Villiers-le-Duc

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Villiers-le-Duc : descriptif

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Villiers-le-Duc

Villiers-le-Duc est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

La superficie de Villiers-le-Duc, la commune la plus étendue de la Côte-d'Or, est de 84,3 km2 avec une altitude minimum de 252 mètres et un maximum de 417 mètres.

Accès

Hydrographie

La commune est irriguée par la Digeanne.

Communes limitrophes

Rose des vents Châtillon-sur-Seine Maisey-le-Duc Vanvey Rose des vents
Buncey
Nod-sur-Seine
N Voulaines-les-templiers
O    Villiers-le-Duc    E
S
Saint-Germain-le-Rocheux Rochefort-sur-Brévon Essarois

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 amplitude thermique annuelle de 15,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Châtillon/Seine », sur la commune de Châtillon-sur-Seine à 11 vol d'oiseau, est de 10,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Toponymie

Du latin villare, désignant une partie de la villa, du domaine, « un écart, un hameau ».

Histoire

Antiquité

Plusieurs dizaines de tumulus fouillés, les vestiges d'un fanum lingon au Tremblois et une cinquantaine de villas identifiées attestent d'un peuplement constant du Hallstatt à la période gallo-romaine.

Moyen Âge

Villiers-de-Duc devient une place importante dans la seconde partie du  siècle. Dès 1153 une forteresse est édifiée par Eudes II (1118-1162) pour faire face aux prétentions des évêques de Langres et les premiers bâtiments de l'abbaye du Val des Choues sont achevés en 1193. Sa charte de fondation due à Eudes III (1166-1218) est approuvée par bulle pontificale d'Innocent III.

En 1477 le château est détruit sur l'ordre de Louis XI et il n'en subsiste que la chapelle intégrée dans le chœur de l'église du village.

Époque moderne

Le château actuel est construit à l'emplacement de l'ancien à partir de 1622 par Pierre des Barres héritier de la seigneurie de Villiers-le-Duc. Les deux ailes s'y ajoutent en 1657 ainsi que la haute toiture en tuiles vernissées. Il passe à la famille Morel, une ancienne famille de Châtillon-sur-Seine, en 1755. L'abbaye en déclin est rattachée en 1761 à l'abbaye cistercienne de Saint-Lieu de Sept-Fons.

Sous la Convention (1792-1795) la commune porte le nom de Villiers-la-Forêt. L'abbaye est alors fermée et ses édifices religieux servent de carrière. Au milieu du  siècle Villiers compte encore près de 500 habitants.

Époque contemporaine

Passé ferroviaire du village
Carte postale de la gare de Vanvey-Villiers vers 1910 (photo Ch Baner-Marquet).
Horaire de la ligne de Châtillon-sur-Seine à Is-sur-Tille en 1914.
Décret d'ouverture de la ligne le 9 décembre 1882.

De 1882 au 2 mars 1969, la commune a été desservie par la ligne de chemin de fer de Troyes à Gray, qui, venant de la gare de Prusly-Villottes, commune aux villages de Prusly-sur-Ource et de Villotte-sur-Ource, suivait le cours de l'Ource, contournait le village de Vanvey par le nord, s'arrêtait à la gare de Venvey-villiers, et ensuite se dirigeait vers la gare de Leuglay-Voulaines, communes aux villages de Leuglay et de Voulaines-les-Templiers.
Comme au moment de la création de la ligne, chaque village voulait sa gare, le Conseil général pour satisfaire tout le monde, baptisait la gare du nom de deux communes, Gare de Vanvey-Villiers.
La gare était située à environ 2 km au nord du village de Vanvey. Le bâtiment, en mauvais état, existe encore de nos jours.
L'horaire ci-dessus montre qu'en 1914, 4 trains s'arrêtaient chaque jour à la gare de Vanvey-Villiers dans le sens Troyes-Gray et 4 autres dans l'autre sens.
A une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises.
À partir de 1950, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée le 2 mars 1969 au trafic voyageurs. Encore en place, elle est utilisée épisodiquement pour un service de maintenance.

Seconde Guerre mondiale

Pendant la guerre de 1940 la forêt de Villiers sert de refuge à la Résistance dont 37 membres sont exécutés en représailles. Un monument a été élevé au principal carrefour forestier.

Parti du Yorkshire et au retour d'une mission sur l'Italie, un bombardier lourd quadrimoteur Handley-Page Halifax de la Royal Air Force s'écrase sur la commune le 11 décembre 1942, probablement atteint par des défenses anti-aériennes. Les sept membres de l'équipage anglo-canadien sont tués et inhumés dans le carré militaire du cimetière de la chapelle Saint-Phal. Une stèle a été érigée à 100 m au sud du lieu du crash.

  1. Bulletin Guillaume Budé
  2. René Paris 1987, p. 104.
  3. René Paris 1987, p. 105.
  4. François Vignier 1959.
  5. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  6. René Paris 1987, p. 106.
  7. «  » (consulté le ).
  8. « Deux autres avions alliés écrasés à la même époque », Le Bien public,‎ (lire en ligne)
  9. « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  10. «  », sur Aérostèles, .

Héraldique

Blason
D'azur au chêne arraché englanté d'or, au chef parti au I d'azur semé de fleurs de lys d'or à la bordure componée d'argent et de gueules, au II bandé d'or et d'azur de six pièces à la bordure de gueules.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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Villiers-le-Duc dans la littérature

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