Rochefort-en-Terre
Localisation
Rochefort-en-Terre : descriptif
- Rochefort-en-Terre
Rochefort-en-Terre [ʁɔʃfɔʁ ɑ̃ tɛʁ] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne
En 2016, Rochefort-en-Terre a été élu « Village préféré des Français ».
Géographie
Situation
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La commune de Rochefort-en-Terre, de petite superficie, est bâtie sur le flanc sud d'une crête rocheuse bordée au nord par les Landes de Lanvaux. Elle est entourée par les communes de Pluherlin et de Malansac. Le ruisseau de Saint-Gentien (ou Gueuzon), modeste affluent de rive droite de l'Arz, forme un méandre qui entoure et sert de limite à la commune au sud, à l'est et au nord-est, un de ses affluents lui servant de limite au nord-ouest du finage communal, lequel a un relief assez accidenté : si les cours d'eau précités coulent entre 40 mètres côté amont pour le ruisseau de Saint-Gentien à son entrée sur le territoire communal (au niveau de l'étang du Moulin neuf) et 23 mètres d'altitude (à la sortie du territoire communal), le château se trouve à l'emplacement du point le plus élevé, à 63 mètres d'altitude.
La partie rurale est très peu étendue et se trouve essentiellement à l'ouest et au sud-ouest de la ville ancienne (quartiers de la Mare, la Vacherie et la Croix aux Moines) où se développe la périurbanisation, la ville ancienne ne pouvant s'étendre en raison de son emplacement exigu et des mesures de protection du site.
La ville est traversée par la D 777 (ancienne Route nationale 777) qui se dirige vers l'ouest vers Questembert et vers l'est vers La Gacilly, une déviation, la D 777a permettant de contourner la ville par le nord. Au sud-est, La D 21 relie Rochefort-en-Terre à Malansac. Questembert et Malansac disposent de gares sur la Ligne ferroviaire de Rennes à Quimper via Redon.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 amplitude thermique annuelle de 12,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pleucadeuc à 7 vol d'oiseau, est de 11,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Attesté sous la forme latine Rupes Fortis en l'an 1260.
Roc'h-an-Argoed en breton.
Si le toponyme français est une traduction littérale du toponyme latin, la traduction du toponyme breton serait "Rocher de l'Argoat", « Rocher du pays des terres »[pas clair].
- Dans les archives du Prieuré de Madeleine de Malestroit
Histoire
Moyen-Âge
Le prieuré Saint-Michel de la Grêle fut fondé dès le .
La cité est dotée au château construit sur l'éperon rocheux par les seigneurs de Rochefort. Il a été construit selon un plan pentagonal et prend la place d'anciennes fortifications gallo-romaines. Le bourg se développe à partir du château et son nom apparaît en 1260 sous la forme de Rupes castris. Il comporte de nombreux services administratifs et est le siège d'une seigneurie puissante : dès le châtellenie de Rochefort figure parmi les principales seigneuries du pays vannetais. Le domaine seigneurial s'étendait sur plus de 5 000 hectares.
Le plus ancien seigneur de Rochefort connu est Thibaud, qui vivait en 1280. Cette seigneurie fut érigée en châtellenie en 1304 en faveur de Thébaud par le duc Jean Ier de Bretagne ; Guillaume IV de Rochefort fut évêque de Léon entre 1346 et 1349 ; en 1374, la seigneurie passa aux mains de la maison de Rieux par le mariage le de Jean III de Rieux (1377-1431), avec Jeanne de Rochefort. En 1440 Jean de Rieux fonda le monastère des Cordeliers de Saint-François de Bodelio, situé à Malansac. Le , Jean IV de Rieux, sire de Rieux et de Rochefort, ordonne que pendant toute sa vie, en l'église de La Tronchaye, soient dits tous les jours « matines, prime, tierce, sexte, none, vêpres et complies, avec une messe votive, à diacre et sous-diacre, comme dans les églises cathédrales ou collégiales ». En conséquence il créa six chapelains et un doyen, et assigna aux premiers trente livres monnaie de rente, et aux seconds quarante livres, et quinze livres qu'il promit pour l'entretien du luminaire. Son fils Claude de Rieux (1497-1532), rendit cette fondation perpétuelle par ses lettres du
La seigneurie de Rochefort avait haute, moyenne et basse justice, ferme-droit, fief de haubert, justice à feu et à sang, fourches patibulaires à quatre poteaux, ceps et colliers et, avec juridiction souveraine sur les paroisses de Rochefort, Malansac, Pluherlin, Pleucadeuc, Questembert, Elven, Molac, Berric et Sulniac.
