Varennes-sur-Allier

Localisation

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Varennes-sur-Allier : descriptif

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Varennes-sur-Allier

Varennes-sur-Allier est une commune française située dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ancien chef-lieu de canton, la commune s'étend sur 2 410 hectares

Les habitants en sont nommés « les Varennois ». La commune est située dans la région naturelle de la Forterre, au centre du Bourbonnais mais aussi de la France.

Géographie

Localisation

Située sur l'Allier et traversée par son affluent le Valençon à une altitude de 228 mètres, distante de 30 Moulins et de 25 Vichy, la commune incorpore le village de Chazeuil, à 3 km au nord en direction de Moulins.

Par la route, Varennes-sur-Allier est située à (par ordre de proximité) :

  • Vichy : 30 km
  • Moulins : 31 km
  • Clermont-Ferrand : 82 km
  • Saint-Étienne : 150 km
  • Lyon : 161 km
  • Grenoble : 271 km
  • Paris : 334 km
  • Montpellier : 406 km
  • Bordeaux : 431 km
  • Toulouse : 433 km
  • Reims : 456 km
  • Marseille : 477 km
  • Nantes : 498 km
  • Perpignan : 506 km
  • Strasbourg : 512 km
  • Le Havre : 524 km
  • Lille : 549 km
  • Toulon : 535 km
  • Rennes : 549 km
  • Nice : 628 km
  • Pau : 635 km

Les communes limitrophes sont : Saint-Loup, Montoldre, Rongères, Créchy, Paray-sous-Briailles, Saint-Pourçain-sur-Sioule et Contigny.

Communes limitrophes de Varennes-sur-Allier
Contigny Saint-Loup Montoldre
Saint-Pourçain-sur-Sioule Varennes-sur-Allier
Paray-sous-Briailles Créchy Rongères

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 2 410 hectares ; son altitude varie entre 228 et 292 mètres.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 amplitude thermique annuelle de 16,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Paray-sous-Briailles à 4 vol d'oiseau, est de 11,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records PARAY-SOUS-BRIAILLES (03) - alt : 250m, lat : 46°17'00"N, lon : 3°20'16"E
Records établis sur la période du 01-01-1950 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,3 −0,1 1,8 4,1 8,1 11,6 13,2 12,9 9,3 7 3,3 1 6
Température moyenne (°C) 3,9 4,6 7,8 10,6 14,6 18,3 20,3 20,1 16,1 12,4 7,5 4,5 11,7
Température maximale moyenne (°C) 7,6 9,2 13,8 17,2 21,1 25 27,4 27,4 22,8 17,8 11,7 8 17,4
Record de froid (°C)
date du record
−27
23.01.1963
−25
05.02.1963
−13,1
01.03.05
−8
04.04.1973
−4,9
01.05.1976
−0,5
04.06.1962
2
12.07.1990
0,9
29.08.1959
−2,6
19.09.1977
−10
30.10.1997
−11
23.11.1993
−17
21.12.1963
−27
1963
Record de chaleur (°C)
date du record
19
10.01.1991
24,5
27.02.1960
26,3
13.03.02
30,3
30.04.05
34,1
27.05.05
40,3
27.06.19
42,4
31.07.1983
40,8
12.08.03
36,2
03.09.1962
31,5
02.10.23
25,5
08.11.15
21
16.12.1989
42,4
1983
Précipitations (mm) 50,5 37,3 45,6 60,1 80,1 68,3 72,3 73,7 66,6 65,4 70,9 53,9 744,7
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
  1. Distance entre Varennes-sur-Allier et Paris (consulté le 4 mai 2014).
  2. «  », Institut national de l'information géographique et forestière.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Toponymie

Carte linguistique de l'Allier selon l'Atlas sonore des langues régionales (CNRS 2022). Varennes-sur-Allier est en bourbonnais d'oïl (bleu).

Le nom de la localité est attesté sous la forme Varenas en 1373.

Il s'agit d'une formation toponymique fréquente dont le sens premier en langue d'oïl est « terrain où il est défendu de chasser ou de pêcher sans la permission du seigneur », les sens plus tardifs sont « terre inculte que le gibier fréquente et où paissent quelques bestiaux », « terre de mauvaise qualité, terre sablonneuse » et « plaine d'une vallée ».

Ernest Nègre note que le varena « sorte de terrain léger » et « terrain sablonneux et maigre » occitan (varena, terme désignant un territoire arénacé ou sablonneux,) pourrait bien avoir une origine différente de varenne en langue d'oïl. Il rattache donc le toponyme Varennes-sur-Allier à la langue d'oïl.

Varennes-sur-Allier se situe en zone du bourbonnais d'oïl. Le parler local a été relevé par Frantz Brunet qui dans son Dictionnaire du parler bourbonnais.

