Saint-Georges-de-Chesné

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Saint-Georges-de-Chesné : descriptif

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Saint-Georges-de-Chesné

Saint-Georges-de-Chesné est une ancienne commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 707 habitants

Le 1er janvier 2019, elle a fusionné avec Saint-Jean-sur-Couesnon, Saint-Marc-sur-Couesnon et Vendel pour former la commune de Rives-du-Couesnon.

Géographie

Situation

Saint-Georges-de-Chesné est situé à 38 Rennes et à 49 Mont-Saint-Michel dans le pays de Fougères, entre Mayenne et Normandie. La commune se trouve entre Fougères (11 Vitré (16 A84) de Saint-Aubin-du-Cormier.

Relief

Constituée de vallons, la commune se situe sur la ligne de partage des eaux entre la Manche et l’Atlantique. Saint-Georges-de-Chesné est baigné par le Général, affluent du Couesnon, et est bordé au sud par le bois de Rumignon, espace naturel départemental.

Communes limitrophes

Rose des vents Saint-Jean-sur-Couesnon Vendel Billé Rose des vents
Saint-Jean-sur-Couesnon N Combourtillé
O    Saint-Georges-de-Chesné    E
S
Saint-Aubin-du-Cormier
Livré-sur-Changeon
Mecé Combourtillé

Les communes limitrophes sont Vendel, Billé, Combourtillé, Mecé, Livré-sur-Changeon, Saint-Aubin-du-Cormier et Saint-Jean-sur-Couesnon.

Climat

Saint-Georges-de-Chesné bénéficie d'un climat océanique.

Relevés Rennes 1961-1990
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures minimales moyennes (°C) 2,1 2,4 3,5 5,3 8,2 11,1 13,0 12,8 11,1 8,3 4,8 3,0 7,1
Températures moyennes (°C) 5,1 5,7 7,6 9,8 13,0 16,2 18,3 18,0 16,1 12,5 8,2 5,9 11,4
Températures maximales moyennes (°C) 8,0 9,1 11,8 14,3 17,8 21,2 23,7 23,2 21,1 16,7 11,5 8,7 15,6
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 62,7 56,9 53,1 43,7 63,6 46,1 39,3 41,3 47,9 62,1 69,2 63 648,8
  1. Relevés Rennes 1961-1990, Infoclimat

Toponymie

Attestations anciennes,Attestations anciennes,

Chesneyum (1516)

Chesné (1590)

Chenneyum, Chienné (XVIIe siècle)

Saint-Georges Enchaîné (XVIIIe siècle)

Chaîné (Révol.)

Chienné (XIXe siècle)

Étymologie

Le nom ancien de la commune est probablement un dérivé du nom du chêne en gaulois: cassanos ; on peut supposer pour Chesné, comme pour les toponymes de type Chesnay, un cassaneton, qui désigne un bois de chênes. Mais avec l'attestation du XVIIIe siècle (Saint-Georges Enchaîné), on a pu imaginer une référence à des chaînes portées par saint Georges terrassant le dragon. Cette hypothèse est douteuse, car les chaînes ne sont pas un attribut connu de saint Georges mais plutôt de saint Pierre (aux liens).

Le nom de la commune connut différentes variations (on retrouve première trace écrite de Chiene en 1404, de la parouesse de Chéné en 1476, celle de Saint Georges de Chasné en 1490 et enfin de Chesneyum en 1516). Le toponyme de Chesné (perdant parfois son -s) va ensuite perdurer dans les sources, parfois précédé du saint patron, jusqu’à la Révolution. Le livre de paroisse nous raconte ensuite qu’« À cette époque les agents municipaux tout à fait ignorants se mirent à l’écrire comme le peuple parlait », c’est-à-dire Chienné (ou Chiené). Ce fut le nom de la commune, là aussi parfois précédé du saint patron, jusqu’à un décret impérial de 1859 qui fixa le nom de Saint-Georges-de-Chesné.

  1. Bossard (Abbé), Dictionnaire topographique du département d'Ille-et-Vilaine, AD35 (manuscrit)
  2. «  », sur Office public de la langue bretonne
Étymologie

Le nom ancien de la commune est probablement un dérivé du nom du chêne en gaulois: cassanos ; on peut supposer pour Chesné, comme pour les toponymes de type Chesnay, un cassaneton, qui désigne un bois de chênes. Mais avec l'attestation du XVIIIe siècle (Saint-Georges Enchaîné), on a pu imaginer une référence à des chaînes portées par saint Georges terrassant le dragon. Cette hypothèse est douteuse, car les chaînes ne sont pas un attribut connu de saint Georges mais plutôt de saint Pierre (aux liens).

