Saint-Julien-en-Genevois
Localisation
Saint-Julien-en-Genevois : descriptif
- Saint-Julien-en-Genevois
Saint-Julien-en-Genevois est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes
Elle fait partie de l'agglomération transfrontalière du Grand Genève.
Géographie
La ville est traversée par le Ternier, l'Arande et l'Aire, un affluent de l'Arve qui rejoint cette dernière à Genève.
Situation
Localisation
Saint-Julien-en-Genevois est une des trois sous-préfectures de la Haute-Savoie.
Soral ( Suisse, GE) |
Perly-Certoux ( Suisse, GE) |
Bardonnex ( Suisse, GE) |
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Viry | N | Archamps | ||
O Saint-Julien-en-Genevois E | ||||
S | ||||
Feigères | Neydens |
Elle est située dans la partie haute du Genevois appelée aussi Genevois français, région délimitée au nord par la frontière avec la Suisse (canton de Genève), à l'est par le Salève (point culminant : Le Grand Piton avec 1 358 Vuache (point culminant à 1 100 m).
La commune de Saint-Julien-en-Genevois est composée du chef-lieu (lui-même divisé en une douzaine de quartiers), de plusieurs hameaux (Thairy, Norcier, Crâche et Thérens à l'ouest (issus de l'ex-commune de Thairy), Cervonnex au sud et Lathoy à l'est) et de quelques lieux-dits répartis autour du centre.
Saint-Julien-en-Genevois est situé à 10 Genève, 15 Annemasse, 35 Annecy, 47 Thonon-les-Bains, 74 Lausanne, 82 Chambéry, 90 Chamonix-Mont-Blanc, 135 Grenoble, 140 Lyon, 286 Turin et 530 Paris.
Climat
La commune dispose d'une station climatique située à une altitude de 460 mètres. Celle-ci collecte des informations sur une superficie d’environ 1 500 hectares. Le climat y est de type montagnard en raison de la présence du massif alpin.
Ville | Ensoleillement | Pluie | Neige | Orage | Brouillard |
---|---|---|---|---|---|
Paris | 1 797 h/an | 642 mm/an | 15 j/an | 19 j/an | 13 j/an |
Nice | 2 694 h/an | 767 mm/an | 1 j/an | 31 j/an | 1 j/an |
Strasbourg | 1 637 h/an | 610 mm/an | 30 j/an | 29 j/an | 65 j/an |
St-Julien-en-Genevois | 1 845 h/an | 1 393 mm/an | ... j/an | ... j/an | ... j/an |
Moyenne nationale | 1 973 h/an | 770 mm/an | 14 j/an | 22 j/an | 40 j/an |
Voici un aperçu dans le tableau ci-dessous pour l'année 2019 :
Mois | J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D | Année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Températures moyenne (sous abri, normales) °C | 2 | 7 | 8 | 10 | 12 | 20 | 21 | 20 | 16 | 13 | 5 | 4 | 11.5 |
Précipitations (totales sur le mois, en mm) | 82 | 51 | 101 | 74 | 72 | 119 | 98 | 102 | 74 | 139 | 223 | 258 | 116 |
Source: historique-meteo.net |
Voies de communication et transports
Voies routières principales
La commune est traversée par deux routes départementales : la D 1201 reliant Genève à Annecy et la D 1206 reliant Annemasse à Bourg-en-Bresse. Il y a également à l'extrémité sud de la commune, un important échangeur autoroutier au niveau de la D 1201 (Saint-Julien-en-Genevois) des autoroutes A40, autoroute blanche, reliant Mâcon à Saint-Gervais-les-Bains, sortie 13 (société ATMB) et A41, autoroute dite Liane, reliant Grenoble à Genève, sortie 20 (société AREA).
Transport ferroviaire
La gare de Saint-Julien-en-Genevois est desservie par des TER Auvergne-Rhône-Alpes, en provenance d'Évian-les-Bains ou de Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet, et à destination de Bellegarde, de Lyon-Part-Dieu ou de Lyon-Perrache.
Transports en commun
En plus de la desserte des trains, la commune est desservie par plusieurs réseaux de transports en commun.
Tout d'abord le réseau des Transports publics genevois (TPG), où la ligne de bus 80 relie la place Bel-Air à Genève à la gare de Saint-Julien-en-Genevois. De cet arrêt, il est possible de prendre deux autres lignes de bus des TPG, entièrement en territoire français : La ligne de bus M relie Beaumont à Collonges-sous-Salève en passant par la gare de Saint-Julien et le Vitam'Parc à Neydens et la ligne de bus N qui relie le lycée Madame de Staël à Saint-Julien-en-Genevois jusqu'au centre du village de Vulbens.
À l'horizon 2023, la ligne D cédera sa place au prolongement de la ligne 15 du tramway de Genève jusqu'à la gare de Saint-Julien,,.
Ensuite, il y a trois lignes de Cars Région Haute-Savoie qui desservent la commune : la ligne 272 reliant Genève à Annecy (fréquence de passage d'environ toutes les deux heures), soit en passant par Saint-Julien et Cruseilles (5 arrêts sur la commune), soit en express en passant l'autoroute A41 (4 arrêts sur la commune), la ligne Y11 reliant Saint-Julien à Annemasse et la ligne Y13 reliant Saint-Julien à Frangy.
Transports aériens
La commune de Saint-Julien-en-Genevois ne dispose d'aucun moyen et d'aucune structure de transport aérien, mais différents complexes en sont proches, tels que, l'aéroport international de Genève - Cointrin (10 km), l'aérodrome d'Annemasse (15 km) et l'aéroport d'Annecy - Haute-Savoie - Mont Blanc (31 km) ou encore l'héliport Skycam Helicopters à Archamps (5 km).
