Saint-Malo-de-Beignon [sɛ̃ malo d(ə)bɛɲɔ̃] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
Si cette commune est voisine de Beignon, son nom évoque aussi Saint-Malo parce que sous l'Ancien Régime l'évêque de Saint-Malo y avait sa résidence d'été.
Géographie
Situation
Saint-Malo-de-Beignon se trouve au sud-ouest de la forêt de Paimpont et dans le nord-est du département du Morbihan ; la commune est limitrophe de l'Ille-et-Vilaine et le camp de Coëtquidan est en partie sur son territoire.
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte avec les communes environnantes
Communes limitrophes de Saint-Malo-de-Beignon
Beignon
Beignon
Plélan-le-Grand Ille-et-Vilaine
Beignon
Guer
Guer
Relief et hydrographie
Commune de petite superficie (3,49 km² contre, par exemple 24,87 km² pour Beignon et 52,11 km² pour Guer, deux de ses communes voisines), Saint-Malo-de-Beignon a des altitudes comprises entre 153 mètres pour son point le plus haut, situé dans l'angle sud-ouest de son territoire, au niveau de la chapelle de Coëtquidan, et 50 mètres, à l'extrémité orientale de son finage au niveau de la confluence entre l'Aff et le Ruisseau de Saint-Malo, son affluent de rive droite, lequel traverse d'ouest en est la partie centrale de la commune, alimentant l'étang de Saint-Malo, avant de servir de limite communale entre Saint-Malo-de-Beignon et Guer dans sa partie aval.
L'aspect général du relief forme une gouttière dans les deux bords sud et nord sont relevés de manière inégale, le bord nord s'élevant seulement à 106 mètres d'altitude. Le bourg est implanté sur le bord sud de cette gouttière, échelonné entre 120 mètres pour son extension récente (lieu-dit Bel-Air) et le bourg ancien, plus proche de la vallée du Ruisseau de Saint-Malo, situé vers 70 mètres d'altitude.
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat de la Bretagne et Climat du Morbihan.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 amplitude thermique annuelle de 12,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Guer à 6 vol d'oiseau, est de 12,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Transports
Beignon est desservi principalement par la D 773, axe routier nord-sud qui est l'ancienne Route nationale 773 déclassée en route départementale ; cette route vient côte nord de Paimpont et se dirige côté sud vers Guer ; un embranchement, la D 773b, part de Saint-Malo-de-Beignon pour se diriger vers Beignon.
Paysages et habitat
Faiblement peuplée au début du périurbanisation et une rurbanisation sensible de la partie de la commune située au sud du bourg, en direction du lieu-dit Bel-Air et la naissance d'un véritable quartier urbain à l'extrême sud de la commune, qui fait partie de l'agglomération de Bellevue, située principalement dans la commune de Guer, et qui est le lieu habité principal du camp de Coëtquidan ; mais la diminution du nombre des militaires fréquentant le camp a entraîné un déclin démographique après 1962.
La commune a conservé de nombreux espaces boisés, disséminés un peu partout sur son territoire.
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Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Sanctus Masloo de Bidainono en 1062,, Saint Mallou en 1467.
Saint-Malo-de-Beignon fait référence aux évêques de Saint-Malo qui possèdent une résidence d'été sur ce territoire dès 1062.
Beignon reste de sens obscur ; ce toponyme pourrait dériver de Bennius, anthroponyme celte.
Le nom en gallo de la commune est Saent-Malo-de-Benyon et Sant-Maloù-Benion en breton.
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Histoire
Antiquité
Un trésor monétaire d'époque celtique (120 à 56 avant J.-C.) de 150 à 200 monnaies riedones, a été découvert à Saint-Malo-de-Beignon en 1851.
Moyen-Âge
« On a dit que Saint-Malo-de-Baignon [Beignon], très ancienne résidence des évêques d'Aleth, a été pendant soixante ans le siège d'un évêché. Lors d'un schisme provoqué dans ce siège par la lutte des barons bretons contre Eudon, qu'ils accusaient de vouloir usurper le trône ducal, au détriment de son neveu Alain III, Eudon et le pape auraient nommé simultanément des évêques d'Aleth, dont les uns auraient résidé à Saint-Malo et les autres à Saint-Malo-de-Baignon », mais cela est très contesté et réfuté de nos jours par les historiens. En réalité les évêques de Saint-Malo construisirent dès le . Cette résidence d'été des évêques de Saint-Malo devint le siège d'officialité pour la moitié sud du diocèse de Saint-Malo.
C'et à Saint-Malo -de-Beignon que l'historien Bertrand d'Argentré situe le refuge du prince Arthur. Le jour de l'Assomption de l'an 1196, c'est à Saint-Malo-de-Beignon qu'Arthur Ier de Bretagne reçut le serment de fidélité de ses grands vassaux.
