Saint-Maurice-de-Beynost
Localisation
Saint-Maurice-de-Beynost : descriptif
- Saint-Maurice-de-Beynost
Saint-Maurice-de-Beynost [sɛ̃ moʁis də beno] est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes, à 15 km de Lyon dont elle fait partie de l'unité urbaine
Elle appartient également à la région naturelle de la Côtière. La commune est traversée par l'autoroute A42 et le canal de Miribel ; une partie du Grand parc de Miribel-Jonage se trouve également sur son territoire. Petit village agricole au début du XXe siècle, la commune de Saint-Maurice-de-Beynost est devenue une ville industrielle à partir des années 1920, à la suite de l'installation de la deuxième usine textile de la Société lyonnaise de soie artificielle
Le nouveau besoin en main-d'œuvre ouvrière de cette usine conduit au quadruplement de la population en cinq ans seulement, entre 1926 et 1931
Aujourd'hui, l’usine, qui appartient au groupe japonais Toray Industries, est encore le principal employeur de la ville avec près de cinq cents salariés. Ses habitants sont appelés les Mauriciens.
Géographie
Localisation
Saint-Maurice-de-Beynost, commune de la région naturelle de la Côtière, se situe à 15 Lyon, 40 Villefranche-sur-Saône et 50 Bourg-en-Bresse. La commune se situe en bordure du grand parc de Miribel-Jonage (dont une partie est sur le territoire de la commune). Enfin, elle est encadrée au nord par le plateau dombiste et au sud par le canal de Miribel, qui coule sur le territoire de la commune. Située tout au sud du département de l'Ain, la commune est limitrophe du département du Rhône.
Relief et géologie
La commune de Saint-Maurice-de-Beynost est en termes de relief, séparée en deux parties distinctes : au sud, la zone la moins élevée culminant à environ 180 Parc de Miribel-Jonage et d'une zone entourant le canal de Miribel. Plus au nord, la route départementale « RD 1084 » (anciennement la route nationale 84 et connue sous l'appellation « route de Genève ») marque les prémices du coteau sur lequel se trouve le « Saint-Maurice Le-Haut » et qui culmine à 315 Dombes ; il est également l'explication de la toponymie de la Côtière.
Hydrographie
La commune de Saint Maurice-de-Beynost est traversée par le canal de Miribel qui constitue une dérivation artificielle du Rhône qui débute à Jons et à Niévroz et qui aboutit à Caluire-et-Cuire.
Un cours d'eau a son embouchure sur le territoire de la commune : le Rizan, cours d'eau de 4,1 parc de Miribel-Jonage : il prend sa source dans le département du Rhône pour finalement se jeter dans le lac des Eaux Bleues (dans sa partie se trouvant sur le territoire du département de l'Ain) sur le territoire de la commune.
Citons également, le ruisseau des Ormes, long de 7 cantons de Miribel et de Montluel et en particulier à Saint-Maurice-de-Beynost. C'est un affluent du ruisseau des Échets.
Le lac des Eaux Bleues est partiellement situé sur le territoire de la commune. Il constitue une ZNIEFF de type II.
Citons enfin, le Merloux ou Torrent du Merloux, petit torrent situé sur le coteau, très lié à l'histoire du village : il fut jusqu'à 1845, la seule source d’approvisionnement en eau du village (à la fontaine « le Bichet ») ; il constitua la force motrice du premier moulin de Saint-Maurice-de-Beynost (le moulin de Merloux construit en 1835) ; la source du torrent fut un lieu de pèlerinage à Pâques, de la communauté arménienne de Saint-Maurice-de-Beynost, ceci jusqu'à la Seconde Guerre mondiale ; enfin, les risques d'inondations liés au coteau, ont conduit à aménager un bassins écrêteur dédié au torrent. La commune est en effet, particulièrement exposée au risque naturel d'inondations, en raison des ruissellements sur le coteau (et dans une moindre mesure en raison des crues éventuelles du canal de Miribel) induisant ainsi une politique dédiée de prévention des risques naturels à Saint-Maurice-de-Beynost.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 amplitude thermique annuelle de 18,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lyon-Bron », sur la commune de Bron à 11 vol d'oiseau, est de 13,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Voies de communication et transports
Transports en commun
Saint-Maurice-de-Beynost est desservie par plusieurs modes de transports en commun, permettant de rejoindre Lyon ou Ambérieu-en-Bugey.
Le réseau interurbain de l'Ain a plusieurs arrêts sur le territoire de la commune, en particulier sur la route départementale RD 1084, anciennement la route nationale 84, appelée également « route de Genève » : la ligne 132, entre Bourg-en-Bresse et Lyon et la Ligne 171, entre Montluel et Lyon.
