Luzy

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Luzy : descriptif

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Luzy

Luzy est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les Luzycois.

Géographie

Localisation

Carte de la Nièvre.

Luzy est un chef-lieu de canton du sud-est du département de la Nièvre, dans la partie sud du Morvan.

Communes limitrophes de Luzy
Millay Saint-Didier-sur-Arroux
(Saône-et-Loire)
Fléty Luzy Thil-sur-Arroux
(Saône-et-Loire)
Charbonnat
(Saône-et-Loire)
Tazilly Marly-sous-Issy
(Saône-et-Loire)
Issy-l'Évêque
(Saône-et-Loire)
Cuzy
(Saône-et-Loire)

Lieux-dits et écarts

Relief et géologie

Luzy est située sur une zone granitique dans une cuvette (vallée de l'alène). Les sols y sont relativement acides et peu profonds à dominante sableuse et siliceuse. Ils sont favorables à la pousse de l'herbe grâce au climat humide.

Hydrographie

La ville est traversée par la rivière Alène, affluent de l'Aron et sous-affluent de la Loire, qui s'élargit en un petit lac en raison d'un modeste barrage au niveau de la cité.

Voies de communication et transports

  • Service de transport scolaire en centre-bourg.
  • Service gratuit de transport de seniors en centre-bourg.
  • Train express régional reliant à Dijon et à Nevers (gare de Luzy).
  • Prise en charge à 70 % des courses en taxi pour les personnes à mobilité réduite ou en situation d’isolement pour des déplacements dans l’enceinte du canton.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 amplitude thermique annuelle de 16,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Avrée », sur la commune d'Avrée à 8 vol d'oiseau, est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,5 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. «  », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. «  », sur meteofrance.com, (consulté le ).


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Toponymie

Selon les linguistes Albert Dauzat et Charles Rostaing, le nom de Luzy dériverait du nom d'homme latin Lausius auquel se serait ajouté le suffixe -acum,,. Différentes origines lui ont également été attribuées : selon Antony Duvivier et l'abbé Baudiau, il faut décomposer le mot en deux parties : luz, mot gaulois signifiant étang ou marais, et zy, deux et selon Lucien Gueneau, il viendrait d'une pierre luzière (pierre sacrée), placée à l'endroit de l'actuelle église Saint-Pierre.

On relève les formes suivantes du nom de la commune : Lausea au  siècle, Lausia vers 900, Luziacum en 936, Luzi en 1196, Luzeacum en 1269, Luzi en 1310 et Luzeium en 1333,.

  1. Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Albert Dauzat et Charles Rostaing, Librairie Guénégaud, 1989.
  2. Dictionnaire étymologique des noms de communes de la Nièvre, Albert Dauzat et Charles Rostaing, 1987.
  3. a b et c , Jean Arnoux, L'Installation humaine à Luzy, p. 22-24.
  4. Gueneau 1984, p. 99.
  5. Dictionnaire topographique du département de la Nièvre, Georges de Soultrait, 1865.

Histoire

Préhistoire et Antiquité à Luzy et ses environs

Divers vestiges préhistoriques ont été trouvés dans le canton de Luzy : deux bifaces de Neandertal à Fléty même, et divers outils à Fléty, Millay, Poil et Savigny-Poil-Fol. Pour le néolithique, un menhir datant d'environ 4 000 ans avant notre ère est trouvé à Chigy (actuel Vallées de la Vanne) et deux haches en bronze à Luzy (environ −1 300).

À l'oppidum du Mont Dosne (long de 400 mètres et large de 100 mètres), deux silex taillés sont trouvés à la fin du belvédères. En -58, les Helvètes se battent contre Rome sur le Montmort de Millay. Après le siège d'Alésia en -52, le proconsul romain Jules César s'arrête à Bibracte pour écrire une partie de ses mémoires de guerres.

