Venise

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Venise : descriptif

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Venise

Venise (en italien : Venezia /veˈnɛːtt͡sja/ ; en vénitien : Venesia ou Venexia /veˈnɛsja/) est une ville côtière du nord-est de l'Italie, sur les rives de la mer Adriatique

Elle s'étend sur la Terraferma veneziana ainsi que sur un ensemble de 121 petites îles séparées par un réseau de canaux et reliées par 435 ponts

Située au milieu de la lagune vénète, entre les estuaires du Pô et du Piave, Venise est renommée pour cet emplacement exceptionnel ainsi que pour son architecture et son patrimoine culturel, qui lui valent une inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO et la réputation d'être la plus belle ville du monde. Venise est la capitale de la région de la Vénétie

En 2012, la commune comptait 269 810 habitants, dont 58 666 intra-muros (Centro storico), 176 000 sur les rives (Terraferma), pour la plupart dans les frazioni de Mestre et Marghera, et 31 000 dans d'autres îles de la lagune

Avec Padoue et Trévise, Venise constitue l'aire métropolitaine Padoue-Trévise-Venise (PATREVE), une entité statistique de 1 600 000 habitants. Fondée peu après 568 par des réfugiés fuyant l'invasion lombarde, elle fut la capitale pendant onze siècles, de 697 à 1797, de la république de Venise

Durant le Moyen Âge et la Renaissance, la ville fut une grande puissance maritime, à l'origine de la Quatrième croisade et victorieuse lors de la bataille de Lépante en 1571 contre l'Empire ottoman

Grâce à ses liens avec l'Asie et le Proche-Orient, dont le marchand et explorateur Marco Polo fut l'initiateur, elle devint également l'une des principales places commerciales d'Europe, notamment de la soie, des céréales et des épices

Enfin, elle est un centre culturel majeur, du XIIIe à la fin du XVIIe siècle, dont les peintres de l'École vénitienne (Titien, Véronèse et le Tintoret), le dramaturge Carlo Goldoni et le compositeur Antonio Vivaldi sont les principaux représentants. Son nom provient du peuple qui habitait la région avant le Xe siècle, les Vénètes

Dénommée Venetiae en latin, elle est parfois surnommée la « Cité des Doges », la « Sérénissime », la « Reine de l'Adriatique », la « Cité des Eaux », la « Cité des Masques », la « Cité des Ponts » ou encore la « Cité flottante »

La ville est aujourd'hui célèbre pour ses canaux — notamment le Grand Canal — et ses gondoles, ses nombreuses églises, la place Saint-Marc, le palais des Doges, le Pont des Soupirs, sa Biennale ainsi que son carnaval. Le classement des endroits où ne pas aller, pour les préserver, publié par le guide américain Fodor's, créé en 1949 à Paris par l'écrivain d'origine hongroise Eugene Fodor, mentionne explicitement Venise dans un groupe de villes et lieux à éviter, car comme Bruges, elle a perdu sa fonction marchande, pour devenir une des attractions du tourisme mondial, posant des problèmes de fréquentation et la question du tourisme durable, à l'instar d'autres villes confrontées au phénomène récurrent de surtourisme, Venise étant de plus doublement menacée, à la fois par un tourisme de masse et par des risques de submersion, au point que le 31 juillet 2023, le centre du patrimoine mondial recommande l'inscription de la ville sur la liste du patrimoine mondial en péril.

Histoire

Venise filmée depuis les canaux en 2002.

De l'Italie byzantine à l'indépendance d'une ville

Les clés de la domination économique de Venise sur l'Italie au Moyen Âge sont l'insularité et l'aisance navale des Vénitiens qui n'a cessé de croître pendant plus d'un millénaire.

La région à l'extrémité nord-ouest de la mer Adriatique, où se jettent plusieurs fleuves issus des Alpes, est habitée dès l'Antiquité par des pêcheurs, mariniers et saulniers. Cette zone faisait partie de la région X créée par Auguste. Cette région fut nommée ensuite Venetia du nom des Vénètes, ancien peuple italique intégré dans la République romaine dès le Aquilée — sur la terre ferme —, en était le centre religieux et portuaire important.

Les invasions des Goths d' et des Huns d'Attila poussèrent les populations locales (notamment les habitants de la ville romaine d'Altinum, à quelques kilomètres sur la côte) à se réfugier dans les îles des lagunes situées le long de la mer Adriatique, près du delta du Pô. Selon la légende développée ultérieurement par les Vénitiens pour démontrer l'ancienneté de leur cité et de leurs franchises, Venise aurait été fondée le dans les îlots du rivus altus, qui est devenu le Rialto.

En 452, un premier établissement fut fondé par des réfugiés de Padoue et d'Aquilée. La région échut par la suite au Royaume ostrogoth.

Entre 535 et 552, l'empereur romain d'Orient entreprit de reprendre le contrôle de l'Italie et la Vénétie fut reconquise par le général Bélisaire.

Lorsque les Lombards envahirent l'Italie du nord en 568, des habitants des régions voisines vinrent se réfugier en nombre dans les îles de la lagune formée par l'estuaire du Pô car la « Vénétie maritime », zone marécageuse, difficile d'accès tant pour les armées terrestres que pour des navires à quille des éventuels agresseurs, était restée sous la juridiction de l'Italie byzantine, plus précisément de l'exarchat de Ravenne. Fondée vers la fin du civilisation romano-byzantine, qu'elle fit perdurer au fil de son histoire ancienne.

Profitant de l'antagonisme entre les Byzantins et les Lombards, les Vénitiens accrurent leur autonomie et se dotèrent d'un pouvoir local incarné par le premier duc ou « doge » (du latin dux, chef), Paolucio Anafesto (697-717), personnage aux confins de la légende et de l'histoire. Comme les Lombards, les Francs tentèrent à leur tour d'envahir sans succès les îles, et lorsqu'il fut couronné empereur du Saint-Empire romain par le pape en 800, Charlemagne laissa libre le duché de Vénétie.

