Louhans
Localisation
Louhans : descriptif
- Louhans
Louhans est une commune française située géographiquement dans la plaine de Bresse, et administrativement dans le département de Saône-et-Loire dont elle est un des chefs lieux d'arrondissement, en région Bourgogne-Franche-Comté. Cette « ville à la campagne » de dimension assez modeste au niveau régional est le centre historique d'une petite région touristique française, dénommée localement « la Bresse louhannaise », principale composante de la Bresse bourguignonne, nommée ainsi par opposition à la Bresse savoyarde ou Bresse de l'Ain, située plus au sud, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le territoire communal est situé à 380 km au sud-est de Paris, et sa mairie s'élève à 180 m d'altitude
Louhans est une ville fleurie dotée de trois fleurs au Concours des villes et villages fleuris. Les habitants se dénomment les Louhannais pour Louhans (on trouve aussi la graphie Louhanais), les Castelrenaudins pour Châteaurenaud
Le surnom familier pour désigner les habitants de la région est le joli terme fleuri de « ventres jaunes ». Cette cité bressane, très typique de sa région, reste encore tournée vers le monde agricole et notamment dans le domaine de l'aviculture en revendiquant, par exemple, le siège de la très sérieuse « confrérie des poulardiers de Bresse »
Elle est donc réputée pour son patrimoine gastronomique, et également pour son patrimoine architectural, dont sa fameuse rue centrale bordée d'arcades qui est un des sites les plus remarquables et le plus typique de vieux bourg médiéval
La ville héberge sur son territoire un original musée consacré à la culture et à l'histoire des personnes sourdes, ainsi qu'un petit port fluvial de plaisance installé sur les rives la Seille, principale rivière de la commune, affluent de la Saône et donc un des rares sous-affluents du Rhône qui reste encore ouvert à la navigation fluviale.
Géographie
Situation et description
Situation
La commune de Louhans, qui comprenait les territoires de deux communes distinctes (Louhans et Châteaurenaud) jusqu'au , est localisée au sud-est du département de Saône-et-Loire dans la région naturelle de la Bresse à 25 Lons-le-Saunier, 35 Chalon-sur-Saône, 85 Dijon et 150 Lyon ou Genève. Louhans est également situé à 380 Paris.
La ville est située sur l'ancienne « route nationale 78 » qui reliait Chalon-sur-Saône à Saint-Laurent-en-Grandvaux, le décret du a entraîné son déclassement définitif en route départementale 678 (RD 678). La ville se situe également à mi-chemin de l'autoroute A39 qui la relie avec les villes de Genève, Bourg-en-Bresse et Besançon et de l'autoroute A6 qui la relie avec les villes de Lyon, Dijon, Auxerre et Paris.
Louhans est également située dans le bassin de la Seille, rivière dont le cours traverse le territoire de la commune. Ce cours d'eau est navigable depuis la commune jusqu'à sa confluence avec la Saône. En conséquence, Louhans est reliée à un important réseau navigable dont directement avec celui de la Saône, très proche et indirectement avec celui des canaux du centre et de l'est de la France qui sont, eux-mêmes, reliés aux autres réseaux navigables de pays européens, tels que l'Allemagne, la Suisse, la Belgique et les Pays-Bas.
Description
Ville de tradition commerçante très ancienne et idéalement située sur les routes qui séparent l'Europe du Nord et du Sud, Louhans a pu garder un aspect assez ancien et très typique de la région avec sa vieille rue commerçante du centre-ville présentant des arcades cernées de maisons anciennes ainsi que de nombreux vestiges de ses anciens remparts médiévaux.
La petite ville est le siège d'un important canton de vingt communes. Chef-lieu du plus petit arrondissement du département de Saône-et-Loire, la cité blottie au cœur de sa petite région rurale, dénommée « Bresse louhanaise », a réussi, jusqu'à ce début de terroir, et ses édiles tentent de jouer sur cette particularité pour dynamiser son potentiel touristique.
La Bresse louhannaise reste une petite région à forte identité rurale, possédant un patois à dominante francoprovençale dénommé le bressan, très marqué et encore relativement pratiqué, plus particulièrement dans les campagnes environnantes. La région reste aussi particulièrement marquée par une très forte culture gastronomique grâce, entre autres, à l'élevage de la poule de Bresse dont on peut retrouver la présence notable dans le marché de Louhans de renommée régionale.
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Hôtel du Commerce.
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Centre-ville.
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Tuile vernissée de Bourgogne de l'église.
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Vieille maison à colombages dans une rue du centre.
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Hôtel-Dieu.
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Pont routier et vue sur la Seille.
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La tour Saint-Pierre.