La châtellenie s'étendait sur une dizaine de paroisses ; au sud, celles de Limerzel, Questembert, Péaule, Caden fournissaient les ressources issues de la culture et de l'élevage ; au nord, celles de Pluherlin et Malansac le bois des Landes de Lanvaux ; au centre se situait le bourg aux fonctions artisanales et commerçantes.
Temps modernes
La chapelle Saint-Roch, dédiée à saint Roch, fut construite en 1527 après l'éradication d'une épidémie de peste.
Pendant les Guerres de la Ligue, en , le prince de Conti et le maréchal d'Aumont assiégèrent la ville et le château de Rochefort, qui résistèrent à ces attaques « et à plus de 2 500 coups de canons qui ne purent faire une brèche pour l'assaut ». Le , le duc de Mercœur fit lever le siège. En 1594, Nicolas de Talhouët prit le château et le fit raser. Il a été depuis reconstruit et appartint au maison de Nétumière.
Jean-Baptiste de Larlan Kercadio et son fils François Julien de Larlan Kercadio, tous deux comtes de Rochefort, furent aussi tous les deux présidents à mortier au Parlement de Bretagne. En 1737, leur petit-fils et fils « haut et puissant seigneur Messire Jean Anne Vincent Larlan de Kercadio, chevalier (...) », mousquetaire, est comte de Rochefort, marquis de la Dobrays, seigneur de Questembert, Malestroit et autres lieux.
Cinq missions paroissiales prêchées par des Lazaristes, furent organisées à Rochefort en 1707, 1718 ,1733, 1745 et 1761.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Rochefort en 1778 :
« Rochefort ; petite ville et trève de la paroisse de Pluherlin, près de la rivière d'Ars ; à 7 lieues à l'est de Vannes, son évêché, à 15 lieues de Rennes et à 4 lieues ½ de Redon, sa subdélégation. Le séjour de l'endroit est très agréable. On y remarque un très beau château et une collégiale.(...) Rochefort, Keralio et annexes forment une haute justice, qui appartient à Madame de Nétumière. »
Révolution française
En , le château fut assigné et pris par les chouans. Trois administrateurs du district (Lucas Boucherel, Duquerno et Denoual), qui faisaient partie de la vingtaine de républicains qui s' y étaient réfugiés, qui s'étaient rendus pour éviter la mise-à-sac de la ville et obtenir la vie sauvé, furent massacrés sauvagement et leurs restes promenés à travers les rues de la ville. La commune a pris les noms de Rochefort-des-Trois et de Roche-des-Trois pendant quelques années.