- « », sur ledauphine.com, (consulté le ).
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur frontalier.org, (consulté le ).
- « », sur ledauphine.com, (consulté le ).
Toponymie
Saint-Julien-en-Genevois est un toponyme mis en place par décret du ,,. Avant cette date, la commune porte le nom de Saint-Julien,,.
La ville tire son nom d'un martyr chrétien du Julien de Brioude, l'évangélisation du secteur étant attestée par la découverte d'une basilique funéraire au lieu-dit Saint-Martin dont les fouilles ont mis en évidence une occupation du ,. Il est associé au syntagme « -Genevois », la province historique de l'ancien duché de Savoie correspondant à l'ancien comté de Genève.
Le village de Saint-Julien est mentionné sous la forme Posterla, le chemin de la poterne très probablement, dans différents documents du . La forme Saint-Julien apparaît en 1253 dans un acte entre seigneurs, ainsi qu'en 1283 et 1290. Durant le Moyen Âge, la paroisse porte le nom de Posteria - Saint-Julien.
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit San Zhlyin (graphie de Conflans) ou Sant-Jelien (ORB).
- Histoire des communes savoyardes 1981, p. 483, « Présentation ».
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- « », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté le ), Ressources - Les communes.
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Henry Suter, « », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté le ).
- Histoire des communes savoyardes 1981, p. 483-490 « Historique, du XIIe siècle à 1860 ».
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 ISBN , lire en ligne), Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
Histoire
Période antique
À Saint-Julien, des traces de l'époque des Burgondes ont été retrouvées.
Périodes médiévale et moderne
L'histoire de Saint-Julien, qui a subi pendant des siècles les retombées des conflits entre Genève et le duché de Savoie du fait de sa situation géographique, reste dominée par la signature, le 21 juillet 1603, du traité de Saint-Julien, traité de paix signé par Charles-Emmanuel de Savoie qui reconnaît Genève comme république souveraine alliée aux cantons suisses et met fin aux guerres entre Genève et la Savoie.
Période contemporaine
Entre 1780 et 1838, Saint-Julien fait partie de la province de Carouge, division administrative des États de Savoie, avant d'être rattachée à la province du Genevois (1838-1860).
Lors de la Révolution française, Saint-Julien est rattaché au département du Léman. Lors des guerres napoléoniennes, en 1814, la ville est occupée par les troupes autrichiennes. Le Sixième Coalition entre les troupes françaises du général Dessaix et les troupes autrichiennes du Feld-maréchal Comte Ferdinand von Bubna und Littitz pour sa libération, la bataille de Saint-Julien, qui eut lieu précisément à Thairy.
Saint-Julien est brièvement rattachée au canton de Genève et à la Suisse par le traité de Paris. Selon les sources cela a été le cas pendant quatre mois, de novembre 1815 à mars 1816, ou alors pendant dix mois, de décembre 1815 à octobre 1816.
Lors traité de Turin de 1816, Saint-Julien perd Perly et Certoux mais acquiert Lathoy.
En 1838, suite à la suppression de la province de Carouge, Saint-Julien est rattachée à la province du Genevois qui a pour chef-lieu Annecy.
Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de 13 600 signatures, dont 48 pour Thairy,. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et 23 avril 1860 où 99,8 % des Savoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? ».
Le , Saint Julien devient officiellement Saint-Julien-en-Genevois.
En 1924, le village de Cervonnex est détaché de Feigères pour être annexé à Saint-Julien.
En 1927, l'hôpital communal de Saint-Julien est détruit par un incendie.
Le 16 août 1944, Saint-Julien est la première ville d’Haute-Savoie à avoir été libéré de l’Allemagne nazie.
Le , Saint-Julien fusionne avec la commune de Thairy.
En 2000, l'installation de la douane de Bardonnex entraîne des modifications mineures de la frontière internationale avec une cession de terrain à la commune de Soral.
- Abel Jacquet, Saint-Julien-en-Genevois : histoire d'un bourg de province des origines à nos jours, Annecy-le-Vieux, A. Jacquet, 1978, p.315.
- Chantal Jaeger-Potheret, « », sur randocops.com, (consulté le ).
- Saint-Julien-en-Genevois, dans le Dictionnaire historique de la Suisse
- Dominique Ernst, « », sur lemessager.fr, (consulté le ).
- Luc Monnier, L'annexion de la Savoie à France et la politique suisse, 1860, A. Jullien, , p. 98.
- Paul Guichonnet (Henri Baud), Histoire de l'annexion de la Savoie à la France et ses dossiers secrets, Roanne, Éditions Horvath, , 354 ISBN ), p. 163.
- Manifestes et déclarations de la Savoie du Nord, Genève, Imprimerie-Lithographie Vaney, , 152 lire en ligne), p. 70-71, « Thairy ».
- Paul Guichonnet (Henri Baud), Histoire de l'annexion de la Savoie à la France et ses dossiers secrets, Roanne, Éditions Horvath, , 354 ISBN ), p. 167.
- Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, La Fontaine de Siloé, , 399 lire en ligne), p. 18.
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- Ville de Saint-Julien-en-Genevois, « », sur Ville de Saint-Julien-en-Genevois : Site Internet (consulté le ).
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Héraldique
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Les armes de Saint-Julien-en-Genevois se blasonnent ainsi : D'or à trois pals d'azur, à deux griffons affrontés d'argent brochant sur le tout. Ce blason est issu de la maison de Ternier, qui a possédé le château du même nom et dont les ruines existent encore. |
- http://www.la-salevienne.org/presseX.php?X=r2008
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