La ville de Venise devint progressivement indépendante à mesure que les Byzantins se retiraient de l'Adriatique, peu après l'an 1000, lors de l'émergence du royaume de Hongrie et des états slaves du sud comme la Croatie. La cité-État s'appuya dès lors sur la mer pour étendre son pouvoir et maintenir son contrôle sur les anciennes escales byzantines de Pola, Zara, Sebenico, Spalato et Cattaro.

Le commerce du sel, puis l'expansion commerciale vers la Méditerranée orientale, entraînèrent une forte croissance de la « sérénissime » République de Venise, qui multiplia ses possessions et agrandit ses territoires tant vers les terres fertiles de la plaine du Pô (avec les cités de Bergame, Brescia, Vérone, Padoue, Trévise et Udine), que vers les côtes et les îles de la Méditerranée orientale, vers les débouchés occidentaux de la route de la soie. Ayant détourné la quatrième croisade sur une métropole chrétienne, mais très prospère : Constantinople, la République s'empara des richesses de l'Empire byzantin et constitua son propre empire maritime englobant les deux tiers de l'Istrie, la Dalmatie avec ses îles et la plupart des îles grecques. Elle entra en conflit avec Gênes, sa grande rivale en Italie du nord et en Méditerranée. L'apogée de cette lutte fut la quatrième guerre génoise, autrement nommée guerre de Chioggia. Venise sortit du conflit victorieuse, mais exsangue. Le traité de Turin, en 1381, ne lui fut pas particulièrement avantageux : malgré sa victoire, Venise dut renoncer à des territoires en Orient et concéder certains droits à sa rivale. Elle perdit aussi Trévise et la Dalmatie continentale qui échut pour un temps au roi de Hongrie. Cependant, elle conserva ses institutions et ses principales escales et colonies.

Grandeur et décadence

Venise n'a pas de constitution écrite : les attributions et le mécanisme des institutions gouvernementales relèvent du droit coutumier. Les organes de décision gouvernementaux forment une pyramide dont l'Assemblée populaire est la base et le doge le sommet. Entre les deux siègent le Grand Conseil, les Quarante et le Sénat, puis le Conseil ducal. Cette organisation politique dont les traits se dessinent au . Le quadruplement de la puissance navale dans le premier tiers du arsenal de Venise la plus grande usine du monde, employant jusqu'à 16 000 personnes, dans une enceinte secrète de 25 hectares. L'activité navale est portée par le dynamisme du quartier d'affaires vénitien.

Scala del Bovolo (Palais Contarini del Bovolo).

La ville a pu armer une flotte de 6 000 navires, un chiffre énorme pour l'époque, lui permettant régner sur la mer Méditerranée, de protéger ses convois commerciaux et de convoyer des forces armées. Le quartier du Rialto est la première bourse organisée, selon l'historien Fernand Braudel. Les marchands y échangent des participations dans les galères vénitiennes, mises aux enchères selon le système de l'Incanto des galées du marché. Venise devient ainsi le plus important port de Méditerranée, surclassant Constantinople. Il lui faut alors conquérir des terres sur la lagune.

Sans le savoir, Venise a elle-même amorcé son déclin lors de son expansion maximale en procédant au partage de l'Empire byzantin qui ne retrouva jamais sa puissance perdue, ce qui facilita la progression ottomane en Méditerranée et en Europe, la privant successivement de toutes ses terres grecques à l'exception des îles Ioniennes, et de ses accès aux débouchés de la route de la soie. De plus, la ville est très touchée par la peste noire. Malgré la victoire sur les Ottomans à Lépante en 1571, la république de Venise perd encore de son importance commerciale à cause du détournement du commerce européen vers les océans après la découverte de l'Amérique.

Venise maintient son rayonnement culturel en devenant la ville européenne la plus élégante et raffinée du art, l'architecture et la littérature.

Redevenue politiquement un État italien parmi d'autres, Venise est annexée par Napoléon Bonaparte le , durant la première coalition. L'invasion des Français met un terme à près de 800 ans d'indépendance. Bonaparte est cependant perçu comme une sorte de libérateur par la population pauvre et juive de Venise , république oligarchique et aristocratique où le pouvoir et la plupart des richesses étaient monopolisés par quelques dizaines de familles. Bonaparte supprime les barrières du Ghetto ainsi que les restrictions de circulation imposées aux Juifs.

En 1797, par le traité de Campo-Formio, Bonaparte livre provisoirement Venise et ses territoires aux Habsbourg en échange de la Belgique, puis il les leur reprend en 1805 pour l'intégrer au royaume d'Italie dont il se fait couronner roi. Après ses défaites, Venise et la plupart de ses territoires sont intégrés dans l'empire d'Autriche en 1815. La domination autrichienne sur Venise et la Vénétie s'achève le après sa défaite de Sadowa contre l'alliance prusso-italienne, mais se prolonge jusqu'en 1918 sur les côtes et les îles de l'Adriatique.

Après la Première Guerre mondiale, l'Italie revendique à l'Autriche vaincue l'ensemble des territoires jadis vénitiens, mais elle se heurte aux revendications yougoslaves et n'obtient au traité de Rapallo que l'Istrie, la ville de Zara en Dalmatie et les îles de Veglia, Cherso et Lagosta. Le ressentiment développé à ce moment contribuera au succès ultérieur de Benito Mussolini. Cependant, Venise, chef-lieu de province italien, devient l'un des hauts lieux du tourisme mondial.

Le port de Venise est visé par l'aviation alliée lors de l' en mars 1941. Le , la ville est libérée par des unités de la armée britannique.

Après la Seconde Guerre mondiale, l'Italie perd encore des territoires au profit de la Yougoslavie, ne conservant que Trieste, qui ne fait pas partie des territoires jadis vénitiens, mais où se réfugient les populations italophones expulsées de la Yougoslavie devenue communiste.