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
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En 1800, Rochefort est chef-lieu de canton. Une activité industrielle s'y développe autour des ardoisières, des clouteries et tanneries.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Rochefort en 1843 :
« Rochefort : commune formée de l'ancienne ville et paroisse de ce nom, aujourd'hui cure de 2e classe. En 1790, Rochefort fut créé chef-lieu de district. Il y a aujourd'hui en cette ville bureau de poste, brigade de gendarmerie à pied, bureau d'enregistrement, perception des contributions directes. (...) Rochefort est une petite ville située au fond d'un vallon abrupt que forme l'une des extrémités de la chaîne ds montagnes schisteuses dans laquelle est l'exploitation ardoisière de Malansac. Les ruines du vieux château qui donna son nom à cette ville la dominent encore et semblent, du haut de leur colline rocheuse, veiller sur elle. La collégiale de La Tronchaye (...) a subsisté telle que le maréchal de Rieux l'avait instituée. Depuis, elle est devenue l'église paroissiale de Rochefort ; c'est un édifice irrégulier, dont la construction peut remonter aux premières années du sainte Vierge et un saint Joseph ne sont autres que deux statues d'une comtesse et d'un comte de Rochefort, sauvées alors de la destruction. (...) Le vieux château de Rochefort, à demi ruiné du temps de la Ligue, puis rebâti, a été détruit dans les guerres de la Révolution, à la suite d'un combat entre les insurgés bretons et les Républicains, qui s'en emparèrent. Il y a foire le deuxième lundi de chaque mois ; marché tous les mardis. (...) Géologie : schiste argileux. On parle le français. »
L'abbé Pierre Marot, précédemment recteur de Sérent, fut curé de Rochefort-en-Terre pendant 21 ans à partir de 1844. Il fit des recherches archéologiques, découvrant des objets de l'âge de pierre et de l'âge du bronze.
Un texte publié en 1887 présente les ardoisières exploitées depuis longtemps à Rochefort-en-Terre : « La société actuelle date de 1860 (...) : elle exploite (...) quatre carrières à ciel ouvert ou en galerie. Elle occupe 350 à 400 ouvriers et produit 16 millions d'ardoises [par an] (...), expédie ses ardoises dans toute la France. (...). Il convient, au sujet de l'ardoise de Rochefort, d'insister sur sa dureté, son élasticité et sa résistance à la flexion, qualités premières de tout schiste ardoisier ».
En 1892, la commune prend le nom de Rochefort-en-Terre.
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Paul Géniaux : Tailleur d'ardoises à Rochefort-en-Terre vers 1895 (Musée de Bretagne, Rennes)
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Paul Géniaux : Carrière d'ardoises à Rochefort-en-Terre vers 1895 (Musée de Bretagne, Rennes).
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Rochefort-en-Terre vers 1900 1
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Rochefort-en-Terre vers 1900 2
Vers la fin du Naïa, une sorcière connue, hantait à Rochefort-en-terre le vieux château ruiné des Rieux. « Instruite, intelligente, crainte et respectée, elle fait le bonheur des photographes. On la prétend capable de manipuler les braises, de lire entre les lignes de la main, de prédire l'amour, de parler au démon Gnâmi et, bien entendu, de jeter des sorts... ». Aujourd'hui un musée, situé dans ce même château qu'elle aurait arpentée, porte son nom : le Naia Museum. Dans son livre "La vielle France qui s'en va", Charles Géniaux raconte sa rencontre avec cette figure emblématique du village:
« J'étais arrivé depuis quelques jours à Rochefort-en-Terre, une exquise petite ville moyenâgeuse du pays morbihannais. A l'hôtel Lecadre, dans la salle à manger décorée par quelques peintres connus, comme Joubert, Grolleron, Bloch, Stevens, on causait Bretagne et Bretons, croyances et superstitions, miracles et sortilèges. "Nous possédons dans le canton une sorcière authentique, affirme notre aimable hôtesse. - Vous plaisantez madame? - Je parle très sérieusement, et même... je crois un peu au pouvoir étrange de cette bonne femme. On l'appelle Naïa. Je l'ai toujours connue très vielle, et songez que j'ai moi-même cinquante ans! Dans mon enfance, elle m'a annoncé à peu près tout ce qui m'est arrivé. (...) Naïa était assise à l'entrée d'une niche enlierrée, un gros bâton ferré à la main. "Ah ah! mon fils! tu voulais voir la sorcière!" Je lui expliquai mon désir d'entrer en relation avec elle. "Oui, dit-elle très bas, tu viens pour rire ensuite avec les autres!" Je protestai, et à tout hasard lui racontai que j'écrivais et que je serais bien aise d'avoir des photographies d'elle. "Non, non, pas aujourd'hui, je ne veut pas." Après un silence elle reprit "Ainsi tu parleras de moi dans les journaux, et tu dessineras ma figure?" (...) Tandis qu'elle causait, j'examinai attentivement la sorcière. Elle me parut une femme robuste de soixante années. Ses traits, son front ridé, pouvaient être d'une centenaire, cependant que ses mains charnues et solides démentaient la vieillesse précoce du haut de son visage. Mais je n'oublierai jamais les yeux de cette curieuse jeteuse de sorts. Ils sont blancs, gros hagards. J'ai écrit blancs, je devrais dire laiteux, brouillés. J'aurais conclu à la cécité de Naïa; mais, par un phénomène inexplicable, ce brouillard qui masque ses pupilles ne l'empêchait nullement d'apercevoir fort loin les moindres détails d'une scène, ainsi qu'elle me le prouva. Ses cheveux encore noirs débordaient sur les épaules. Son costume, à l'allure romantique, se composait d'un énorme châle très propre et d'une robe de laine grossière. »
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Charles Géniaux : Comment Naïa m'est apparue lors de notre première rencontre.
