Chevannes-Changy
Localisation
Chevannes-Changy : descriptif
- Chevannes-Changy
Chevannes-Changy est une commune française des Vaux d'Yonne située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
Situation
Chevannes-Changy est dans la moitié nord de la Nièvre. Au nord-est l'Yonne est à seulement 23 à vol d'oiseau.
Brinon-sur-Beuvron, son chef-lieu de canton, est la commune voisine avec son bourg à 4 km de Chevannes au sud-est ; Clamecy, sa sous-préfecture, à 23 km au nord et Nevers sa préfecture à 49 km au sud-ouest. Corbigny, autre petite ville proche, est à 22 km à l'est.
Le parc naturel régional du Morvan est à 24 km à l'est (20 km à vol d'oiseau), en limite de Corbigny et commençant sur sa commune voisine Cervon.
Routes
Aucune grande route ne passe sur la commune, qui est desservie par un réseau assez lâche de petites routes locales. La plus grosse route de la commune est la D 5 qui traverse le village orientée N-O/S-E ; elle relie les environs de Varzy, 11 km nord-nord-ouest, à la D 977bis au sud-est (la D 977bis dessert à l'est Saulieu et au-delà, et au sud-ouest Prémery où elle rejoint la D 977).
La D 127 va de Chevannes-Changy à Donzy, 32 km ouest-nord-ouest.
La grande route la plus proche est la N 151 d'Auxerre à La Charité-sur-Loire ; elle passe à 20 km au nord-ouest de Chevannes-Changy. A La Charité se trouve l'accès à la A77 ou "autoroute de l'Arbre", qui longe en partie la Loire.
Le plus proche accès à l'autoroute A6 est l'échangeur n° 22 à 54 km au nord-est près d'Avallon. L'échangeur des autoroutes A6 et A38 est à Pouilly-en-Auxois, 118 km au sud-est par la A6 (106 km en passant par Saulieu mais un peu plus long en durée).
Communes limitrophes
Marcy | Parigny-la-Rose | Taconnay | ||
Corvol-d'Embernard Chazeuil |
N | Brinon-sur-Beuvron | ||
O Chevannes-Changy E | ||||
S | ||||
Authiou | Champlin | Bussy-la-Pesle |
Relief, géologie
La commune est limitée à l'est par la vallée du Beuvron et par le ruisseau de Treigny au sud - ce dernier devenant le ruisseau d'Arthel à mi-parcours. Ces vallées étant assez encaissées, la commune se termine donc tout le long de ce côté par des coteaux escarpés d'une cinquantaine de mètres de hauteur. Le ruisseau du Canard a creusé une vallée tout aussi encaissée. Le point le plus bas de la commune, 195 m d'altitude, se trouve en limite de commune avec Taconnay, sur la D 180 alors que cette route s'apprête à passer le Beuvron ; le point le plus haut à 309 m d'altitude est le sommet de l'escarpement qui domine Chevannes par le nord-est, dans le bois de Chevenat qui s'appelait autrefois le bois des Longsprats.
Le nombre de tuileries anciennes (voir paragraphe "Villages, hameaux, lieux-dits, écarts" ci-dessous) est un indicateur fiable de la quantité importante d'argile présente en ces lieux.
Hydrographie
Le Canard ou le Corvol, petite rivière provenant de l'ouest sur la commune de Corvol-d'Embernard où elle prend source, arrive sur Chevannes le long de la D 127. A Chevannes il se tourne vers le nord, passe au moulin du Foulon et à la Noue et sort de la commune par le nord-est, à l'est de Changy. C'est un affluent du ruisseau d'Arthel, sous-affluent du Beuvron.
Plus au nord, le ruisseau de Trinay, saisonnier, vient de la commune de Marcy à l'ouest ; il sert de limite de communes sur environ 370 m puis arrose le hameau des Masserons (lavoir). C'est là son point le plus bas, sans déversement ultérieur. L'autre branche arrive sur la commune au nord de Changy depuis Parigny-la-Rose, passe entre les Masserons et Changy et rejoint le lavoir des Masserons.
La carte de Cassini montre un double étang (deux digues se suivent à quelques dizaines de mètres d'intervalle, formant deux retenues d'eau successives) sur le Canard, mais situé au nord-ouest de Changy - là où passe le ruisseau saisonnier de Trinay. De nos jours on trouve l'étang du Corvol étiré sur un peu plus de 650 m de long pour environ 70 m dans sa plus grande largeur, environ 2 km en aval de Changy sur le Canard. Il est précédé d'une étroite retenue d'eau d'environ 11 m de large sur 240 m de longueur.
Villages, hameaux, lieux-dits, écarts
Dans la liste des hameaux de Chevannes-Changy qui suit, les hameaux suivis d'une astérisque sont indiqués sur la carte de Cassini (établie vers 1745) ; l'orthographe de cette époque est indiquée entre parenthèses si elle est différente de l'orthographe actuelle. Chevannes s'appelait alors Chevannes sous Montenoison. Les hameaux disparus depuis sont entre crochets : [(hameau)]*.
B
- la Boulodière
C
- Changy*
- Chassenay.
- les Chazeaux*
F
- le Foulon
M
- les Masserons*
- la Montagne
N
- la Noue*
P
- les Pions*
- [la Plainasse]
- Prévent* (Prevant)
R
- les Oucherons
T
- Treigny
- la Tuilerie* (Tuillerie)
- Curieusement, Prevent (Prevant au . Il est d'ailleurs indiqué sous les deux noms sont d'ailleurs mentionnées en 1865.
- Le moulin Cassiot mentionné en 1865 est indiqué sur la carte de Cassini, un peu en amont de Chevannes. La carte actuelle montre un lieu-dit de ce nom.