Temps modernes
Un aveu de 1564 fait état d'un accord entre l'évêque, propriétaire d'un fief vaste de 2 400 journaux et ses vassaux, ceux-ci obtenant des droits d'usage contre le paiement d'une redevance ; mais entre le afféagement du quart des communs de Beignon (aux alentours du moulin de Lanviel et de la chapelle Sainte-Reine) par l'évêque
Mgr des Laurents au profit de notables entraîna un procès gagné par les habitants de Beignon.
En raison de la présence du "château de Beignon", résidence épiscopale et siège de l'officialité des barons-évêques de Saint-Malo, de nombreuses maisons étaient alors occupées par les délégués de la juridiction seigneuriale des Évêques et par les écoliers venant étudier dans le collège, aussi séminaire jusqu'à la Révolution française qui expropria les Évêques.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Saint-Malo-de-Beignon en 1778 :
« Saint-Malo-de-Baignon [Beignon] ; dans un fond ; à 17 lieues au sud de Saint-Malo, son évêché ; à 8 lieues de Rennes et à 1 lieue un tiers de Plélan, sa subdélégation. Cette paroisse ressortit à Ploërmel, et compte 150 communiants : la cure est à l'alternative. Le territoire, coupé de vallons très profonds, est mal cultivé, et renferme une plus grande quantité de terres incultes que de terres en labeur labour. La maison seigneuriale, nommée le château de Baignon, est la maison de plaisance des évêques de Saint-Malo ; elle leur fut donnée, selon d'Argentré, par le seigneur de Montfort : elle a une haute justice qui a titre de régaires. »
Révolution française
Le , le cahier de doléances de Saint-Malo-de-Beignon est rédigé dans la sacristie de l'église paroissiale sous la présidence et par le procureur fiscal de l'évêque de Saint-Malo, François Boisgontier ; le texte est signé par ceux des paroissiens présents qui savent signer, une quinzaine ; le texte intégral de ce chier de doléances est consultable sur Internet.
La partie sud de l'évêché de Saint-Malo est particulièrement touchée par des révoltes agraires au début de 1790, ce qui s'explique par les abus importants des seigneurs et de leurs procureurs fiscaux.
Entre le 25 et le les vassaux des seigneurs de Plélan, Saint-Malo-de-Beignon et Paimpont attaquent les châteaux de leurs seigneurs et demandent la suppression des droits féodaux. Le manoir des évêques à Saint-Malo-de-Beignon est attaqué le (les révoltés saccagèrent le manoir et firent un feu de joie avec les parchemins de l'évêque-baron, Mgr de Pressigny) et l’abbaye de Paimpont le lendemain.
« Le une bande de jeunes gens de Paimpont, de Saint-Malo [Saint-Malo-de-Beignon], de Plélan (..) forçait l'entrée de Comper, alors au marquis de Sérent, malgré pont-levis, porte, herse, et mettait le feu au château, en ayant bien soin de faire flamber en un tas les titres des droits haïs et des privilèges abhorrés ».
Le | ]
Le territoire de Saint-Malo-de-Beignon fait partie de Beignon de 1808 à 1813, avant de redevenir une commune indépendante.
Vendu comme bien national pendant la Révolution française, le château
de Beignon devint successivement la propriété des familles Cheffontaines, Trévelec, Boispéan (en 1895) et Guillaume. Au .
Le journal Le Courrier français relate en détail la réception du duc de Nemours, venu visiter le camp de Thélin (en Plélan-le-Grand) en 1843, par le comte de Cheffontaines (bien que celui-ci ait été jusque-là légitimiste) dans son château de Saint-Malo-de-Beignon (dit "château de Beignon") et la visite du camp par le duc.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Saint-Malo-de-Beignon en 1853 :
« Saint-Malo-de-Baignon [Beignon] (sous l'invocation de saint Malo) : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale. (..) En 1808 l'ancienne paroisse fut supprimée et réunie à Baignon [Beignon] pour le culte. En 1809 Mgr. de Bausset, évêque de Vannes, l'érigea en oratoire ; en 1843 elle a été créée succursale. On voit dans cette église les tombes de quatre évêques de Saint-Malo : il serait curieux de bien connaître quels sont ces prélats, et si leur sépulture peut jeter quelque jour sur la question historique [de la présence éventuelle d'un évêché à Saint-Malo-de-Beignon]. En outre de l'église, il y a, dans la commune, une antique chapelle, près de laquelle est une fontaine très abondante, et entretenue par un aqueduc bien conservé, sur une longueur de plus de 1 500 mètres. L'ancien château des évêques a été vendu nationalement en 1790. Acquis par la famille de Cheffontaines, il a été transformé en une charmante habitation moderne. Lors de l'établissement du camp d'instruction du Thélin [en 1843], M. le duc de Nemours y avait reçu l'hospitalité ; son quartier général y était établi. Géologie : grès au sud. On parle le français [en fait le gallo]. »
En 1857 la princesse Élisa Napoléone Baciocchi proposa d'acheter les landes de Coëtquidan pour y créer un domaine agricole. La municipalité de Saint-Malo-de-Beignon accepta de vendre ses communaux, mais celle de Beignon refusa, consciente de l'intérêt des communs, qui couvraient la moitié de la superficie communale, pour ses habitants ; finalement la princesse créa son domaine agricole à Colpo.