Communes limitrophes
Branges | Saint-Usuge Vincelles |
Montagny-près-Louhans | ||
Sornay | N | Ratte | ||
O Louhans E | ||||
S | ||||
La Chapelle-Naude | Bruailles | Saint-Martin-du-Mont |
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 amplitude thermique annuelle de 17,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montpont », sur la commune de Montpont-en-Bresse à 9 vol d'oiseau, est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 026,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,3 ,,.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,2 | 0,4 | 2,8 | 5,4 | 9,5 | 12,9 | 14,3 | 13,9 | 10,6 | 7,9 | 3,6 | 1 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 3,1 | 4,1 | 7,9 | 11,2 | 15,3 | 19 | 20,8 | 20,5 | 16,7 | 12,4 | 6,9 | 3,7 | 11,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 6 | 7,9 | 13 | 16,9 | 21,1 | 25 | 27,3 | 27,2 | 22,8 | 17 | 10,1 | 6,5 | 16,7 |
Record de froid (°C) date du record |
−14,2 13.01.03 |
−14 05.02.12 |
−12 01.03.05 |
−7 08.04.03 |
−1,2 06.05.19 |
2,6 04.06.01 |
6,5 18.07.00 |
3,5 31.08.1998 |
−0,5 30.09.1995 |
−7,5 31.10.1997 |
−10 23.11.1998 |
−16,5 20.12.09 |
−16,5 2009 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,9 10.01.15 |
20,5 23.02.1990 |
24 26.03.06 |
28,5 23.04.07 |
33,5 24.05.09 |
38 28.06.11 |
40,3 31.07.20 |
40 12.08.03 |
34,5 15.09.20 |
28 07.10.09 |
22,5 02.11.05 |
18,5 18.12.1989 |
40,3 2020 |
Précipitations (mm) | 79,8 | 66,8 | 66,3 | 79,6 | 99,6 | 81,7 | 80,6 | 82,7 | 82,6 | 107,9 | 110,3 | 88,3 | 1 026,2 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
6 0,2 79,8 | 7,9 0,4 66,8 | 13 2,8 66,3 | 16,9 5,4 79,6 | 21,1 9,5 99,6 | 25 12,9 81,7 | 27,3 14,3 80,6 | 27,2 13,9 82,7 | 22,8 10,6 82,6 | 17 7,9 107,9 | 10,1 3,6 110,3 | 6,5 1 88,3 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Températures minimales et maximales enregistrées en 2013, 2014 et 2017
- 2013
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Température minimale moyenne (°C) | −0,1 | −2,7 | 2,2 | 6,6 | 8 | 12,5 | 16,4 | 14,5 | 12,5 | 10,7 | 2,7 | 0,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 5 | 3,2 | 9,4 | 14,8 | 15,8 | 22,6 | 27,4 | 25,2 | 21 | 17,6 | 7,6 | 7,5 |
- 2014
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Température minimale moyenne (°C) | 4,1 | 3,9 | 4,5 | 7,7 | 9,3 | 13,9 | 15,2 | 13,7 | 12,7 | 10,4 | 7,3 | 2,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,3 | 10,2 | 14,6 | 17,6 | 19,3 | 25,3 | 22,7 | 22,4 | 22,7 | 18,6 | 13,1 | 6,4 |
- 2017
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Température minimale moyenne (°C) | −3,6 | 3,9 | 6,1 | 4,8 | 11,3 | 16 | 16,6 | 16,5 | 10,5 | 9,1 | 3,4 | 1,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 2 | 11,3 | 15 | 16,2 | 21,1 | 26,3 | 26,2 | 27,3 | 20,4 | 17,5 | 8,8 | 6,1 |
Géologie
Le territoire de la commune de Louhans se situe au cœur de la plaine argileuse de la Bresse qui occupe la partie centrale de ce qui était un grand lac durant l'ère tertiaire et qui, aujourd'hui, longe le val de Saône du nord au sud.
Il s'agit d'un vaste fossé d’effondrement, datant de l'Oligocène et formé par distension lors la formation de la chaîne des Alpes. Ce bassin qui fut un lac s'est rempli progressivement d'alluvions et de colluvions à la fin du Cénozoïque et durant le Quaternaire.
Hydrographie
La plaine de la Bresse est sillonnée par un grand nombre de cours d'eau de différents débits, qui évacuent les eaux qui sont majoritairement d'origine pluviale, mais aussi issues de la fonte nivale quand elles sont originaires des rivières qui descendent du massif du Jura. Le principal cours d'eau de la commune est un affluent de la Saône, dénommée la Seille. Un port fluvial de plaisance est installé sur son cours à l'intérieur du territoire de Louhans.
