Guilligomarc'h
Localisation
Guilligomarc'h : descriptif
- Guilligomarc'h
Guilligomarc'h ([giligomaʁ]) est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Toponymie
Guele Coumarho au souhaitée].
Le nom de la commune est d'origine bretonne. Son nom, en breton, est Gwelegouarc'h, prononcé . Il associe les termes gwele (clan) et Comarc'h. Comarc'h est une évolution du prénom Conmarc'h ou Cynfarch en gallois et signifie « le guerrier à cheval » souhaitée].
Géographie
Localisation
Guilligomarc'h est une petite commune rurale appartenant historiquement au Broërec et d'un point de vue administratif à la communauté d'agglomération de Quimperlé Communauté. La commune est située dans le sud-est du département du Finistère et limitrophe de celui du Morbihan.
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Relief et hydrographie
Le territoire communal est situé entre Ellé (à l'ouest) et Scorff (à l'est). Au nord la Noguette, un petit affluent de rive gauche de l'Ellé, matérialise la limite entre les communes de Guilligomarc'h et Meslan ; au sud c'est le ruisseau de Kernévez, petit affluent de rive droite du Scorff, qui sépare Guilligomarc'h d'Arzano.
La commune présente d'importants dénivelés. L'Ellé et le Scorff ont en effet profondément entaillés le plateau armoricain et coulent au fond de vallées fortement encaissées, ce qui entraîne pour Guilligomarc'h un important enclavement. Le territoire communal s'étage de fait entre 22 Roches du Diable, situé à la frontière des communes de Locunolé et de Guilligomarc'h, est particulièrement spectaculaire. La rivière Ellé s'y faufile au milieu d'énormes rochers de granite, formant des éboulis, qui ont été polis par l'érosion.
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L'Ellé juste en amont des Roches du Diable (limite Locunolé-Guilligomarc'h).
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L'Ellé aux Roches du Diable (limite Locunolé-Guilligomarc'h).
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L'Ellé aux Roches du Diable (limite Locunolé-Guilligomarc'h).
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L'Ellé au Pont-Neuf (limite communale Locunolé-Guilligomarc'h).
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Le Scorff au pont du Stang (limite communale Plouay-Guilligomarc'h).
Au sud-est, la butte du Torrod, boisée, forme un des principaux reliefs de la commune, atteignant 130 mètres d'altitude.
Le sous-sol de la commune est de constitution granitique. L'abondance de cette roche dans le sous-sol explique pourquoi un grand nombre d'édifices de la commune sont construits avec ce matériau.
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Géologie
Un permis de recherche exclusif, dit « permis de Guilligomarch nord-est » fut accordé en octobre 1958 à la "Société minière d'études et de recherches" « pour la recherche de minerais d'uranium, autres matériaux radioactifs et substances connexes ».
La grande carrière de Kervinel, située à l'est du bourg et à l'ouest de la vallée du Scorff, exploite le granite et la mylonite. Son extension a soulevé des contestations en 2011 et la constitution d'une association "Non à la carrière", mais le conseil municipal de Guilligomarc'h a accepté en novembre 2011 à une voix de majorité la prolongation de l'activité de la carrière pour 30 années supplémentaires.
Paysages et habitat
Le paysage bocager est caractéristique de la commune, qui comptait encore, en 2002, 15 exploitations agricoles.
Le bourg est resté d'importance très modeste : situé dans un site boisé et vallonné. L'agglomération est née autour de l´église, au croisement de plusieurs routes anciennes liant Guilligomarc'h à Meslan au nord, à Locunolé à l´ouest, à Plouay au sud-est, à Arzano au sud-ouest et à Pont-Scorff au sud. La partie orientale du bourg s'est densifiée à partir de 1890 par la construction de l´école communale. Distant du centre bourg, le secteur de Kergroas s'est mis en place à la fin du .
L'habitat est très dispersé puisque, outre le bourg, on compte 73 villages ou écarts. Le village de Saint-Éloi est, après le bourg, l'agglomération la plus importante.
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Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 amplitude thermique annuelle de 11,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Plouay à 6 vol d'oiseau, est de 11,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Transports
Isolée par sa situation géographique entre Scorff et Ellé, la commune était traditionnellement peu accessible. De nos jours, seule la route départementale 222 traverse le finage communal, venant côté sud d'Arzano, cette route va en direction de Meslan jusqu'à la limite départementale avec le Morbihan où elle devient la D 6, dans le cadre de la numérotation des routes propres à ce département. Mais cette route passe dans la partie occidentale du territoire communal, ne desservant pas le bourg de Guilligomarc'h, accessible seulement par des routes secondaires. Les liaisons est-ouest sont particulièrement difficiles en raison des vallées encaissées du Scorff et de l'Ellé : une route permet toutefois la liaison avec Plouay , traversant le Scorff au pont du Paou et une autre permet d'atteindre Locunolé, traversant l'Ellé au Pont Neuf, mais ce sont des routes secondaires peu fréquentées, uniquement d'intérêt local.
