Lanrivain

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Lanrivain : descriptif

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Lanrivain

Lanrivain (/lɑ̃.ʁi.vɛ̃/) (en breton Larruen) est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne.

Géographie

Situation

La paroisse fait partie du terroir ou aire de mode (XIXe siècle et début XXe) dit pays Fañch dans le pays historique breton du Poher-Quintin (Kentin) de la Bro de Cornouaille (géographiquement dans l'est des Menezioù Kernew).

Communes limitrophes de Lanrivain
Peumerit-Quintin Kerien , Magoar Kerpert
Lanrivain
Trémargat Plounevez-Quintin Saint-Nicolas-du-Pelem

Hydrographie

Le finage communal est limité à l'ouest par la vallée du Blavet, très encaissée (ses eaux, retenues par un barrage, mis en service en 1981, forme le lac de retenue de Kerné-Uhel, à cheval sur les communes de Lanrivain, Peumerit-Quintin et Trémargat, vaste de 74 hectares, qui constitue une réserve d'eau potable et forme une zone naturelle grâce à un périmètre de protection de 117 ha, géré par l'Office national des forêts. C'est un lieu de pêche renommé ; une base nautique a été aménagée non loin du barrage, côté Trémargat. En aval du barrage, le Blavet traverse les gorges formant le chaos de Toul Goulic, le cours d'eau disparaissant sur plus de 300 mètres sous un chaos rocheux granitique, formé de blocs ayant pour certains plusieurs mètres de diamètre.

La commune est aussi parcourue par plusieurs affluents de rive gauche du Blavet : le ruisseau du Moulin de Lestolet (dénommé pour sa partie aval ruisseau du Moulin Quintin) forme la limite nord de la commune, la séparant de Kerien ; le ruisseau du Moulin de la Salle draine une bonne partie du nord du territoire communal et forme un étang au niveau du moulin de la Salle ; il conflue avec le Blavet juste en amont du barrage de Kerné Uhel. Le ruisseau de Beaulieu, plus modeste, parcourt le sud du finage communal. Au sud-est, le ruisseau du Petit Faoudel, forme la limite avec Saint-Nicolas-du-Pélem, mais conflue avec le Blavet plus en aval.

Géologie et relief

De Duault à Corlay en passant par Lanrivain et Saint-Nicolas-du-Pélem, sur plus de 30 km, un massif granitique correspondant à la partie ouest du batholite de Quintin, domine, atteignant 290 mètres, les collines schisteuses de la partie orientale du bassin de Châteaulin situées à son sud.

De relief assez bosselé, l'altitude maximale est de 280 mètres près de la limite nord de la commune (au nord de Kerlohou), le point le plus bas étant situé à l'extrême sud-ouest de la commune, dans la vallée du Blavet, vers 160 mètres d'altitude. Le bourg de Lanrivain est vers 250 mètres d'altitude.

Le paysage agraire traditionnel est celui du bocage avec un habitat dispersé en hameaux et fermes isolées.

Transports

La commune est principalement desservie par la route départementale n° 8 qui vient, au sud, de Plounévez-Quintin et se dirige vers le nord vers Bourbriac, via Kerien.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Monts d'Arrée », avec des hivers froids, peu de chaleurs et de fortes pluies.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 amplitude thermique annuelle de 12,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Kerpert à 7 vol d'oiseau, est de 10,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. https://archive.wikiwix.com/cache/20230618182806/http://www.guerledan.info/galerie/kerne-uhel.
  2. https://www.etang-de-peche.fr/etang-de-saint-norgant-kerne-uhel-531/ et http://www.federation-peche22.com/No2-Barrage-de-Kerne-Uhel.html
  3. «  », sur Globe Lover, (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  10. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le )

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Lanriven en 1498 et en 1543, Lanrien en 1536, Lanriven en 1543, 1562 et en 1695, Larriven en 1695, Lanrive en 1696, Lanriven en 1720 et en 1733, Lanrivain en 1736.

D'où le nom breton moderne écrit : Lanriven.

Lanrivain vient du breton lann (ermitage) et de Riwen (un obscur saint breton).

  1. a b c et d Office Public de la Langue Bretonne, «  ».
  2. a b c et d infobretagne.com, «  ».

Histoire

Préhistoire et Antiquité

L'occupation humaine est attestée sur le territoire de la commune dès le Néolithique comme en témoignent quatre menhirs encore visibles : menhir de Guer an Moc'h, menhir de Leur Min, menhir de Kerlagadec et menhir de Kerbalénou.

Moyen Âge

Lanrivain était une trève de la paroisse de Bothoa.

Temps modernes

En 1692, alors qu'une famine sévissait dans toute la Cornouaille, un pauvre tailleur, Claude Allain, père de douze enfants trouva une statue de la Vierge au bord d'un ruisseau et une voix lui aurait alors demandé d'aller trouver le recteur de Bothoa, Grégoire Raoult, afin qu'il lui fasse bâtir une chapelle au Guiaudet ; frappé de cécité pour le punir de ne pas y avoir cru, le recteur de Bothoa organisa une procession vers la montagne du Guiaudet et recouvra la vue ; Daniel de Francheville, évêque de Périgueux, sur sa terre du Pélinec où la statue avait été trouvée, donna le terrain nécessaire (l'acte de cession date du ) et finança une partie du coût de la construction de la chapelle Notre-Dame-du-Guiaudet (en Lanrivain), et donna l'argent nécessaire (cent écus par an) à l'entretien d'un chapelain, avec obligation pour celui-ci de dire la messe tous les jours et de confesser les pèlerins.

