La Ferté-Loupière
Localisation
La Ferté-Loupière : descriptif
- La Ferté-Loupière
La Ferté-Loupière est une commune française, appartenant au territoire de Puisaye, située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté. La commune est réputée par les fresques du XVIe siècle de l'église et la richesse de son patrimoine naturel.
Géographie
Localisation
La Ferté-Loupière est un village rural de la Puisaye niché au creux de la vallée du Vrin, situé à 27 km d'Auxerre, à 126 km de Paris et à 150 km de Dijon.
Elle est traversée par le sentier de grande randonnée GR 13.
La commune se trouve dans la zone d'emploi d'Auxerre et dans le bassin de vie de Montholon.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Sommecaise, Aillant-sur-Tholon, Chassy, Les Ormes, Sépeaux-Saint Romain, Villiers-sur-Tholon, Charny Orée de Puisaye, Perreux, Sépeaux et Montholon.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 30,48 .
Hydrographie
La commune est traversée par le Vrin et par le ru de Bellefontaine.
Le Vrin est un affluent de l'Yonne, et donc un sous-affluent de la Seine.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du bassin Parisien » et « Centre et contreforts nord du Massif Central ».
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 amplitude thermique annuelle de 15,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aillant », sur la commune de Montholon à 9 vol d'oiseau, est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 727,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,7 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
La commune inclut deux ZNIEFF :
- ZNIEFF des étangs, prairies et forêts du Gâtinais sud oriental,. L'habitat particulièrement visé par cette ZNIEFF est fait d'eaux douces stagnantes ; les autres habitats inclus dans la zone sont des eaux courantes, des prairies humides et mégaphorbiaies, et des bois ;
- ZNIEFF de l'étang du Martroi, une zone de 25 ha le long de la D 145 vers Charny (dans l'Ouest de la commune), qui inclut et entoure l'étang du Martroi, et qui s'étend également sur Chevillon. Les eaux douces stagnantes sont là aussi l'habitat particulièrement visé par cette ZNIEFF.
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- , consulté le 04/2020
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- « », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
- La ZNIEFF des étangs, prairies et forêts du Gâtinais sud oriental rassemble plusieurs sites de mêmes caractéristiques, et nombre de ces sites s'étendent sur des parties de plusieurs communes. Les communes concernées par cette ZNIEFF sont : Aillant-sur-Tholon, Béon, Charny, Chassy, Chevillon, Cudot, Dracy, La Ferté-Loupière, Grandchamp, Merry-la-Vallée, Les Ormes, Parly, Perreux, Précy-sur-Vrin, Prunoy, Saint-Aubin-Château-Neuf, Saint-Denis-sur-Ouanne, Saint-Martin-sur-Ocre, Saint-Romain-le-Preux, Senan, Sépeaux, Sommecaise, Toucy, Villefranche, Villiers-Saint-Benoît, Villiers-sur-Tholon et Volgré.
- sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
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Toponymie
Histoire
Moyen Âge
Situé à la porte septentrionale de la Puisaye, à 17 Joigny, le village de La Ferté-Loupière est implanté au creux de la vallée du Vrin, adossé aux plateaux boisés. Le village fut fortifié dès le Haut Moyen Âge et le cours d’eau a été dévié pour assurer une protection naturelle au pied des murs d’enceinte.
Le Vrin contourne toujours le village et le traverse même en certains endroits. Les vestiges des fortifications qui subsistent au pied de la colline rappellent la prospérité passée du bourg. Pierre de Courtenay-Bléneau (1429-1504 ; seigneur depuis 1460/1461, voir ci-dessous) y fit d’ailleurs élever un château, à la fin du donjon est le seul vestige qui nous soit parvenu : coiffé d’un toit en poivrière, il conserve une fenêtre au linteau en accolade, des latrines en encorbellement et des meurtrières.
Le château de La Vieille Ferté est bâti sur les hauteurs, au lieu-dit qui doit son nom à la forteresse primitive du château de Bontin, tout proche. Des Sancerre puis des Courtenay-Champignelles, vus ci-dessous, la Vieille-Ferté passa par mariage à la famille de Quinquet (d'origine écossaise ; voir plus loin).