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Charles Géniaux : Une des apparitions de Naïa qui effraie tant les paysans.
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Naïa la sorcière donnant une consultation (carte postale ND Photo).
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La Belle Époque
À partir de 1903, Alfred Klots, propriétaire du château, invite des peintres dans la cité et met en place les activités touristiques. Il eut l'idée en 1911 de lancer un concours à travers la ville : celui des « fenêtres fleuries », devenu au fil du temps celui des « villages fleuris ».
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Rochefort-en-Terre au début du XXe siècle : une rue.
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L'étang de Rochefort-en-Terre au début du XXe siècle (carte postale).
Des autodafés de manuels scolaires proscrits par l'église catholique furent organisés dans plusieurs communes du Morbihan comme Férel, Belz, Rochefort, Gestel et Saint-Thuriau en 1910.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Rochefort-en-Terre porte les noms de 24 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Parmi eux, Alphonse Maigné "tombé glorieusement sur le champ de bataille au Four de Paris (Argonne) le âgé de 29 ans" selon une plaque commémorative située dans la chapelle du château de Rochefort-en-Terre.
L'Entre-deux-guerres
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Rochefort-en-Terre vu des Roches Noires.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Rochefort-en-Terre porte les noms de 5 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale.
L'après Seconde Guerre mondiale
Deux soldats originaires de Rochefort-en-Terre (Raymond Denis et Arthur Le Borgne) sont morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine, le premier en 1946 en Cochinchine, le second en 1949 au Tonkin.
Le | ]
En 2009, la commune entre dans la communauté de communes de Questembert.
En 2016, l'émission présentée par Stéphane Bern, Le Village préféré des Français, désigne Rochefort-en-Terre.
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- J-P Leguay, Hervé Martin, Fastes et malheurs de la Bretagne ducale 1213-1532, Rennes, 1982, p. 213.
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- A. Chédeville...op. cit. , p. 170.
- Jean-Baptiste de Larlan Kercadio, né le à Rennes, décédé en 1717.
- François Julien de Larlan Kercadio, né le à Rennes, décédé le au château de Rochefort.
- Jean Anne Vincent Larlan de Kercadio, né le , décédé en 1771.
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- Erwan Chartrier-Le Floch, "Clichés armoricains" (1870-1930). Une Bretagne pittoresque et insolite", Coop Breizh, 2017, (ISBN ).
- Catalogue d'exposition - Naia Museum 2.0 - L'Imaginarium
- Stéphane Bern - Le village préféré des français, La France et ses villages, page 90, (ISBN ).
- « La guerre des livres en Bretagne. La guerre contre les manuels », Journal La Calotte, (lire en ligne, consulté le ).
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- « », sur Les combats de l'Argonne en 14-18, (consulté le ).
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Héraldique
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Les armoiries de Rochefort-en-Terre se blasonnent ainsi : |
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Rochefort-en-Terre dans la littérature
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