Yssingeaux

Localisation

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Yssingeaux : descriptif

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Yssingeaux

Yssingeaux est une commune française située dans le département de la Haute-Loire, dont elle est une sous-préfecture et dans la région Auvergne-Rhône-Alpes ; son altitude moyenne est d'environ 860 mètres. La commune est située dans la région naturelle du Velay

C'est le siège de la communauté de communes des Sucs et la commune-centre de l'aire d'attraction d'Yssingeaux. Ses habitants sont appelés les Yssingelais.

Géographie

Localisation

Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune d'Yssingeaux se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Yssingeaux est situé dans la partie est du Velay. La région est parfois appelée le « pays des sucs » (un suc étant un dôme issu de volcan de type péléen).

Elle se situe à 28  du Puy-en-Velay, préfecture du département.

Les communes les plus proches sont : Bessamorel (3,8 Beaux (5,5 Saint-Julien-du-Pinet (6,7 Grazac (6,8 Araules (7,1 Le Pertuis (7,2 Queyrières (8,1 Saint-Jeures (8,2 km).

Communes limitrophes d’Yssingeaux
Beaux Beaux Grazac
Bessamorel Yssingeaux Grazac
Bessamorel Queyrières Araules

Géologie et relief

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee et qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 80,6 ,. La surface géographique, issue de la BD Topo, composante du référentiel à grande échelle produit par l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) français, est quant à elle de 80,57 dénivelé maximal atteint 731 mètres. L'altitude du territoire varie entre 589 .

Hydrographie

Réseaux hydrographique et routier d'Yssingeaux.

Le système hydrographique de la commune se compose de cinq cours d'eau :

  • le Lignon, rivière longue de 85 .
    • l'Auze, rivière longue de 18 , qui conflue avec le Lignon;
    • la Siaulme, qui conflue avec le Lignon;
      • le ruisseau de la Freyde, qui conflue avec la Siaulme;
  • le Crisselle, long de 9 , qui conflue avec la Loire.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,5 amplitude thermique annuelle de 16,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 9,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records YSSINGEAUX (43) - alt : 873m, lat : 45°08'06"N, lon : 4°07'39"E
Records établis sur la période du 01-04-1989 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −2,2 −2,3 0 2,3 5,8 9,3 11 10,8 7,6 5,3 1,3 −1,3 4
Température moyenne (°C) 1,5 2 5,2 7,9 11,7 15,6 17,8 17,6 13,6 10 5,1 2,4 9,2
Température maximale moyenne (°C) 5,2 6,4 10,4 13,5 17,6 21,9 24,6 24,5 19,5 14,8 9 6 14,5
Record de froid (°C)
date du record
−16,5
13.01.03
−20
05.02.12
−22,2
01.03.05
−9,5
08.04.03
−3,7
15.05.1995
−1
04.06.01
1,9
17.07.00
0,1
30.08.1998
−2,4
30.09.1995
−9,5
26.10.03
−13,2
28.11.13
−17
15.12.01
−22,2
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
20,9
01.01.22
21,4
26.02.19
24,2
17.03.04
25,7
30.04.05
31,5
22.05.22
36,8
27.06.19
37,1
07.07.15
36,3
22.08.23
31,5
10.09.23
29,6
09.10.23
22,7
08.11.15
20,8
31.12.21
37,1
2015
Précipitations (mm) 62,1 49,6 49,4 82,2 109,5 91,7 78,6 77,6 90,7 99,8 100,7 57 948,9
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Paysages

L'Auvergne est divisée en neuf unités paysagères, la commune d'Yssingeaux partie de deux d'entre elles, à la transition des « campagnes d'altitude » et des « hautes terres », deux ensembles géologiques distincts, l’un volcanique et l’autre granitique,. « Les hautes terres » se caractérisent par des reliefs d'altitude issus de mouvements géologiques complexes : elles correspondent à Yssingeaux au massif du Meygal, en particulier aux sucs volcaniques, anciens dômes de lave solidifiée, aux formes arrondies ou coniques. Quant aux « campagnes d'altitude », ce sont des régions de plateaux entre 500 et 1 000 Velay.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « gorges de la Loire », d'une superficie de 58 821 .

Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal d'Yssingeaux comprend trois ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune :

  • la « forêt du Meygal » (2 175  ;
  • les « gorges du Lignon » (1 790  ;
  • les « gorges du Ramel » (816  ;

et trois ZNIEFF de type 2, :

  • le « bassin du Puy - Emblavez » (31 510  ;
  • la « haute-vallée de la Loire » (62 001 Ardèche et 2 de la Loire  ;
  • le « Mezenc - Meygal » (31 178  ;


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  1. Stephan Georg, «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. «  », sur villorama.com (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, «  », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  4. Source : Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
  5. «  », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  6. «  », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  7. «  », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  13. Institut national de l'information géographique et forestière, «  » (consulté le ).
  14. Centre de ressources régional des paysages d'Auvergne-Rhône-Alpes, «  » [PDF] (consulté le ).
  15. Centre de ressources régional des paysages d'Auvergne-Rhône-Alpes, «  » (consulté le ).
  16. Centre de ressources régional des paysages d'Auvergne-Rhône-Alpes, «  » (consulté le ).
  17. Centre de ressources régional des paysages d'Auvergne-Rhône-Alpes, «  » (consulté le ).
  18. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire


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Toponymie

Le nom de la localité est attesté dans les expressions latine Parrochia de Issinguaudo dès 985, Vicaria de Issingaudo en l'an 1000, puis un Territorium Singaudense en 1079, sous les formes Issinger en 1383, Yssinghaux au XVe siècle. Il s'agit manifestement du nom de personne germanique Isingaud pris absolument.

En revanche, il n'y a pas lieu d'y voir l'évolution phonétique du gaulois Icidmagus, l'élément -magus s'étant systématiquement réduit à une terminaison -on, -an ou -en dans la toponymie française. D'ailleurs, la Table de Peutinger (voies de communications sous Caracalla) nous montre Icidmago entre Aquae segete et Ruessio (Saint-Paulien) et aucune trace de voie romaine n'a jamais été trouvée à Yssingeaux (ou dans sa commune).

C'est le nom d'Usson-en-Forez qui procède directement du gaulois Icidmagus, à lire sans doute Iciomagus.

Son nom est traditionnellement Sinjau en auvergnat et en vivaro-alpin. Détail insolite, le toponyme « Yssingeaux » ressemble dans l'occitan local, (dialecte vivaro-alpin,,) à l'expression « Los Cinc Jalhs » (« Les Cinq Coqs » en français) ; depuis fort longtemps, les Yssingelais qui parlaient occitan pensaient fermement que le nom de leur ville signifiait bien « Les Cinq Coqs », et cette conviction a sans doute joué un grand rôle dans la genèse du blason de la cité.

  1. Dans le cartulaire de l'abbaye de Chamalières.
  2. Dans le cartulaire du Monastier.
  3. Dans le cartulaire de Cluny.
  4.  (lire en ligne).
  5. Karl-Heinz Reichel, Grand dictionnaire général auvergnat-français, Nonette, Créer, , 878 ISBN , lire en ligne), p. 765
  6. Joannès DUFAU, Dictionnaire Français : Nord-Occitan Nord du Vivarais et du Velay, Saint-Julien-Molin-Molette, Jean-Pierre Huguet, , 335 p., p. 20.
  7. Jean-Baptiste Martin, Le parler occitan d'Yssingeaux (Haute-Loire), Yssingeaux, Histoire et patrimoine, , 263 ISBN ).
  8. Ludovic Noirie, Limite entre les dialectes occitans et arpitans au sud du Forez. Précisions sur les environs de Firminy, Firminy, (lire en ligne).
  9. ISBN  et , EAN ).
  10. « Le parler occitan d'Yssingeaux par le linguiste Jean-Baptiste Martin », La Commère 43, Monistrol-sur-Loire,‎ (lire en ligne).
  11. Jean Sibille, « L’évolution des parlers occitans du Briançonnais, ou comment la diachronie se déploie dans l’espace », Cahiers de Grammaire, Paris, ISSN 0242-1593, lire en ligne).