Le site de Louhans est situé dans l'une des six zones de convergence hydrographique du fossé bressan, en direction desquelles viennent se diriger plusieurs cours d'eau, et qui correspondent dans l'histoire géologique de la Bresse à des zones de subsidence maximale au sein du graben. Ainsi, au sein même de la commune, la Seille reçoit l'un de ses principaux affluents, le Solnan, qui lui-même reçoit à moins de 2 Vallière et qui elle-même est alimentée peu avant sa confluence avec le Solnan par le cours d'eau de la Blaine.
La Seille
La Seille est une rivière française ayant sa source dans le Jura. Celle-ci traverse le territoire communal, ce qui permet à la ville d'accueillir de nombreux bateaux de plaisanciers. Les rives de cours d'eau sont également très fréquentées par de nombreux pêcheurs.
Son débit a été observé sur 18 ans (entre 1993 et 2012), à Louhans. La surface étudiée est de 1 816 module de la rivière dans la commune est de 30,80 m3/s.
Cette rivière, longue de 100 crues importantes, mais elle reste navigable sur 39 kilomètres de Louhans à La Truchère, en passant par Cuisery. On peut notamment y voir des silures qui colonisent celle-ci depuis les années 1960 et qui atteignent parfois une taille impressionnante.
La canalisation de la Seille a été réalisée par Émiland Gauthey, ingénieur civil et architecte des États de Bourgogne à la fin du siècle. Quatre écluses de 30 siècle, la première, à la Truchère, est la seule portée au gabarit Freycinet.
Aujourd'hui, la Seille ne connait plus aucune navigation marchande et son cours est entièrement dévolu à la plaisance. La ville a d'ailleurs à ce titre aménagé un port de plaisance.
Le port de Plaisance
Installé sur la Seille, le modeste port, en fait, une halte nautique, ses pontons, les points d'eau et ses installations électriques sont gérés par les services municipaux de la commune de Louhans.
Sur ses quatre-vingt mètres de pontons, trente sont réservés à l'usage du bateau à passagers dénommé « Le Pont De Vaux 2 », les cinquante mètres restant permettant également l'amarrage de bateaux de location de la société « Saône Plaisance », originaire de Savoyeux, qui utilise, à la suite d'une convention signée avec la mairie, le port de plaisance comme base secondaire.
Les autres rivières
Le Solnan prend sa source à Verjon, dans département de l'Ain et dans le massif du Jura. Sa longueur est de 61,6 .
Ce cours d'eau dessine ses derniers méandres sur le territoire de Louhans, avant de se jeter dans la Seille, immédiatement en aval du pont de la D 971 qui relie le centre-ville au quartier de Bram et peu après avoir reçu les eaux de la Vallière.
La Vallière prend sa source à Revigny, commune située à quelques kilomètres de Lons-le-Saunier dans le département du Jura. Sa longueur est de 50,8 Bruailles, quelques hectomètres en aval du pont de la Barque sur la D 996.
Les ruisseaux
Affluent de la Vallière, le Ruisseau de Blaine prend sa source à Courlaoux, commune située dans le département du Jura. Sa longueur est de 25,9 .
Les étangs
Typique du paysage de la Bresse, le territoire communal est parsemé de petits étangs dont la plupart, de taille modeste, sont des propriétés privées à l'instar de l'étang Meunier, l'un des plus grands d'entre eux.
Voies de communications
Les accès routiers
Le territoire de Louhans est traversé par la route départementale 678, route qui la relie aux agglomérations voisines de Chalon-sur-Saône et de Lons-le-Saunier. Ce territoire se situe également à proximité de deux grandes autoroutes françaises, toutes deux dépendantes du réseau APRR.
- L’autoroute A39 est une voie routière à grande circulation qui permet la liaison autoroutière entre les agglomérations de Dijon et de Bourg-en-Bresse. Elle se connecte à l'A31 au niveau de Sennecey-lès-Dijon et de l'A36 sur la commune de Saint-Seine-en-Bâche, puis s'achève sur le territoire de la commune de Viriat à l'entrée de l'agglomération burgienne au niveau de l'échangeur avec l'A40.
Pour se rendre à Louhans, depuis cette voie, les véhicules doivent emprunter la sortie no 8 quand on se dirige de Dijon vers Bourg-en-Bresse et la sortie no 9 quand on se rend de Bourg-en-Bresse vers Dijon. Des panneaux indiquent la direction de Louhans à la sortie des barrières de péage.
- 8 Ã 94 Lons-le-Saunier et Louhans ;
- 9 Ã 109 Cuiseaux et Louhans.
- L’autoroute A 6 est une voie routière à grande circulation qui permet la liaison autoroutière entre les agglomérations de Lyon et de Paris et la connexion avec d'autres autoroutes françaises.