- France. Conseil général des mines, « Annales des mines. Répertoire chronologique », Annales des mines, , page 293 (lire en ligne, consulté le ).
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Histoire
Moyen Âge
Sous l'Ancien Régime, la paroisse de Guilligomarc'h relevait de la seigneurie de la Roche-Moisan (en Arzano), de la sénéchaussée d'Hennebont, du doyenné de Kemenet-Héboé, et du diocèse de Vannes.
Une enceinte médiévale a été identifiée à Castel-Bruillé, à 2,6 .
Guilligomarc'h fut une paroisse indépendante dans la première moitié du Moyen Âge (son existence est attestée pour la première fois en 1323) avant d'ête réunie à Arzano ensuite au trève d'Arzano) : le recteur était commun aux deux paroisses et prenait possession des deux églises et des deux presbytères
Époque moderne
Guilligomarc'h était une trève d'Arzano.
Révolution française
En 1790, la paroisse est érigée en commune dépendant du canton d'Arzano, du district de Quimperlé et du département du Finistère. Bien qu'appartenant historiquement au Broërec, la commune fut rattachée canoniquement au diocèse de Quimper en 1801 au moment du Concordat. Arzano, Guilligomarc'h et Rédené sont les trois paroisses du diocèse de Vannes, donc parlant le vannetais, rattachées au département du Finistère.
Le 3 frimaire an III () Cabon, curé constitutionnel de Guilligomarc'h, fut assassiné par des Chouans de l'Armée catholique et royale venus de la forêt de Pontcallec, jugé coupable, aux yeux des chouans, « d'avoir conduit lui-même les gendarmes, de jour et de nuit, à la poursuite de l'ancien recteur [ réfractaire ] de Guilligomarc'h, Le Guennec, signalé errant dans les environs ».
« Nous soussignés, André Horellou, Laurent-Louis Le Rousseau et François-Marie Huguet, commissaires nommés par le District de Quimperlé (...) rapportons nous être transportés, ce jour 3 Frimaire an III, jusque au bourg de Guillomach. Arrivés à la porte du Curé constitutionnel, nous avons trouvé cette maison environnée d'une grande quantité de curieux attirés par la nouvelle de l'assassinat commis en la personne du Curé, que nous avons trouvé gisant dans son appartement, percé de plusieurs coups de fusils et tirés, suivant les apparences, à bout portant, puisque sa chemise s'est trouvée brûlée et noircie par le feu de la poudre. (...) Ce qu'il y a de certain, d'après les déclarations de la (...) servante du Curé assassiné, est que ces brigands se sont présentés le 1er de ce mois, vers les 11 heures et demie du soir (vieux style) , à la porte de la maison occupée par l'instituteur et le Curé, au nombre de plus de 200, presque tous armés de fusils, dont plusieurs de munition, et 4 à 5 de fusils à deux coups ; qu'ils portaient et parlaient le costume du païs et des environs ; qu'ils étaient conduits par des individus connaissant particulièrement l'intérieur de la maison ; que 9 ou 10, qui étaient entrés dans la chambre du Curé s'en retournaient après avoir fait des perquisitions inutiles, lorsqu'un dernier arrivé leur indiqua la porte du cabinet où couchait le Curé. (...). »
Jacques Cambry écrit que « les communes d'Arzano, de Quérien [Querrien] et de Guilligomarc'h, éloignées du chef-lieu du district, voisines du pays qu'habitent les chouans, sont dans un état de terreur et de dénuement qui ne leur permet pas de manifester le patriotisme que les autres communes ont démontré : avec quelles difficultés, d'ailleurs, peuvent pénétrer dans ces pays sauvages les principes, base de la Révolution : pas un individu ne sait la langue française. Il n'est pas d'état plus funeste, plus déplorable que celui de ces malheureux. S'ils obéissent aux lois républicaines, on les poignarde ; refusent-ils de s'y prêter, on les met en prison. Une force armée les protège ; mais c'est la nuit qu'on assassiné, et les soldats ne peuvent être sur tous les points d'un canton vaste, coupé de bois, de fossés, de rivières ».
En mars 1799 sept habitants de Guilligomarc'h furent appréhendés par une colonne mobile « comme prévenus de chouannage, de vols, et inspirant la terreur dans la commune qu'ils habitent » ; certains furent traduits devant une commission militaire, d'autres devant le jury de Quimperlé.
Le | ]
Pendant la monarchie de Juillet, la municipalité de Guilligomarch refusa de voter les fonds nécessaires à la création d'une école en application de la loi Guizot, « attendu que le mauvais état des chemins et la distance des villages au lieu central ne permettent pas aux cultivateurs d'y envoyer leurs enfants qui passeraient plus de temps dans le voyage qu'à l'école même ».
