Fleurey-sur-Ouche

Localisation

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Fleurey-sur-Ouche : descriptif

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Fleurey-sur-Ouche

Fleurey-sur-Ouche est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

Village résidentiel à proximité (ouest) de Dijon, Fleurey-sur-Ouche est traversé, comme son nom l'indique, par la rivière Ouche et le canal de Bourgogne.

Il fait partie de la communauté de communes Ouche et Montagne.

Géologie

Hydrographie

  • Ouche
  • Canal de Bourgogne

Quartiers, hameaux, lieux-dits et écarts

  • Au-dessus de Barges : site mérovingien
  • Beuchail : au nord-est de la localité, non loin de Lantenay.
  • Le Leuzeu : combe au sud de Fleurey et de Velars, s'étirant entre le plan de Suzâne et la côte des Temps, dans laquelle fut exploitée une ferme qui fut abandonnée en 1930 pour cause de trop grand éloignement du village, d'absence de chemin facilement praticable et de commodités (eau courante et électricité) et de trop grosses réparations à envisager sur les toitures. Le Leuzeu faisait partie du village d'Urcy jusqu'à la Révolution. Son domaine, confisqué et vendu comme bien national, fut alors rattaché à la commune de Fleurey.
  • La Vellotte quartier de Fleurey, avec l'église paroissiale, situé sur la rive gauche de l'Ouche.

Communes limitrophes

Rose des vents Ancey Lantenay Rose des vents
Mâlain
Sainte-Marie-sur-Ouche
N Velars-sur-Ouche
O    Fleurey-sur-Ouche    E
S
Arcey
Urcy
Valforêt Flavignerot

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 amplitude thermique annuelle de 17,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Marsannay la Cote », sur la commune de Marsannay-la-Côte à 11 vol d'oiseau, est de 11,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. « Le Borbeteil », no 23, juin 2000 (pages 8 à 11 : Le Leuzeu)
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Toponymie

Histoire

Préhistoire, l'Antiquité

Ancienne Flurie, mentionnée au Néolithique, comme l'attestent des poteries retrouvées dans des abris sous roches des ruelles de Velars, ainsi qu'un foyer antique dans les grottes de Morceuil. Des tumulus du premier âge du fer (fouillées par M. Jobard vers 1902-1903) s'échelonnaient parallèlement à ces ruelles, depuis les roches devant le lotissement du Coquelot jusqu'à proximité du pont du viaduc de la combe de Fin. Au lieu-dit Bas de la Caillette furent alors mis au jour divers objets de bronze, de fer, de silex, de verre et des poteries. Au sud, d'autres tumulus (au plan de Suzâne et au plan de Suzard) semblent attester de zones d'habitat au sud-ouest de la Colombière (près de l'ancien captage pour la première adduction d'eau) ainsi qu'à proximité de la source de la ferme de Collonges. On peut d'ailleurs encore constater de nos jours la présence de murets (vestiges de 2 enceintes accolées, sur le rebord du plateau, au-dessus de Collonges).

À l'époque celtique, Fleurey relevait du territoire des Lingons. Une route reliait déjà Châlon à Châtillon en empruntant un gué sur l'Ouche (à peu près à l'endroit de l'actuel pont) et une autre route reliant Dijon à Alésia (Alise-Sainte-Reine) passait par les ruelles de Velars, par Morcueil pour gagner Mâlain (site de Mediolanum).

L'implantation romaine est attestée par la mise au jour (lors des travaux de captage de la source de Morcueil par la ville de Dijon) de nombreuses monnaies et fragments de poteries romaines, et (au Néron, Claude, Vespasien, Maxime et Constantin II. Les troupes de César, attaquées par les cavaliers gaulois dans les bois de Pasques et Lantenay, obtiennent l'assistance de cavaliers germains surgissant d'une hauteur qui est vraisemblablement celle du Cocheron.

Après la conquête, une villa gallo-romaine est édifiée sur la rive gauche de l'Ouche. Sa localisation est imprécise, mais pourrait avoir été au pied du Cocheron ou plus vraisemblablement au sud-ouest et très près de l'église actuelle, là où furent découverts la sculpture d'une danseuse nue et des restes de matériaux de construction. Des sépultures semblant dater de cette époque furent aussi mises au jour en bordure ouest des anciennes carrières surplombant la route d'Ancey, à la sortie de Fleurey, face à l'actuelle station de pompage. On s'interroge sur la correspondance de ce cimetière ancien avec le site de Barge, zone habitée citée dans des documents d'archives. Florus, propriétaire de la villa gallo-romaine, a donné son nom à la localité mentionnée dès le VIe siècle (dans la chronique de Saint-Bénigne) sous la dénomination de Floriacus. Les fragments d'une statue équestre d'époque celtique ou pré-celtique sont découverts près de l'ancien moulin de Morcueil en 1807, (entrée vraisemblable de la route dans l'ancienne cité de Mediolanum).

