit du roi, Henri III de France, le droit de rendre la justice dans la seigneurie de la Musse [Muce]. Il fait édifier « la maison de la geôle » qui sert de cour de justice et de prison.
Au foires importantes se tenaient à Baulon :
le 4 février à la Saint-Blaise,
le 26 juillet à la Sainte-Anne,
le 14 septembre à la Sainte-Croix.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Baulon en 1778 :
« Baulon ; à 16 lieues au sud de Saint-Malo, son évêché ; à 5 lieues un quart de Rennes, son ressort ; et à 2 lieues un quart de Plélan, sa subdélégation. La cure se présente par l'Abbé de Montfort. On y compte 1 700 communiants. Il s'exerce deux hautes et une moyenne justice avec droits de coutume, geôle, prison , etc.. dans cette paroisse, où il y a marché tous les mardis, et trois foires par an.
Ce territoire est fort irrégulier ; on y voit des plaines , des vallons, et des montagnes [sic]. Il est couvert d'arbres (bocage), et de quelques bois dont le plus considérable est celui qui porte le nom de la paroisse, et qui peut avoir 1 lieue de circonférence. Les terres en travail sont de bonne qualité. Ce pays, comme presque toutes les paroisses de cette province, ne manque pas de landes. »
Le château de la Muce était ainsi décrit en 1778 : « Ce château a trois cours ; celle de la maison forme une île, au milieu d'un bel étang toujours entretenu d'eaux fraîches qui viennent d'un des plus beaux et des plus grands étangs de la province, qui se trouve au dessus. La seconde cour est entourée des mêmes eaux, avec des tours et des remparts qui annoncent que ce château était jadis très fortifié ».
Révolution française
La population de la commune est favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire est celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795. Baulon fête aussi la création de la République.
Baulon fut en 1793 chef-lieu d'un canton qui comprenait aussi les communes de Lassy et Goven ; ce canton fut supprimé en 1801 et Baulon fut alors incorporé au canton de Guichen.
Le | ]
Guy de Champavoy, de Baulon, qui vivait au château de Musse, émigré, sous-lieutenant dans le régiment du Dresnay dans l'armée des Princes, a son nom sur le monument d'Auray commémorant les victimes de l'expédition de Quiberon à la Chartreuse d'Auray.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Baulon en 1843 :
« Baulon : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ;aujourd'hui succursale. (..) Principaux villages : le Haut et le Bas-Crambert, les Métairies, le Breil, la Penhatière, la Violais, la Briantais, Launay, Rivy, le Champ-du-Four, le Plessix, la Bégacière, Monmuçon. Superficie totale ; 2 501 hectares 58 ares, dont (..) terres labourables 1 248 ha, prés et pâturages 256 ha, bois 234 ha, vergers et jardins 22 ha, landes et incultes 552 ha, étangs 76 ha (..). Moulins : 3 (de la Muce, grand et petit ; de Belouze). Les châteaux de la Muce, dont l'un est moderne et l'autre ancien : ce dernier, situé au milieu des bois, et entouré d'eaux, semble, comme son nom l'indique, avoir été primitivement construit pour servir de cachette ou de retraite. La petite rivière du Canut sort du grand étang de la Muce, qu'elle traverse, forme le petit et une partie de celui de la Chaise [Chèze] : ce cours d'eau sert de limite à l'ouest. L'étang de la Chaise est compris aussi en Baulon. Le ruisseau qui en sort sert de limite au sud, avec celui du Rosay. Foires le 4 février, le 23 mai, le 26 juillet, le 14 septembre. Marché tous les mardis. Géologie : le sol repose sur des quartzites. On parle le français [en fait le gallo]. »
En mars 1848 le maire Joseph Jubaud fut révoqué et remplacé par un autre cultivateur : Daniel. À cette nouvelle le conseil municipal démissionna collectivement. Il était « composé, en partie, de gens qui signaient avec une croix, au lieu de lettres, aimaient, vénéraient, adoraient un grand propriétaire de l'endroit et le servaient avec fidélité ; (..) le nouveau maire est au contraire opposé à cette domination légitimiste.
Auguste Ganche fut médecin de campagne à Baulon à la fin du .
Une rivalité traditionnelle opposait les jeunes gens du bourg et ceux des villages de la commune : le .
La décision d'ouverture d'une recette postale à Baulon est prise en novembre 1890.
Le | ]
La Belle Époque
Baulon ː la rue principale du bourg au début du XXe siècle (carte postale).
Le bourg de Baulon au début du XXe siècle (carte postale).
Baulon ː l'église paroissiale et la route de Maxent au début du XXe siècle (carte postale).