La ligne 171 a des connexions avec le réseau Colibri sur le territoire de la commune.
Le réseau de bus Côtière liberté réseau intercommunal (Colibri) de la communauté de communes de Miribel et du Plateau dont l'exploitation débute en , compte trois arrêts à Saint-Maurice-de-Beynost sur la ligne 1 et neuf sur la ligne 2.
Aujourd'hui halte SNCF, la gare de Saint-Maurice-de-Beynost est desservie par des trains TER Rhône-Alpes qui circulent sur la ligne de Lyon-Perrache à Genève.
Transports routiers
Le territoire de la commune est traversé par l'autoroute A42 dont le péage le plus proche est à Beynost. La sortie 5, dite de Saint-Maurice-de-Beynost, dessert la commune. Plus anecdotiquement, l’autoroute A432 intersecte le territoire communal, au point le plus au nord de celui-ci.
Le territoire communal est également traversé par la Route de Genève (RD 1084, ex-route nationale 84) qui sépare schématiquement « Saint-Maurice-le-Haut » de « Saint-Maurice-le-Bas », cette route se trouvant en bordure du coteau, séparant ainsi la zone de la plaine du canal de Miribel du coteau de la Côtière proprement dit.
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Toponymie
En Occident, tous les toponymes en « Saint-Maurice » font référence à Maurice d'Agaune, parfois indirectement ; en l'occurrence, le toponyme de la ville en 1320 était en latin : Saint Muris, en référence à Maurice d'Agaune.
D'autre part, « Beynost » dénote une influence linguistique du francoprovençal. Son origine proviendrait du nom de personne gaulois Baginos ou peut-être du nom de personne roman Bagiennus, suivi du suffixe ligure -oscu(m) (cf. nom en -osc).
- Auguste Longnon, Les noms de lieu de la France : leur origine, leur signification, leurs transformations, , 831 lire en ligne), p. 431.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 81b.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (ISBN , lire en ligne), p.62.
Histoire
Antiquité
Avant la conquête romaine, le territoire du département de l'Ain est occupé par le peuple gaulois des Ambarres, dont le nom signifie « vivant des deux (amb) côtés de la Saône (Arar, la Saône) ». Cette toponymie se retrouve dans le nom d'Ambérieux-en-Dombes en amont du Rhône et au nord-est de Saint-Maurice-de-Beynost.
La conquête romaine ne laisse pas de trace tangible dans le département et le territoire communal est mal connu, notamment en l'absence totale de découverte archéologique ou de source bibliographique. Toutefois, la présence romaine semble avoir pour conséquence une remontée des populations de la plaine fluviale au sommet ou sur la crête de la Côtière, probablement due à la traversée de la voie romaine d'Helvétie et de Germanie que l'on suit régulièrement entre Lugdunum, l'antique ville de Lyon, aux points plus en amont du Rhône comme Montluel pour aboutir à Saint-Sorlin-en-Bugey où l'on perd sa trace plus à l'est. La voie pourrait ainsi atteindre Genève pour relier Lugdunum, alors capitale des Gaules, aux colonies de Noviodunum (actuelle Nyon sur les bords du lac Léman) et d'Augusta Raurica (actuelle Augst) en Helvétie.
Le Rhône serait en revanche peu navigable bien que le transport de matériaux comme les pierres de Seyssel soit attesté.
Moyen Âge et Renaissance
Au Moyen Âge, à l'instar de Miribel, dont la proximité est immédiate, la commune semble avoir fait partie du royaume de Bourgogne jusqu’en 943. Ensuite et jusqu'au comté de Mâcon pour enfin, être intégré à la maison de Chalon (centrée sur l'actuelle ville de Chalon-sur-Saône).
Au polyptyque de l'église Saint-Paul de Lyon qu'il y a deux paroisses à Bayno : l'une sous la titulature de Saint-Julien à l'est et une autre sous le vocable de Saint Maurice. L'église Saint-Maurice existait depuis au moins le archevêque Pierre Saint-Paul.
Il n'y eut jamais de seigneurie à Saint-Maurice-de-Beynost et tout comme Beynost, le village dépendait de la seigneurie de Montluel. Néanmoins, les archives témoignent de l'existence d'un petit arrière-fief détenu par Claude Ferlay de Sathonay, possesseur à Saint-Maurice-de-Beynost (la toponymie de La Sathonette proviendrait du patronyme de ce possesseur).
