Thonon-les-Bains
Localisation
Thonon-les-Bains : descriptif
- Thonon-les-Bains
Thonon-les-Bains (/tɔnɔ̃lebɛ̃/) est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie (dont elle est une sous-préfecture), en région Auvergne-Rhône-Alpes. Située dans la région historique du Chablais et plus précisément du Chablais haut-savoyard (ou français), au bord du Léman, la commune fait également partie de l'agglomération urbaine du Grand Genève
C'est la troisième commune la plus peuplée du département, après Annecy (134 738 habitants) et Annemasse (38 314 habitants), en 2024. Ses habitants sont appelés les Thononais et les Thononaises.
Géographie
Localisation
La ville de Thonon-les-Bains est située à 431 mètres d’altitude, sur la rive sud du Léman, à l’extrême nord du massif du Chablais, dans le quart nord-ouest des Alpes.
Le territoire communal s’étend sur une superficie de 16,21 km2 et borde le Léman sur une distance d'environ 6,5 kilomètres.
À l’échelle nationale et internationale Thonon-les-Bains est située :
- à 59 kilomètres d'Annecy, préfecture de la Haute-Savoie, à 183 kilomètres de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, à 176 kilomètres de Grenoble, à 573 kilomètres de Paris, à 493 kilomètres de Marseille pour la France ;
- à 35 kilomètres, à l’est de Genève, à quatorze kilomètres à l’aplomb sud de Morges et à 23 kilomètres à l'aplomb sud de Lausanne pour la Suisse en traversant le Léman.
Description
Capitale historique de la petite province savoyarde du Chablais, la ville de Thonon se divise en deux parties bien distinctes : La ville haute avec ses belvédères situé près du musée du Chablais et le terminus du Funiculaire avec un centre-ville sillonné par des rues devenues essentiellement piétonnes avec ses petites maisons et des bâtiments de faible ou de moyenne hauteurs et où l'on trouve de nombreux lieux historiques, notamment des bâtiments religieux et la ville basse, au bord du Léman et dont le port de Rives est le point central avec son vieux village de pécheurs.
La partie de l'agglomération thononaise s'étendant et dont les limites sont fixées par la rocade de contournement présente un ensemble architectural assez hétéroclite, composé essentiellement de villas de taille modeste, de quelques rares maisons rurales, ainsi que de nombreuses barres d'immeubles à la dimension et à la hauteur plus ou moins variées .
Hydrographie
Le territoire communal est bordé par deux cours d'eau :
- la Dranse, rivière française qui s'écoule à la limite orientale du territoire communal, en formant un delta, intégré dans la réserve naturelle du delta de la Dranse, sur une surface de 53 hectares, avant de se jeter dans le Léman. Elle est par conséquent, un affluent du Rhône ;
- le Pamphiot, modeste cours d'eau s'écoulant à la limite occidentale du territoire communal ; il sépare notamment Thonon et Anthy- prend sa source sur le territoire de la commune d'Orcier.
La commune est également bordée au nord par le Léman, le plus grand lac alpin et subalpin d'Europe centrale et d'Europe de l'Ouest. Le Léman est traversé d'est en ouest par le Rhône, fleuve franco-suisse qui, avec 75 % des apports, constitue le principal affluent du lac.
Géologie et relief
Au nord du territoire thononais, s'étend la partie du léman dénommée « Grand lac ». Selon les recherches scientifiques les plus récentes, le creusement de la cuvette du Léman serait lié aux avancées du glacier du Rhône, à l'occasion de grandes phases de glaciation. En effet, le glacier du Rhône recouvrait la région de l'actuelle Vevey d'environ un kilomètre de glace et la région genevoise d'environ 700 mètres.
Au sud du territoire thononais, la colline des Allinges se situe sur le front de la nappe du Gurnigel dénommé aujourdh'hui sous le vocable de « Complexe Voirons-Wägital ». Les matériaux de cette nappe sont dits de type « ultrabriançonnaise ».
Climat
Le climat y est de type montagnard en raison de la présence du massif alpin.
