Port-Launay [pɔʁlonɛ] (en breton : Meilh-ar-Wern) signifiant « Moulin-de-l'aulnaie ») est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France
Elle est traversée par l'Aulne.
Géographie
Localisation
Communes limitrophes de Port-Launay
Saint-Ségal
Saint-Ségal
Saint-Ségal
Saint-Ségal
Chateaulin
Chateaulin
Chateaulin
Chateaulin
Relief et hydrographie
Carte topographique de la commune de Port-Launay.
Port-Launay est une commune située sur la rive droite, à cet endroit en situation de rive concave, de l'estuaire de l'Aulne, au débouché du Canal de Nantes à Brest dans le fond de la rade de Brest. Port-Launay fait partie du parc naturel régional d'Armorique.
Sa superficie est toute petite (2 finage communal étant limité à l'ouest par l'Aulne, et ne comprend en dehors du bourg, étiré le long de l'Aulne, que quelques hameaux (Lanvaïdic au nord, Roz Lezabennec à l'est). En dépit de sa petitesse, la commune possède un relief accidenté car la vallée de l'Aulne est très encaissée : si le bourg et les rives de l'Aulne se trouvent à 5 mètres d'altitude, celle-ci atteint 86 mètres près du hameau de Lanvaïdic et 72 mètres à Lezabennec, les deux hameaux étant séparés par un vallon affluent de l'Aulne lui-même très encaissé, emprunté par la D 48A. Seules deux communes sont limitrophes de Port-Launay : Châteaulin, qui l'enserre à l'est, au sud et à l'ouest (rive gauche de l'Aulne) et Saint-Ségal au nord.
En raison de sa situation dans le lit majeur de l'Aulne, le bourg de Port-Launay est exposé à des inondations chroniques (par exemple en 1879), les dernières inondations importantes étant survenues en , et pendant l'hiver 2013-2014 (24 et ; 2 et et ). Le PPRI de Châteaulin, Port-Launay et Saint-Coulitz (Aulne-aval) a été approuvé par arrêté préfectoral le .
Les inondations du : l'Aulne en crue dans la campagne entre Châteaulin et Port-Launay.
L'Aulne en crue à Port-Launay ().
L'écluse de Guily Glaz (dernière écluse avant l'Aulne maritime) et le viaduc ferroviaire (ligne de Landerneau à Quimper).
Passage du chaland Jeanne-d'Arc appartenant à Yves Vigouroux (de Port-Launay) à Malestroit sur l'Oust (Canal de Nantes à Brest) dans la décennie 1920.
Port-Launay a été dans la seconde moitié du port fluvio-maritime important, au débouché du Canal de Nantes à Brest sur la rade de Brest. La commune était aussi traversée par l'ancienne RN 170 qui reliait Quimper à Brignogan-Plages via Châteaulin, Daoulas et Landerneau ; c'est l'actuelle D 770. La voie express RN 165 de Nantes et Quimper à Brest passe à proximité, deux échangeurs (Pouillot et Ty-Raden) desservant la commune, mais ne passe pas sur son territoire. La voie ferrée Brest - Quimper traverse par un viaduc franchissant l'Aulne la partie occidentale de la commune, mais Port-Launay n'a jamais été desservi par une gare de cette ligne, la plus proche étant celle de Châteaulin.
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat de la Bretagne et Climat du Finistère.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (6 . Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Monts d'Arrée », avec des hivers froids, peu de chaleurs et de fortes pluies.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 amplitude thermique annuelle de 10,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Ségal à 2 vol d'oiseau, est de 11,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
↑ Laurent Collombet, « », sur sage-aulne.fr (consulté le ).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Melin an Guern (« Port de mer »), Moulins de Launay en 1539, Port de Launay en 1639.
Le nom de Port-Launay provient de meilh ar wern (moulin des aulnes), nom que portait un moulin à marée qui existait au bord de l'Aulne soumise à cet endroit aux marées avant la construction de l'écluse de Guily Glaz. Une autre hypothèse est que Port-Launay signifie tout simplement le « port de l'Aulne ».
↑ a b et cHervé Abalain, Noms de lieux bretons, Editions Jean-paul Gisserot, ISBN , OCLC 2877474828, lire en ligne), p. 99.
↑ a et binfobretagne.com, « » (consulté le ).