C'est en 1873 que le ministre de la guerre fait étudier le projet d'un champ de tir sur la lande de Coëtquidan, les portions de lande à occuper momentanément dépendant des six communes de Guer, Augan, Porcaro, Saint-Malo-de-Beignon, Campénéac et Beignon. « Elles se composent, dans les cinq premières, de terrains communaux que les municipalités s'étaient empressées de mettre à la disposition de l'administration de la guerre, moyennant la concession de certains avantages, notamment des fumiers. Mais, dans la commune de Beignon, la négociation avait été plus difficile parce que les terrains y étaient devenus l'objet d'un partage consommé entre les habitants, et qu'on avait à traiter avec un plus grand nombre d'individus ».
La création en 1878 (décret d'utilité publique en date du et jugement d'expropriation en date du par le tribunal d'instance de Ploërmel) se fait pour partie dans la portion sud du territoire communal.
Carte du champ de tir de Coëtquidan lors de sa création en 1878 (Service géographique de l'armée).
Création du champ de tir de Coëtquidan en 1878 (Conseil général du Morbihan).
Le | ]
La Belle Époque
Un article du journal Le Rappel décrit ainsi Saint-Mako-de-Beignon en 1903 :
« Beignon [en fait Saint-Malo-de-Beignon] me plut, à l'orée des forêts de Paimpont (..), au-dessus de Saint-Malo, château de style caduc, au bord d'un étang fleuri de nénuphars, ainsi nommé du séjour favori des prélats malouins. Dans le village même les gâs [gars] montrent avec orgueil la maison de l'évêque, où vécut, durant ses vacances estivales, un des leurs parvenu à la dignité de l'épiscopat. Les habitations, en roches brunes jointoyées de chaux, ont l'aspect de nougats brûlés, les cours regorgent de fumier, et la vermine fait rage. L'école communale est une ancienne maison ecclésiastique, surmontée d'un portique où sonnait jadis l'appel des heures. Les enfants fréquentent plus nombreux chez les Frères dont le logis spacieux et les classes plus claires se trouvent en contrebas, dans un cadre au spectacle merveilleux. »
Selon un reportage de 1908, Saint-Malo-de-Beignon possédait alors de très nombreux cabarets dont les façades étaient « couvertes d'inscriptions blanches sur fond noir, avec un dessin, également blanc, représentant une croix, là une bouteille, ailleurs un cor de chasse ou tout autre emblème. L'inscription a figure d'épitaphe. C'est l'adieu de la classe qui s'en va. Chaque batterie, en quittant le camp [de Coëtquidan] offre ainsi un dernier souvenir à ceusses de la classe ».
Le même auteur précise que le « village est d'ailleurs fort petit. À mi-hauteur sur les pentes
(..) coulait une fontaine près de laquelle, suivant la coutume bretonne, on a élevé une chapelle. La fontaine a été captée pour les besoins du camp. Une machine élève les eaux sur le plateau. Les baraquements sont un peu au-dessus.
Combien lugubres avec leurs murs de schiste sombre et leur toiture d'ardoise ! Les chevaux sont abrités sous des hangars recouverts d'ardoises et disposés en sept longues rangées.
Les expropriations provoquées par l'extension du camp de Coëtquidan aux alentours de 1910-1912 provoquèrent un véritable traumatisme dans la région : 400 habitants et 2 000 hectares (en réalité 1 640 hectares) de terres furent expropriés à Beignon ; à Campénéac, Augan et Porcaro près de 5 000 hectares ont été frappés d'expropriation. « Le château du Bois-du-Loup, valant 1 million [de francs] a été abattu à coups de canon (..) Les villages de Montervily, Le Faou, Launay-Salmon, Lépinay, La Ville-Quignon, La Ville-Lhèle sont tous dévastés. Les anciens propriétaires de ces maisons ont tiré le meilleur parti possible des boiseries, portes et fenêtres ; le génie qui a pris possession de toute cette contrée a emporté le reste : poutres, etc.. (..) Plus loin, nous entrons dans la chapelle Saint-Mathurin, de style roman. Les portes sont brisées ; plus d'autel, plus un seul vitrail ; les dalles ont été enlevées (..) Il en est de même, paraît-il, des chapelles de Saint-Méen et de Sainte-Reine, où tous les ans, jadis, les foules venaient en pèlerinage ». En octobre 1914 de faux bruits accusèrent à tort des prisonniers de guerre allemands, hébergés à Saint-Malo-de-Beignon, d'être les auteurs de ces destructions.