De multiples vestiges de l'époque gallo-romaine (monnaies, restes d'habitations, poteries, bronze coulé et de 7,2 centimètres de haut, elle représente un homme habillé avec un oiseau et une couronne dans ses bras. Découverte en 1904 puis donnée au Musée des antiquités nationales de Saint-Germain-en-Laye, il n'en subsiste qu'un moulage. De nombreux piliers et stèles funéraires sont également découverts aux environs du Mont Beuvray, dont certains piliers en territoires luzycois,.

Période de l'Ancien Régime

Sous l'Ancien Régime, Luzy est divisée en deux paroisses : Luzy-Notre-Dame et Luzy-Saint-Pierre.

En 936, les territoires de Luzy (alors Luzacum) sont donnés à la paroisse Saint-Nazaire d'Autun. Cependant, peu après l'an mil, Luzy redevient indépendant et appartient à la famille de Semur, dont le plus lointain ancêtre retrouvé étant baron de Luzy est Geoffroy .

Durant le Bas Moyen Âge, des fortifications sont élevées autour de Luzy. Plusieurs siècles sont donnés pour la construction de ces protections : au Jacques-François Baudiau en 1854 dans Le Morvand ou essai géographique, topographique et historique sur cette contrée et Amédée Julien (notamment auteur d'une carte représentant Luzy à la fin du Lucien Gueneau. Amédée Julien évoque des « fossés des six à huit mètres de profondeur, alimentés [à l'est] par les eaux » du Grand étang du moulin. Pour Auguste Tambour, cette description est faussée : « Pour amener l'eau de l'étang dans les fossés creusés sous les murs du château, il aurait fallu établir un [...] aqueduc [qui] aurait dû avoir 300 mètres de long, huit mètres de profondeur au niveau de la mairie et au même endroit une largeur de douze à quinze mètres. Si ce canal avait existé, on en trouverait certainement des traces,. »

En avril 1252, les seigneurs de Luzy Héloïse et Henri de Brancion accordent dans la Charte octroyée aux bourgeois de Luzy par le seigneur dudit lieu, Henri de Brancion et Héloïse, sa femme, l'abandon de leur condition de serf,. La charte interdit aux seigneurs qui n'ont pas payé leurs créanciers dans le temps imparti d'en prendre un nouveau sans avoir remboursé la somme due, et aux agents du seigneur de saisir les animaux des bourgeois. Le cens de la Saint-Martin est abaissé pour les plus pauvres. La justice est réorganisée, les obligations militaires sont réduites et la protection des habitants est améliorée. Il est cependant à noter que cette charte ne concerne pas les Luzycois logés en dehors de la muraille, ainsi que plusieurs impôts.

Éloïse est la première Dame de Luzy après la fin de la branche des de Semur en 1257. Un de ses successeurs, de Châteauvillain-Luzy, seigneur dès 1340 et † vers 1361/1367, fils et petit-fils des seigneurs luzycois Jean Semur-en-Brionnais, Luzy, Uchon et Bourbon-Lancy), est fait prisonnier par les Anglais à la bataille de Poitiers (1356). Il met alors en gage sa seigneurie pour 5 000 florins d'or auprès de son beau-frère Guy d'Autun de Dracy-le-Loup, en 1356. Il la rachète trois ans plus tard mais la vend 3 000 florins d'or en 1361 à Marguerite, fille de Louis Ier de Poitiers. Le fils de cette dernière, Édouard II de Beaujeu, endetté, vend en 1394 Luzy à Guy de la Trémouille, son oncle, avant de la racheter un an après. Il l'échange en septembre 1397 avec Louis de Sancerre qui l'offre à son beau-frère Guichard Jaligny. À la mort de Guichard en 1415 à Azincourt, le territoire luzycois est vendu à Bonne d'Artois († 1425 ; par ses deux alliances, successivement comtesse de Nevers puis duchesse de Bourgogne). Son fils aîné, Charles de Bourgogne, comte de Nevers, après la seigneurie de sa mère puis celle de Marie de Friencourt (en 1425, Bonne d'Artois avait légué Luzy à sa dame d'atours Marie de Friancourt), décide le 12 février 1442 que les comtes de Nevers seront également ceux de Luzy. Il unit par la même occasion la seigneurie luzycoise avec celle de Sémelay.