Venise au Bernhard von Breydenbach.
  1. Candice Dupret, «  », sur programme-tv.net, (consulté le ).
  2. Frédéric C. Lane, Venise, une république maritime, Flammarion, 1988.
  3. Doris Stöckly, Le système de l'Incanto des galées du marché à Venise : fin ISBN , lire en ligne).

Géographie

Les sestieri de Venise :
  • Cannaregio
  • Castello
  • Dorsoduro
  • San Marco
  • San Polo
  • Santa Croce
Venise dans la lagune.

Venise occupe une situation géographique exceptionnelle, entre la Terraferma veneziana et une lagune de la mer Adriatique. Les Vénitiens établirent leur ville en enfonçant des pieux en chêne et en aulne dans le sol sablonneux. Sur ces fondations, ils bâtirent des maisons et des palais et entamèrent un combat contre le mouvement continuel des marées.

Les principales autres îles de la lagune sont : le Lido, Murano, Burano, Torcello, ainsi que San Michele (l'île cimetière de la ville), San Erasmo, Mazzorbo, Vignole (île), Certosa, San Francesco del Deserto, San Giacomo in Paludo, San Servolo, San Lazzaro degli Armeni.

Venise s'étend sur 415 km2, dont plus de la moitié (253 km2) sont occupés par les eaux. La Lagune de Venise couvre au total 550 km2.

Ville

La ville est parcourue par 177 canaux (dont le plus important est le Grand Canal) et 455 ponts, (le plus souvent arqués pour laisser passer les bateaux). Elle possède 123 églises et elle s'étend sur 118 îles situées entre l'embouchure de l'Adige (au sud) et du Piave (au nord).

Elle est découpée en six quartiers historiques appelés les sestieri : San Marco, Castello et Cannaregio sur la rive gauche du Grand Canal et Santa Croce, San Polo et Dorsoduro sur l'autre rive.

  • Le quartier de San Marco et la basilique du même nom constituent le cœur de la cité.
  • Le quartier de Castello recouvre toute la partie sud-est de Venise. Appelé Olivolo à la fin du Moyen Âge, il tient son nom actuel de la forteresse sur l'île San Pietro, démantelée depuis longtemps.
  • Le quartier de Cannaregio occupe toute la partie de la ville comprise entre le Rialto et la gare ferroviaire. Il est nommé ainsi en raison du caractère rectiligne des canaux qui le parcourent (canal reggio).
  • Sur l'autre rive, les sestieri de Santa Croce et San Polo doivent leur nom à deux églises (la première, détruite). San Polo est le plus densément peuplé et comprend le quartier commerçant du Rialto. San Croce est le plus récent avec des bâtisses plus spacieuses des XIXe et XXe siècles.
  • Dorsoduro (dos dur) s'appelle ainsi en raison de la nature plus rocheuse de son sol et de l'altitude du sestiere, plus élevé que les autres. En conséquence, pendant les épisodes d'« acqua alta » (hautes eaux), il est moins souvent inondé. Ce quartier comprend aussi l'île de la Giudecca.

Le centre historique est entièrement piétonnier, les canaux faisant fonction de route, et les divers bateaux, qui traversent seulement le Grand Canal, le Canal de la Giudecca et la lagune autour de la ville, sont le moyen de transport public. Venise est une ville unique où l'on se déplace presque exclusivement à pied.

On y trouve aussi des taxis d'eau — petits bateaux motorisés qui peuvent transporter de huit à dix personnes — et des « gondoles » — petites embarcations d'avirons très légères. Le transport privé des Vénitiens au moyen des bateaux motorisés ou à avirons est limité aux excursions dominicales. D'autres modèles d'embarcations plus ou moins grosses sont destinés aux transports commerciaux. Chateaubriand constatait que Venise était « une ville contre nature ». Le Vénitien, de son point de vue, l'estime unique ville naturelle « dans un monde contre nature ».

Venise aujourd'hui. Vue depuis le campanile San Giorgio Maggiore.

Climat

Une rare tornade a frappé Venise le . Vue de l'entonnoir nuageux depuis une fenêtre de l'aéroport Marco Polo.

Le climat de Venise, comme celui de la plaine du Pô, est de type continental humide à été chaud (climat Cfa dans la classification de Köppen) assez humide à l'année longue. Les étés sont très moites. Les hivers sont froids, comportant du gel en janvier et du brouillard. Les précipitations, minimales en hiver, tombent en été sous forme d'orages parfois violents, ainsi qu'en automne sous forme de pluie continue.

Relevé météorologique de Venise
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1 −1 4 8 12 16 18 17 14 9 4 0
Température moyenne (°C) 2,5 4 8 12 16,5 20,5 23 22 19 13,5 8 3,5 13
Température maximale moyenne (°C) 6 9 12 16 21 25 28 27 24 18 12 7
Ensoleillement (h) 3 4 5 6 7 8 9 8 7 5 3 3
Précipitations (mm) 58 54 57 64 69 76 63 83 66 69 87 54 800
Humidité relative (%) 81 77 75 75 73 74 71 72 75 77 79 81
Source : www.ilmeteo.it
  1. «  », sur archive.wikiwix.com (consulté le ).
  2. «  », sur gpmeneghin.com (consulté le ).
  3. Théodore Doucet, «  », sur Europe 1, (consulté le ).
  4. «  », sur venise-voyage.org, (consulté le ).

