Monterrein [mɔ̃tɛʁɛ̃] est une ancienne commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne, devenue, le 1er janvier 2019, une commune déléguée de la commune nouvelle de Ploërmel.
Géographie
Situation
Carte de l'ancienne commune de Monterrein et des communes avoisinantes.
Évolution du territoire
De 1793 au
Pour un article plus général, voir Ploërmel#Géographie.
La commune étant désormais une commune déléguée de la commune nouvelle Ploërmel, les éléments géographiques caractéristiques de cette ancienne commune peuvent être consultés dans cet article.
↑ « », sur insee.fr (consulté le 4 décembre 2023).
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous la forme Mousterin en 1187, Monterrin en 1793, Monterrein en 1801.
Du vieux breton mouster désignant un monastère, dans ce cas une chapelle rurale, auquel serait associé le nom du saint Rin (que l'on retrouve dans le nom de la commune de Plourin par exemple), mais plus probablement, du relief de la commune. En effet, le territoire de la commune comprend deux collines. Sur la plus élevée se dresse le château de la Haute-Touche à 1 kilomètre à l'ouest du bourg. Sur l'autre colline, située à l'est, se dressent les ruines des moulins de la Haute-Touche. Le mot Touche vient de Tuchenn qui indique un tertre, une éminence, un mont. Le mot Tuchenn vient lui-même de Torgenn. Associé à « Mont » (mot récent, synonyme de l'ancien Torgenn), on obtient Montorgenn puis Montorien puis Monterrin et enfin Monterrein.[réf. nécessaire]
Selon A. Marteville et P. Varin, le nom proviendrait peut-être de mons terrenus, nom d'un tumulus voisin, situé à l'ouest du bourg, dans la lande de Saint-Méen.
Le nom de la localité est attesté en breton sous la forme Mousterrin depuis 1995. Il s'agit de la forme normalisée proposée par l'Office Public de la Langue Bretonne.
↑ Société archéologique du Finistère - 1980 - Bulletin de la Société archéologique du Finistère - Volumes 108 à 109 - page 132.
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↑ A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, lire en ligne), p. 48.
↑ « », sur niverel.brezhoneg.bzh (consulté le 20 décembre 2024)
Histoire
Préhistoire et Antiquité
De la période préhistorique, il reste quatre menhirs sur le territoire communal.
Une enceinte fortifiée, de forme elliptique, fut découverte par l'abbé Marot près du village de Piperay. Selon Joseph-Marie Le Mené, elle serait d'époque romaine. La voie romaine allant de Ploërmel à Rieux, passait par le nord-est de la commune de Monterrein et par la Ville-au-Vy.
Moyen-Âge et Temps modernes
Monterrein serait issu du démembrement de l'ancienne paroisse de Ploërmel.
Petite commune du Morbihan, Monterrein était une ancienne trève de la paroisse de Saint-Abraham.
Deux seigneuries existaient à Monterrein : la Haute-Touche, possédée successivement par les familles Bérard (en 1427), de Kervignac (en 1637) et du Boisbaudry (en 1750) et la seigneurie de Rumfort.
Révolution française
Monterrein est érigée en commune en 1790. Depuis 1801, elle appartient au canton de Malestroit. Et elle acquiert en 1802, après le Concordat, le titre de paroisse.
Le 19 floréal an IV (9 mai 1796) une colonne de soldats républicains forte de 1 200 à 1 500 hommes, commandée par les adjudants généraux Simon et Crublier, se heurta à une bande de Chouans composée de 700 à 800 hommes au château de la Bourdonnaye ; n'osant pas les attaquer de suite et en ayant perdu la trace ensuite, Simon et Crublier laissèrent leurs soldats se livrer sur les communes de Caro et Monterrein à un pillage qui dura deux jours. D'après Angélique de la Marnière, épouse de François du Boisbaudry, les dégâts et pillages faits au château de la Haute-Touche se montaient à 1 977 livres.
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A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Monterrein en 1853 :
« Monterrein : commune formée de l'ancienne trève de ce nom ; aujourd'hui succursale. (..) Principaux villages : le Quebois, Piperay, la Mohanais, la Brosselais, la Haute-Touche, le Tertre. Superficie totale 697 hectares 33 ares dont (..) terres labourables 238 ha, prés et pâturages 115 ha, bois 23 ha, châtaigneraies 12 ha, vergers et jardins 11 ha, landes et incultes 280 ha (..). Moulin de la Haute-Touche. Maison notable : la Haute-Touche. Presque tout le territoire de cette commune se compose de la colline dite des Moulins de la Haute-Touche et forme deux coteaux. L'un, exposé au sud, est rocailleux et aride, excepté à la porte du bourg ; l'autre, exposé au nord, est sur un sol argileux qui va en décroissant de valeur à mesure que l'on gagne la base de la colline. Les terres sont en général mal cultivées, mais les prairies sont bonnes et fertiles, parce que les pluies d'orage les dotent sans cesse des particules les plus fines du sol qui les dominent. (..) Géologie : terrain schisto-argileux. On parle le français [en fait le gallo]. »
Le 28 août 1883, Raoul du Boisbaudry, maire de Monterrein, fut suspendu de ses fonctions pendant deux mois « pour avoir publiquement et avec violence, (..) attaqué les lois et le gouvernement » à l'occasion de la distribution des prix de l'école publique de Roc-Saint-André.