Paul Goutorbe, instituteur à Fleurey, découvre en 1951 des ossements humains dans une carrière au lieu-dit : Au-dessus de Barges et en poursuivant ses investigations met au jour trois sépultures, le mobilier bien que modeste permet de dater ses inhumations de l'an 600. Il comprend trois plaques-boucles en alliage de cuivre et des éléments en fer qui sont aujourd'hui conservés au musée archéologique de Dijon. Ce site connu, avait déjà fait l'objet de fouilles par Émile Socley, archéologue dijonnais en 1912-1913, qui y avait mis au jour 20 tombes orientées. Puis, nouvelles découvertes en 1954 et 1974 de sarcophages du type bourguignon-champenois,.pendant la réalisation d'un lotissement

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Les armées franques et burgondes s'affrontent en 500, sur le plateau de « Beuchail », au nord-est du territoire du village. Désiré de Verdun, évêque de Verdun de la famille des Syagrii, ayant été accusé auprès du roi Thierry par un certain Sirivald, après la mort de Désiré, pour des raisons de rivalité et de vengeance, Syagrius son fils, organise une expédition punitive à Fleurey, en 554, pour y assassiner Sirivald dans une villa, après avoir assassiné une première personne par méprise.

Le roi des Francs, Gontran cède Fleurey et ses dépendances en 586 à l'abbaye Saint-Marcel-lès-Chalon, dont les abbés successifs devinrent les seigneurs et décimateurs. Gontran fait construire une église Saint-Marcel et une demeure pour les moines, où ils restent jusqu'en 1318, date à laquelle une communauté de bénédictins anglais vient les remplacer. Le prieur de Saint-Marcel perçoit une taille de 50 livres et le prieuré dispose du revenu de plusieurs terres et de 700 arpents (357 ha) de bois sur le terroir de Fleurey. Grégoire de Tours dans Decem Libri Historiarum, cite le village qui fait partie depuis le milieu du  siècle du pagus Magnimontensis : le chef-lieu d'alors correspond à l'actuelle butte de Mesmont.

Le cartulaire de Saint-Marcel mentionne en 872 Fleurey en ces termes : « Videlicet Villam Floriacus que dicitur sitam in Pago magnimontense ».

Fleurey, Chalon et toute la région de la vallée de la Saône sont dévastées par une invasion hongroise en 937.

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En 1104, le prieur du prieuré Saint-Marcel de Fleurey demanda une faveur considérable pour les gens de sa maison, au duc Hugues II de Bourgogne dit le Pacifique. Hugues de Die dit aussi Hugues de Bourgogne, archevêque de Lyon, neveu du duc Hugues et prieur du prieuré Saint-Marcel-lès-Chalon et en cette dernière qualité seigneur de Fleurey-sur-Ouche, situé dans le Dijonnais et membre dépendant du prieuré, faisant partie des fonds dont le roi Gontran avait doté ce monastère. On y avait établi une petite communauté de moines au sein d'un petit prieuré, qui alors avait perdu une partie de ses droits par la violence des seigneurs voisins. Le duc de Bourgogne, père de Hugues, en avait usurpé une portion considérable et son fils Hugues la conservait et continuait d'en jouir, sans que les plaintes et les remontrances du prieur et des moines de Saint-Marcel eussent pu le déterminer à les remettre aux prieurs de Saint-Marcel, prédécesseurs d'Hugues archevêque de Lyon. Celui-ci proche parent du duc et plus puissant que les précédents étant venu à Fleurey pour y tenir les plaids, il reçut chez lui le duc son oncle, qui y séjourna quelques jours avec plusieurs de sa cour, ses familiers ; de ce nombre était Jocerand, alors chantre de Chalon, Rainier, sénéchal du duc, Tescelin, surnommé Sorus, père de Saint-Bernard, fondateur et abbé de l'abbaye de Clairvaux, Bernard de Montfort, Warnier de Sombernon, Milon de Frôlois et plusieurs autres tous de la maison de ce prince.