Culture

Festivals et événements

  • La Biennale de Venise : festival d'art contemporain, toutes les années impaires, en automne. Pendant les années paires, a lieu la Biennale d'Architecture de Venise.
  • À la même période de l'année que la Biennale se produit la Mostra, célèbre festival cinématographique annuel.
  • Le carnaval de Venise : célèbre carnaval connu dans le monde entier mais beaucoup moins impressionnant qu'à l'époque de Vivaldi. Il commence dix jours avant le mercredi des Cendres et se poursuit jusqu'au mardi gras.
  • La Festa di San Marco  : fête du saint patron de Venise ().
  • La Festa del Redentore : tous les troisièmes samedi et dimanche du mois de juillet, célébration commémorant la fin de la peste de 1576.
  • La Fête de la Salute : le 21 novembre, célébration commémorant la fin de la peste de 1630.
  • La Sensa : cérémonie rituelle du mariage entre Venise et la mer.
  • Su e zo per i ponti : course organisée dans les rues de Venise.
  • Le Marathon de Venise : marathon organisé depuis 1986 le .
  • La Vogalonga : randonnée maritime, où des bateaux de rameurs doivent faire le trajet (aller et retour) du bassin de Saint Marc à Burano (pas de classement).
  • Les Regate delle Befane (régates de l'Épiphanie) : Des hommes déguisés en sorcières se livrent à une course sur le Grand Canal, en gondoles ou sur d'autres bateaux, le matin du .
  • La Regata Storica ou Régate Historique de Venise : compétition maritime, où différents types de gondoles sont autorisées à participer ; en préambule, un défilé de répliques d'embarcations du . Elles sont organisées le premier dimanche de septembre.

Artistes liés à Venise

Venise depuis la Douane, Jean-Baptiste Camille Corot (1834).
Santa Maria della Salute et le Palais des Doges, Jean Madura.

Venise est du Moyen Âge à la chute de la République l'un des grands centres artistiques italiens, le plus actif avec Florence et Rome. Venise donne naissance à une école de peinture, particulièrement célèbre au XVIe siècle et au XVIIIe siècle.

Au début du Lord Byron ou encore Alfred de Musset et George Sand créent la légende de Venise, ville romantique et décadente, restée hors du temps.

John Ruskin contribue à l'étude de son architecture dans son ouvrage The Stones of Venice .

Venise est alors la ville des esthètes britanniques et, avec Fiesole, leur deuxième lieu de fréquentation. Joseph Mallord William Turner et Bonnington immortalisent la ville avec leurs vues romantiques.

À la fin du Maurice Barrès, Marcel Proust contribuent à son essor. Le premier la fait découvrir au second. Celui-ci, en s'y rendant pour la première fois, effectua le voyage accompagné de sa mère, à laquelle il était profondément attaché. Ils logèrent à l'Hôtel Danieli, où séjournèrent autrefois Alfred de Musset et George Sand. Ayant effectué d'autres voyages vénitiens depuis, l'auteur en a profité pour s'en servir de décors pour certains de ses romans, tels qu'Albertine disparue, sixième tome d'À la recherche du temps perdu.

  • Le peintre Giorgio De Chirico s'est inspiré des lieux désolés de la Giudecca pour certains tableaux.
  • William Turner, le peintre britannique précurseur de l'impressionnisme (-XIXe siècle) a réalisé de nombreuses représentations de cette ville éternelle (Venise du porche de la Madonna Della Salute en 1835).
  • Les écrivains français Henri de Regnier, auteur d'Altanes, Paul Morand, auteur de Venises. Le premier, se rendant régulièrement dans la ville, la connaissait profondément. À force, il fréquentait les recoins les moins connus et servait de guide. Et il s'intéressait aux artistes qui y vivaient, surtout Casanova et Vivaldi.
  • Gabriele D'Annunzio, écrivain italien, vécu beaucoup à Venise, où il créa plusieurs de ses œuvres, telle que , paru en 1900.
  • L'artiste, critique et éditeur américain Ezra Pound, apologiste du fascisme, a favorisé les carrières de plusieurs artistes de son époque. Il est mort à Venise.
  • Le peintre Henri Farge y effectua en 1912 un séjour qui fut suivi () d'une exposition sur le thème de Venise à la galerie Eugène Druet.
  • Le couturier Mariano Fortuny, connu au XIXe siècle pour ses drapés de soie a toujours son palais à Venise.
  • Le peintre français impressionniste Claude Monet (-Giverny.
  • L'Américain James Whistler.
  • Les peintres Félix Ziem et l'Américain John Singer Sargent ont aussi beaucoup peint la ville.
  • Le peintre Zoran Mušič a vécu à Venise de 1947 jusqu'à sa mort en 2005. Sa veuve, Ida Barbarigo-Mušič, peintre elle-même y habite toujours[Quand ?].
  • Le peintre Roger Lersy a peint une suite de toiles et d'aquarelles sur Venise qui ont été exposées sous le thème Impressions de Venise à Chicago en 1963.
  • Les peintres Henry de Waroquier, Raymonde Heudebert, Yvette Alde, Roland Oudot, Bertrand Mogniat-Duclos, Louis Lamarque, Jean Even, Marie-Françoise de L'Espinay, Emmanuel Bellini, Paul Girol, Robert Bouquillon, Jean-Pierre Capron, Maurice Verdier, Michel-Henry, Pierre Jutand, Michèle Battut, Michel Four, Bernadette Sers, Jan Vakowskaï, Marcel Peltier sont venus à Venise et en ont fait un thème majeur dans leur œuvre.
  • Ernest Hemingway, qui y séjourna fréquemment, y situe l'action de son roman Au-delà du fleuve et sous les arbres.
  • Le peintre et décorateur (auprès de Jean Vilar et du TNP) Leon Gischia a vécu à Venise, près de l'Accademia de 1962 jusqu'à sa mort en 1991.
  • Le peintre Georges Feher a effectué plusieurs séjours à Venise qui a constitué le thème de l'une de ses expositions (1993).
  • Le peintre Jean-Pierre Vielfaure a effectué plusieurs séjours à Venise et a brossé une suite de toiles sur le thème Le testament vénitien (2003).