Températures (sous abri, moyennes) - source : météo-sciez.com | ||||||||||||
Année | Température moyenne | T. la plus haute | T. moyenne la plus haute | T. la plus basse | T. moyenne la plus basse | |||||||
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2014 | 10,9 °C | 32,1 °C le 18.07 | 22,6 °C le 10.06 | −4,4 °C le 25.01 | −2,6 °C le 29.12 | |||||||
2013 | 10,7 °C | 33,0 °C le 27.07 | 24,5 °C le 03.08 | −7,8 °C le 26.02 | −3,4 °C le 26.02 | |||||||
2012 | 10,4 °C | 33,3 °C le 27.07 | 25,4 °C le 29.06 | −10,9 °C le 07.02 | −9,0 °C le 07.02 | |||||||
2011 | 11 °C | 33,8 °C le 28.06 | 24,3 °C le 19.08 | −7,2 °C le 23.01 | −3,2 °C le 24.01 | |||||||
2010 | 9,9 °C | 33,5 °C le 09.07 | 25,8 °C le 14.07 | −9,9 °C le 16.02 | −5,0 °C le 04.12 | |||||||
Sources : Météo-Sciez |
Températures (sous abri, moyennes) °C | ||||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D | Année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2,4 | 1,3 | 4,4 | 10,1 | 12,0 | 17,1 | 21,8 | 20,5 | 16,8 | 13,1 | 6,5 | 2,8 | 2013b |
3,1 | -2,2 | 7,1 | 9,6 | 14,2 | 18,4 | 19,3 | 19,7 | 14,8 | 10,8 | 6,9 | 3,1 | 2012c |
2,3 | 2,4 | 6,4 | 12,3 | 15,7 | 17,5 | 17,6 | 19,6 | 16,8 | 10,6 | 6,2 | 4,4 | 2011c |
0,0 | 1,9 | 5,1 | 10,3 | 12,9 | 17,5 | 21,5 | 18,3 | 14,0 | 9,9 | 6,0 | 0,4 | 2010c |
2,5 | 1,2 | 8 | 10,5 | 15,4 | 23,4 | 22,1 | 24,2 | 16,4 | 9,3 | 6,5 | 4 | 2003a |
1,5 | 5,9 | 8,1 | 9,4 | 14,3 | 16,6 | 18,3 | 21,3 | 17,3 | 11,5 | 6,9 | 4,4 | 1997b |
1,9 | 3,0 | 6,1 | 9,3 | 13,7 | 17,1 | 19,8 | 19,3 | 16,2 | 11,3 | 6,2 | 3,2 | 1951-1997b |
Sources : a : Météo.éducation ; b : Cipel ; c : Météo-Sciez |
Précipitations (hauteur moyenne en mm) | ||||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D | Année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
64,5 | 65,0 | 97,5 | 126,00 | 145,5 | 74,0 | 111,0 | 48,0 | 105,5 | 195,5 | 121,5 | 125,0 | 2013b |
60,5 | 8,5 | 15,5 | 67,5 | 46,5 | 48,5 | 39 | 91,5 | 73 | 149,5 | 63,5 | 30 | 2003a |
53 | 40 | 17 | 49,5 | 138,5 | 237 | 101 | 88,5 | 68,5 | 47 | 72,5 | 99,5 | 1997b |
63,1 | 57,8 | 63,1 | 66,1 | 91 | 104 | 73,3 | 98,8 | 93,3 | 81,9 | 82,5 | 71 | 1951-1997b |
Sources : a : Météo.éducation ; b : Cipel |
Insolation (en heures) | ||||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D | Année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
57,9 | 88,9 | 105,1 | 174,2 | 172,8 | 264,7 | 321,3 | 276,1 | 193,4 | 98,3 | 47,6 | 57,9 | 2013b |
46 | 102,3 | 251,3 | 250,9 | 268,8 | 389,6 | 354,1 | 326,9 | 251,9 | 108,9 | 78,1 | 78,9 | 2003a |
2,4 | 91,2 | 189,9 | 258 | 239,2 | 184,9 | 217,9 | 243,3 | 195,1 | 101 | 57,9 | 39,7 | 1997b |
42,6 | 81 | 151,1 | 192,6 | 222,5 | 237,7 | 269 | 235,3 | 178 | 111 | 54,4 | 37,9 | 1954-1997b |
Sources : a : Météo.éducation ; b : Cipel |
Jours de gelée (nombre de jours) | ||||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D | Année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
14 | 22 | 1 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 0 | 11 | 2003a |
Sources : a : Météo.éducation ; b : Cipel |
- Émission F3 "Midi en France", sur Thonon-les-bains
- W. Wildi, A. Moscariello et A. Pugin, « Histoire glaciaire du Léman », p. 399-414, dans: C. Bertola, C. Goumand et J.-F. Rubin, Découvrir le Léman. 100 ans après François-Alphonse Forel (Actes du colloque pluridisciplinaire, Nyon, 16-18 septembre 1998), Slatkine, Genève, 1999, 880 p.