Luzy est mentionne dans le livre « Le dimanche de Bouvines » de Georges Duby : il indique que des tournois y étaient organisés entre les Paix de Dieu ».

En 1962, lors de travaux dans le centre-ville de Luzy est découvert un vase de terre contenant une centaine de pièces de monnaie frappées au nom du roi de France Charles VI, émises en 1389 et 1417, et du duc de Bourgogne Jean sans Peur, émises en 1419. Selon le groupe d'histoire locale de la commune dans Regards sur Luzy à travers les siècles en 2013, le vase aurait été caché en 1423, durant les troubles causés par le passage de bandes d'assassins et de pilleurs dans la commune.

Sous la Révolution

Après la Révolution française, en 1790-1791, deux communes sont créées sur le territoire de Luzy : Luzy-Ville et Luzy-Foraint. Elles sont rassemblées peu après, entre 1795 et 1800.

Le | ]

À la fin des années 1840, alors que la France est de nouveau sous la République, les républicains sont peu nombreux à Luzy, comparé aux monarchistes et bonapartistes. Lors de l'élection présidentielle de 1848, Louis-Napoléon Bonaparte obtient la majorité absolue à Luzy avec 88 % des voix. Face à lui, le candidat des républicains modérés Eugène Cavaignac n'obtient que 6,67 % et celui de la gauche républicaine Alexandre Ledru-Rollin 4,16 %. Cependant, aux élections législatives de 1849 dans l'arrondissement de Château-Chinon (Ville), six politiques de la gauche républicaine sont élus, et un seul du parti de l'Ordre est élu dans la Nièvre, contrairement à la tendance nationale.

Le , le jour de l'élection, se retrouvent au Café français (rue du Commerce) l'instituteur et homme de lettres Antony Duvivier et le taillandier Gilbert Chandioux avec d'autres républicains. Ils y critiquent alors ouvertement le nouveau président de la République et le gouvernement au place. Leportier, maréchal des logis de la gendarmerie locale, en tient un rapport le soir même : il parle de « propos outrageants » de Duvivier, qui aurait traité Bonaparte de « crétin et de Jean-Foutre ». Duvivier est condamné devant le juge d'instruction de Château-Chinon (Ville) le à un mois de prison et 200 francs d'amende. Il se réfugie alors en Belgique. En , il est condamné à la déportation en Algérie. Il s'enfuit à Constantinople (Empire ottoman) et prend un poste d'enseignant dans un collège français. Il rentre en 1858,. En , Gilbert Chandioux est dénoncé pour avoir proféré des menaces contre des notables, avoir chanté La Marseillaise et avoir crié « À bas les cagots ! » et « À bas les Blancs ! ». Après un procès bâclé, il est déporté en Algérie. Après quatorze mois d'exil, il est autorisé de rentrer chez lui, mais sous surveillance.

Après le coup d'État du 2 décembre 1851 proclamant le Second Empire, le maire Antoine Perrin, déjà élu en 1847, est désigné par l'Empire. Aux élections législatives de 1857, un est désigné par l'Empire pour Château-Chinon (Ville) : le comte Honoré-Joseph-Octave Le Peletier d'Aunay. Il fit face au républicain modéré de la Bédolière. Le commissaire Simon Dudragne, arrivé à Luzy l'année d'avant, est chargé de faire en sorte que Le Peletier d'Aunay obtienne le meilleur résultat possible et que l'opposition ne puisse pas mener à bien sa campagne électorale. De la Bédolière n'a pas le droit d'organiser des événements publics et ne peut publier son programme dans les journaux, qui sont contrôlés. Les grands propriétaires doivent également indiquer à leurs employés pour qui ils devront voter ; ils les accompagnent même le jour du vote. Ce jour-là, un seul bulletin est présenté : celui du candidat officiel. Le Peletier d'Aunay est élu à 97 % des voix, avec tout de même un taux d'abstention de plus de 40 %.