Artistes et artisans de Venise

Imprimeurs, typographes, éditeurs
  • Jean et Wendelin de Spire
  • Nicolas Jenson
  • Erhard Ratdolt
  • Alde Manucce
  • Giunta (imprimeurs)
  • Ottaviano Petrucci
Principaux peintres vénitiens
Bernardo Hay, La maison de Lord Byron à Venise, Palazzo Mocenigo, sur le Grand Canal.
Primitifs vénitiens
  • 1290-1358/1362 : Paolo Veneziano
Renaissance
  • 1429-1507 : Gentile Bellini
  • 1430-1516 : Giovanni Bellini
  • Vers 1430 - vers 1494 : Carlo Crivelli
  • 1431-1506 : Andrea Mantegna
  • 1455-1526 : Vittore Carpaccio
Renaissance du | ]
  • 1477-1510 : Giorgio da Castelfranco, dit Giorgione
  • 1480-1528 : Jacopo d'Antonio Negretti, dit Palma le Vieux
  • 1488-1576 : Tiziano Vecellio, dit Le Titien
  • 1480-1556 : Lorenzo Lotto
  • 1485-1547 : Sebastiano del Piombo
Fin du | ]
  • 1518-1594 : Jacopo Robusti, dit le Tintoret
  • 1530-1588 : Paolo Caliari, dit Paul Véronèse
De l'âge baroque au Settecento
  • 1676-1758 : Rosalba Carriera
  • 1687-1767 : Giambattista Pittoni
  • 1696-1770 : Giambattista Tiepolo
  • 1697-1768 : Antonio Canale, dit Canaletto
  • 1702-1785 : Pietro Longhi
  • 1712-1793 : Francesco Guardi
  • 1727-1804 : Giandomenico Tiepolo
  • 1757-1822 : Antonio Canova
Principaux musiciens vénitiens
  • Johannes de Quadris (Sulmona, 1410 - 1457), premier Maître de chapelle de la Basilique Saint-Marc, à la tête de la Cappella Marciana.
  • Pietro de Fossis (vers le milieu du 1527), compositeur flamand, successeur du précédent.
  • Adrian Willaert (Rumbeke, 1490 - Venise, 1562), compositeur flamand, successeur du précédent.
  • Giovanni Gabrieli - Venise 1557 - Venise
  • Claudio Monteverdi - Crémone 1567 - Venise 1643
  • Antonio Lotti - Venise ou Hanovre vers 1665 - Venise
  • Antonio Caldara - Venise 1670 - Vienne
  • Tomaso Albinoni - Venise - Venise
  • Antonio Vivaldi - Venise - Vienne
  • Baldassare Galuppi - Burano près de Venise - Venise
  • Ermanno Wolf-Ferrari - Venise - Venise
  • Giuseppe Sinopoli - Venise - Berlin
Divers
  • Les Chats bottés de Janie Langlois
  • Les masques de Guerrino Lovato
  • Les maquettes de barques de Gilberto Penzo
  • L'atelier de construction de gondoles (squero) Tramontin
  • Les gravures d'Antonella di Giacobbe
  • Les marionnettes de Roberto Comin
  • Les peintures de Bobbo Ferruzzi
  • Pantalone, personnage vénitien de la Commedia dell'arte.
  • Aldo Manuzio, dit Alde l'Ancien, imprimeur-libraire pionnier dans la diffusion de la culture humaniste en Italie, particulièrement de la littérature grecque.
  • Lorenzo Forestani , mathématicien du XVIIe siècle, dont les traités Pratica d'aritmetica e geometria sont considérés comme modernes pour son époque.