Pour se rendre à Louhans, depuis cette voie, les véhicules doivent emprunter la sortie no 27 à Tournus, puis prendre la route nationale 6 en direction du centre-ville de Tournus, puis prendre la route départementale 975 en direction de Cuisery, puis de Louhans.
- 27 Ã 355 Tournus, Cuisery et Louhans
Transports publics
Le transport routier
Le territoire communal de Louhans est desservi par le réseau départemental de transport public de Saône-et-Loire dénommé « Buscéphale » (géré par délégation du conseil départemental et le groupe Keolis) jusqu'au 31 août 2018, puis, intégré dans le réseau régional de la Bourgogne-Franche-Comté sous le nom commercial de « Mobigo ».
Il existe quatre lignes de car qui relient la commune et son agglomération avec d'autres agglomérations du département.
- Trois lignes régulières :
Ligne | Parcours |
---|---|
703 | Louhans (Gare SNCF) ↔ Saint-Germain-du-Plain ↔ Gare de Chalon-sur-Saône |
713 | Louhans (Gare SNCF, Bram) ↔ Cuisery ↔ Gare de Tournus |
717 | Louhans (Gare SNCF, rue de Jura) ↔ Beaurepaire-en-Bresse ↔ Gare de Lons-le-Saunier |
- Une ligne dont la réservation est obligatoire :
Ligne | Parcours |
---|---|
D752 | Saint-Germain-du-Bois (le Bourg) ↔ Louhans (Lucien Guillemaud) |
Voies ferrées et transport ferroviaire
La gare de la commune de Louhans est située sur la ligne de Dijon-Ville à Saint-Amour, dénommée également « ligne de la Bresse ». La ligne s'étire sur environ cent-douze kilomètres : du point kilométrique (PK) 314,300 correspondant à l'axe du bâtiment voyageurs de la gare de Dijon-Ville jusqu'au km 424,634 (bifurcation de la ligne de Mouchard à Bourg-en-Bresse ou PK 473,876 de cette même ligne). La gare de Saint-Amour est distante d'environ deux kilomètres au-delà de la bifurcation en la direction de Bourg-en-Bresse.
La ligne dont l'origine se trouve en Côte-d'Or quitte le département au sud de la gare de Seurre pour rentrer dans le département de Saône-et-Loire qu'elle quitte à son extrémité sud, au-delà de Dommartin-lès-Cuiseaux, pour rentrer dans le département du Jura. En Côte-d'Or la ligne traverse les localités suivantes : Ouges, Saulon, Longecourt, Aiserey, Brazey-en-Plaine, Saint-Jean-de-Losne, Chaugey, Pagny et Seurre, en Saône-et-Loire : Navilly, Saint-Bonnet-en-Bresse, Mervans, Saint-Germain-du-Bois-Devrouze, Simard, Saint-Usuge, Louhans, Bruailles, Sainte-Croix, Frontenaud et Dommartin-les-Cuiseaux avant d'arriver dans le Jura en gare de Saint-Amour où elle ne parcourra que quelques kilomètres avant de pénétrer dans le département de l'Ain.
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Vue en direction de Saint-Amour.
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Vue en direction de Dijon.
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La gare de Louhans en 1905.
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Depuis les quais vers Saint-Amour.
La commune de Louhans fut également desservie par la « Compagnie des chemins de fer d'intérêt local de Saône-et-Loire », une exploitation privée qui fut créée pour mettre en place un réseau ferroviaire à voie métrique dans le département de Saône-et-Loire, essentiellement autour de Mâcon, Chalon-sur-Saône et Autun. La ligne Tournus - Louhans, d'une longueur de 33 1907, puis fermée en 1938.
- Carte des voies navigables en Europe
- Site louhans-chateaurenaud.fr, page de présentation, consulté le 10 avril 2021.
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Lovingo en 878 ; Lovincense en 926 ; Leuvencolt en 956 ; Lovincum en 1059 ; Louans en 1252 ; Loans en 1269 ; Luant en 1275 ; Louvincum en 1322 ; Ecclesia de Loans en 1262 ; Louhans au .