Selon la loi de sûreté générale de février 1858, qui permet aux autorités (par simple décision administrative) d'emprisonner et de déporter un ancien prisonnier politique pour des « faits graves ». Chandioux est donc accusé par Dudragne, d'avoir brûlé « dans le feu de sa forge, en dansant autour, les bulletins de Jean-Baptiste Dupin et Jean-Baptiste Louis Gros, prononcés dans un café luzycois le 3 février. Il est finalement acquitté mais, Dudragne faisant appel, est rejugé à Bourges puis condamné à être lui aussi déporté en Algérie, où il reste un an avant de repartir pour Constantinople. Il y meurt en 1862 à l'âge de 48 ans.

Malgré cette victoire, Dudragne n'en a pas fini avec les républicains : il fait arrêter quelques jours après pour des « propos séditieux et offensants à l'égard de l'Empereur » treize Luzycois dont le cousin de Gilbert Chandioux, Wandelle, un boulanger. Mais le tribunal de Château-Chinon (Ville), comme pour Duvivier, relaxe les inculpés. Dudragne, après une demande des autorités municipales et des habitants, finit par devoir partir (il part à Prémery mais est finalement révoqué de son poste pour alcoolisme).

La | ]

En 1892 — une vingtaine d'années après la création de la Troisième République —, les élections locales sont largement remportées principalement par des républicains, dont Jean Chandioux, fils de Gilbert, maire depuis 1885, mais également conseiller général du canton de Luzy, puis député de l'arrondissement de Château-Chinon (Ville). Ainsi, le canton s'améliore, avec la création de bureaux de poste, d'écoles, de routes, de réseaux de chemins de fer, Saint-Pierre, place de l'Église) pour des emblèmes républicains (rue de la Libre-Pensée, de la République, avenues de la Liberté, de l'Égalité et de la Fraternité), des philosophes (rues Denis-Diderot, Jean-Jacques-Rousseau et Voltaire), des politiques des trois Républiques (rues Duvivier, Kléber, Lamartine et Victor Hugo), avenues Carnot, Hoche et Marceau, cours Gambetta) ou encore à la Guerre-franco-allemande-de-1870 (avenue Garibaldi, cour Chanzy).

À Luzy, dès les années 1880, la laïcité est mise en place. On enlève les crucifix des différents hôpitaux et des tribunaux, et les sœurs hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus doivent quitter la ville dès 1891. Le curé en fonction, Isidore Alexandre, supporte mal les transformations qui posent un problème à la pratique chrétienne : 14 % des Luzycois vont à la messe du dimanche, dont 80 % de femmes,. Lors de l'inventaire de l'église Saint-Pierre, le 19 janvier 1906, le curé n'est pas présent. L'intervention est donc reportée au 26. Ce jour-là, après sa déclaration de protestation, Alexandre laisse les hommes d'État rentrer, sans plus d'opposition. Mais dans le reste du canton, la tension est beaucoup plus forte : à Fléty, Sémelay, Poil, Rémilly, Lanty, Larochemillay (où on use de violence) et Millay les religieux refusent d'ouvrir les portes des bâtiments religieux. La mairie luzycoise, responsable du projet, doit faire venir de Nevers un serrurier et un commissaire de police, accompagnés de gendarme de la brigade de Luzy.

Lors des élections législatives françaises de 1906, Jean Chandioux remporte la majorité absolue dans les cinq cantons de l'arrondissement face au candidat catholique Geoffroy Saint-Hilaire (il se félicite d'avoir battu « l'hydre cléricale »). Il publie un arrêté municipal interdisant « les processions et autres manifestations d'un culte quelconque [...] sur le territoire de la commune ». La même année, le nouvel évêque de Nevers, François-Léon Gauthey, remplace Alexandre par Auguste Tambour. La désignation a lieu le 8 août et l'installation de Tambour le 2 septembre. Il doit également quitter le presbytère (devenu propriété communale) en décembre,. Pour compenser des pertes financières, l'Église luzycoise met en place le « denier du culte » : une requête auprès des paroissiens. La première rapporte 3 950 francs. Le curé Tambour refuse également les obsèques aux suicidés, aux hommes ayant vécu en concubinage et aux conseillers municipaux proches de Chandioux.