Venise et la littérature

  • William Shakespeare :
    • Le Marchand de Venise, pièce de théâtre où l'on trouve le personnage du juif Shylock
    • Othello ou le Maure de Venise
  • Giacomo Casanova, Histoire de ma vie, 1825-1829
  • Alfred de Musset, Lorenzaccio, 1834
  • Honoré de Balzac, Massimilla Doni, nouvelle parue en 1837-1839, qui est un véritable hymne à l'amour de cette ville et à son art de vivre. L'essentiel de l'histoire se déroule à la Fenice, au Caffè Florian, et dans un palais. Bibliothèque de la Pléiade, t. IX, 1979
  • George Sand, décrit son voyage vénitien dans Histoire de ma vie, 1855
  • Marcel Proust, Albertine disparue, sixième tome de À la recherche du temps perdu
  • Les Ailes de la colombe, roman de Henry James, 1902
  • Henri de Régnier :
    • Esquisses venitiennes, 1906.
    • L'Altana ou la Vie vénitienne, Éditions Mercure de France, 1986.
    • Récits vénitiens.
  • Michel Zévaco, Le Pont des Soupirs et Les Amants de Venise, Paris, 1909. Vincent Scotto en tira l'opérette Les Amants de Venise en 1953.
  • Thomas Mann, La Mort à Venise, 1912
  • Charles Maurras, Les Amants de Venise, George Sand et Musset, 1914.
  • Arthur Schnitzler, Le Retour de Casanova, Éditions Le Sorbier, 1981
  • Ernest Hemingway, Au-delà du fleuve et sous les arbres
  • Remets ton slip, gondolier!, de San-Antonio, Fleuve Noir, 1976
  • Les pierres de Venise , de John Ruskin, 1853, Hermann, 1986
  • Venise en hiver, d'Emmanuel Roblès, édition du Seuil, 1981
  • Voir Venise et crever, de James Hadley Chase, Éditions Carré Noir (Gallimard, 1954) adapté en film en 1964, sous le titre de "Agent spécial à Venise"
  • Carnet Vénitien, de Liliana Magrini, Éditions Gallimard, 1956
  • Le Désir et la poursuite du Tout, de Frederick Rolfe -Baron Corvo-, Éditions Gallimard (du Monde entier), 1963
  • Description de San Marco, de Michel Butor, Éditions Gallimard, 1963
  • Un jeune homme de Venise, de Claude-Michel Cluny, Éditions Folio (Denoël, 1966)
  • Ceux qui prennent le large , de Patricia Highsmith, Éditions le Livre de poche, 1968
  • ''Venises'' de Paul Morand, Éditions Gallimard, 1971
  • ''Pourquoi pas Venise'', de Michèle Manceaux, Éditions du Seuil, 1981
  • Les Confidences vénitiennes, de Josane Duranteau, Éditions Stock, 1981
  • Le Salon des Anges de Marie Chaix, Éditions du Seuil, 1982, (ISBN )
  • L'Amant sans domicile fixe , de Carlo Fruttero et Franco Lucentini, Collections Points -Seuil, 1988
  • La Dogaresse, de Henri Sacchi, Le Seuil, 1994
  • Pier Maria Pasinetti :
    • ''De Venise à Venise : Dorsoduro'', Éditions Liana Levi, 1984
    • Rouge vénitien , Colombo, 1959 (réédité par les Éditions Bompiani en 1965 et en 1975)
    • ''Piccole veneziane complicate'', Marsilio, 1996
  • Sophie Basch, Paris-Venise, 1887-1932. La « Folie vénitienne » dans le roman français de Paul Bourget à Maurice Dekobra. Honoré Champion, 2000
  • Plusieurs romans de Maud Tabachnik :
    • L'Étoile du temple, Paris, Viviane Hamy, 1997 (ISBN ) ; réédition, J'ai lu policier ISBN )
    • Le sang de Venise, de, Paris, Flammarion, 1999 (ISBN ) ; réédition, J'ai lu policier no 6615, 2003 (ISBN )
  • Ginette Herry, Goldoni à Venise. La Passion du poète. Honoré Champion, 2001.
  • Venise est le cadre d'une série de romans policiers de Donna Leon, dont le personnage principal est le commissaire Brunetti (premier de ces romans : Mort à la Fenice, 1992, trad. française 1997)
  • La Bulle de Tiepolo, de Philippe Delerm, Éditions Gallimard, 2005
  • Les Romans de Venise, Gonzague Saint Bris- éditions du Rocher, 2007
  • La Malédiction de Toutanchaton "Le chasseur de chats". (Les aventures d'Italo, chat vénitien.) Jack Chaboud. Lito. 2006
  • Le roman de Venise - Un voyage à travers les plus beaux textes de la littérature, d'Agnès Michaux, Éditions Albin Michel, 1996
  • Venise, l'hiver et l'été, de près et de loin, Lorenzo Cittone- Éditions Tramezzinimag, 2011
  • Voyage à Venise - Arsène Houssaye- 1850
  • Claudie Gallay, Seule Venise, Actes Sud, , 304 ISBN )
  • Jean-Paul Bourre, Ca' Dario: La malédiction d'un palais vénitien, Les Belles Lettres, , 128 ISBN )
  • Ivan Calbérac, Venise n'est pas en Italie, Le Livre de Poche, , 320 ISBN )
  • Henri de Régnier et Patrick Besnier, L'Altana ou la vie vénitienne, Omnia, , 286 ISBN )
  • Dominique Fernandez, Le piéton de Venise, Philippe Rey, , 197 ISBN )
Opéra/Théâtre
  • Plusieurs œuvres du dramaturge vénitien Carlo Goldoni#Œuvres.
  • Mort à Venise (Death in Venise), opéra de Benjamin Britten, d'après le récit de Thomas Mann, créé en 1973 au festival d'Alderburgh
  • Simone Weil, Léo Texier (Préface) et Lidia Breda (Séries Editor), Venise sauvée, Editions Payot & Rivages, , 125 ISBN )
    • Venise sauvée est une pièce de théâtre inachevée de Simone Weil sur le projet avorté du renversement de la République Vénitienne par les Espagnols en 1618.
Bande dessinée
  • Certains épisodes de plusieurs séries réalisés par le Français Jacques Martin :
    • Le Mystère Borg, de la série d'aventure Lefranc, 1964. Dans cette ville représentée de manière réaliste trouve refuge le criminel Axel Borg, affichant des airs de Casanova dans son palais vénitien richement décoré.
    • Le Pique rouge, 1983, épisode de la série historique Arno.
    • Venise, 2007, épisode de la série documentaire Les Voyages de Jhen, dessiné par Enrico Sallustio
    • La Sérénissime, 2009, épisode de la série historique Jhen, créé par les repreneurs : Hugues Payen (scénario), Jean Pleyers (dessin), Corinne Pleyers (couleurs).
  • Plusieurs épisodes de Corto Maltese, série italienne d'aventure de Hugo Pratt, (Éditions Casterman). L'auteur ayant passé son enfance dans la Sérénissime, il en retranscrit l'ambiance dans plusieurs de ses œuvres. Les épisodes ayant Venise pour décor sont :
    • , 1971-1972 ;
    • Corto Maltese en Sibérie, 1974-1977 ;
    • Fable de Venise, 1977, accompagné dans certaines éditions d'une introduction présentant l'enfance vénitienne de l'auteur.