La Nouvelle-Ferté, alias La Ferté-Loupière, est à l'origine du village fortifié, et fut aussi aux Sancerre puis aux Courtenay-Champignelles.
Seigneuries-châtellenies
La Ferté-Loupière (toutes seigneuries confondues) est à l'origine sise en Sénonais, au carrefour du Gâtinais, de la Puisaye, des comtés de Troyes et de Joigny : son histoire féodale est compliquée, soumise à ces influences proches. Le Sénonais est d'abord dans la mouvance des ducs de Bourgogne (depuis Richard le Justicier), qui conserveront une suzeraineté lointaine (ainsi, en 1143, Thibaut le Grand de Blois-Champagne prête hommage à son gendre Eudes II de Bourgogne). Mais l'influence des comtes de Troyes l'emporte, au moins depuis l'an mil environ, sous Etienne de Troyes (mort vers 1023), suivi de son cousin héritier (mort en 1037), et, plus d'un siècle après, par des descendants de ce dernier, les Sancerre.
L'article indique cependant une autre origine : la seigneurie initiale viendrait des Donzy, et les Sancerre l'auraient obtenue par le Etienne en 1153 avec Adèle, fille de Geoffroy III de Donzy et tante d'Hervé IV (voir l'article Anseau).
À partir du ,,, sont donc des possessions des comtes de Blois-Champagne (ou possiblement des Donzy, comme on l'a vu plus haut), suivis par leurs descendants les comtes de Sancerre ( de Sancerre, † vers 1191, était le troisième fils du comte Thibaut IV, † en 1152).
Vers 1100, il existe des co-seigneurs (ou châtelains ou chevaliers) de La Ferté, par exemple Vivien (bienfaiteur des Escharlis ; possible vassal du comte ) et son fils Seguin.
Puis la Ferté-Loupière (la Vieille-Ferté ne semble pas concernée ?) est divisée en deux châtellenies-seigneuries dans la comte de Joigny Renard IV qui l'a aidé contre le comte de Nevers (Guillaume IV puis ) :
- Une moitié, avec La Ferté, Bontin, Chevillon, Fumerault, les Ormes, Espinabeaux, est "donnée" au comte de Joigny : en fait, les Sancerre s'y maintiennent, mais sous la suzeraineté des Joigny, notamment pour la justice ; cette châtellenie est dite "au bailliage de Joigny" ; (la Vieille-Ferté devait aussi l'hommage aux Joigny).
- L'autre moitié, avec Champvallon, St-Denis, Sépeaux, Villiers-sur-Tholon, est "engagée" au comte de Joigny, et Guillaume de Sancerre (fils d'Etienne) la "dégagera" vers 1218 ; cette châtellenie est dite "au manoir de la Couldre" (siège des hommages féodaux) ou "au bailliage de Troyes" (pour les appels judiciaires ; la justice de Villiers, ou par les assises de justice siégeant à "la Loge", faubourg de La Ferté-Loupière).
En conséquence, Renard IV de Joigny puis son fils Guillaume Ier de Joigny (voir à cet article) règnent un moment sur La Ferté ; mais concrètement, après coup, la Maison de Sancerre réussit finalement à retrouver le contrôle sur l'ensemble de La Ferté. Mais un échange vers 1264/1265/1266, acté entre Louis, comte de Sancerre (fils de Guillaume) et Guillaume Robert et oncle de Blanche de Courtenay, l'épouse du comte Louis), fit passer La Nouvelle-Ferté aux Courtenay-Champignelles, contre un domaine détenu depuis 1250 environ par cette famille capétienne : Charenton (voir des précisions à cet article ; tant les Sancerre que les Courtenay-Champignelles descendaient en lignée féminine des Charenton en Berry, les Courtenay descendant aussi des Montfaucon en Berry). La Vieille-Ferté ne semble pas concernée par cet échange, et le passage aux Courtenay doit être plus tardif puisqu'en 1266 encore, Jean de Sancerre (fils de Louis et de Blanche de Courtenay) tente la construction d'un château, que le Parlement lui interdit devant les protestations de son grand-oncle Guillaume Ier de Courtenay-Champignelles ; en tout cas, Pierre de Courtenay-(Champignelles-Bléneau)-2e branche de La Ferté (1429-1504 ; voir ci-dessous) la possédait (et d'ailleurs aussi La Nouvelle-Ferté, comme on va le voir), puis sa fille Edmée après lui.