Albert Dauzat auparavant avait vu dans Varennes-sur-Allier une formation homonyme des autres Varennes remontant à un pré-latin varenna « délaissé de rivière en friche », dérivé de l'indo-européen *vara « eau ». Plus récemment, Xavier Delamarre considère comme celtique (langue gauloise) en tant que variante de uer- (ver-) cf. le nom du Var.

  1. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (lire en ligne), p. 1492, no 27065.
  2. Ernest Nègre, op. cit.
  3. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie occitane, Éditions Sud Ouest, Collection Sud Ouest Université, Bordeaux, 1997.
  4.  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur locongres.org ; Dictionnaire du Congrès permanent de la langue occitane, Billère, Congrès permanent de la langue occitane, .
  5. Ernest Nègre, op. cit., p. 1492, no 27069.
  6. «  », sur atlas.limsi.fr ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France, .
  7. Frantz Brunet, Dictionnaire du parler bourbonnais et des régions voisines, Paris, 1964 ; rééd., De Borée, Clermont-Ferrand, 1993.
  8. et , Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 700.
  9. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Éditions Errance, , p. 300.

Histoire

Entrée par l'ancienne route nationale 7 depuis Vichy et Roanne, en 2015.

Certains ont cru voir dans la présence d'un vieux puits près du cimetière actuel et dans la butte sur laquelle s'élevait l'ancienne église paroissiale des témoins d'une agglomération d'époque celtique. Cependant, deux petites haches en pierre polie, très probablement votives, trouvées avenue de Lyon, et une pièce d'or des Bituriges, sur les hauteurs de Chazeuil, permettent de supposer que l'homme a vécu sur le site à ces époques reculées. En revanche, la présence gallo-romaine est indiscutable.

Antiquité

Des vestiges trouvés (les restes d'un pont sur l'Allier daté du Forterre (four à chaux, production de céramiques fines à glaçure plombifère et de petites figurines de terre cuite blanche). Ce site, alors appelé Vorogio, est situé dans le quartier dit de Vouroux, aujourd'hui occupé principalement par la place du même nom.

Le Moyen Âge

Des monnaies de l'époque mérovingienne ont été trouvées, marquées Vorogio (Vouroux), ainsi qu'un sarcophage, indiqueraient l'existence de la paroisse Saint-Pierre de Vouroux, dès le haut Moyen Âge.

Au Chazeuil, la chapelle dédiée à Notre-Dame de la Ronde, aujourd'hui le plus ancien bâtiment de la commune.

Il semble que, plus tard, la ville ait été donnée en fief à la Maison de Bourbon, puisque c’est au Duc Louis II (1336-1410) qu'elle doit les fortifications du XIVe siècle, dont subsiste la Tour de la Poterne, située au-dessus de la rive droite du Valençon, le petit cours d'eau qui la borde.

Cette qualité de ville close, sur l’une des routes les plus importantes du royaume, n’offrait pas seulement des avantages et valut par la suite à Varennes de figurer dans l’histoire de plusieurs guerres civiles et dans la chronique des grandes épidémies.

La Renaissance et le | ]

En 1440, la ville est assiégée par le roi Charles VII contre lequel s’était rebellé le cinquième duc de Bourbon.

En 1591, inversement, c’est par sa fidélité au roi Henri IV que Varennes se distingue au terme des guerres de religion ; le souverain offre quatre ans plus tard aux habitants la cloche qui sonne toujours les heures du haut du beffroi de l’Hôtel de ville.

À la fin du XVIIe siècle, la population du bourg n’était plus que de 400 personnes et l’intendant Le Vayer pouvait décrire la cité comme « une petite ville ruinée par les grands passages de gens de guerre, qui ont fait déserter la plupart de ses habitants ».

Le | ]

Il semble qu’une certaine prospérité soit revenue au XVIIIe siècle : on en trouve un indice dans l’ouverture d’un bureau de poste dès 1747, et quelques belles maisons du centre-ville en portent aussi témoignage.

Époque contemporaine

La gare de Varennes-sur-Allier dans les années 1900.

C’est au début de la Révolution que la commune fut formée, par la réunion à Varennes des paroisses voisines de Vouroux et Chazeuil, et elle devint, dès 1790, un chef-lieu de canton.

La commune est reliée au chemin de fer en 1853 lors de la mise en service du tronçon Moulins à Varennes-sur-Allier de la ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache. De 1911 à 1939, Varennes-sur-Allier fut relié à Digoin par un pittoresque « tacot ».


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  1. Claude Ferrieux, visite du Musée de Moulins, Allier, correspondance privée, 22 novembre 2011.
  2. « Ce que furent les transports dans l'ouest du département », article de Paul Chaussard paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 93 (printemps 1993), pages 7 à 10.

Héraldique

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

De vair au chef de gueules.

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Varennes-sur-Allier dans la littérature

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