Histoire
Époque moderne
En 1672, Albert Jouvin de Rochefort écrit, parlant de Châteaulin : « Ce bourg est considérable pour deux choses : l'une pour ce qu'il y a des perrières d'ardoise très fine qu'on vient quérir des pays étrangers par mer (...) et l'autre pour la grande pesche des saulmons ». Dès 1760 des navires viennent nombreux y prendre des chargements d'ardoises. Vers 1780, trois châteaulinois (Montalembert, Vautier, Lelièvre) s'associent pour exploiter des perrières d'ardoises dans la région et engagent une cinquantaine d'ouvriers venus des Ardennes ; d'autres ouvriers ardennais travaillent aussi à l'époque dans la carrière de Guily-Graz à Port-Launay ; des carrières sont aussi au Saint-Coulitz, Saint-Ségal, Lothey, Pleyben, le long de l'Aulne, les ardoises produites servant entre autres à couvrir les constructions de la marine royale dans le port de Brest, mais étant exportées jusqu'en Normandie par petits caboteurs à partir de Port-Launay (dès 1760, les navires y viennent nombreux prendre des chargements d'ardoises bretonnes, notamment car « la perryère de Guilyplas située à un kilomètre en aval et exploitée par les gens du pays fourni des matériaux d'exportation très prisés » ; en 1840, par exemple, 6 000 tonnes d'ardoises embarquent à Port-Launay à destination des ports de la rade de Brest et de la Manche).
Le le Saint-Yves, de Port-Launay, s'échoua à Penhors, à la suite d'un abordage avec un navire hollandais.
Selon Louis Charpentier, dans une monographie intitulée "De Funnay à Ty Mur. Mémorable aventure d'Escailleurs ardennais qui s'en furent au pays d'Armor, exploiter les pierres d'ardoises", vers 1777 des Ardennais, venant principalement de la région de Fumay, vinrent trouver du travail dans les ardoisières de la vallée de l'Aulne, apportant avec eux l'art de mieux tailler l'ardoise. Dans l'impossibilité de trouver leur lieu réel d'origine, P.-A. Limon les surnomme "Parisiens" dans son livre "Usages et règlements locaux en vigueur dans le Finistère" publié en 1857, et les ardoises bretonnes furent surnommées "parisiennes". Cette immigration concerna principalement les communes de Port-Launay, Châteaulin, Lopérec, Saint-Coulitz, Pleyben, Lothey, Gouézec, Lennon, Spézet, Motreff, Châteauneuf-du-Faou et Saint-Goazec. Les noms de famille se sont transformés au fil du temps : les Waslet sont devenus Voachelet, Les Lefèvre sont devenus Lefeuvre, les Bouchy Bouché, etc..
Révolution française
Par la loi du , la paroisse de Châteaulin est agrandie, annexant des hameaux qui dépendaient jusque-là de la paroisse de Saint-Ségal (« le Port Launay et dépendances, les villages de Lauvaidic, Tyraden, Tynevez, Coscannec, Krendraon et Kerpleiben »).
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Les créations de la commune et de la paroisse de Port-Launay
Une ordonnance royale du crée la commune de Port-Launay, formée à partir de territoires pris d'une part à Saint-Ségal, d'autre part à Châteaulin, après cinq années de démarches et consultations diverses ; Joseph Marzin est le premier maire, nommé par le Préfet du Finistère, de la nouvelle commune. Mais ce n'est que le , en raison de l'opposition des curés et des conseils de fabrique de Saint-Ségal et Châteaulin qui craignent une baisse de leurs revenus, qu'est créée, aussi par ordonnance royale, la paroisse de Port-Launay dont le premier curé, nommé en 1847, est M. Quéinec.
La chapelle Saint-Nicolas étant trop petite pour la nouvelle paroisse (dépendante jusque-là de la paroisse de Saint-Ségal, elle n'avait que 4,5 mètres de large), une église paroissiale consacrée aussi à saint Nicolas, de style néoclassique, avec un clocher de style néo-Renaissance, est construite, à l'initiative de l'abbé Salaün (qui fut aussi à l'origine de la crèche de Noël en 1853) à l'emplacement de cette chapelle alors détruite, par Joseph Bigot entre 1854 et 1858.
La mairie-école de Port-Launay est construite en 1860.
La construction du canal de Nantes à Brest et ses conséquences
La construction du canal de Nantes à Brest, ouvert en 1842, va faciliter le transport des ardoises, qui seront acheminées principalement par cet axe navigable jusqu'en 1914 et provoquer l'ouverture de nouvelles carrières plus en amont à Pont-Coblant en Gouézec, à Châteauneuf-du-Faou, à Saint-Goazec, à Spézet. Situé au débouché du canal de Nantes à Brest, Port-Launay joue historiquement le rôle d'une passerelle entre les activités du centre Bretagne et la mer. Historiquement, le port n'a qu'une activité modeste au Châteaulin et de Saint-Ségal.