Le nom de la commune connut différentes variations (on retrouve première trace écrite de Chiene en 1404, de la parouesse de Chéné en 1476, celle de Saint Georges de Chasné en 1490 et enfin de Chesneyum en 1516). Le toponyme de Chesné (perdant parfois son -s) va ensuite perdurer dans les sources, parfois précédé du saint patron, jusqu’à la Révolution. Le livre de paroisse nous raconte ensuite qu’« À cette époque les agents municipaux tout à fait ignorants se mirent à l’écrire comme le peuple parlait », c’est-à-dire Chienné (ou Chiené). Ce fut le nom de la commune, là aussi parfois précédé du saint patron, jusqu’à un décret impérial de 1859 qui fixa le nom de Saint-Georges-de-Chesné.

Histoire

Origines

Sur les origines de la paroisse, Guillotin de Corson nous raconte ceci : « En 1213, Harscouët de Vendel, chevalier, se désista en faveur d’Olive, abbesse de Saint-Sulpice-des-Bois, des prétentions qu’il avait émises sur certaines dîmes de Vendel, de La Chapelle-Saint-Aubert et de Chesné ; dîmes appartenant de fait au monastère de cette dame. » Et en effet, les recteurs de la paroisse verseront jusqu’à la Révolution un trait de dîmes à l’abbaye bénédictine de Saint-Sulpice-des-Bois ainsi qu’aux bénédictins de Vitré. De même l’abbaye de Saint-Sulpice possédait encore des fiefs dans la paroisse jusqu’en 1682.

On peut prétendre par la toponymie et par les sources existantes que la paroisse ne fut créée qu’aux Saint-Jean-sur-Couesnon (ce qui fut le cas pour la création de Saint-Aubin-du-Cormier). C’est la thèse de Roger Blot, et allant dans ce sens, le deuxième patron de la paroisse n’est autre que saint Jean-Baptiste, patron de Saint-Jean-sur-Couesnon.

Enfin, la présence de pierre de remploi en grès roussard, roche caractéristique de l'époque romane, dans les murs de l'église, nous indique la présence d'un édifice primitif au  siècle.

Moyen Âge et Ancien Régime

La paroisse fait partie jusqu'à la fin du  siècle des Marches de Bretagne, frontière de fortifications du duché de Bretagne.

En 1488 a lieu la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier, paroisse limitrophe, entre les troupes françaises et l'armée ducale. L'indépendance du duché se joue dans cette bataille, où l'armée française sort victorieuse. La fin de l'indépendance, et des guerres qui en découlaient va permettre à cette région des Marches de connaître la paix pendant un siècle; caractérisé par de nombreuses constructions.

Mais à la fin du  siècle, les guerres de la Ligue vont troubler cette paix revenue. La paroisse se situe dans une zone sensible, où se confronte l'influence des ligueurs conduit par le duc de Mercœur, qui tient la majorité de la province, et les Royaux, très présents dans ce secteur avec la ville de Rennes, fidèle au roi et la cité de Vitré, protestante. Saint-Georges-de-Chesné est une des paroisses de la baronnie de Vitré, mobilisé en 1589 par le duc de Mercœur pour assiéger Vitré.

Révolution et Chouannerie

La commune de Chiené fait partie de ces territoires, dans le pays de Fougères, où la Chouannerie fit rage. Boisguy et son armée opérait dans la région.

La compagnie de Saint-Georges-de-Chesné était l'une des cinq compagnies de la colonne de Fougères sud (qui comptait 1 200 hommes), surnommée Brutale et commandée par Gustave Hay de Bonteville. Le capitaine de la compagnie se nommait Pierre Blot, dit Va-de-bon-cœur.

Un combat a lieu le sur les communes de Vendel, Billé et Saint-Georges-de-Chesné où 200 Républicains partis de Saint-Aubin-du-Cormier rencontrent une troupe de chouans.

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La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Saint-Georges-de-Chesné porte les noms de quarante-quatre soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale.

Armand Jourdan, né en 1888 à Saint-Georges-de-Chesné, soldat au  régiment d'infanterie, fut fusillé pour l'exemple le à Baconnes (Marne) pour « refus d'obéissance ».

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Saint-Georges-de-Chesné porte les noms de deux soldats morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale, E. Jean et E. Legrand.

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  1. a et b Memorialgenweb.org - Saint-Georges-de-Chesné : monument aux morts
  2. Anne Lessard, «  », sur Le Telegramme, (consulté le ).
  3. Arrêté préfectoral n° 2018-23771 du 17 octobre 2018 portant création de la commune nouvelle de "Rives-du-Couesnon" à compter du 1er janvier 2019., Rennes, (lire en ligne)

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Saint-Georges-de-Chesné dans la littérature

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