Des hypothèses anciennes ont été formulées par divers historiens ou géographes du passé et reprises plus récemment, alors que les travaux des toponymistes depuis Auguste Longnon les rendent obsolètes. Par exemple, la plus fréquemment répétée est celle de Lucien Guillemaut qui date du burgonde, langue germanique du peuple qui donna également son nom à la Bourgogne. Ce terme évoquerait un « lieu entouré d'eau », mais on ne trouve aucune analyse des éléments germaniques qui permettent de conclure à cette signification, en outre, il ne se base sur aucune forme attestée, puisqu'il s'agit de Lovingo et non pas de *Löwin. Cette hypothèse sans fondement méthodologique et linguistique a été reprise depuis,, notamment par l'historien médiéviste Marcel Pacaut, avec une différence notable sur la graphie Loving ou Lowing,, toujours sans analyse des éléments qui permettent cette conclusion. Cette interprétation est contestée dès le début du . En 2000, une étude globale sur l'histoire de la région laisse cependant entrevoir que les caractéristiques locales sont très possiblement dues à l'influence burgonde, les zones où les noms de localité terminant en -ans semblant recouper celles où la présence de ce peuple est attestée par des sources historiques ou archéologiques. Cette étude historique considère qu'une étude toponymique plus précise reste à faire.
Ainsi, selon la plupart des toponymistes dont le but n'est pas d'attribuer tel ou tel toponyme à tel ou tel peuple particulier, mais bien d'analyser les éléments linguistiques à leur disposition sur la base des formes anciennes et des évolutions phonétiques connues, il s'agit d'un type toponymique germanique en -ing, suffixe indiquant la parenté et la propriété par extension. Dans la région, il a donné la terminaison commune -ans avec un s ablatif locatif d'origine latine. Ernest Nègre préfère latiniser ce suffixe en -ingos.
D'une manière générale, le premier élément des toponymes se terminant en -ans est un anthroponyme : Albert Dauzat et Charles Rostaing suggèrent d'expliquer cet élément Louh- par le nom de personne germanique Lauba, qu'Ernest Nègre note Leubo, sous une forme citée par Marie-Thérèse Morlet. Un hypothétique *[b] aurait régulièrement évolué en [v] à l'intervocalique avant de s'amuïr complètement.
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Comité des travaux historiques et scientifiques (cths) (consulté le ).
- Lucien Guillemaut, Histoire de la Bresse louhannaise, éditeur Arts et Littérature, Lons-le-Saunier, 1892.
- Marcel Pacaut, Histoire de Louhans des origines à nos jours, éditeur Horvath, 1984
- Henri Nicolas, Richesses et Visages de la Bresse bourguignonne, éditeur La Taillanderie, 2004
- Marcel Pacaut, Les débuts de l'histoire de Louhans, « Annales de l'Académie de Mâcon : société des arts, sciences, belles-lettres et d'agriculture », 1965, p. 64-65 [lire en ligne].
- Pacaut Marcel sur le site de la Sorbonne
- Arthur Giry, Manuel de diplomatique de l'historien médiéviste, 1925, p. 393 [lire en ligne].
- Françoise Passard, Burgondes, Alamans, Francs, Romains, Presses universitaires Franc-Comtoises, 2003, p. 22-23, [lire en ligne].
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, 1979, p. 414a
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, 1991, volume 2, p. 792, alinéa 13592, [lire en ligne].
Histoire
Préhistoire
L'homme a pu être, très tôt, présent dans ce secteur de la Bresse dite louhanaise, car la présence humaine a laissé des traces dans le Mâconnais voisin, vers Solutré ; et le Revermont comporte beaucoup de cavernes, de même que le pays tournugeois, très proche, où l’homme pouvait s’abriter et se protéger des prédateurs de l'époque. Tout d'abord, les premiers hommes furent des chasseurs puis, ils devinrent aussi des pasteurs, élevant dans des enclos des animaux domestiqués. L’âge du bronze et, plus tard, du fer fit faire à ces habitants d’énormes progrès agricoles. Le bronze, alliage de cuivre et d’étain, fut peu à peu introduit dans ces régions et amena la fabrication d’armes, ainsi que divers outils.
On peut découvrir au pied de la Roche de Solutré, à environ 70 conseil départemental de Saône-et-Loire et inaugurée en 1987. Cette institution publique, ouverte à tous, permet de mieux connaitre et comprendre le mode de vie des hommes préhistoriques dans ce secteur de la Bourgogne.
Antiquité
L'actuelle Bresse louhanaise à laquelle appartient le territoire de Louhans se situe aux limites de l'ancien territoires de plusieurs peuples gaulois, mais le peuple le plus puissant de cette région de la Gaule celtique était le peuple des Éduens qui occupait le territoire actuel de la Bourgogne et étendait son influence aux autres peuples voisins.
Les Eduens (Haedui en latin) ont donc formé avec plusieurs peuples de la Gaule qui étaient leurs clients ou leurs tributaires, une puissante confédération, rivale de celle des Arvernes, autre peuple très influent de la région.
Les Romains firent, dès le , alliance avec eux, et le Sénat romain les proclama « frères de la république ». Rome profita alors de la rivalité qui divisait les Éduens et les Arvernes pour intervenir dans les affaires de la Gaule et l'asservir plus facilement. L'empereur Claude leur accordera, plus tard, le droit de cité complet en l'an 48, dans un discours fameux transcrit sur les Tables Claudiennes.