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Guilligomarc'h en 1843 :
« Guilligomarc'h (sous l'invocation de saint Méen) ; commune formée de l'ancienne trève d'Arzano, aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Coadigiu, Kerouac'h, Saint-Éloi, Travalé, Keriot, Keralvé, Kergadiou, Kerouanniou, Kerdervé. Maison remarquable : le château du Sac'h. Superficie totale 2 275 hectares, dont (...) terres labourables 805 ha, prés et pâturages 127 ha, bois 102 ha, vergers et jardins 35 ha, landes et incultes 1 115 ha (...). Moulins : 3 (de Kerlégan, de Kerloas, de Stanc. Outre l'église, il y a eu à Guilligomarc'h les deux chapelles Notre-Dame-du-Scréder et Saint-Julien. Le Sac'h, château appartenant à M. du Bois Guéhenneuc, n'offre rien de remarquable comme archéologie ou comme histoire. On parle le breton. »
En mai 1878 le conseil municipal de Guilligomarc'h émit le vœu que « la direction de l'école des garçons fut confiée à un instituteur laïque » et « qu'il y eût dans la commune une école de filles confiée, si cela était possible, à la femme de l'instituteur », ce qui fut contesté devant le Conseil d'État par une religieuse du Saint-Esprit, sœur Euphémie, qui assurait jusque-là l'enseignement.
En 1890 la municipalité de Guilligomarc'h demanda la création d'une foire annuelle au hameau de Saint-Éloi, ce qui fut accepté par le Conseil général du Finistère et celui du Morbihan en 1893.
Le | ]
La Belle Époque
En juillet 1902 le Conseil d'arrondissement de Quimperlé se fait l'interprète de l'émotion soulevée dans tout l'arrondissement par la fermeture des écoles confessionnelles de Clohars-Carnoët, Querrien, Locunolé, Tréméven, Arzano et Guilligomarc'h, décidée par le gouvernement Émile Combes ; il « proteste énergiquement contre une mesure contraire aux vœux exprimés par les conseils municipaux et devant avoir pour effet de laisser un grand nombre d'enfants privés d'instruction ».
Le les habitants de Guilligomarc'h empêchèrent l'inventaire des biens d'église de la paroisse en s'opposant à l'entrée dans l'église des agents du gouvernement.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Guilligomarc'h porte les noms de 62 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; la plupart sont décédés sur le sol français ; quatre au moins sont décédés en Belgique dont trois dès l'année 1914 (Mathurin Gouic, Joseph Hélou et Jacques Neve) ; Jean Piquet est mort en captivité en Allemagne ; deux au moins sont morts en mer (Joseph Allanic et Yves Inquel ; ce dernier était matelot à bord du croiseur cuirassé Léon Gambetta torpillé par le sous-marin autrichien U5 le ).
L'Entre-deux-guerres
Le journal L'Ouest-Éclair écrit en 1936 :
« Dans la région quimperloise comprise entre Guilligomarc'h et Mellac de l'est à l'ouest, Nizon et Clohars-Carnoët du nord au sud, la culture du pommier est poussée très activement. Les crus de Clohars et de Riec surtout sont reconnus unanimement pour être les meilleurs, avec ceux du secteur voisin de Fouesnant. Cette année, contrairement à 1935, la récolte s'annonce magnifique. (...) Une délégation s'est rendue à Paris dans le but de faire revaloriser la pomme à cidre et pour obtenir du gouvernement que les mêmes ressources soient prises dans les années d'abondance comme pour le vin. »
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Guilligomarc'h porte les noms de 8 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale, dont Jean Inquel, mort des suites de ses blessures le à Boulogne-sur-Mer et Jean-Louis Le Mentec, mort des suites de ses blessures le à Zuydcoote (Nord), tous deux lors de la Débâcle ; deux soldats (Noël Guéguen et Jean André) sont morts dans les Ardennes en 1940 ; Lucien Boudic, Raphaël Montagner et Jean Piquet, résistants ont été faits prisonniers et exécutés par les Allemands le à Guilligomarc'h.
Le journal Le Matin écrit le que « le curieux pardon des chevaux de Guilligomarch s'est déroulé, comme de coutume, en présence d'une affluence considérable. Près de trois cents cavaliers étaient rassemblés devant l'église pour la bénédiction de leur monture »
L'après Seconde Guerre mondiale
La nouvelle mairie de Guilligomarc'h a été inaugurée le en présence de Marc Bécam, secrétaire d'État aux collectivités.
Le | ]
En juin 2019 l'ancienne mairie, révovée comme bâtiment communal, a été baptisée Ty an Holl Jean-Louis Le Mentec.
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- « Guilligomarc’h. Les élus ont choisi un nom pour l’ancienne mairie », Journal Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
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Guilligomarc'h dans la littérature
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