Guillaume Robert), et ses propres fils (l'archevêque Robert ; et Jean Jeanne de Sancerre, dame de St-Brisson), et petit-fils (Philippe de La Ferté ; 1292-1346 ; fils cadet de Jean), furent donc les premiers Courtenay-Champignelles à jouir de La Ferté-Loupière.
- Ledit Philippe de Courtenay-La Ferté (1292-1346) — fils puîné de Jean Ier et donc frère cadet de Jean II de Courtenay-Champignelles (1291-1334) — fut la souche de la 1re branche de Courtenay-La Ferté-Loupière, suivi par son propre fils Jean Ier (1346-1412) et son petit-fils Jean II de La Ferté-Loupière (1388-1438).
- La veuve de Jean de Thianges-Vallery, dame de Tannerre et Chassenay (marâtre de Jean II de La Ferté ; fille d'Erard II de Thianges-Vallery et d'Alix de Courtenay — cette dernière étant la fille de Jean II de Courtenay-Champignelles et la cousine germaine dudit Jean Ier de La Ferté-Loupière), légua Tannerre et Chassenay à sa mort en 1417, à son propre cousin germain,
- Jean Ier de Courtenay-(Champignelles) (1379-1460), seigneur de Bléneau depuis 1415, fils cadet de Pierre (II) de Champignelles (v. 1334-v. 1395), frère cadet de Pierre (III) de Champignelles (1377-1411), oncle de Jean IV de Champignelles (~ 1410-1472), et petit-fils de Jean II de Courtenay-Champignelles. Par décision judiciaire et par retrait lignager, ledit Jean Ier de Bléneau obtint aussi Champignelles dès octobre 1454 (Mais Jacques Cœur et son fils Geoffroy Cœur, plus leur ennemi Antoine de Chabannes-Dammartin, étaient également sur la brèche pour le contrôle de Champignelles : avec succès pour ce dernier et sa descendance) ; plus La Ferté-Loupière en 1455, par vente des deux filles héritières de Jean II de La Ferté-Loupière (Jeanne et Michelle de Courtenay), et aussi par donation de sa cousine Pernelle de Thianges qui en avait également une part (fille d'Erard de Thianges et de Jeanne Le Bouteiller de Senlis, fille de Raoul Le Bouteiller de Senlis-Montépilloy et de Marguerite de Courtenay-La Ferté, dame en partie de La Ferté-Loupière, elle-même fille de Philippe de Courtenay-La Ferté ci-dessus).
- Le fils cadet de Jean Ier de Bléneau, - Pierre (de Courtenay-Bléneau) de La Ferté-Loupière (1429-1504), fonda la Villeneuve-la-Cornue) et son petit-fils - René de Courtenay-(Champignelles-Bléneau)-La Ferté-Loupière (1510-† 1562 au siège de Bourges ; fils d'Hector).
- Mais les Bléneau (Jean, Pierre, Hector et leurs descendants), nouveaux sires de La Ferté-(Loupière), ne jouissaient sans doute que de la châtellenie-seigneurie relevant de Joigny, et aussi de la Vieille-Ferté - également dans la mouvance de Joigny : Car la seigneurie-châtellenie au manoir de la Couldre, avec Villiers-sur-Tholon, fut sans doute acquise par Jacques Cœur, en tout cas par Antoine de Chabannes ; on la verra, à la fin de cette boîte déroulante, échoir après eux aux Cousinot, puis à Germaine Cœur, petite-fille de l'Argentier, et à son époux Louis Ier de Harlay (mariés en 1493).
- → dans la fratrie d'Hector, Jean reçut Chevillon et/ou Chevillon, Charles puis Louis eurent Bontin, Pierre eut le Martroy (à La Ferté), Edme reçut Frauville (également Villiers et Béon ?), et Edmée de Courtenay, dame de la Vieille-Ferté (ci-dessus et ci-dessous), épousa Guillaume de Quinquet en 1510 : voir plus bas).