Les Ambarres, un autre peuple client de la confédération éduenne se situait, quant à lui sur le territoire actuel de l'Ain. Les Séquanes, un peuple opposé aux Éduens, s'établissait dans le territoire de la Franche-Comté et du nord de la Bresse actuels.
Moyen Âge
Historiquement, le nom de Louhans fait son apparition pour la première fois dans des textes écrits sous le nom de villa Lovincumn, en l'an 879, lorsque le souverain français Louis le Bègue fait cadeau du territoire de la paroisses aux moines de l'abbaye Saint-Philibert de Tournus. Cette communauté religieuse installe un port du sel afin de taxer les échanges commerciaux sur le sel comtois en provenance du secteur de Salins-les-Bains et de la montagne jurassienne. Les seigneurs locaux s’intéressèrent alors à Louhans, petit village créé sur une zone marécageuse finit par se développer en une bourgade commerçante, bien placée sur les principaux axes de communication routiers et fluviaux de la région.
Durant le d’Antigny (issu de la grande Maison féodale de Neublans d'Antigny dite de Vienne ; †après 1250/1269 ; frère cadet d'Hugues (IV) comte de Vienne, †1277) est le seigneur attitré de Louhans (depuis 1237 au moins) et de Sainte-Croix en Bresse (les droits sur Louhans et Ste-Croix viennent sans doute des comtes de Mâcon, largement possessionnés en Bresse chalonnaise et dont descendait leur mère Béatrice de Mâcon-Vienne). Celui-ci possède un château au plus près du rempart, sur l’actuelle place de la Libération et octroie une charte de franchises à la ville en 1269, qui instaure notamment le marché hebdomadaire du lundi. Bien que cette ville, désormais libre, fût entourée d'une ceinture de murailles percée de trois portes, elle fut prise et brûlée par des troupes de mercenaires errantes dénommées Grandes compagnies en 1370 et souffrit de nombreuses fois durant le conflit qui opposa tout d'abord les Armagnacs et les Bourguignons, puis durant le long conflit qui opposa la Maison capétienne de France à la seconde Maison capétienne de Bourgogne et qui ne se termina qu'à la fin du Moyen Âge.
Le petit-fils d'Henri Hugues (IV) de Vienne, avait aussi participé à la seigneurie de Louhans, qui passa à ses descendants,, : ainsi, son petit-fils Hugues (V) (†1316), sire de Montmorot, Seurre et St-Georges, Lons en partie, Pymont et Pymont, la possédait, puis son propre arrière-petit-fils Guillaume et les descendants de ce dernier, les Bade-Hochberg-Neuchâtel (Rodolphe, Philippe et Jeanne), puis les Orléans-Longueville-Neuchâtel (François de Rothelin, dernier fils de Jeanne de Hachberg et du duc Louis d'Orléans-Longueville, et sa propre fille Françoise d'Orléans, princesse de Condé) et les Condés-Soissons (Louis de Condé, époux en Charles de Soissons, père de - Marie de Soissons qui épousa Thomas de Savoie, prince de Carignan, et de - Louise de Soissons, femme du duc Henri II d'Orléans-Longueville — arrière-petit-fils de François de Rothelin — et mère de Marie d'Orléans, cette dernière mariant Henri II de Savoie-Nemours dont l'arrière-grand-mère était d'ailleurs Charlotte d'Orléans, fille de Jeanne de Hochberg/Hachberg et sœur de François de Rothelin) ; lesdites Marie, la princesse de Carignan (1606-1692 ; la tante) et la duchesse de Nemours (1625-1707 ; sa nièce), assumèrent la seigneurie de Louhans. En 1709/1711, les héritiers de Marie d'Orléans, duchesse de Nemours, vendirent la baronnie de Louhans à François Guyet de Bantanges, conseiller d'Etat, intendant des Finances (voir plus bas).
En mariant en 1385 son fils Jean sans Peur à Marguerite de Hainaut, fille du comte de Hainaut et de Hollande, et sa fille Marguerite de Bourgogne à Guillaume IV de Hainaut, fils et héritier d'Albert, le duc de Bourgogne Philippe le Hardi prépare l'union de ces principautés à l'État bourguignon en 1433. Louhans et la Bresse louhannaise font alors partie de cet immense territoire qui comprend également toute la Bourgogne, la Franche-Comté et les Flandres. Son arrière-petit-fils, Charles de Valois-Bourgogne dit « Charles le Téméraire » tentera de pérenniser cet empire en y ajoutant le duché de Lorraine, le duché de Bar et le duché de Luxembourg, mais en raison de la ténacité de ses principaux adversaires et cousins Louis XI et René de Lorraine, le dernier grand duc de Bourgogne sera vaincu et mourra sans descendance mâle, la partie du duché de Bourgogne revenant au roi de France, laissant la partie comtale dite « Franche-Comté » au Saint-Empire-Romain-germanique et à la Maison des Habsbourg d'Autriche et d'Espagne.