- Site Carmen, page sur la colline des Allinges
Toponymie
Thonon-les-Bains est composé du toponyme Thonon et du déterminant complémentaire -les-Bains, qui fait référence à une ville station thermale. Il est accolé depuis le , date du décret de déclaration d’intérêt public de la source de la Versoie. Le nom devient officiel pour la ville à la suite du décret du (paru au J.O. du 19 mai 1890).
Thonon est un nom qui dériverait du mot gaulois dunon qui désigne une « place fortifiée » ou « colline, hauteur ». Ainsi, le site désignerait « la colline au-dessus de l'eau », le suffixe -on étant relatif à l'eau.
Un vicus romain Tunonium serait à l'origine de la villa donona mentionnée en 930. Toutefois le lien a été contesté par Monique Constant dans son ouvrage L'établissement de la Maison de Savoie au sud du Léman (1972, . Par contre, la première mention authentique provient d'un document de 1191 avec Thonuns, dans le Régeste genevois (« Factum apud Thonuns, anno incarnat », n°455, . Au .
En savoyard, le nom de la commune s'écrit Tonon et se prononce (retranscrit selon la norme API) et « Tonon » (transcrit selon la graphie semi-phonétique de Conflans).
- Ville de Thonon-les-Bains, panneau d’informations touristiques.
- « », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté le ), Ressources - Les communes.
- D'après Henry Suter, , Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté le ).
- Ruth Mariotte Löber, Ville et seigneurie : Les chartes de franchises des comtes de Savoie, fin XIIe siècle-1343, Librairie Droz - Académie florimontane, , 266 ISBN , lire en ligne), p. 183.
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 ISBN , lire en ligne), Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
Histoire
Préhistoire et époque gallo-romaine
Selon la mythologie, la cité a été fondée par une ancienne tribu germanique ayant pris part au massacre des Romains dans la Forêt-Noire[source insuffisante].
Au bord du Léman, lors des aménagements de contournement routier de la ville de 2004, une nécropole du Néolithique moyen de « type Chamblande » a été mise à jour au lieu-dit Genevray,. Le site a permis de découvrir 220 sépultures, datées entre 3300 et 4800 ans millénaire à la fin du millénaire.
Thonon-les-Bains est construit sur un site occupé au moins depuis le Néolithique: des tessons de céramique, de l'outillage de pierre et des pilotis ont été trouvés en 1989 au port de Rives. Ces pilotis ont été datés des années 3094 à 3049 av. J.-C.
Des tombes proto-historiques du Bronze final ont été découvertes à l'ouest de Thonon, lieu-dit Letroz, dans les années 1980. L'une d'elles contenait une épingle et un rasoir.