Dans les années 1910, les foires et les marches font la prospérité de la ville et des sources indispensables d'argent.

La Première Guerre mondiale à Luzy

Deux cents réfugiés et évacués sont accueillis à Luzy en 1914, notamment par le Comité des femmes. La commune subventionne également beaucoup la Croix-Rouge.

L'Entre-deux-guerres

Au cours des années 1920, le maire Émile Bramard pose la première pierre de la salle des fêtes.

À l'élection municipale de 1925, deux listes principales s'opposent : celle du centre et de la droite, dirigée par Philippe Thévenault (maire sortant) avec Pierre Davry et Jean Gacon (entrepreneur) face à celle du Cartel des gauches, dirigée par Émile Bramard (médecin), conseiller général du canton avec Jean Pauchard (quincaillier). Dès le premier tour, la liste du maire sortant est élue en totalité,.

À l'élection suivante (mai 1929), la liste socialiste de Bramard (avec Pauchard et Louis Baroin) affronte l'Union républicaine (UR) de Thévenault, puis de Gaspard Deroche pour le second tour. Au premier, douze des treize conseillers élus sont socialistes et au second, les huit élus sont de l'UR.

En mai 1932, le projet de budget pour l'année suivante est rejeté par onze voix contre neuf. Lors de la réunion suivante, programmée au 14 juillet, l'opposition ne se présente pas. Le 14 août, c'est Bramard et neuf des conseillers de sa liste qui sont absents. La réunion déplacée de nouveau au 11 septembre, le projet est cette fois accepté grâce à la voix prépondérante du maire. Un mois après, le 6 octobre, dix conseillers démissionnent en reprochant au maire une « autorité dictatoriale » et un « coup de force ».

Ainsi, des élections complémentaires sont organisés les 20 et 27 novembre 1932 pour désigner qui seront les onze nouveaux conseillers remplaçant les dix démissionnaires et un mort. Le premier tour amène à la victoire de l'UR, qui remporte dix places. Elles sont reprises par les démissionnaires. Au second tour, c'est Lazare Pagnier, candidat socialiste, qui est élu, amenant la majorité à Bramard. En 1935, les socialistes remportent l'élection dès le premier tour, et Bramard est réélu maire.