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A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée décrivent Lanrivain de manière très succincte en 1843 : « Lanrivain : commune formée de l'ancienne trève de Saint-Nicolas-du-Pélem [en fait de Bothoa]. Il y a foire le 12 juin, le premier lundi de juillet, le premier lundi de septembre, les 9 et 10 octobre. Géologie : granite. On parle le breton ».

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La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Lanrivain porte les noms de 115 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale; parmi eux Charles Corbic et Joseph Lescop, tous deux soldats au 19e régiment d'infanterie et tués tous deux dès le à Maissin (Belgique), ainsi qu'Yves Mahé, soldat au 2e régiment d'artillerie coloniale le même jour à Rossignol, aussi en Belgique ; Jean Le Moigne, le , Yves Raoult le , Guillaume Le Pennec, le et Jacques Simon le , tous les quatre soldats au 73e régiment d'infanterie territoriale et tués à l'ennemi à Langemark (Belgique). Louis Le Pommelec, soldat au 1er régiment d'infanterie coloniale, est mort de maladie le en Macédoine du Nord où il se trouvait dans le cadre de l'expédition de Salonique ; la plupart des autres sont morts sur le sol français dont Joseph Savéan, lieutenant au 89e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Vienne-le-Château (Marne), décoré de la Légion d'honneur et de Croix de guerre ; Jean Le Brun, soldat au 154e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le , également à Vienne-le-Château, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre ; Louis Courtois, caporal au 332e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Villers-aux-Érables (Somme), aussi décoré de la Croix de guerre ; etc.

L'Entre-deux-guerres

En 1925 et 1926 la commune de Lanrivain dépensa 12 000 francs pour rendre accessible les gorges de Toul Goulic.

Le journal L'Ouest-Éclair écrit en septembre 1934 : « La foire de Saint-Éloi, appelée foire saint-Eler a lieu ce jour [] au bourg de Lanrivain. Les travaux de la moisson étant virtuellement terminés et le blé noir n'étant pas encore mûr, l'affluence était bonne ». Le 9 octobre de cette même année, la foire dite "Voar-Lariven-Goz", favorisée par un temps idéal, réunit un nombre important de marchandises et d'acheteurs. elle a connu encore « un succès d'affluence » ; « c'est la dernière grande foire de l'année pour le canton de Saint-Nicolas[-du-Pélem], surtout pour l'espèce chevaline ».

La Seconde Guerre mondiale

Le maquis Tito se développa à partir du printemps 1943 dans le quadrilatère Trémargat, Lanrivain, Peumerit-Quintin, Saint-Nicolas-du-Pélem, sous le commandement de Louis Pichouron, alias « commandant Alain ».

Le monument aux morts de Lanrivain porte les noms de 13 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles Yves Le Moal, soldat au 71e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Acy (Aisne) ; Yves Diouron, soldat au 137e régiment d'infanterie, mort le à Zuydcoote (Nord) ; Pierre Buguellou, soldat au 21e régiment d'infanterie coloniale, mort des suites de ses blessures le à Nancy ; Joseph Thoraval, sous-lieutenant, résistant membre du groupe Élie (réseau de résistance brestois), fusillé au fort du Mont-Valérien le  ; François Philippe, décédé le , Honoré Gall le et Hyacinthe Le Kervern le sont morts alors qu'ils étaient prisonniers de guerre en Allemagne.

L'après Seconde Guerre mondiale

Deux soldats originaires de Lanrivain (Auguste Georgelin et Pierre Gestin) sont morts pour la France pendant la Guerre d'Algérie.

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Jean Schalit, qui a acheté et restauré le manoir et le jardin du Grand Launay, créé en 2013 « Lieux mouvants », un évènement culturel unique en son genre organisé dans le village de Saint-Antoine qui mêle spectacles, rencontres avec des intellectuels ou des artistes (par exemple Erik Orsenna, Jane Birkin, Daniel Buren) et expositions d'art contemporain. Il a aussi créé au village de Saint-Antoine un « Institut du jardin et du paysage de Bretagne ».

  1. André Hamon, "Notre-Dame de France, ou Histoire du culte de la sainte Vierge en France depuis l'origine du christianisme jusqu'à nos jours,.... Bordeaux, Tours et Rennes", 1861-1866, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6504142b/f546.image.r=Bothoa?rk=1094426;0
  2. L. Entraygues, "Mgr Daniel de Francheville, évêque de Périgueux 1693-1702, surnommé le Père des pauvres", 1923, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9762223g/f65.image.r=Bothoa?rk=793995;2 et Jérôme Buléon, "Catherine de Francheville : la retraite de Vannes, les filles de la Ste-Vierge", 1900, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97482639/f195.image.r=Bothoa
  3. A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 1, 1843, consultable https://books.google.fr/books?id=DI8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjL3t6MuYDpAhUG3xoKHRKBCosQ6AEILzAB#v=onepage&q=Lanrivain&f=false
  4. a b et c http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=35657
  5. Le congrès des syndicats d'initiative de Bretagne à Pontivy, journal L'Ouest-Éclair, n° du 8 juin 1926, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k611617k/f4.image.r=Lanrivain?rk=686698;4
  6. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 5 septembre 1934, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k625655j/f12.image.r=Lanrivain?rk=557942;4
  7. Journal L'Ouest-Éclair,n° du 10 octobre 1934, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6256901/f13.image.r=Lanrivain?rk=944210;4
  8. Louis Pichouron, né le à Minihy-Tréguier, voir Louis Pichouron, "Mémoire d'un partisan breton Louis Pichouron Commandant Alain", Presses universitaires de Bretagne, 1970
  9. Jean Schalit fut rédacteur en chef du magazine Actuel et créa l'agence JSI ; il est décédé âgé de 83 ans le .
  10. Samuel Uguen, Disparition de Jean Schalit fondateur des Lieux mouvants, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 14 octobre 2020.

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Lanrivain dans la littérature

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