- La sœur héritière de - René, - Jeanne de Courtenay-La Ferté-Loupière (1514-ap.1597), dame de Villeneuve-la-Cornue, épousa en 1° noces en 1544 Guillaume de Saint-Phalle de Cudot († 1563/1564) seigneur de Neuilly, alors qu'une de leurs sœurs cadettes, - Barbe de Courtenay, mariait le frère de Guillaume, Philippe de St-Phalle, sgr. de Thou en Puisaye. Jeanne et Guillaume eurent Claude de St-Phalle, père d'Edme/Esme de St-Phalle (x Antoinette de Chamigny, petite-fille de François de Briare († 1577), gouverneur de Gien et Montargis, et de Gilberte de Courtenay-d'Arrablay (1521-ap. 1590) qui était une petite-nièce de Pierre (II) de La Ferté-Loupière ; François de Chamigny était quant à lui le fils de Jean de Chamigny de Briare, fils lui-même de Claude de Chamigny et de Louise/Catherine, fille de Jean II de Courtenay-Bléneau, fils de Jean .
- Le fils cadet de Jean Ier de Bléneau, - Pierre (de Courtenay-Bléneau) de La Ferté-Loupière (1429-1504), fonda la Villeneuve-la-Cornue) et son petit-fils - René de Courtenay-(Champignelles-Bléneau)-La Ferté-Loupière (1510-† 1562 au siège de Bourges ; fils d'Hector).
- Jean Ier de Courtenay-(Champignelles) (1379-1460), seigneur de Bléneau depuis 1415, fils cadet de Pierre (II) de Champignelles (v. 1334-v. 1395), frère cadet de Pierre (III) de Champignelles (1377-1411), oncle de Jean IV de Champignelles (~ 1410-1472), et petit-fils de Jean II de Courtenay-Champignelles. Par décision judiciaire et par retrait lignager, ledit Jean Ier de Bléneau obtint aussi Champignelles dès octobre 1454 (Mais Jacques Cœur et son fils Geoffroy Cœur, plus leur ennemi Antoine de Chabannes-Dammartin, étaient également sur la brèche pour le contrôle de Champignelles : avec succès pour ce dernier et sa descendance) ; plus La Ferté-Loupière en 1455, par vente des deux filles héritières de Jean II de La Ferté-Loupière (Jeanne et Michelle de Courtenay), et aussi par donation de sa cousine Pernelle de Thianges qui en avait également une part (fille d'Erard de Thianges et de Jeanne Le Bouteiller de Senlis, fille de Raoul Le Bouteiller de Senlis-Montépilloy et de Marguerite de Courtenay-La Ferté, dame en partie de La Ferté-Loupière, elle-même fille de Philippe de Courtenay-La Ferté ci-dessus).
- (Pour les Courtenay, voir Père Anselme, , notamment p. 481, 486, 492-494, 499-500, 509-510 ; ou le site Racines & Histoire : Maison de Courtenay, p. 6, 7, 8, 11, 15).
Mais vers (ou après) 1687, Jules-Louis Bolé de Chamlay (1650-† 1719 sans postérité), maréchal général des Logis, possédait les anciens biens des St-Phalle à La Ferté et environs (son père Alexandre-Simon Bolé († 1673) avait acquis Chamlay, Volves et Villemer en 1663 ; Jules-Louis acheta Neuilly, Aillant, Arblay, Charmeaux et La Ferté-Loupière entre 1680 et 1709, et obtint de plus en 1689 un fief alsacien des Rathsamhausen, Baldenheim). Le maréchal général des Logis laissa La Ferté à sa cousine au 3° degré Julie Isnard, elle-même cousine de François-Charles Tourmente, qui finalement hérita et légua en 1724/1728 au duc Louis-Nicolas de Neufville de Villeroy (1663-1734), pair de France, lieutenant-général, comte de Joigny.