Il fit sentir à ses seigneurs l'injustice qu'on lui faisait et les engagea à la faire sentir au duc. Celui-ci avoua sa faute et celle de son père et déchargea les habitants de Fleurey de la servitude et des taxes ou coutumes que son père leur avait imposées et qu'il avait lui-même entretenues. Mais il exigea pour cette remise, une récompense capable de le dédommager de la perte qu'il allait subir par cette remise et mit comme condition que le prieur son hôte lui donnerait un palefroi, tout équipé, lui payerait 200 sols dijonnais et fonderait au même lieu un anniversaire à perpétuité pour le repos de l'âme du feu duc, Eudes son père. Il confirma depuis du consentement de son frère Henri, toutes ces conventions, par une charte qui fut dressée en la maison de Jarenton, abbé de Saint-Bénigne et en même temps délivrée à Hugues, archevêque de Lyon. Elle fut louée et approuvée de Hugues sénéchal du duc, de Guy, de Rainald ou Raymond de Grancey, époux de Douce de Bourgogne, fille du duc, de Gautier, connétable et de plusieurs autres en présence de Robert de Bourgogne, évêque de Langres, de Bernard ou Bérard, évêque de Mâcon, de Hugues, abbé de l'Abbaye Saint-Germain d'Auxerre, de de Champagne, comte de Troyes et plusieurs chanoines de Troyes,.

Prairies entre l'Ouche et le Canal de Bourgogne, à l'arrière plan d'église et le pont.

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En 1742, une auberge, tenue à Pont-de-Pany depuis 1726 par Étienne Malteste et son épouse Élisabeth Duvernois, devient relais de poste sur le nouveau tracé entre Dijon et Auxerre. Pont-de-Pany est l'étape entre La Cude (à l'est) et La Chaleur (à l'ouest). Élisabeth Duvernois, alors veuve, accède ainsi au titre de maître de poste, et cédera sa fonction à son beau-fils, Nicolas Pélissonnier, dont les descendants assureront le service de la poste aux chevaux jusqu'à sa suppression en 1872.

En 1794 et 1816, le relais fonctionne avec 15 chevaux puis l'effectif passera à 28 en 1834 pour atteindre le maximum de 42 en 1839.

De très nombreuses armes et des quantités d'ossements d'hommes et de chevaux sont découverts à « Beuchail » (sur le site de la bataille) lors d'un défrichement qui a lieu en 1765,.Mozart, devant donner un concert de clavecin à Dijon devant le gouverneur de la Bourgogne, le prince de Condé, le 16 juillet 1766, aurait fait étape au relais de Pont-de-Pany.

Le relais de poste de Pont-de-Pany accueille pour la nuit, le 16 ventôse an II, un groupe de 18 personnes arrêtées à Dijon. L'une d'entre elles ne rejoindra pas le Tribunal révolutionnaire à Paris : Trouvée baignant dans son sang au petit matin, on ne sait s'il y eut suicide ou assassinat.

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La commune, très tôt au chemin de fer d'Epinac, construit de 1829 à 1835, qui allait d'Épinac au canal de Bourgogne.

Le se déroule la bataille de Leuzeu à proximité de la ferme du Leuzeu. Les miliciens sont repoussés par les résistants dont ils avaient attaqué le campement.

  1. « Le Borbeteil », no 3, juin 1990 (page 8 : Fleurey de son origine… à l'époque gallo-romaine)
  2. « Le Borbeteil », no 5, juillet 1991 (page 6 : Fleurey après l'époque gallo-romaine jusqu'aux Carolingiens)
  3. Ernest Lavisse, Histoire de France, t. II, Livre II, chap. IV La Justice, les impôts, le service militaire
  4. Decem Libri Historiarum, Livre III-35.
  5. C'est-à-dire roux
  6. Cette charte est rapportée entièrement par Chifflet, De gener. S. Bern., p. 425 et en partie par le père Mabillon, Ann. tom.5. pag:4/
  7. Moine bénédictin anonyme, Histoire générale et particulière de Bourgogne…, Dijon chez Antoine de Fay, 1739, p. 284-285.
  8. « Le Borbeteil », no 37, juillet 2007 (pages 8 à 12 : Au temps des diligences… un relais de poste à Pont-de-Pany, hameau de Fleurey, par Guy Masson)
  9. « Le premier chemin de fer de Saône-et-Loire », article de Jean-François Nosjean paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 76 (Noël 1988), pages 22 et 23.

Héraldique

Blason
D'azur à l'épée d'argent, aux deux clefs d'or contournées passées en sautoir, au chef du même chargé d'une rose de gueules pointée de sinople et boutonnée aussi d'or.
Détails
L'écu est sommé d'une couronne murale d'or à trois tours crénelées et flanqué à senestre d'un pampre de vigne et à dextre d'un bouquet d'épis de céréales, au naturel, réunis sous l'écu par une banderole portant le nom : « Fleurey sur Ouche ».
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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