- Soultrait mentionne le hameau de la Barsodière, qui existait au ; la carte de Cassini ne montre pas de hameau de ce nom.
- Soultrait mentionne aussi le château de la Bussière, un ancien fief dont le nom apparaît en 1686 dans le registre de "Dampierre-sur-Bouhy". En 1865 le château est en ruines.
- Un étang de Gué-de-Long sur la commune est mentionné en relation avec la seigneurie du Gué-de-Long en 1636. Le nom n'est pas sans rappeler le chantier du château médiéval de Guédelon à 40 km de là (à vol d'oiseau) sur Treigny au nord-ouest.
- Les tuileries : le hameau de la Tuilerie existait déjà mais s'est déplacé : il était auparavant sur le chemin devenu la D 5, à l'entrée de son propre chemin actuel. A environ 650 m au sud se trouvait la "Tuillerie (...)cher" (dernier nom difficilement distinguable, "Cricher" ?), à l'emplacement du bois de la Tuilerie qui en a seul gardé la trace.
- La tuilerie de la Chaume-Lucas est mentionnée par Soultrait en 1865, sans que l'on sache de laquelle il s'agissait. La carte d'état-major du XIXe siècle montre que le hameau actuel de la Tuilerie était à cette époque appelé Vieille Tuilerie, et que la grosse tuilerie du XVIIIe siècle était située à 500 m à l'est des Brosses.
- Au .
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 amplitude thermique annuelle de 15,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Premery », sur la commune de Prémery à 15 vol d'oiseau, est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 911,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,5 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Chevannes-Changy sur la carte de google.fr. Les distances entre deux points donnés sont calculées via l'onglet en haut à gauche de la carte.
- Carte IGN interactive de Chevannes-Changy sur geoportail.gouv.fr. Couches « cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Carte de Cassini » activées. Vous pouvez aisément moduler la transparence des couches (= cartes) dans l'onglet de sélection des couches en haut à droite de la carte. Zoomer en rapprochement pour passer à la carte d'état-major.
- Soultrait 1865, p. 101. Le bois des Longsprats apparaît sous ce nom sur la carte d'état-major du XIXe siècle.
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- Chevannes-Changy, cartes IGN interactives sur geoportail.fr. Couches « Cartes d'état-major (1820-1866) », « Cartes IGN classiques » et « Carte de Cassini » activées. Vous pouvez moduler la transparence, désactiver ou supprimer chaque couche (= carte) dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche.
- Soultrait 1865, p. 153.
- Soultrait 1865, p. 128.
- Soultrait 1865, p. 9.
- Soultrait 1865, p. 29.
- Soultrait 1865, Dampierre-sur-Bouhy".
- Soultrait 1865, p. 45.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.com, (consulté le ).
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Toponymie
Chevannes : Cavanniacus, nom d'un romain, ou villa cavaniaca de Chevanii Brinonem ; l'origine du bas-latin capanna, désignant une hutte et qui a donné le mot « cabane » souhaitée] est également proposée.
Parmi les différentes orthographes on trouve Chevanniæ ; Chevonnes (1287) ; Cura de Chevaniis (1478) ; Chevannes-soubs-Monthenoison (1637) ; Chevannes-soubs-Corvol (1658) ; Chevanne (1661) ; Chevannes-Changy à la réunion des deux communes en 1790. Chevannes s'est aussi appelé Chevannes-Treigny vers 1823 puis Chevannes-Changy en 1936.
Changy : Cangiaco, Changiacum. On trouve Changi en 1550, Chaulgy en 1609.
Treigny : Treinignum (1287) ; Treigniacum (1294) ; Maison-forte de Trigny (1322) ; Tregny (1538) ; Traigny (1626).
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- Soultrait 1865, p. 210.
- Soultrait 1865, p. 48.
- Soultrait 1865, p. 38.
- Soultrait 1865, p. 182.
Histoire
La paroisse de Changy remonte au .
En 1322 Odet de Treigny rend hommage au comte de Nevers pour sa maison de Treigny. En 1485 c'est le tour de Jean de Thory, seigneur de Treigny, puis en février 1574 de Charles de Frasnay, écuyer, seigneur de Treigny pour la terre de Treigny. En 1790 le chevalier de Marcy est propriétaire du château de Treigny souhaitée].
Début château de Treigny au sud, dans le champ appelé "Réserve de la Garenne" sur le plan de 1790. Une épée est représentée sur l'une des pierres tombales ; aucune inscription n'apparaît. Les recherches des propriétaires du château suggèrent qu'un village se tenait au sud du château pendant le Moyen Âge ; la première église se serait elle aussi trouvée au sud du château, et non au nord ainsi qu'elle était située début XXe siècle.
Originellement, Chevannes et Treigny ne sont qu'une seule et même paroisse. Au .
Treigny dépendait du prieuré de Saint-Révérien depuis la comtesse Mahaut de Montenoison, et Changy relevait du Auxerre. Lorsque l'église de Treigny, trop vétuste, est abandonnée, une autre église est construite à Chevannes en 1827. En 1836, Changy et son église paroissiale sont rattachées à Chevannes ; c'est alors que la commune prend son nom définitif.
Le prieuré de Saint-Révérien conserve Changy, son étang et son moulin jusqu'à la
Révolution.
La qualité et la réputation des terres de Chevannes ont favorisé l'émergence de grands domaines agricoles au .
La tuilerie au hameau du même nom sur la route des Oucherons, fabriquait tuiles, briques et carrelages jusque dans les années 1920 ; elle était alors dirigée par la famille Goumet. Il en reste le séchoir, un bâtiment sans murs, au toit bas monté sur piliers, avec au bout du séchoir les fondations du four.
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Chevannes-Changy dans la littérature
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