En 1911 le conseil municipal de Saint-Malo-de-Beignon proteste contre l'avancée à 5 heures ½ du matin (au lieu de 6 heures ½ jusqu'ici) de l'interdiction de circulation sur certaines routes lors des séances de tir organisées à Coëtquidan, ce qui oblige les riverains du camp habitant Augan, Monteneuf et Porcaro à partir avant 4 heures du matin pour venir au bourg de Saint-Malo-de-Beignon, ce qui occasionne un préjudice certain pour les commerçants les jours de foires et marchés.
En 1912 « les cultivateurs de Porcaro, Augan, Campénéac, Guer, Saint-Malo-de-Beignon demandèrent l'autorisation de faire paître leurs bestiaux sur les landes expropriées pour l'extension du camp de Coëtquidan, et de continuer à faire usage des mares, pièces d'eau et sources situées sur les terrains militaires récemment acquis pour y abreuver leurs bestiaux et pour leurs besoins domestiques » ; le ministre de la guerre fit répondre qu'« il y aurait de graves inconvénients à rapporter ces interdictions (..) sauf à titre exceptionnel ».
Saint-Malo-de-Beignon ː la mairie-école au début du XXe siècle (carte postale).
Saint-Malo-de-Beignon ː l'église paroissiale Saint-Malo et le cimetière vers 1910 (carte postale).
Vœu proposé et adopté par le Conseil général du Morbihan pour que les paysans obtiennent le droit de pacage et d'eau dans le camp de Coëtquidan (1912).
Saint-Malo-de-Beignon ː le chemin menant au camp de Coëtquidan (carte postale).
La ligne de tramway à voie métrique et voie unique de la Compagnie des tramways à vapeur d'Ille-et-Vilaine allant de Rennes à Plélan (inaugurée en 1898) et surnommée « le Tacot », est prolongée jusqu'à Guer via Paimpont-les-Forges, Beignon, Saint-Malo-de-Beignon et le camp de Coëtquidan (mise en service le ), puis jusqu'à Redon via Carentoir et La Gacilly, elle ferma le .
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Saint-Malo-de-Beignon porte les noms de 20 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondialec; la plupart sont morts sur le sol frençais.
L'Entre-deux-guerres
L'inauguration du monument aux morts de Saint-Malo-de-Beignon a lieu le .
Une réunion organisée le , réunissant des autorités militaires, l'ingénieur des Ponts et Chaussées de Pontivy et les maires de Beignon, Saint-Malo-de-Beignon, Campénéac, Augan et Guer précisa les modalités d'interruption du trafic routier lors des séances de tir dans le camp de Coëtquidan, concernant notamment la route nationale 24 (dont le tracé d'alors passait par Campénéac et Plélan-le-Grand via Beignon et Trécesson) et les routes d'intérêt local « de viabilité médiocre [où] la circulation rurale est beaucoup plus importante que la circulation automobile » comme les axes Augan-Beignon et Porcaro-Beignon. En 1929 les élus locaux demandent une restriction des interdictions.
Camp de Coëtquidan ː adjudication annuelle de la coupe des landes et herbages (1916).
Carte du camp de Coëtquidan en 1926 (Service géographique de l'armée).
Communiqué annonçant la fermeture de routes lors d'une séance de tirs dans le camp de Coëtquidan (journal L'Ouest-Éclair du ).
Le château de Beignon vers 1930.
Le château de Beignon vers 1930.
Saint-Malo-de-Beignon ː le centre du bourg vers 1930 (carte postale).
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Saint-Malo-de-Beignon porte les noms de 4 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles Jean Mougeret, soldat mort de maladie le ; Roger Amice, résistant F.F.I., mort accidentellement en service le .
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Héraldique
Les armoiries de Saint-Malo-de-Beignon se blasonnent ainsi :
D'argent à la croix d'azur, cantonnée de deux mouchetures d'hermine de sable, l'une en chef à dextre, l'autre en pointe à senestre, et chargée d'une crosse épiscopale d'or surchargée en abîme d'une mître du même.
Conc: B. Le Ny-Jégat.
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