    • Au début de La Maison dorée de Samarkand, 1986, qui se déroule juste après, Corto se trouve sur le port de Rhodes (Grèce). Mais ayant encore la tête chargée d'images de Venise, les premières cases de la BD montrent des détails des coupoles de Saint-Marc, avec leurs croix ornementées. Dans cette aventure Corto affirme venir pour la troisième fois à Venise ; il ne sait pas encore de les nouveaux auteurs le feront partir de Venise en 1911 (voir ci-dessous), soit avant les trois aventures ci-dessus.
    • Équatoria, 2017 (par Juan Díaz Canales et Ruben Pellejero).
  • Plusieurs séries par le Belge Jean Dufaux :
    • Giacomo C., série d'aventure dessinée par Griffo, Éditions Glénat, 1988 à 2005, 15 albums.
    • Saria, dessinée par Paolo Eleuteri Serpieri, série fantastique débutée en 2012.
  • Spartakus, série de science-fiction abandonnée après le premier épisode (1995), par les Français Laurent-Frédéric Bollée et Michel Valdman (décédé peu de temps après sa parution).
  • Le Secret du janissaire, 1995, premier épisode de la série française De cape et de crocs d'Alain Ayroles et Jean-Luc Masbou, parodiant les romans de cape et d'épée.
  • Marée basse, 1996, série de science-fiction des Français Daniel Pecqueur et Jean-Pierre Gibrat.
  • Les suites vénitiennes, série historique réalisée entre 1996 et 2008 par l'Allemand Éric Warnauts et le Belge Raives.
  • Voir Venise épisode de la série belge de business-thriller Largo Winch, par Jean Van Hamme (scénario), Philippe Francq (dessin), Marie-Paule Alluard (couleurs), Édition Dupuis, 1998.
  • Les Ombres de la Lagune, série franco-italienne de science-fiction, abandonnée après le premier épisode (1998), par François Corteggiani et Giulio De Vita.
  • Robert le diable, série fantastique du Belge Isaac Wens, 2000.
  • Le Pharaon de Venise, 2001, épisode réalisé par Felicisimo Coria, de la . Celle-ci est une adaptation de la série littéraire Bob Morane, du belge Henri Vernes.
  • L'Immortel, série d'aventure débutée en 2001, d'Éric Puech.
  • Venezia, série humoristique française par Lewis Trondheim et Fabrice Parme, débutée en 2001.
  • Forget-me-not, manga policier/thriller du Japonais Kenji Tsuruta, 2003.
  • Corinthian-Mort à Venise, série fantastique des Croates Darko Macan et Danijel Žeželj, 2004.
  • Casanova sous les Plombs de Venise, série historique réalisée entre 2004 et 2005 par le Suisse Patrick Mallet. Cette série évoque l'emprisonnement de Giacomo Casanova dans les Piombi, célèbre prison reliée au Palais des Doges par le Pont des Soupirs.
  • Plusieurs BD inspirées d'Othello ou le Maure de Venise, pièce de William Shakespeare, jouée pour la première fois en 1604 :
    • Othello, adaptation sortie en 2004, par le Belge Denis Deprez.
    • Otello de Giuseppe Verdi, sortie en 2007, par les Français Raymond Maric et Pierre Frisano. C'est une adaptation de l'opéra Otello de Giuseppe Verdi, composé en 1887, et lui-même adapté de cette pièce.
  • Échec et automates, série fantastique par Philippe Ségard et Arnaud Quéré, débutée en 2005.
  • Le génie se gondole, 2006, épisode de la série humoristique belge Léonard, par Bob de Groot.
  • 1432 BD historique de l'Italien Paolo Cossi, 2008, librement adapté du récit du voyageur vénitien Pietro Querini.
  • Deus, 2008, série abandonnée fantastique des français Stéphane Betbeder et Christophe Bec.
  • Bianca, 2010, épisode par Alexine et You, de la série historique Sorcières.
  • Dracula, l'ordre des dragons, série française fantastique de Éric Corbeyran, Serge Fino et Olivier Héban, débutée en 2011.
  • Durasagra-Venezia über alles (Jours tranquilles à Venise), 2012, de l'Italien Paolo Bacilieri.
  • Venise hantée, série policière/thriller française, scénarisée par Roger Seiter et Wilkie Collins, dessinée par Vincent Wagner.
  • Marina, série d'aventure par le Belge Zidrou et l'Italien Matteo, 2013.
  • Quelques œuvres de l'Italien Lele Vianello  :
    • Lunes vénitiennes, 2014
    • Adriatica, 2017
  • La Vénitienne, série d'aventure par Patrice Ordas et Laurent Gnoni, débutée en 2014.
  • La Vision de Bacchus, série historique par Jean Dytar, débutée en 2014.
  • Travel Book Venise, Jirō Taniguchi, Louis Vuitton, 2014
  • Le Testament de William S., épisode de la série belge d'aventure Blake et Mortimer, Yves Sente et André Juillard, 2016.
  • Astérix et la Transitalique, Jean-Yves Ferri et Didier Conrad, 2017, de la série française d'aventure Astérix. Les héros y rencontrent les Vénètes bâtissant une ville en plein marécage. Les auteurs prennent ainsi avec humour le contrepied du cliché de la ville romantique que l'on connaît aujourd'hui.
  • Celestia, Manuele Fior, Atrabile, août 2020, (ISBN ), se dans une Venise futuriste, renommée Celestia.
Littérature Divers
  • Venedig , cycle de poèmes allemands écrits par Rolf Bongs  et publiés en 1949.
  • Venise de Frédérick Tristan, collection Des Villes, Éditions du Champ Vallon, 1984
  • Venise. L'île des morts, de Baptiste-Marrey, Éditions Le Temps qu'il fait, 1984
  • Venise n'est pas trop loin, de Christian Bruel et Anne Bozellec, Éditions Gallimard, collection le sourire qui mord, 1986
  • Vienne, Trieste, Venise, ou Gens de Vienne et fantômes de Venise se retrouvent un soir à Trieste pour fêter la fin du monde, par Jean-Marc Terrasse et Régis Franc, Éditions Autrement
  • Fondamenta degli Incurabili, Joseph Brodsky, 1991
  • Le Goût de Venise, Collectif, Éditions du Mercure de France, collection petit mercure, 1997
  • Tiziano Scarpa, auteur vénitien :
    • In gita a Venezia con Tiziano Scarpa, Torino, Paravia, 1998
    • Venezia è un pesce. Una guida (Venise est un poisson), Milano, Feltrinelli, 2000,
    • Discorso di una guida turistica di fronte al tramonto, Venezia Mestre, Amos, 2008
  • Sylvio De Franceschi, Raison d'État et raison d'Église La France et l'Interdit vénitien (1606-1607) : aspects diplomatiques et doctrinaux. Honoré Champion, 2009.
  • Venise n'est pas en Italie, éditions Flammarion, Ivan Calbérac, 2015. Ce livre est adapté en un film homonyme, qui est sorti le .