La gare de Baulon vers 1913 (carte postale).
La ligne de tramway à voie métrique exploitée par les Tramways d'Ille-et-Vilaine, allant de Bréal-sous-Montfort (où elle s'embranche sur la ligne de Rennes à Guer) à Redon via Maure et Pipriac est inaugurée en 1912 ; Baulon bénéficie alors d'une gare ; mais la ligne ferma dès 1937.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Baulon porte les noms de 84 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 4 sont morts en Belgique dès le 22 août 1914 (Victor Dutay et Alphonse Josse à Rossignol ; Émile Gilloux et Clair Josse à Virton) ; Henri Bertin est mort en 1917 alors qu'il était en captivité en Allemagne ; Désiré Léorel, zouave au 2e régiment de zouaves, est mort en mer le 11 mai 1918 lors du naufrage du Sant'Anna ; 2 sont morts en Grèce (Yves de Pioger le 25 juin 1917 à Florina et Alphonse Chapin le 17 novembre 1918 à Salonique) et un en Bulgarie (Auguste Collet le 25 novembre 1918) ; ces deux derniers cités sont morts tous les deux de maladie après l'armistice ; la plupart des autres sont morts sur le sol français : parmi eux 5 (Jean Gérard, Henri Graland, Alexandre Hattais, Alexandre Leroy et Aubin Salmon) ont été décorés à la fois de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, 3 de la Médaille militaire (Auguste Baugé, Clément Desfossés et Victor Leprince) et 3 de la Croix de guerre (Auguste Lecoq, Auguste Leray, Clément Leray), reçue aussi par Auguste Collet, mort en Bulgarie.
L'Entre-deux-guerres
La première moto-pompe arrive à Baulon en août 1934 et est mise à la disposition des sapeurs-pompiers de la commune pour lutter contre les incendies. Elle n'était pas encore arrivée lors de l'incendie survenu le mois précédent et provoqué par le passage du tramway.
En 1937 les Baulonnais se plaignent du mauvais état des routes desservant la commune : « S'il fallait concourir pour un premier prix, il est indiscutable que Baulon serait gagnant. On fit un essai de réfection partielle il y a huit mois, mais toutes les pièces qui furent placées ont été soulevées par les voitures, de sorte que les routes ont l'aspect de voies recouvertes de cailloux volants (..). Elles sont, de plus, extrêmement dangereuses pour les piétons et les cyclistes (..) ».
Une fête communale était organisée tous les ans ; c'était déjà le cas avant la Première Guerre mondiale (par exemple en 1909) et la tradition se poursuivit pendant l'Entre-deux-guerres.
Un stand de tir, dénommé "Le Cor de chasse", est inauguré à Baulon en avril 1938 à l'initiative du directeur de l'école publique, Pontinier, en vue de la préparation militaire des jeunes hommes de la commune ; il animait aussi une société de gymnastique dénommée "La Scolaire baulonnaise".
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Baulon porte les noms de 12 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale.
La 12ème Compagnie du 3ème Bataillon F.F.I. d'Ille-et-Vilaine est constituée le 6 août 1944 sous les ordres du capitaine Jubin et installe ses quartiers au Monterfil et à Paimpont ( elle est baptisée Henri Moras, pour honorer cet homme abattu en service à l'entrée de Paimpont par un officier SS qui fuyait se cacher en forêt). Tous les groupes qui en sont membres avaient, avant cette date, déjà participé à des actions de sabotage et à des embuscades contre des convois allemands. Elle reçut comme mission le nettoyage de la présence allemande en forêt de Paimpont, en coopération avec l'armée américaine. Sur les 800 Allemands faits prisonniers en Forêt de Paimpont, environ 350 le furent par la 12e compagnie FFI et furent remis aux Américains ou convoyés au camp de prisonniers de Vezin-le-Coquet. Une photographie prise par le général Chesnais, après le décès de Jean Coudrais, montre 6 résistants de Baulon membres de la 12ème Compagnie : Étienne Josse, Raymond Fresnel, Louis Leray, Albert Hamon et Léon Coignard.
L'après Seconde Guerre mondiale
Le remembrement est effectué à Baulon dans la décennie 1980.
↑ a b c et dErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :0
↑ Alain Provost et Gilles Leroux, Carte archéologique de la Gaule : L'Ille-et-Vilaine, ISBN et , OCLC 463616145), p. 114
↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :1
↑ Aurélien de Courson, Cartulaire de l'Abbaye de Redon en Bretagne, Impériale, 1863 (OCLC 689957), p. 82,83.
↑ « », sur baulon.fr (consulté le 23 novembre 2024).
↑ a et bJean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, lire en ligne), p. 61.