Le fils de ce dernier, le duc de Villeroy Louis-François-Anne, vendit le 11 mai 1760 à Claude-Mathieu Radix de Chevillon, payeur des Rentes de l'Hôtel-de-Ville, qui céda en 1784 La Ferté-Loupière et Chevillon pour 300 000 livres au marquis Etienne-Philippe-Pardoux de Villaines (1740-1802 ou -1794 ? ; d'où l'hôtel de Villaines à La Châtre ; issu d'une famille berrichonne : cf. Vilaine à Charly),, : émigré en 1792, les domaines de ce dernier sont décrétés biens nationaux et vendus ; les bois de La Ferté sont récupérés par les Villaines en 1815 et mis en vente : Casimir Perier acheta alors les bois des Morisois avant de les revendre en 1830.
- La famille de Quinquet garda la Vieille-Ferté (voir ci-dessus) jusque dans la , avant de la céder à Alexandre de Gislain de la Brosse, qui avait épousé mademoiselle de la Prée de Bontin. Cette nouvelle famille passa le temps de la Révolution à La Vieille-Ferté, avant de vendre le domaine en 1822 au baron (1815 et 1842) François-Marie de Monnier du Gazon (1781-1863), maire de la Ferté-Loupière sous la Restauration de 1825 à 1830, conseiller général de l'Yonne, officier de la Légion d'Honneur, beau-père du comte Louis-Gaston-Charles de Tryon-Montalembert (fils de Louis-Joseph) qui, à son tour, fut maire de La Ferté-Loupière (voir ci-dessous : Politique et administration > Liste des maires).
- D'autres personnages prirent le nom de La Ferté-Loupière, au titre de la possession d'une des seigneuries-châtellenies de La Ferté, La Couldre :
- Ainsi, après l'épisode évoqué plus haut de la lutte entre Jacques Cœur et son fils Geoffroy Cœur contre leur ennemi Antoine de Chabannes-Dammartin, Guillaume président à mortier au Parlement, acquit Cézy et la Couldre vers 1474 (fils de Pierre Ier Cousinot, frère de Pierre II, oncle de Guillaume II et père de Jehan Cousinot qui était en 1487 sire de Cezy et de la Couldre).
- Mais Germaine Cœur de Monglat/de Monglas, fille de Geoffroy Cœur et petite-fille de l'argentier, et son mari Louis Ier de Harlay († 1544 ; mariés en 1493 ; grands-parents de Jacques de Champvallon : cf. le site Racines&Histoire, p. 3, 4 et 11) réussirent à récupérer Cézy, Champvallon, la Coudre-La Ferté-Loupière,
- Puis vente avant 1556 à Georges de Clermont-Gallerande [trois fois marié, en Vitteaux et de Précy : cf. l'article Yves, et en Anne-Marguerite de Savoie-Tende ; père de Georges II de Gallerande par son Créquy) de St-Jeanvrin ; voir Geneanet : arbre d'Henri Frebault], qui acquit ainsi Villiers-sur-Tholon, le manoir de la Couldre, la Celle-St-Cyr, sous le nom de La Ferté-Loupière. Puis, avant 1690, vente aux Gruyn de Valgrand : Pierre II († 1722) (cf. , p. 111-113).
Époque contemporaine
- « », sur Annuaire historique du département de l'Yonne, chez Perriquet et Rouillé, à Auxerre, 1857.
- « », sur Annuaire historique du département de l'Yonne, chez Perriquet et Rouillé, à Auxerre, 1858.
- « », sur Annuaire historique du département de l'Yonne, chez Perriquet et Rouillé, à Auxerre, 1859.
- « », sur Mon village, La Ferté-Loupière.
- « », sur Racines & Histoire.
- « », sur Geneanet Pierfit.
- « », sur Chamlay, le stratège secret de Louis XIV, par Jean-Philippe Cénat, aux Editions Belin, 2011 ; mis en ligne par Google.
- « », sur Bibliothèques de Châteauroux : Dossiers > Portraits.
- « », sur Rodovid.
- « », sur Dictionnaire de la Noblesse, t. XII, par François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, chez Antoine Boudet, à Paris, 1778.
- « », sur Terres et seigneurs en Donziais, Familles donziaises.
- « », sur Geneanet Pierfit.
- « », sur Les Amis du Patrimoine napoléonien.
- « », sur Geneanet, Généalogie de Jean-Paul Dagorn.
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