Louhans deviendra dès lors une ville très proche de la frontière séparant la France des terres d'Empire et va subir encore de nombreuses attaques.
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Le royaume de Bourgogne avant le traité de Verdun.
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Les quatre Bourgognes 1032.
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La Bourgogne de Philippe le Hardi.
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La Bourgogne de Philippe le Bon.
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Le duché et « la » comté (terre d'Empire) de Bourgogne au XIVe siècle.
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La France et le duché de Bourgogne en 1477.
Temps modernes
La Renaissance
En 1562, la cité bressane fut attaquée par une armée composé de 4 000 Suisses commandés par le chef protestant Poncenac. Moins de trente ans plus tard, la ville fut de nouveau attaquée, prise d'assaut et démantelée le par les troupes réunies du marquis de Treffort (Joachim de Rye) et les barons de Lux, d'Uxelles et de Thianges, tous membres de la Sainte Ligue, groupe de catholiques opposés aux rois de France Henri III et Henri IV auxquels Louhans était resté favorable.
Le siècle de Louis XIV
Le traité de Nimègue signé le à Nimègue entre les Provinces-Unies et la France mit fin à la guerre de Hollande. La France de Louis XIV récupère la Franche-Comté, désenclavant ainsi Louhans et sa région.
Le siècle des Lumières
Les derniers comtes de Louhans
En 1728, par reprise de fief, Philibert-Bernard Gagne (1689-1759 ; de la Famille Gagne de Perrigny, issue des Gaigne d'Ornée), devient seigneur de Simard, de Bessandrey et de Quain, dans la Bresse louhannaise. Sa femme Jeanne-Marie de Thésut (1693-1773), épousée en 1713, comble de bienfaits l'église de Simard et fonde un lit pour un pauvre de ce village à l'hôpital de Louhans en 1764. Au décès de sa mère, le , leur fils Antoine-Jean Gagne hérite des domaines.
Élisabeth-Marie Guyet (1656-1709 ; fille de Simon Guyet et Michelle de Frasans), épouse d'Antoine Gagne (1645-1711) et mère de Philibert-Bernard, avait un frère, François Guyet. Conseiller d'État, maître des requêtes ordinaires puis intendant des Finances à Lyon, celui-ci est possessionné en Bresse : il est baron de Saint-Germain-du-Plain et d'Ouroux, marquis de Bantanges en 1696, baron en 1711 puis comte en 1724 de Louhans. Il devient même gouverneur de cette ville en 1722. À sa mort, sa fille unique, Philiberte-Thérèse Guyet, dite Madame de Chamillard, hérite de ces domaines. Au décès de Madame de Chamillard en 1774, son petit-cousin, Antoine-Jean Gagne de Perrigny (1714-1783 ; fils de Philibert-Bernard et Jeanne-Marie de Thésut, mari en 1737 de Marie de Lamoignon — fille de Guillaume-Urbain et petite-fille de Nicolas — et père de Françoise-Bernardine Gagne de Perrigny, †1759, Philibert Trudaine), gouverneur de Louhans depuis 1766 et possessionné dans la région au décès de sa mère l'année précédente, reçoit l'ensemble de ces terres bressanes ; la sœur héritière d'Antoine-Jean, Marguerite-Philiberte Gagne de Perrigny (1722-1811), épouse en 1742 Bénigne Le Gouz de St-Seine (1719-1800) ; Antoine-Jean et Marguerite-Philiberte avaient une sœur cadette, Jeanne-Claude-Bernardine Gagne de Perrigny, qui maria Louis-Barnabé de Baudéan de Parabère, fils de Mme de Parabère (1714-ap.1770 ; postérité).
En 1800, Bénigne Le Gouz de Saint-Seine, comte de Louhans, Premier président du Parlement de Bourgogne, meurt à l'hôtel du Sauvage, à Bâle, en Suisse, à l'âge de 81 ans. Son fils, Barthélemy Le Gouz-Gagne (1763-1828 ; postérité) sera le dernier seigneur de Louhans.
La famille de Batz de Castelmore et de Champlécy, dite des comtes d'Artagnan (et descendante du célèbre héros d'Alexandre Dumas) détenait, quant à elle, la seigneurie du domaine voisin de Sainte-Croix, commune aujourd'hui intégrée dans la communauté de communes de Louhans.