Le Journal du Midi écrit en 1894 que la commune de Monterrein, qui n'a alors que 392 habitants, a été contrainte en raison des lois de laïcisation de construire une école publique des filles et un logement pour l'institutrice, que celle-ci n'a aucun élève (l'école privée en a 70).
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La Belle Époque
En 1904 l'école tenue par les Sœurs de Saint-Jacut est fermée sur décision du gouvernement en vertu de la loi sur les congrégations.
En 1907 le journal L'Ouest-Éclair déplore l'arrièration des pratiques agricoles dans la région : « Que de landes encore, du côté de Campénéac par exemple, et comme les paysans sont routiniers par là. À Malestroit c'est pis encore ; de Saint-Marcel au Roc-Saint-André, par Sérent, de Réminiac à Monterrein, par Caro, comptez les terrains incultes, à peine plantés de maigres sapins. (..) Pourquoi alors ces progrès si lents qui paraissent nuls ? Pourquoi le sol de Sérent ou de Ménéac ne produiraient-ils pas aussi bien que celui de Bréhan ? Ces terrains sont trop maigres, dira-t-on. (..) La faute n'est pas à la terre, elle n'est pas plus au manque de bras, elle est au manque d'initiative, au manque d'influences compétentes ».
Un décret du Président de la République en date du 27 février 1911, attribue à la commune de Monterrein, à défaut de bureau de bienfaisance, les biens ayant appartenu à la fabrique de l'église de Monterrein et actuellement placés sous séquestre.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Monterrein porte les noms de 22 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale; parmi eux 2 sont morts en BelgiqueConstant Robert dès le 22 août 1914 à Maissin et ]Jean Guilloux le 23 avril 1917 à Coxyde) ; Joseph Gilard est mort des suites de ses blessures le 11 juin 1915 à Alexandrie (Égypte) ; Alexandre Naël est mort de maladie le 22 septembre 1918 alors qu'il était en captivité en Allemagne ; tous les autres sont morts sur le sol français.
L'Entre-deux-guerres
Le château de la Haute Touche vers 1920 (carte postale).
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Monterrein porte les noms de 4 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : Eugène Mesle, tué à l'ennemi au printemps 1940 lors de la Bataille de France ; Léon Davalo (mort de maladie en 1940) ; Ange Duval, mort en 1944 lors d'un bombardement alors qu'il était en captivité en Allemagne ; Jean Evain, mort aussi en captivité en Allemagne, le 29 mars 1945.
L'après-guerre
Un soldat originaire de Monterrein, René Doudard, est mort pour la France le 26 novembre 1957 pendant la Guerre d'Algérie.
Depuis 1993, un monument symbolisant « La Paix » réalisé en schiste du pays, constitué de six colonnes laissant apparaître une colombe s'élançant dans le ciel. Ce monument s'intégrant dans l'enceinte de l'église est à la mémoire des enfants de Monterrein morts pour la France.
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Monterrein est passé de l'arrondissement de Vannes à l'arrondissement de Pontivy le 1er janvier 2017.
La commune fusionne avec la commune de Ploërmel au sein de la commune nouvelle de Ploërmel le commune déléguée.
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↑ René Kerviler, Étude critique sur la géographie de la presqu'île armoricaine au commencement et à la fin de l'occupation romaine, Saint-Brieuc, L. Prud'homme, 1874 (lire en ligne), p. 93.
↑ a et b« », sur infobretagne.com (consulté le 16 septembre 2024).
↑ Jacques-Marie Le Claire, L'ancienne paroisse de Guer, Hennebont, 1915 (lire en ligne), p. 387 et 388.
↑ « Monterrein, 28 août », L'Intransigeant, 30 aoũt 1883, lire en ligne, consulté le 17 septembre 2024).
↑ « Proposition libérale », Le Journal du Midi, 12 mars 1894, lire en ligne, consulté le 17 septembre 2024).
↑ « Les écoles congréganistes qui vont être fermées », L'Univers, 11 juillet 1904, lire en ligne, consulté le 17 septembre 2024).
↑ « Ploërmel. L'agriculture », L'Ouest-Éclair, 25 octobre 1907, lire en ligne, consulté le 9 septembre 2024).
↑ « Décret n° 15 », Journal officiel de la République française, 8 mars 1811, lire en ligne, consulté le 17 septembre 2024).
↑ a b et c« », sur memorialgenweb.org (consulté le 17 septembre 2024).
↑ Arrêté portant création de la commune nouvelle de Ploërmel (publié le 28 décembre 2018)
Héraldique
Les armoiries de Monterrein se blasonnent ainsi :
Parti : 1) d’azur à une colombe contournée volante d’argent – 2) de sinople à un menhir entaillé au sommet d’or – au chef d’argent chargé de trois croix de sable.
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