En -121, les Allobroges sont vaincus par les Romains et leur territoire est intégré à l'Empire. Le nom latin de la ville de Thonon demeure inconnu, mais de nombreux vestiges ont été découverts à partir des années 1960 grâce au travail de Jean-Claude Perillat et Jean-Pierre Mudry, tous deux professeurs d'Histoire. Avec quelques étudiants, ils mènent de nombreuses fouilles qui renseignent le tracé de la ville romaine et les activités des habitants. Dans le quartier des Ursules, les fouilles ont révélé la présence d'habitations dont une devait être ornée d'une mosaïque et posséder des thermes privatifs. Ce chantier a également livré bon nombre d'objets du quotidien : palette à fard, monnaies, une statuette en bronze du dieu Mars, épingles et aiguilles en os. Un ensemble d'ateliers de potiers se trouvait à l'ouest de ces habitations, dont huit fours ont été fouillés. De nombreuses céramiques y ont été retrouvées: céramiques communes et céramiques fines. Ces dernières sont assez originales et caractérisent la production de Thonon par leurs formes et leurs décors, principalement végétaux et animaux. Des imitations de céramique sigillée (à revêtements argileux) ont également été découverts. Une dizaine de nécropoles, datées des second et quatrième siècles, ont été fouillées à Thonon. Les inhumations sont majoritaires contrairement aux incinérations (seulement trois découvertes). D'autres tombes ont été découvertes isolées. Enfin, plusieurs villae sont connues dans la campagne proche du vicus : une au hameau de Concise connue par une épitaphe et des sondages réalisés en 1997), une à Vongy (connue par des restes de tegulae), une à Tully (connue par la découverte d'un trésor monétaire en 1875), une à Ripaille (connue par des fouilles réalisées en 1902 qui ont restitué le plan au sol), une à Rives (connue par la création du port en 1861) et une supposée à Morcy.
En 563, un glissement de terrain qui aurait eu lieu aux alentours de l'actuelle ville de Port-Valais a provoqué un tsunami qui aurait atteint à Thonon une hauteur de 13 , ce dernier ayant été consigné par le premier évêque de Lausanne Saint Marius d’Avenches et Saint Grégoire de Tours.
Période féodale
Mal connue pour le haut Moyen Âge, son histoire est bien documentée à partir de 1270, en raison de la conservation des comptes de châtellenie des châteaux d'Allinges, dans le ressort duquel se trouvait le village avant de devenir en 1288 le siège de la châtellenie d'Allinges-Thonon, supplantant dans ce rôle Allinges-Neuf.
Une bourgeoisie est attestée dès le milieu du de Savoie (1203-1268) accorda au bourg ses premières franchises municipales en 1265-1266. Son frère et successeur les confirme et les augmente le
Enjeu des luttes entre les comtes de Savoie et les dauphins de Viennois jusqu’en 1343, Thonon devient ensuite une des résidences favorites de la maison de Savoie et attire de nombreux immigrants locaux ou étrangers (Italiens, Allemands…). Le château, initialement forteresse et prison, est rasé et, reconstruit vers 1410, devient une résidence d’agrément comprenant de beaux jardins et des logis luxueux, plus confortables que le simple pavillon de chasse de Ripaille, construit au XIVe siècle à l’embouchure de la Dranse ; le terme de « ripaille » synonyme dans la langue française de fêtes réussies précède dans le temps le nom du château qui vient plutôt du terme « rispe », broussailles.
Plusieurs dignitaires de la cour de Savoie se font construire autour du château des hôtels particuliers (famille Ravais), l’hôtellerie et le commerce se développent. En 1433, le duc de Savoie acquiert et lotit la vigne de Vallon, adjacente aux murailles de la ville, et dont les « chaseaux » (parcelles à construire) sont acquises par les principales familles de la bourgeoisie locale (actuel quartier Vallon). Il favorise également la rénovation des équipements collectifs : moulins, fours, halle, adduction d’eau. Thonon reste ville de cour jusqu’à la fin du hérésie ou la sorcellerie, cruellement poursuivies à partir de 1475, et par l’émigration vers Genève.
Aux Bonne de Bourbon, épouse d’ de Savoie, Marie de Bourgogne, épouse d’Amédée Anne de Lusignan, épouse de de Savoie.
De 1536 à 1567 la ville fut sous administration bernoise. Par le traité de Lausanne du , la République de Berne rendit au duc de Savoie le bailliage de Thonon, entre autres possessions.
En 1569, au traité de Thonon, les Valaisans rendent à la Savoie les bailliages d'Évian, du pays de Gavot et de Saint-Jean d’Aulps sous leur domination depuis 1536.