Venise au cinéma

  • Panorama du Grand Canal pris d'un bateau, d'Alexandre Promio, 1896 (film de 43 secondes)
  • Les Trois Lumières (Der müde Tod) de Fritz Lang, 1921
  • Le Marchand de Venise, 1923
  • Casanova d'Alexandre Volkoff, 1927
  • Haute Pègre d'Ernst Lubitsch, 1932
  • Le Danseur du dessus (Top Hat) (comédie musicale), de Mark Sandrich, 1932
  • Il Ponte dei sospiri  de Mario Bonnard, 1939
  • Les Amants de Vérone d'André Cayatte, 1948
  • Othello d'Orson Welles, 1951
  • Rapt à Venise de Mario Soldati, 1953
  • Senso de Luchino Visconti, 1953
  • L'Appel du destin de Georges Lacombe, 1953
  • Vacances à Venise de David Lean, 1954
  • Sait-on jamais... de Roger Vadim, 1957
  • Venise, la Lune et toi de Dino Risi, 1958
  • Le Miroir à deux faces d'André Cayatte, 1958
  • Eva de Joseph Losey, 1962
  • Le Petit Boulanger de Venise de Duccio Tessari, 1963
  • Bons Baisers de Russie de Terence Young, 1963, long métrage autour du personnage James Bond
  • Agent spécial à Venise, 1964, adaptation de Voir Venise et crever, de James Hadley Chase
  • Guêpier pour trois abeilles (The Honey Pot), 1966 de Joseph L. Mankiewicz.
  • Casanova, un adolescent à Venise de Luigi Comencini, 1969
  • Assassinats en tous genres de Basil Dearden, 1969
  • Adieu à Venise (Anonimo Veneziano) d'Enrico Maria Salerno, 1970
  • Mort à Venise de Luchino Visconti 1971, inspiré de la nouvelle de Thomas Mann
  • Ne vous retournez pas de Nicolas Roeg, 1973
  • Giordano Bruno de Giuliano Montaldo, 1973, retraçant les dernières années de la vie du philosophe italien Giordano Bruno.
  • Le Casanova de Fellini de Federico Fellini, 1975
  • Âmes perdues de Dino Risi, 1976
  • Moonraker de Lewis Gilbert, 1979, avec James Bond
  • Oublier Venise de Franco Brusati, 1979
  • Le Guignolo de Georges Lautner, 1980
  • Le Cadeau de Michel Lang, 1981
  • Identification d'une femme de Michelangelo Antonioni 1982
  • Venise sauvée d'André Engel, 1987
  • Nosferatu à Venise de Werner Herzog, 1988, où le Comte Orlock fait une visite dans la Sérénissime
  • Indiana Jones et la Dernière Croisade de Steven Spielberg, 1989, dans lequel l'Église San Barnaba (extérieur uniquement) sert de décor pour une bibliothèque et un tombeau fictifs.
  • Nikita de Luc Besson, 1990
  • Tout le monde dit I love you de Woody Allen, 1996
  • Pain, Tulipes et Comédie de Silvio Soldini, 2000
  • Ma femme s'appelle Maurice de Jean-Marie Poiré, 2002
  • Braquage à l'italienne de F. Gary Gray, 2003
  • La Ligue des gentlemen extraordinaires de Stephen Norrington, sorti en 2003, libre adaptation de la bande dessinée de même titre d'Alan Moore et Kevin O'Neill
  • Le Marchand de Venise de Michael Radford, 2004
  • Casanova de Lasse Hallström, sorti en 2005, sur le légendaire Casanova
  • Casino Royale de Martin Campbell, 2006, avec James Bond
  • The Tourist de Florian Henckel von Donnersmarck, 2010
  • Impardonnables d'André Téchiné, 2011
  • Les Trois Mousquetaires de Paul W. S. Anderson, 2011
  • Inferno de Ron Howard, 2016
  • Venise n'est pas en Italie de Ivan Calbérac, 2019
  • Spider-Man: Far From Home de Jon Watts, 2019

Venise à la télévision

  • Glückliche Reise – Venedig , téléfilm allemand réalisé par Stefan Bartmann , dont la première diffusion eut lieu en 1992.

Venise dans les jeux vidéo

  • Dans Tomb Raider 2 (1997), l'héroïne Lara Croft traverse Venise via des rues, des canaux, des bâtiments et des toits pour rejoindre un opéra.
  • Dans Sly 3 (2005), le premier niveau du jeu se passe à Venise où on peut voir le Pont du Rialto.
  • Dans 007: Quantum of Solace (2008), James Bond part en mission dans Venise.
  • La deuxième partie du jeu Assassin's Creed II (2009) se déroule à Venise durant la Renaissance, notamment pendant le carnaval. Une mission annexe de sa suite, Assassin's Creed Brotherhood (2010), s'y déroule également.
  • Dans Civilization V (2010) le joueur peut contrôler la civilisation vénitienne par le biais de Enrico Dandolo.
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  40. Ses hommages sont si marquant qu'un musée lui rendant hommage a ouvert en 2011 dans cette cité, la Casa di Corto Maltese, définitivement fermé depuis 2012. Aussi, plusieurs guides sont sortis, permettant de visiter la ville sur les traces du héros et de son auteur (voir la section "Littérature et guides à propos de Venise").
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  51. Discorso di una guida turistica di fronte al tramonto, Venezia Mestre, Amos, 2008. (ISBN ).
  52. Sylvio De Franceschi, Raison d'État et raison d'Église La France et l'Interdit vénitien (1606-1607) : aspects diplomatiques et doctrinaux. Honoré Champion, 2009. (ISBN ).

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Venise dans la littérature

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