Époque contemporaine
La Révolution Française
Le marquis Antoine de Mailly, marquis de Châteaurenaud fonde la première loge maçonnique louhannaise, baptisée « Vraie Lumière ». il représentera Louhans et la Saône-et-Loire à l'Assemblée constituante de 1789 et à la Convention nationale.
En 1790, Louhans est retenu pour être le chef-lieu de l'un des sept districts du tout nouveau département de Saône-et-Loire.
Claude-Nicolas Guillermin, natif de Louhans est élu député à la Convention en 1792. En , il vote pour la mort du roi, contre le sursis, puis il meurt en fonctions, trois mois plus tard.
Sous la Révolution française, la commune, alors autonome, de Châteaurenaud porta provisoirement le nom de Beaulieu.
Le Premier Empire et la Restauration
À la suite des élections législatives françaises de mai 1815 qui nomment les députés de l'éphémère Chambre des représentants instaurée par l'Acte additionnel du , Louis Gabriel Philibert Debranges, natif de Louhans et élu de Saône-et-Loire est vraisemblablement le doyen de cette Chambre, à l'âge de 77 ans.
Le château de Mailly, situé sur le territoire de Châteaurenaud, propriété des anciens châtelains, est démonté petit à petit à la suite de sa vente en 1827.
La monarchie de Juillet et le Second Empire
En 1840, les rivières de la Seille et du Solnan sortent de leurs lits, la plus grande partie des territoires de Louhans, de Châteaurenaud et des communes environnantes se retrouvent ainsi sous les eaux.
La Troisième République
Le , la gare de Louhans, située sur la ligne Chalon - Lons-le-Saulnier, est inauguré par Lucien et Félix Mangini, tous deux pionniers du chemin de fer en France.
En janvier 1897, Gabriel Chavet, alors lycéen, fonde à Louhans le premier club lycéen d'espéranto de France et l'un des six premiers au monde.
À la fin du .
En 1911, Louhans vit la fondation d'une société savante : la Société des amis des arts, sciences, et archéologie, généalogie et histoire de la Bresse bourguignonne, à l'initiative de Lucien Guillemaut, société qui fut longtemps animée par Joseph Berthier. En 2001, à l'initiative d'Alain Cordier, les Amis des Arts contribuèrent à la formation de la Fédération des associations historiques et scientifiques de la Bresse bourguignonne, BRIXIA, qui compte de nos jours quinze associations.
Les deux Guerres Mondiales
L’Armistice du 22 juin 1940 établit les conditions de l'occupation par l'Allemagne de la France, notamment, du point de vue territorial, il résulte de la convention que la France métropolitaine est divisée en deux parties par une ligne de démarcation, la zone occupée par l'Armée allemande et la zone dite « libre ». Les territoires des communes de Louhans et de Châteaurenaud, cette dernière étant alors encore séparée de Louhans, se situaient toutes les deux dans la Zone libre, alors que la ville de Chalon-sur-Saône était dans la Zone occupée.
En février 1944, un groupe de résistants s'installe à une vingtaine de kilomètres de Louhans, au lieu-dit de la Madeleine, situé sur la commune de Saint-Martin-en-Bresse. Dans la nuit du mercredi , un combat violent s'engagera en pleine nuit entre les Maquis (Résistance) de la région de Louhans et les troupes allemandes, le hameau sera dévasté et pillé, laissant 8 victimes dans les rangs de la Résistance et parmi les civils.
Les communes de Louhans et de Châteaurenaud seront libérées par les troupes américaines le .
C'est à Louhans que, le , à partir des effectifs des engagés volontaires des Forces françaises de l'intérieur du Louhannais, fut reconstitué le 1964.
La Quatrième et la Cinquième République
En 1973, Louhans fusionne à la suite de la loi Marcellin avec les communes voisines Branges, Châteaurenaud et Sornay mais en gardant le nom générique de Louhans. Six ans plus tard, les communes de Branges et Sornay sortent de l'association, mais Châteaurenaud reste une commune associée.
En 2012, le conseil municipal vote la fusion simple des communes de Louhans et de Châteaurenaud. La fusion a été arrêtée par la préfecture, avec prise d’effet au
Tableau chronologique
Quelques dates de l'histoire de Louhans et de Chateurenaud
Quelques dates de l'histoire de la Bourgogne et de la France - Histoire de Louhans et Chateaurenaud- « », sur Documents inédits pour servir à l'histoire de Bourgogne, t. Ier, par Marcel Canat, chez Dejussieu, à Chalon-sur-Saône, 1863.
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Héraldique
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Les armes de Louhans se blasonnent ainsi : De gueules à deux clefs d'argent passées en sautoir, accompagnées en chef d'une fleur de lys d'or. |
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