Le , la princesse Polyxène de Hesse-Rheinfels-Rotenburg épouse à Thonon Charles-Emmanuel de Savoie, prince de Piémont, fils aîné du roi de Sardaigne et d'Anne-Marie d'Orléans.
Intégration à la France
Thonon-les-Bains était la sous-préfecture de l’arrondissement de Thonon dans l’ancien département du Léman.
Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de 13 600 signatures, dont 280 pour Thonon, selon le Manifestes et déclarations de la Savoie du Nord (1860), l'historien Paul Guichonnet (1982) donne quant à lui 48 signatures. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et 23 avril 1860 où 99,8 % des Savoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? ». L'absence de bulletins "non" explique le résultat du scrutin.
- Selon Maurice-Marie Dantand dans L'Olympe disparu/
- Rapport d'activité 2004, de l’Inrap, page 16.
- Loïc de Cargouët, Inrap, « », sur le site Images d’archéologie, l'iconothèque de l'Institut national de recherches archéologiques préventives, (consulté le ).
- Loïc de Cargouët, Inrap, « », sur le site de l'Institut national de recherches archéologiques préventives - www.inrap.fr, 7 août 2008, mise à jour le 18 juillet 2016 (consulté le ).
- Crola et Ticon 2012, p. 18.
- Crola et Ticon 2012, p. 24.
- Crola et Ticon 2012, p. 33.
- Crola et Ticon 2012, p. 35.
- Crola et Ticon 2012, p. 37.
- Crola et Ticon 2012, p. 40-41.
- Crola et Ticon 2012, p. 42-44.
- Michel Olagnon (Janette Kerr ), Anatomie curieuse des vagues scélérates, Quæ, ISBN , présentation en ligne), IV. Une famille nombreuse de vagues insolites, « Vague scélérate dans un verre d'eau », p. 37-39.
- Monique Constant, Une ville franche des comtes de Savoie au Moyen Âge : Thonon, in Bibliothèque de l'École des chartes, année 1973, 131-1, p. 105-149.
- Christian Regat - François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie - Chablais, Faucigny, Genevois, Cabédita, 1994 (ISBN ), p. 13.
- Ruth Mariotte Löber, Ville et seigneurie : Les chartes de franchises des comtes de Savoie, fin XIIe siècle-1343, Librairie Droz - Académie florimontane, , 266 ISBN , lire en ligne), p. 183-185.
- Exposition « D'or, de gueules et d'argent, les armoiries communales en Haute-Savoie », présentation sur le portail des Archives départementales de la Haute-Savoie - archives.hautesavoie.fr, diapo n°7, 2016.
- Luc Monnier, L'annexion de la Savoie à France et la politique suisse, 1860, A. Jullien, , p. 98.
- Paul Guichonnet (ISBN ), p. 163.
- Manifestes et déclarations de la Savoie du Nord, Genève, Imprimerie-Lithographie Vaney, , 152 lire en ligne).
- Paul Guichonnet (ISBN ), p. 167.
- Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, La Fontaine de Siloé, , 399 lire en ligne), p. 18.
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Héraldique
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Les armes de Thonon-les-Bains se blasonnent ainsi : Parti d’or et d’azur.(selon l'abbé Joseph-Antoine Besson). S'il n'existe pas de sources sur l'ancienneté de ces armes, on possède cependant un sceau apposé sur une lettre de 1581. Toutefois, les historiens pensent qu'elles ont pu être concédées par le comte de Savoie , probablement lors de la concession des franchises en 1269. Une variante de ces armes est proposée par l’Armorial de Vanhelmont (vers 1772) et l’Armorial du Duché de Savoie, dressé pour le marquis Costa de Beauregard, ainsi que le Dr. Georges Lochon, où elles se blasonnent ainsi : parti d’argent et de sable. La devise de la ville est « Constantia. Contenta » (Heureuse dans la constance) |
- Joseph-Antoine Besson, Mémoires pour l'histoire ecclésiastiques des diocèses de Genève, Tarantaise, Aoste et Maurienne, et du décanat de Savoye, Nancy, S. Henault, , 506 lire en ligne).
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- Académie chablaisienne, Memoires et documents (Volume 50), 1952, p. 37.
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