↑ Louis Dubreuil, « Fêtes révolutionnaires en Ille-et-Vilaine », inAnnales de Bretagne, volume 21, tome 4, 1905, p. 398-399.
↑ Dubreuil, Fêtes…, p. 401.
↑ « », sur cassini.ehess.fr/fr (consulté le 23 novembre 2024).
↑ Ange Pihan-Delaforest, Notice sur le monument de Quiberon , suivie de la liste authentique des noms des victimes inscrits sur le mausolée.., 1829 (lire en ligne), p. 29.
↑ A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, lire en ligne), p. 73
↑ « Nouvelles des départements. Ille-et-Vilaine », La Réforme, 17 avril 1848 (lire en ligne, consulté le 22 novembre 2024).
↑ « Quelques intéressants travaux d'histoire locale », L'Ouest-Éclair, 20 octobre 1936, lire en ligne, consulté le 24 novembre 2024).
↑ « Baulon », La Lanterne, 9 janvier 1888, lire en ligne, consulté le 22 novembre 2024) et « Assises d'Ille-et-Vilaine », Courrier de Rennes, 3 mars 1888 (lire en ligne, consulté le 22 novembre 2024).
↑ « Le Journal officiel. Sommaire du 6 novembre », La Liberté, 7 novembre 1890, p. 3.
↑ a et b« », sur memorialgenweb.org, 2003 (consulté le 21 novembre 2024).
↑ « Baulon : « Prudence », la moto-pompe est arrivée », L'Ouest-Éclair, 27 août 1934, lire en ligne, consulté le 24 novembre 2024).
↑ « Baulon. Alerte au feu », L'Ouest-Éclair, 31 juillet 1934, lire en ligne, consulté le 24 novembre 2024).
↑ « Baulon. Le mauvais état des routes », L'Ouest-Éclair, 5 août 1937, lire en ligne, consulté le 24 novembre 2024).
↑ « Baulon. La fête populaire », L'Ouest-Éclair, 28 juillet 1909, lire en ligne, consulté le 24 novembre 2024).
↑ « L'inauguration du stand de tir de Baulon », L'Ouest-Éclair, 12 avril 1938, lire en ligne, consulté le 24 novembre 2024).
↑ « », sur maitron.fr, 2020 (consulté le 28 octobre 2024).
↑ « », sur memoiredeguerre.free.fr (consulté le 26 octobre 2024) et « Une stèle pour libération de Plélan et les FFI de Brocéliande », Ouest-France, 6 septembre 2014 (lire en ligne, consulté le 28 octobre 2024).
↑ « », sur memoiredeguerre.free.fr (consulté le 22 novembre 2024).
Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/> correspondante n’a été trouvée
Héraldique
Blason de la famille Baulon.
"De vair au sautoir de gueules."
Blason de la famille Brullon. "D'argent au griffon de sable."
Blason de la famille Grignart de Champsavoy. "De sable à la croix d'argent cantonnée de 4 croissants montants."
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Als u liever doorgaat op de Nederlandse versie van de site, klik dan op "Annuleren". Als je annuleert, zal dit bericht niet meer verschijnen tijdens de sessie.
You are on the Dutch version of the site, but your system indicates that you prefer to use the English language. The entire site is not translated yet, but the menus and buttons on the interface are largely translated.
Sie befinden sich in der Holländisch Version der Website, Ihr System gibt jedoch an, dass Sie die deutsche Sprache bevorzugen. Die gesamte Site ist noch nicht übersetzt, aber die Menüs und Schaltflächen auf der Benutzeroberfläche sind weitgehend übersetzt.
U hebt gevraagd om deze site in het Nederlands te bezoeken. Voor nu wordt alleen de interface vertaald, maar nog niet alle inhoud.
Als je me wilt helpen met vertalingen, is je bijdrage welkom. Het enige dat u hoeft te doen, is u op de site registreren en mij een bericht sturen waarin u wordt gevraagd om u toe te voegen aan de groep vertalers, zodat u de gewenste pagina's kunt vertalen. Een link onderaan elke vertaalde pagina geeft aan dat u de vertaler bent en heeft een link naar uw profiel.
Bij voorbaat dank.
Document heeft de 03/01/2018 gemaakt, de laatste keer de 30/10/2024 gewijzigd Bron van het afgedrukte document:https://www.gaudry.be/nl/lieu/fr/fr-bre/33938.html
De infobrol is een persoonlijke site waarvan de inhoud uitsluitend mijn verantwoordelijkheid is. De tekst is beschikbaar onder CreativeCommons-licentie (BY-NC-SA). Meer info op de gebruiksvoorwaarden en de auteur.