Histoire

Yssingeaux a une origine gallo-romaine, mentionnée au Chamalières. Ville fortifiée avec des remparts et des tours, elle est incorporée à l'Auvergne, au comté de Toulouse puis à la couronne.

Jean de Bourbon édifia une maison forte, relais entre le siège épiscopal et la résidence d'été des évêques à Monistrol-sur-Loire, ce bâtiment est la mairie actuelle.

Le la ville est attaquée par les Huguenots. 400 protestants sous les ordres de Blacons venant de Privas, passent par La Louvesc, dont ils pillent l'église, se rendent à Tence, puis enfin à Yssingeaux, alors sous la dépendance de l'évêque du Puy. Les habitants sont avertis et sous l'autorité de Laurent Reboulh, curé d'Yssingeaux, repoussent l'attaque.

Avant 1790, Yssingeaux fait partie de l'ancienne province française du Languedoc, elle-même comprise dans le pays d'état du Velay

Le décret de l' décrète « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne ». La municipalité d'Issingeaux est rattachée au canton d'Issengeaux et au district de Monistrol. Le terme « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, est imposé par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () : « La Convention nationale, sur la proposition d’un membre, décrète que toutes les dénominations de ville, bourg ou village sont supprimées et que celle de commune leur est substituée ». Ainsi la municipalité d'Issengeaux devient formellement « commune d'Issengeaux » en 1793.

Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés,. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative. Yssingeaux est alors rattachée au canton d'Yssingeaux et à l'arrondissement d'Yssingeaux par arrêté du 9 vendémiaire an X (

La commune d'Issengaux prend officiellement pour nom Yssingeaux en 1801.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la ville est libérée par la DB fin .

  1. Pierre-Éric Poble, « Yssingeaux – Saussac », ADLFI. Archéologie de la France - Informations. une revue Gallia,‎ .
  2. Yssingeaux, repères historiques, Maurice Déchaud, 1991, p. 99.
  3. Futura, «  », sur Futura (consulté le ).
  4. Joseph Denais, « L'attaque d'Yssingeaux par les protestants (4 Août 1621.) », Tablettes historiques de la Haute-Loire,‎ , lire en ligne sur Gallica).
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  6. Motte 2003, p. 24.
  7. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «  », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
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  12. Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (ISBN  et , OCLC 417826733, BNF 39169074), p. 32.

Culture

La commune organise :

  • le Festival du Rire (fin août et début septembre);
  • le festival Suc en scène (fin août);
  • le festival Le Chant des sucs (septembre-octobre).
  1. Site du Festival du Rire.
  2. «  », sur sucsenscene.fr (consulté le ).
  3. «  », sur sites.google.com (consulté le ).

Héraldique

Les armes d'Yssingeaux se blasonnent ainsi :

D'azur à cinq coqs d'or crétés membrés et barbés de gueules posés 2, 1 et 2, les deux en chef et les deux en pointe affrontés, soutenus en pointe d'une fleur de lys d'or.

Malte-Brun, quant à lui, se contente de rapporter, dans sa notice de La France illustrée consacrée à Yssingeaux, que le nom proviendrait, suivant quelques-uns, de cinc jaus qui signifie « cinq coqs » en ancien français. Il s'agit d'un exemple courant d'étymologie populaire qui explique de nombreux blasons. Il ne met cependant pas spécialement en avant cette pittoresque étymologie.

Devise : « evocant auroram » (annoncent l'aurore).

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Yssingeaux dans la littérature

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