La Seconde Guerre mondiale

De l'après-guerre à nos jours

  1. Jean Arnoux, « Le Menhir de Chigy, à Tazilly (Nièvre) », Bulletin du groupe d'histoire locale de Luzy, no 2,‎ , p. 1-7.
  2. , Jean Arnoux, De la préhistoire à l'âge des métaux, l'importance du néolithique, p. 13-16.
  3. a b et c , Jean Arnoux, Des Gaulois aux Gallos-Romains, p. 17-21.
  4. Jean Arnoux, « D'étranges blocs de granits travaillés rencontrés dans les environs du Beuvray », Bulletin du groupe d'histoire locale de Luzy, no 13,‎ , p. 1-4.
  5. , Jean-Pierre Mordier, L'Église Notre-Dame de Luzy, église et lieu de sépulture, p. 48-51.
  6. Gueneau 1884, Chapitre III, « Luzy donné en 936 à l'église Saint-Nazaire d'Autun. - Création de l'archiprêtré et de la barronnerie. - Conférence de 1150 et 1159 au monastère Saint-André ».
  7. a et b , Jean Arnoux, Les Seigneurs de Luzy, p. 35-37..
  8. Amédée Julien, La Nièvre à travers le passé, Nevers, .
  9. Tambour 1939, « Pour amener l'eau de l'étang dans les fossés creusés sous les murs du château... ».
  10. , Jean-Pierre Mordier, Luzy, ville fortifiée, entre fiction et réalité, p. 42-47.
  11. Gueneau 1884, chapitre « Nos barons. - Les de Luzy. - Les de Semur. », p. 34-42.
  12. a et b , Jean-Pierre Mordier, Avril 1252 : Luzy s'affranchit de la domination seigneuriale, p. 31-34.
  13. Gueneau 1884, p. 127.
  14. Georges Duby, Le dimanche de Bouvines : 27 juillet 1214, collection Folio Histoire, édition Gallimard, , 373 ISBN ), page 151.
  15. , Jean Arnoux, Les Traces de la Guerre de cent ans, p. 38-41.
  16. Jean Arnoux, « Les Maires de Luzy 1re partie : des origines à 1818 », Bulletin du groupe d'histoire locale de Luzy, no 1,‎ , p. 17-22.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «  », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  18. a b et c , Jean-Pierre Mordier, À Luzy sous la IIe République, deux républicains arrêtés, emprisonnées et déportés, p. 142-146.
  19. a b c et d , Jean-Pierre Mordier, Le Second Empire à Luzy, la démocratie confisquée, p. 147-151.
  20. a b c d e f g et h , Jean-Pierre Mordier, La Sépraration de l'Église et de l'État, une épreuve pour Luzy et son canton, p. 152-157.
  21. , Jean Arnoux, Les Maires de Luzy, p. 106-109.
  22. a et b , Jean-Pierre Mordier, Clériscalisme et anticléricalisme à Luzy au début du XXe siècle, p. 158-161.
  23. Lliane Pinard, Les Mentalités religieuses au Morvan au Académie du Morvan, , 627 ISBN ).
  24. Tambour 1937-1946, Dans Petite histoire de Luzy au début du Jean Chandioux qui lui fut remise le 13 décembre :

    « Monsieur
    Puisque vous renoncez aux privilèges et aux avantages que vous conférait la loi du 9 décembre 1905, vous avez du prendre vos mesures pour abandonnerle presbytère, propriété communale que vous habitez.
    Je vous prie en conséquence de me faire connaître quel jour vous quitterez cette propriété »

    .
  25. a et b Liliane Pinard, Le Morvan pendant la Première Guerre mondiale, Académie du Morvan, , 56 p., chap. 61, p. 36, bulletin no 61, chapitre « Quatre communes morvandelles dans la guerre ».
  26. a b c et d , Jean-Pierre Mordier, Les Années « trente » à Luzy, une vie politique agitée, p. 162-166.


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Héraldique

Blasonnement :
« De sable au chevron d'argent accompagné de trois étoiles d'or. »
Histoire
  • Lucien Gueneau, Deux pièces pour servir à l'histoire de Luzy
  • Lucien Gueneau, Un chapitre de l'histoire de Luzy,
    Réédité sous le titre L'Histoire de Luzy en 2006 à Paris aux éditions Res Universis, coll. « Monographies des villes et villages de France » (ISBN ), puis en 2014.
  • Abbé Auguste Tambour, Histoire de Luzy de la Révolution au début du Monographies des villes et villages de France » (ISBN  et , BNF 40966381)
    Fac-similé réunissant les titres Luzy au temps de la Révolution, 1789-1802 (1937), Anecdotes sur Luzy au XIXe siècle (1945), Petite histoire au début du XXe siècle (1947) et Luzy pendant l'Occupation (1946).
  • Auguste Tambour, Quelques pages sur Luzy à travers les siècles, Nevers,
  • Auguste Tambour, Notice sur l'hospice de Luzy
  • Alexis Raillard, Un coin du Morvan à travers l'histoire, Civry, Éditions de Civry, ISBN )
  • A. Blondon, Luzy le  : sortie annuelle de la Caisse départementale des monuments et des sites de la Nièvre, Nevers, Camosine,
  • Roland Niaux, « Luzy (Nièvre) », Le Pays d'art et d'histoire du Mont Beuvray,‎ (lire en ligne)
  • Bulletins du groupe d'histoire locale de Luzy (Nièvre), 1998 à 2014, quinze numéros
  • Jean-Pierre Mordier (ISBN )

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Luzy dans la littérature

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