La jonction du canal de Nantes à Brest en 1842 permet au port de devenir le débouché ardoisier de l'Argoat et l'évolution du port est un réel baromètre des activités de l'axe productif ardoisier central de la Bretagne. En 1857, l'inauguration d'un nouveau bassin à flot marque le succès temporaire de l'entreprise et prépare l'apogée d'une commune concernée alors par l'arrivée d'une colonie d'Ardennais (926 habitants en 1851, 1115 habitants en 1881). Port-Launay devient au milieu du .
En 1858 Napoléon III et l'impératrice Eugénie passent par Port-Launay pour l'inauguration de l'écluse maritime de Guily-Glaz et offrent une chasuble au curé de la paroisse.
En 1867 est classé chemin d'intérêt commun (route départementale) la route Port-Launay - Pleyben - Le Cloître-Pleyben - Plonévez-du-Faou - Collorec, son aménagement étant important pour les agriculteurs qui viennent s'approvisionner en amendements calcaires à Port-Launay.
Le port de Port-Launay à la fin du XIXe siècle : arrivée des bateaux de sable
Le port de Port-Launay à la fin du XIXe siècle : les tas de sable sur le quai
Le chaland "Victor", qui appartint à un propriétaire de Port-Launay, dernier vestige de la batellerie sur le canal de Nantes à Brest, visitable au pont de Ti-Men)
Buffet-vaisselier de Port-Launay (vers 1870, musée de Bretagne, Rennes)
Le début du déclin des ardoisières
Dès 1871 le maire de Port-Launay, qui voit la misère progresser, est contraint de demander « un secours pour empêcher 45 familles de mourir de faim ». Il précise : « Depuis la guerre [ Guerre de 1870 ] les femmes et les enfants ne trouvent plus le moindre travail. J'ajouterai que les hommes occupés sur les chalands sont également sans rien trouver à gagner, par suite sans pain. Que vont-ils devenir ? ».
Une certaine activité subsiste toutefois : Victor-Eugène Ardouin-Dumazet décrit Port-Launay vers 1900 : « Le petit port est assez animé, nombre de bateaux chargent dans le bassin les ardoises des carrières voisines »
Le transport maritime de passagers
Le transport maritime de passagers à travers la Rade de Brest se développe, car, à la belle saison, il permettait d'éviter de longs déplacements sur des routes souvent de mauvaise qualité. Le la compagnie Bouët inaugure un service régulier de passagers reliant Brest à Port-Launay avec escales à Lanvéoc, Landévennec et Dinéault.
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La Belle Époque
Le programme des Fêtes de Port-Launay organisées en (journal L'Ouest-Éclair du ).
Protestation de 12 maires de l'arrondissement de Châteaulin (dont le maire de Port-Launay) qui déclarent refuser d'indiquer sur les certificats de résidence des curés s'ils utilisent la langue bretonne lors de l'instruction religieuse (catéchisme, sermons).
Le déclin des ardoisières
Dès le début du Gourin et de ses environs qui bénéficient d'une prospérité relative à cette époque avant de s'effondrer entre 1935 et 1950. Avec l'arrêt presque généralisé de l'exploitation ardoisière en Bretagne, Port-Launay voit son trafic déchoir. Malgré le maintien d'un petit commerce de sable, l'activité de Port-Launay devient au Châteaulin (464 habitants en 1999, 487 habitants selon le recensement de 2006).
Train passant sur le viaduc ferroviaire de Port-Launay au début du XXe siècle
Faïence de Quimper : Femme et enfant au panier de pommes : Port-Launay (musée de Locronan)
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Port-Launay porte les noms de 54 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Au moins 6 d'entre eux sont disparus en mer (Yves Caradec, Yves Douguet, Jean Le Pape, Paul Le Pape, Vincent Prigent, Pierre Yvinec, ce dernier étant décoré de la médaille militaire et de la Croix de guerre avec étoile de bronze à titre posthume). La plupart des autres sont des soldats décédés sur le sol français, certains morts des suites des blessures reçues.
La voie ferrée Carhaix-Camaret
Port-Launay a été desservi de 1923 à 1967 par une gare de la ligne de chemin de fer à voie étroite allant de Carhaix à Camaret via Châteaulin.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Port-Launay porte les noms de 16 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Parmi elles deux marins disparus en mer (Joseph Le Léap, Laurent Pennec).
Jean Milin, déporté depuis Compiègne le , est mort en déportation au camp de concentration de Neuengamme le . René Cozanet, arrêté le pour avoir secouru des aviateurs américains (il était membre du réseau Pat O'Leary), déporté le
Jacques Pouliquen est entré en résistance en mars 1944 dès l'âge de 16 ans en étant agent de liaison entre différents groupes de maquisards et participe aux combats du Menez-Hom et de ia Presqu'île de Crozon en septembre 1944 ; il s'engage ensuite dans la Première division d'infanterie motorisée et combat en Alsace, puis passe dans le Bataillon d'infanterie de marine et du Pacifique qui combat alors dans les Alpes ; il est mortellement atteint par une grenade à Manosque le 11 avril 1945. Une plaque commémorative en sa mémoire a été apposée le 8 mai 2023 quai Jacques-Pouliquen à Port-Launay.