Le 5 janvier 1334, Jean le Bon cède les terres seigneuriales de Montluel (dont Saint-Maurice-de-Beynost) à Amédée VI de Savoie ; cette cession est entérinée par le traité de Paris de 1355. Le 17 janvier 1601, par le traité de Lyon, annexe les possessions savoyardes de la région, à la France : Saint-Maurice-de-Beynost est alors entièrement française.
Révolution française
Lorsque la Révolution française survint, Saint-Maurice-de-Beynost dépendait du marquisat de Miribel ; les décrets de la nuit du 4 août 1789 ont pour conséquence de l'abolir. La commune fait alors partie des villes françaises ayant changé de nom au cours de la Révolution : son nom était alors Commune-La-Fontaine puis Maurice-La-Fontaine.
Martin Lejéas-Carpentier, homme politique français, avait acquis le domaine de La Sathonnette peu avant la Révolution française : il s'y réfugia quelque temps pendant cette période.
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Au polyculture incluant celle de la vigne.
Entre 1920 et 1930, la région lyonnaise voit l'installation d'une ceinture de nouvelles usines textiles, en particulier à Saint-Maurice-de-Beynost. En effet, la Société lyonnaise de soie artificielle est créée en 1929 à Saint-Maurice-de-Beynost. Le besoin en main-d'œuvre ouvrière multiplie alors par cinq la population, entre 1926 et 1931.
L'usine devient par la suite la Cellophane ; elle connaît de grandes grèves en particulier en 1967 pour les conditions salariales et en 1976 pour l'obtention de la garantie de l'emploi.
Durant la Seconde Guerre mondiale, à Miribel, les Mouvements unis de la Résistance sont créés à la suite de réunions entre Jean Moulin, Henri Frenay, chef du mouvement Combat, d'Emmanuel d'Astier de La Vigerie, chef de Libération-Sud, Jean-Pierre Lévy, chef de Franc-Tireur au domicile d'Henri Deschamps. La formalisation de cette unification a eu lieu le .
À quelques kilomètres de Saint-Maurice-de-Beynost, à Neyron, furent assassinés par la milice française Hélène et Victor Basch, en janvier 1944. Sur le lieu précis de leur exécution est aujourd'hui érigé le mémorial Hélène-et-Victor-Basch.
Saint-Maurice-de-Beynost dépendait du camp Didier basé à Mionnay, le armée secrète dans le Rhône. Le camp Didier participa à la libération de Meximieux, évènement qui valut à cette ville d'être décorée de la médaille de la Résistance.
Le militaire et résistant, Compagnon de la Libération, Claudius Four (1895-1943) est né à Saint-Maurice-de-Beynost,.
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- André Latreille, Histoire de Lyon et du Lyonnais, , 511 lire en ligne), p. 403.
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site de la Société chimique de France (consulté le ).
- Xavier Vigna, L'insubordination ouvrière dans les années 68 : essai d'histoire politique des usines, Presses universitaires de Rennes, , 378 lire en ligne), p. 332-342.
- Jacques Die, « Tramoyes - Inauguration de la stèle du Camp Didier », Voix de l'Ain, .
- Benoît Prieur, « Claudius Four, compagnon de la Libération oublié », Le Journal de la Côtière, ISSN 1265-5422, OCLC 472956812, BNF 34526782)..
- Frédéric Stevenot, FOUR Claudius, Florentin [alias Florentin, Berrier Florentin, Florent Berthier, Duc, Kim 3] (lemme), , [lire en ligne]..
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Héraldique
Le blason de Saint-Maurice-de-Beynost fut conçu par le docteur Rivoire en 1985. Dans celui-ci, la croix tréflée d'argent évoque les armes des seigneurs de Montluel, dont Saint-Maurice-de-Beynost dépendait au Moyen Âge,. Le poisson évoque lui la présence du Rhône sur le territoire communal. La bande centrale possède une double interprétation. La première concerne saint Maurice qui refusa de suivre les ordres lui imposant de massacrer des chrétiens ; l’épée d'argent est celle que portaient les officiers de la légion romaine et l'aigle d'or, l'emblème de la légion romaine. Enfin, une tête de saint Maurice apparaît en bas de la bande. Un autre niveau de lecture est d'ordre géographique : la bande représente la Côtière et la voie romaine qui la longeait, la partie inférieure du blason représentant la plaine du Rhône au sud et la partie supérieure le plateau de la Dombes, au nord.
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La commune de Saint-Maurice-de-Beynost porte :
Ce blason est à enquerre. |
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- André Buisson, Carte archéologique de la Gaule : 01. Ain, Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, , 192 ISBN , lire en ligne), p. 28.
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