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La vétusté de la mairie-école, construite en 1860, oblige de la démolir, décision prise en octobre 2021.
↑ a et bAlain Croix et Jean-Yves Veillard, Dictionnaire du patrimoine breton, Apogée, 2001, p. 76.
↑ S. Nicolas, La décadence de Port-Launay, "Chronique géographique des pays celtes", 1944
↑ Journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest, « », sur Gallica, 29 décembre 1933 (consulté le 30 novembre 2021).
↑ « Les escailleurs ardennais au pays d'Arvor », Journal L'Ouest-Éclair, lire en ligne, consulté le 25 février 2022).
↑ "Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 34-51. Assemblée nationale législative", série 1, tome 46, 1890-1897, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49561j/f589.image.r=Ch%C3%A2teaulin
↑ "Procès-verbal des séances de la Chambre des pairs", 1840, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97471627/f360.image.r=Saint-S%C3%A9gal?rk=2725335;2
↑ D'après une notice d'information disponible dans l'église paroissiale de Port-Launay
↑ Saint Nicolas est le saint protecteur des marins et bateliers ; c'est pour cela que sa dévotion était grande à Port-Launay
↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :0
↑ Lena Gourmelen, Ardoise en Bretagne : une histoire, des hommes, des savoir-faire, Spézet/Locarn, Coop Breizh ; La Maison du patrimoine, 2008, 143 ISBN et ).
↑ a et bL. Penven, Le canal de Nantes à Brest en Centre-Finistère, Association "Sur les traces de François Joncour", 1993, Keltia Graphic, Spézet.
↑ "Rapports et délibétations du Conseil général du Finistère", 1867, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5564504g/f160.image.r=Launay.langFR
↑ Victor-Eugène Ardouin-Dumazet, "Voyage en France..", tome 5, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k73540r/f213.item.r=S%C3%A9gal
↑ Louis Calvez, "La presqu'île de Crozon", Nouvelle Librairie de France, 1975.
↑ a et bMemorialgenweb.org - Port-Launais : monument aux morts.
↑ Yves Caradec, né le 21 novembre 1893 à Port-Launay, quartier-maître timonier à bord du Champagne, enlevé accidentellement par un coup de mer le 19 mars 1917.
↑ Yves Douguet, né le 18 juillet 1892 à Port-Launay, matelot à bord du Danton coulé le 19 mars 1917 par le sous-marin allemand U-64 en mer Tyrrhénienne.
↑ Jean Le Pape, né le 2 novembre 1891 à Port-Launay, matelot gabier à bord de l'aviso-torpilleur Casabianca, qui coule victime de l'explosion d'une mine le 3 juin 1915 dans le golfe de Smyrne.
↑ Paul Le Pape, né le 13 janvier 1894 à Port-Launay, matelot chauffeur disparu en mer le 8 février 1916 à bord de l'Amiral-Charner, croiseur cuirassé torpillé par le sous-marin allemand U-21 près des côtes syriennes.
↑ Vincent Prigent, né le 4 décembre 1899 à Port-Launay, apprenti-marin à bord du Guaratuba, disparu en mer le 1er novembre 1918.
↑ Pierre Yvinec, né le 30 juin 1879 à Port-Launay, mort lors du naufrage le 20 février 1917 au large de L'Île-d'Yeu du cargo Cacique torpillé par le sous-marin allemand U-21.
↑ Joseph Le Léap, né le 28 septembre 1923 à Port-Launay, matelot canonnier à bord de l'Alysse, corvette des Forces françaises libres, torpillée par le sous-marin allemand U-654 le 8 février 1942 au large de Terre-Neuve
↑ Laurent Pennec, né le 26 juillet 1911 à Port-Launay, second-maître mécanicien à bord du Monge, coulé le 8 mai 1942 par deux destroyers britanniques au large de Madagascar
↑ René Cozanet, né le 22 juillet 1879 à Châteaulin, chirurgien-dentiste
↑ « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr (consulté le 15 mars 2017).
↑ « Plaque commémorative dégradée à Port-Launay : « c’est choquant » », Journal Le Télégramme',', 4 avril 2024 (lire en ligne, consulté le 19 mai 2024) et texte de la plaque commémorative de Jacques Pouliquen.
↑ Karen Jego, « », sur letelegramme.fr, 28 octobre 2021 (consulté le 1er novembre 2021).
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